2 Corinthiens 7.1-16
Chapitre 7
Introduction
En ce début du 21e siècle, la société occidentale est de plus en plus tolérante dans le mauvais sens du terme. Ce qui dans le temps faisait dresser les cheveux sur la tête, aujourd’hui induit à peine un froncement de sourcils. Comme paraît-il, on ne doit pas juger, honni soit qui mal y dise. Les vices jadis cachés sortent de leur cachette et s’étalent fièrement au grand jour, tandis que les vertus judéo-chrétiennes traditionnelles sont reléguées au placard à balais. Qu’il en soit ainsi dans le monde libertin et païen est une chose, mais que de tels comportements se manifestent parmi ceux qui se disent chrétiens est scandaleux, même dans une ville comme Corinthe dont la réputation de débauche n’est plus à faire.
Ayant appris que devant une situation d’inceste, les responsables de l’église ont adopté l’attitude passive du laisser-faire sans intervenir, l’apôtre Paul a été profondément choqué. Il aborde donc ce grave problème dans sa première épître, et exige que des mesures disciplinaires soient prises sur le champ, ce qui fut fait. Dans sa deuxième épître, il continue à encourager les Corinthiens à mener une vie droite et sainte, digne de leur appel par Dieu. Je commence maintenant à lire le chapitre 7.
Verset 1
(Dieu lui-même l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. N’ayez pas de contact avec ce qui est impur, alors je vous accueillerai; 6.17). Mes amis, puisque nous possédons ce qui nous a été promis, purifions-nous de tout ce qui corrompt le corps et l’esprit, pour mener ainsi une vie pleinement sainte en révérant Dieu (2Corinthiens 7.1).
L’apôtre Pierre aussi écrit :
Comme des enfants obéissants, ne vous laissez plus diriger par les passions qui vous gouvernaient autrefois, au temps de votre ignorance (1Pierre 1.14).
Tout ceux qui ont placé leur confiance en Jésus-Christ et qui s’efforcent d’obéir à Dieu bénéficient de sa présence et d’une relation intime avec leur Père céleste. Dans la marche chrétienne quotidienne, une vie pure consiste à se séparer de tous les vices, grands et petits, à renoncer à l’esprit mondain et aux valeurs décadentes qui nous environnent de toutes parts, en particulier par le biais des médias comme la télé, les magazines et la pub. Nous devons nous détourner de tout ce qui peut nous inciter à mal faire. Certains Corinthiens fréquentaient aussi bien l’église que le temple d’idoles et participaient à la fois au culte du dimanche et aux fêtes païennes qui comme je l’ai déjà dit donnent lieu à d’immenses orgies. A l’égard de ces Corinthiens libertins, Dieu ne peut évidemment pas se comporter comme un père et s’ils ne changent pas rapidement de conduite, ils risquent de subir la discipline du Seigneur.
Dans le Nouveau Testament, la purification des péchés est de deux ordres ; elle se fait à deux niveaux différents. C’est tout d’abord un événement ponctuel et unique qui a lieu à l’instant même où quelqu’un place sa confiance en Jésus-Christ ; il reçoit alors le pardon de ses fautes. Aux yeux du Dieu des cieux, il est déclaré juste bien qu’il ne le soit pas dans sa réalité quotidienne. À un deuxième niveau qui est ici-bas sur terre, la purification des péchés est une expérience continuelle ; c’est la constatation et la confession de ses fautes, quand on reconnaît devant Dieu ses manquements, ses transgressions, ses péchés. Je cite un passage :
Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis (1Jean 1.9).
Le style de vie chrétien fait partie d’un processus que le Nouveau Testament appelle « sanctification ». Il se déroule au fil des années et consiste pour un croyant à devenir de plus en plus conforme à Jésus-Christ dans sa perspective du monde et de la vie, ainsi que dans son comportement quotidien. Juste avant d’être arrêté et mis à mort, Jésus adresse une longue prière à son Père dans laquelle, en parlant de ses disciples, il dit : Consacre-les par ta vérité ; ta parole est la vérité (Jean 17.17).
C’est par la lecture, la méditation et la mise en pratique des exhortations contenues dans les Écritures que le croyant peut mener une vie digne de son Père céleste, se rapprochant toujours plus de l’idéal de sainteté que Dieu désire pour lui. Le roi David a écrit : Comment le jeune homme peut-il avoir une vie pure ? C’est en se conformant à ta parole (Psaumes 119.9).
Dans leur immense majorité, les gens sont spirituellement aveugles par rapport à leurs fautes. Et effectivement, celles-ci ne se voient pas aussi bien que le nez au milieu de la figure. Seule la Parole de Dieu qui agit comme un révélateur photographique peut mettre en relief mon péché et ainsi pointer ma plaie spirituelle. Paul met en garde ses lecteurs contre deux catégories de péchés : les souillures de la chair et celles de l’esprit. Les premières sont les vices purs et durs, les passions du corps comme les convoitises malsaines, les appétits incontrôlés, que ce soient les abus de table ou de boisson, le sexe à gogo, ou encore une activité sportive ou un hobby qui devient une obsession. Dans le monde où nous vivons, de tels excès sont devenus respectables.
Pour ce qui est des souillures de l’esprit, le sac à ordures contient tout d’abord l’orgueil sous toutes ses formes que sont la vanité, l’arrogance, la cupidité, les commérages, la calomnie. Les saintes ni-touches qui ne boivent pas d’alcool et n’auront jamais une cigarette au bout des lèvres, ne prendront pas non plus en main une arme à feu pour tirer sur quelqu’un. Par contre, leurs paroles brûlent plus profondément qu’un vulgaire mégot et leur langue est comme un poignard qu’elles enfoncent dans tous ceux ou celles qu’elles ont dans le nez et qui ont le dos tourné.
Seuls ceux qui sont justes et saints comme Jésus-Christ pourront entrer dans sa présence. Cependant, nul ne peut atteindre de lui-même un tel niveau. Par contre, en plaçant ma foi et mon espérance en lui, je suis revêtu de sa justice. Je cite un passage :
C’est grâce à Dieu que vous êtes dans le Christ Jésus, qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, purification et la libération du péché (1Corinthiens 1.30).
Dieu me regarde au travers de la sainteté du Christ qui agit sur moi comme les miroirs déformants, c’est pourquoi il me voit juste, saint et parfait.
Verset 2
Je continue maintenant le texte du chapitre 7 de la seconde épître aux Corinthiens.
Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne (2Corinthiens 7.2).
Ces dénis de Paul sont probablement des réponses aux accusations que ses adversaires portent contre lui. Mais comme celles-ci sont sans fondement, il veut que les Corinthiens soient convaincus de son intégrité dans tout ce qu’il fait. Les faux prophètes essaient de gagner l’affection des Corinthiens au détriment de l’apôtre, pourtant leur père spirituel, qui doit maintenant plaider pour avoir une petite place dans le cœur de ses enfants spirituels. Il réitère donc ici son appel aux Corinthiens pour un amour réciproque.
Versets 3-4
Je continue.
En parlant ainsi, je n’entends nullement vous condamner. Je vous l’ai déjà dit : nous vous portons dans notre cœur à la vie et à la mort. Grande est mon assurance quand je parle de vous, grande est ma fierté à votre sujet. J’ai été pleinement réconforté, je déborde de joie dans toutes nos détresses (2Corinthiens 7.3-4).
Paul ne blâme pas les Corinthiens pour leurs hésitations à son sujet parce que comme il le dira plus loin, ses adversaires, les faux apôtres, sont bien plus impressionnants que lui, tout au moins en apparence. Paul a tellement d’affection pour ses enfants que ni la mort ni les difficultés de la vie ne peuvent l’empêcher de les aimer ; son amour et sa confiance en eux demeurent intacts. Quand il parle des Corinthiens, il est rempli de joie parce qu’il est persuadé que Dieu est à l’œuvre dans leurs vies.
Versets 5-7
Je continue.
En effet, à notre arrivée en Macédoine, nous n’avons pas eu un instant de repos, nous avons connu toutes sortes de détresses : conflits au-dehors, craintes au-dedans. Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de Tite. Ce n’est pas seulement sa venue qui nous a réconfortés, mais aussi le réconfort qu’il avait reçu de vous. Il nous a fait part de votre ardent désir de me revoir, de votre profonde tristesse, de votre dévouement à mon égard. Et tout cela n’a fait qu’augmenter ma joie (2Corinthiens 7.5-7).
L’apôtre reprend ici le fil du récit qu’il a commencée au début de cette lettre. Il mentionne à nouveau Tite, son collaborateur. Cet homme, d’origine païenne, est un ami intime de Paul. Il fait partie de l’église d’Antioche qui se trouve au nord de la Palestine. Il semble avoir été le spécialiste des missions difficiles car Paul l’envoie à Corinthe dans une église en crise, puis plus tard en Crête pour mettre de l’ordre dans une assemblée en pleine déconfiture. Finalement quand l’apôtre est en prison à Rome attendant d’être exécuté, c’est encore Tite qu’il envoie en mission.
Pour en revenir au récit, l’apôtre se trouve donc dans le port de Troas sur la mer Égée au nord-ouest de la Turquie actuelle, où il attend le retour de Tite qu’il a envoyé à Corinthe, mais en vain. Alors, le grand apôtre Paul devient agité, anxieux, et ne tenant plus en place, il s’embarque pour la Macédoine, la province sud de la Grèce. Mais dès son arrivée, apparemment ses ennemis lui tombent dessus sans qu’on connaisse les circonstances de cette persécution. Ce qui transparaît de ce passage est l’humanité et la chaleur de Paul. Ce qu’il dit est charmant, mais tellement personnel qu’il me donne l’impression de lire son journal intime. Sa franchise est surprenante, mais tellement rafraîchissante.
En effet, le grand apôtre Paul n’est pas constamment perché sur de hautes cimes spirituelles et il n’hésite pas à l’avouer. Il admet en toute sincérité que son état dépressif est dû à l’opposition qu’il rencontre en Macédoine, à ses inquiétudes au sujet de Tite qui tarde à venir, et à l’appréhension qu’il éprouve envers les Corinthiens, se demandant comment ils vont réagir suite à la lettre sévère qu’il leur a fait parvenir. Mais tout est bien qui finit bien. Après avoir retrouvé son fidèle collaborateur il pousse un immense soupir de soulagement. En effet, Tite arrive avec d’excellentes nouvelles. Il a été très bien reçu par les Corinthiens qui aiment vraiment l’apôtre et qui désirent ardemment le revoir. En outre, ils ont bien réagi à sa lettre sévère. Celle-ci les a profondément attristés parce que les Corinthiens ont réalisé qu’ils avaient causé beaucoup de peine à leur apôtre bien-aimé. Mais il sont alors devenus très enthousiastes à son égard. Ces nouvelles ont évidemment réchauffé le cœur de Paul.
Versets 8-9
Je continue.
C’est pourquoi, si je vous ai causé de la peine par ma précédente lettre, je ne le regrette pas. Certes, je l’ai d’abord regretté en voyant combien elle vous a attristés sur le moment. Mais maintenant je me réjouis, non pas de votre tristesse, mais de ce que cette tristesse vous ait amenés à changer d’attitude. Car la tristesse que vous avez éprouvée était bonne aux yeux de Dieu, si bien qu’en fait nous ne vous avons causé aucun tort (2Corinthiens 7.8-9).
La lettre sévère que Paul a envoyé aux Corinthiens leur a causé de la peine autant à eux qu’à lui, car c’est bien à contrecœur qu’il a dû les réprimander. En fait, il semble même qu’il regrette presque de leur avoir écrit ainsi. Le grand apôtre éprouve donc les mêmes émotions que vous et moi ; il est très humain et n’a pas peur d’ouvrir tout grand son cœur, et de montrer sa profonde tendresse pour les Corinthiens. Ceux-ci ont pris note des reproches qui leur étaient faits ; ils ont reconnu leur erreur, se sont repentis et ont mis de l’ordre dans leur église. L’Esprit de Dieu ne supprime pas les affections ou les fluctuations de ceux qu’il conduit; au contraire, il s’en sert. En effet, pour que la vérité divine nous soit accessible, il faut qu’elle est aussi un composante humaine.
Versets 10-11
Je continue.
En effet, la tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu produit un changement d’attitude qui conduit au salut et qu’on ne regrette pas. La tristesse du monde, elle, produit la mort. Cette tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous : quelles excuses vous avez présentées, quelle indignation vous avez manifestée, et quelle crainte, quel ardent désir de me revoir, quel zèle, quelle détermination à punir le mal ! Par toute votre attitude, vous avez prouvé que vous étiez innocents en cette affaire (2Corinthiens 7.10-11).
La tristesse du monde se rapporte à cette terre, à ses avantages perdus, à ses espérances déçues, à notre orgueil froissé, à nos maux sans remède ; c’est du regret et du remord parce que les choses ont mal tourné et ça peut même devenir du désespoir comme dans le cas de Judas. Le texte dit : En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords : il jeta les pièces d’argent dans le Temple, partit, et alla se pendre (Matthieu 27.3, 5).
La tristesse selon Dieu conduit à la repentance qui est un changement de valeurs et d’orientation d’esprit qui amène quelqu’un à prendre une nouvelle direction. Un bon exemple se trouve dans l’épître aux Thessaloniciens dans lequel Paul dit : On raconte comment vous vous êtes tournés vers Dieu en vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai (1Thessaloniciens 1.9).
Ces païens ont entendu la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et ont cru en lui, ce qui fait qu’ils ont tout de suite abandonné les idoles qu’ils adoraient jusqu’à présent. Les larmes et la conviction d’avoir mal agi peuvent accompagner une véritable repentance, mais ce n’est pas indispensable.
Les premiers bateaux à vapeur qui naviguent sur le Mississippi ont une toute petite chaudière. Alors quand ils remontent le fleuve et que le pilote actionnent la sirène, ils se mettent à dériver parce qu’il n’y a plus suffisamment de pression de vapeur pour les faire avancer. Il y a des gens qui sont comme ça ; ils ont une sirène retentissante, mais une petite chaudière. Quand ils entendent la Bonne Nouvelle, ils deviennent très émotifs, font une scène, fondent en larmes, mais il n’y a pas de vraie repentance ; les valeurs et la direction de leur vie ne changent pas.
Les Corinthiens par contre, après avoir reçu la lettre de Paul ont été convaincus par le Saint-Esprit d’avoir mal agi en tolérant dans leur église un péché scandaleux. Ils se sont donc empressés d’exclure le coupable montrant par là leur indignation, leur crainte du jugement de Dieu, leur ardent désir de sa grâce, et leur zèle pour sa gloire, et c’est en toute sincérité que les Corinthiens expriment leur profond attachement à l’apôtre. Voilà une église qui s’est réveillée et qui a prouvé que la vie de Dieu est en elle.
Verset 12
Je continue.
Bref, si je vous ai écrit, ce n’était pas à cause de celui qui a commis l’offense ni à cause de celui qui l’a subie, mais c’était pour que votre empressement pour nous soit manifesté devant Dieu parmi vous (2Corinthiens 7.12).
La principale raison pour laquelle Paul a écrit la précédente lettre n’est pas pour redresser des affronts personnels, mais pour le bien-être spirituel des Corinthiens, qui est étroitement lié à l’acceptation du message de Paul et de son apostolat face aux faux apôtres toujours bien présents et dangereux.
Verset 13
Je continue.
C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. À ce réconfort s’est ajoutée une joie bien plus vive encore en voyant combien Tite était heureux à cause de la manière dont vous avez apaisé ses craintes (2Corinthiens 7.13).
Il semble que ce brave Tite ait eu quelques hésitations à entreprendre cette mission et on le comprend. Il allait voir des gens qu’il ne connaissait pas, et il portait dans sa besace une bombe sous forme de la lettre de l’apôtre. Mais la façon positive dont les Corinthiens ont réagi a été pour Paul une source de grande consolation et de joie parce qu’il faut bien le dire, il se faisait du mauvais sang. Cette bonne nouvelle fut pour lui comme une chape de plomb qu’on aurait ôtée de dessus sa tête.
Versets 14-15
Je continue.
Ainsi, si je lui ai parlé de vous avec quelque fierté, je n’ai pas eu à en rougir, car l’éloge que je lui ai fait de vous s’est révélé conforme à la vérité, exactement comme tout ce que nous avons pu vous dire. Aussi redouble-t-il d’affection pour vous quand il se rappelle votre obéissance à vous tous, et avec quels égards et quel respect vous l’avez accueilli (2Corinthiens 7.14-15).
Paul avait dû se montrer convaincant afin de persuader Tite de se rendre à Corinthe. On peut imaginer que pour l’encourager, Paul lui a dit quelque chose comme : « C’est vrai que les Corinthiens ont quelques problèmes, mais tu verras ce sont des gens formidables et des chrétiens engagés ; tu peux être tranquille, ils te recevront chaleureusement ». C’est vrai qu’en disant cela, Paul ne mentait pas parce qu’il avait effectivement toute confiance en eux, mais il n’empêche qu’il a un peu vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué, ce qui explique en partie ses sueurs froides. Mais comme je l’ai déjà dit, tout est bien qui finit bien. Bien qu’il soit porteur d’une lettre à forte odeur de soufre, les Corinthiens ont accueilli Tite sans aucune méfiance, mais comme un frère. De plus, ils se sont empressés d’obéir aux recommandations de l’apôtre.
Verset 16
Je finis ce chapitre 7.
Je suis heureux de pouvoir compter sur vous en toutes choses (2Corinthiens 7.16).
Paul espère bien que les sujets qu’il s’apprête maintenant à aborder et qui risquent de fâcher seront reçus avec le même esprit bien disposé que sa lettre. Paul est l’exemple de quelqu’un qui n’est pas avare d’éloges, ce qui est une excellente huile pour les relations humaines à condition qu’elles soient sincères.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.