2 Chroniques 20.1 – 21.10
Chapitre 20
Introduction
Au final, la vie offre assez peu de certitudes, mais dans le bocal espace-temps qui nous sert de résidence, on peut quand même être sûr d’une chose, c’est que les circonstances et les gens changent constamment. Comme tout est dans un état de flux et de reflux, même si aujourd’hui tout va bien, je ne peux pas préjuger du lendemain, et ce qui est vrai pour les individus l’est aussi pour les nations. Le royaume de Juda a tout d’abord connu une grande période de prospérité et de paix grâce à son bon roi Josaphat, un homme pieux et fidèle à l’Éternel. Et puis voilà que tout dégringole. Le monarque a commis une faute grave en s’alliant au royaume idolâtre d’Israël-Nord pour combattre les Syriens; les armées israélites ont subi une défaite cuisante sur le champ de bataille. Dieu est fâché contre Josaphat qui est rentré chez lui tout penaud où il a été sermonné par le prophète. Mais comme c’est un bon roi, il garde le cap de la fidélité à l’Éternel et se lance dans des réformes judiciaires conformes à la loi de Moïse. Tout va bien sauf que son royaume a dû être affaibli ce qui a fait sortir les hyènes de leur trou pour faire un carnage.
Versets 1-2
Je commence à lire le chapitre 20 du second livre des Chroniques en compressant.
Par la suite, les Moabites et les Ammonites renforcés par des Maonites se mirent en route pour faire la guerre à Josaphat. On vint prévenir Josaphat en ces termes : — Une vaste armée est en train de marcher contre toi d’au-delà de la mer Morte et de la Syrie (2Chroniques 20.1-2).
Cette campagne est un châtiment de Dieu à cause de la faute de Josaphat. Les Moabites et les Ammonites sont des descendants de Lot, le neveu d’Abraham. Les Maonites viennent du royaume d’Édom fondé par le frère jumeau de Jacob; on va donc s’étriper en famille. Cette confédération armée contourne le sud de la Mer morte et s’apprête à bondir sur Juda pour n’en faire qu’une bouchée.
Versets 3-6
Je continue.
Josaphat prit peur et décida de consulter l’Éternel. Il proclama un jeûne pour tout Juda, et les Judéens se rassemblèrent pour implorer le secours de l’Éternel. Ils vinrent de toutes les villes de Juda. Josaphat se tint debout avec l’assemblée des gens de Juda et de Jérusalem dans le Temple de l’Éternel, en face du nouveau parvis. Il pria ainsi : — Éternel, Dieu de nos ancêtres, n’es-tu pas Dieu, habitant dans le ciel, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Tu disposes de force et de puissance ! Nul ne peut te résister (2Chroniques 20.3-6).
A cette époque, les guerres éclairs n’existent pas et chacun a le temps de se voir venir, de se préparer au combat. Josaphat sait que l’Éternel manifeste sa colère contre lui mais il adopte la bonne attitude. Il prend peur et contrairement à ce qu’avait fait son père Asa, il ne cherche pas l’appui d’un roi quelconque, mais crie au secours en invoquant l’Éternel.
Versets 7-9
Je continue.
N’est-ce pas toi, notre Dieu, qui as chassé les anciens habitants de ce pays pour faire place à ton peuple Israël, et qui as donné ce pays pour toujours aux descendants d’Abraham, ton ami qui t’aimait ? Ils s’y sont établis, ils y ont construit un sanctuaire en ton honneur. Puis ils ont dit : “ Si un malheur s’abat sur nous : une guerre, un châtiment, une épidémie ou la famine, nous viendrons nous tenir devant ce Temple, devant toi, puisque ta présence est établie dans ce sanctuaire, et du fond de notre détresse, nous implorerons ton secours ; alors tu écouteras et tu sauveras ! ” (2Chroniques 20.7-9).
Le roi rappelle à l’Éternel la promesse qu’il a faite à Abraham qui devint l’ami de Dieu, un titre extrêmement élogieux qui sera repris par d’autres auteurs des Textes Sacrés. Josaphat s’appuie aussi sur la prière prononcée par Salomon et agréée par Dieu lors de la dédicace du Temple (2 Chroniques 6.16-42; 7.12-15).
Versets 10-13
Je continue.
Eh bien, maintenant, voici que les Ammonites, les Moabites et les habitants des monts de Séir viennent nous attaquer. Quand Israël venait d’Égypte, tu ne lui as pas permis de traverser le pays de ces gens-là et il a fait un détour ; il ne les a pas détruits. Et voilà comment ils nous récompensent : ils viennent nous chasser de la propriété que tu nous as attribuée. Notre Dieu, n’exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes impuissants pour résister à cette immense armée qui vient nous attaquer et nous ne savons que faire, mais nous tournons nos regards vers toi. Tout Juda, femmes, et enfants y compris, se tenait debout devant l’Éternel (2Chroniques 20.10-13).
Maintenant, Josaphat en vient aux faits, informant Dieu de ce qui se passe sur terre et de la situation militaire très précaire dans laquelle se trouve le royaume de Juda. Au début de son règne, Josaphat était très puissant et personne n’osait alors lever le petit doigt contre lui, mais ses alliances malheureuses avec Achab, roi d’Israël-Nord ont compromis la bénédiction de Dieu dont il jouissait. Les peuples coalisés qui sont en marche veulent profiter de la situation de faiblesse de Juda pour l’attaquer, le rayer de la carte et se partager ses dépouilles.
Versets 14-15
Je continue.
Alors l’Esprit de l’Éternel vint sur Yahaziel, un lévite, au milieu de l’assemblée. Yahaziel dit : — Soyez attentifs, vous tous qui habitez Juda et Jérusalem, et toi aussi, roi Josaphat ! Voici ce que vous déclare l’Éternel : Ne craignez rien et ne vous laissez pas effrayer devant cette immense armée, car cette guerre n’est pas votre affaire, c’est celle de Dieu (2Chroniques 20.14-15).
« Ne craignez rien et ne vous laissez pas effrayer » est une exhortation fréquemment adressée aux Israélites. La situation est peut-être critique sur le plan humain et strictement militaire, mais au niveau céleste, c’est le calme plat car tout est prêt pour le combat. Parce que le roi et les habitants de Juda ont fait confiance à Dieu, c’est lui qui va régler leur problème. La guerre précédente contre les Syriens fut un désastre pour Juda parce que c’est Josaphat qui l’avait décidée et non Dieu. Mais cette bataille qui s’annonce est tout autre, car elle est dirigée contre l’Éternel, le vrai roi d’Israël ; les données du problème sont donc entièrement différentes.
Versets 16-17
Je continue.
Demain matin, marchez contre eux. Ils vont gravir la montée de la Fleur. Vous les rencontrerez au bout du défilé à l’entrée du désert. Vous n’aurez même pas à combattre ; contentez-vous de prendre position et de vous tenir là : vous verrez l’Éternel vous accorder la délivrance. Gens de Juda et de Jérusalem, ne craignez rien et ne vous laissez pas effrayer ! Demain, marchez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous ! (2Chroniques 20.16-17).
La coalition qui attaque Juda a tout d’abord contourné le sud de la mer Morte, puis a remonté la rive ouest jusqu’à l’oasis d’Eyn-Guédi, aujourd’hui réputée pour ses dattes. Les ennemis de Juda campent à environ 30 km à vol d’oiseau de Jérusalem. La montée de la fleur est un sentier sinueux taillé dans le roc et le seul accès depuis l’oasis jusqu’à la ville de Teqoa située au sud de la capitale de Juda. Mais l’Éternel va exaucer la prière de Josaphat ce qui veut dire que le roi a retrouvé sa faveur. La victoire que promet Dieu revêt une forme très particulière parce que comme c’est lui qui a suscité les envahisseurs, c’est également lui qui va les vaincre.
Versets 18-19
Je continue.
Josaphat se prosterna le visage contre terre et tout Juda et les habitants de Jérusalem se laissèrent tomber devant l’Éternel et se prosternèrent devant lui. Alors les lévites qehatites et qoréites se levèrent pour louer l’Éternel, le Dieu d’Israël, en chantant d’une voix très forte (2Chroniques 20.18-19).
Josaphat et les Israélites adoptent une fois encore la bonne attitude d’humilité, de soumission et d’adoration envers l’Éternel. Sur l’ordre du roi et du fond du cœur, les familles de Lévites dont la fonction est de louer Dieu au moyen de chants sacrés font retentir leurs instruments vers l’Éternel. Ils rendent ainsi grâces pour la victoire avant même qu’elle ne soit remportée. Demain et par la foi, tout le peuple de Juda va expérimenter la délivrance de l’Éternel.
Versets 20-21
Je continue.
Le lendemain matin, ils se levèrent tôt, et les hommes se mirent en route pour le désert de Teqoa. Au moment du départ, Josaphat leur adressa la parole : — Écoutez-moi, hommes de Juda et habitants de Jérusalem ! Faites confiance à l’Éternel votre Dieu, et vous serez invulnérables ! Faites confiance à ses prophètes, et vous aurez la victoire ! Il s’était concerté avec le peuple et avait placé en tête de l’armée des musiciens pour louer l’Éternel revêtu d’une parure de sainteté. Ils se mirent en route devant les soldats en armes en chantant : Louez l’Éternel, car son amour dure à toujours (2Chroniques 20.20-21).
Voilà une façon inhabituelle de faire la guerre. La place des musiciens à la tête de l’armée prouve que Josaphat a pleinement foi en l’Éternel qui va lui-même combattre pour son peuple.
Versets 22-23
Je continue.
Au moment où ils entonnèrent leurs cantiques de louange, l’Éternel mit des agents de discorde parmi les Ammonites, les Moabites et les habitants des monts de Séir qui venaient attaquer Juda, de sorte qu’ils furent battus. Les Ammonites et les Moabites se dressèrent contre les habitants des monts de Séir et les exterminèrent. Quand ils en eurent terminé avec eux, ils se jetèrent les uns sur les autres, jusqu’à s’anéantir (2Chroniques 20.22-23).
Aucun détail ne nous est donné, mais on peut aisément spéculer que des hommes placés en embuscade pour surprendre les Israélites ont été frappés d’aveuglement par l’Éternel et ont attaqué par erreur leurs propres alliés ce qui a semé la méfiance et la discorde dans la confédération. Une fois le coup parti et dans le chaud de l’action, les diverses factions se sont entretuées. Cette victoire miraculeuse obtenue alors que Juda est militairement affaibli contraste fortement avec la défaite précédente subie contre les Syriens. Le roi et le peuple ont eu confiance en l’Éternel qui a entendu leur cri de détresse et exaucé leur prière de délivrance.
Versets 24-28
Je continue.
Lorsque les Judéens parvinrent au promontoire d’où l’on apercevait le désert, ils regardèrent du côté de leurs ennemis et ils ne virent que des cadavres jonchant le sol : il n’y avait aucun rescapé. Josaphat et son armée allèrent s’emparer du butin ; ils trouvèrent en abondance toutes sortes de biens, des vêtements et des objets précieux. Ils restèrent trois jours à piller le butin tant il était abondant. Le quatrième jour, ils s’assemblèrent dans la vallée de la Louange où ils louèrent l’Éternel. Tous les hommes de Juda et de Jérusalem reprirent joyeusement le chemin de la ville, Josaphat en tête, car l’Éternel les avait remplis de joie en les délivrant de leurs ennemis. Ils arrivèrent à Jérusalem au son des luths, des lyres et des trompettes et se rendirent au Temple de l’Éternel (2Chroniques 20.24-28).
Comme l’Éternel l’avait annoncé par son prophète, les Israélites n’ont pas eu à combattre parce que la coalition ennemie s’est anéantie elle-même. Il ne reste donc plus aux Judéens qu’à ramasser les morceaux et à rendre grâces à l’Éternel dans la « vallée de la Louange ». Le prophète Joël (3.2,12,14) l’appelle « vallée de Josaphat ou vallée de la décision ».
La plupart de ces soldats morts sont des nomades ce qui fait qu’ils partent en campagne avec tous leurs biens à dos de chameaux. En cas de défaite, ils sont soit tués soit fait prisonniers, mais d’une manière ou d’une autre, leurs possessions reviennent aux vainqueurs.
Versets 29-30
Je continue.
Toutes les nations furent frappées de terreur à cause de l’Éternel lorsqu’elles apprirent comment il avait combattu les ennemis d’Israël. Dès lors, le royaume de Josaphat jouit de la tranquillité et son Dieu lui assura la paix sur toutes ses frontières (2Chroniques 20.29-30).
Quand des nations sont en guerre, celles qui restent sur la touche observent et comptent les points. La télé n’existait pas mais les nouvelles se propageaient vite quand même. Alors, chaque peuple se positionnait par rapport au nouvel échiquier militaire de la région. Comme Josaphat s’est confié en l’Éternel, sa faute est effacée et il est à nouveau béni.
Versets 31-33
Je continue.
Ainsi régna Josaphat sur Juda. Il était âgé de trente-cinq ans à son avènement, et il régna vingt-cinq ans à Jérusalem. Il suivit l’exemple de son père Asa sans en dévier, en faisant ce que l’Éternel considère comme juste. Cependant, les hauts-lieux ne disparurent pas : le peuple n’avait toujours pas attaché fermement son cœur au Dieu de ses ancêtres (2Chroniques 20.31-33).
Le peuple ne s’est associé que très superficiellement aux réformes religieuses entreprises par Josaphat. Avec l’usure du temps, les Israélites se rendent à nouveau coupables en retournant à leur véritable amour : le syncrétisme religieux qui fait l’amalgame entre l’Éternel et les fausses divinités cananéennes qu’ils adorent sur des plateformes idolâtres souvent aux sommets des collines, et cela, en dépit de la bonne volonté du roi.
Versets 35-37
Je lis plus loin et finis le chapitre 20.
Après cela, Josaphat, roi de Juda, s’allia avec Ahazia, roi d’Israël dont la conduite n’était pas conforme à la volonté de Dieu. Ils se mirent ensemble pour construire des navires pour aller à Tarsis. Alors Éliézer adressa à Josaphat la prophétie suivante : — Parce que tu t’es allié à Ahazia, l’Éternel va détruire tes réalisations. Effectivement, les navires furent brisés avant d’avoir pu atteindre Tarsis (2Chroniques 20.35-37).
Il est assez surprenant de constater que Josaphat commet à nouveau la même faute que précédemment en s’alliant avec le roi d’Israël-Nord. Comme tout va bien dans son royaume, il commence à oublier Dieu et il devient hautain et gourmand; il veut de l’or. Mais il subit le reproche du prophète de l’Éternel et la sanction divine tombe ; il perd toute sa flotte marchande. Dans sa vie, Josaphat a commis de sérieuses bourdes dont la gravité est encore accrue parce qu’il les a répétées. Cela dit, globalement, Josaphat fut quand même un bon roi.
Chapitre 21
Introduction
Nous voici arrivés au chapitre 21 et à partir d’ici, le texte devient un peu complexe, car il parle des péchés graves commis par Yoram, le fils monstrueux et successeur de Josaphat. Or tout ce qui vient du mal est compliqué parce que justement c’est tordu. Si je dis à un aveugle que je tiens un bâton qui est droit comme un I, il lui est facile de se l’imaginer parce qu’il n’y a qu’une seule façon pour un objet d’être rectiligne. Par contre si je lui dis que mon bâton est tordu, il aura bien du mal à se le représenter, car il peut l’être de mille et une façons différentes. De la même manière, ce qui tient du péché semble à première vue plus intéressant que la vertu; le mal fascine parce qu’il prend bien des formes, toutes attirantes.
Versets 1-3
Je commence à lire en compressant.
Josaphat rejoignit ses ancêtres décédés, et il fut enseveli auprès d’eux dans la cité de David, et son fils Yoram lui succéda sur le trône. Yoram avait plusieurs frères, tous fils de Josaphat, roi d’Israël. Leur père leur avait fait de nombreux cadeaux, de l’argent, de l’or et des objets précieux ; de plus, il leur avait confié le gouvernement de plusieurs villes fortifiées en Juda ; mais c’est à Yoram qu’il avait conféré la royauté parce qu’il était l’aîné (2Chroniques 21.1-3).
Roboam, l’arrière-grand-père de Josaphat, avait agi de même en dispersant ses fils dans le royaume. Cette stratégie permet, d’une part, d’étendre l’influence du roi sur tout le territoire, et d’autre part, d’éviter les difficultés qu’avait rencontrées David avec ses fils Absalom et Adonya qui prétendirent au trône et finirent exécutés. Mais ça ne va pas marcher.
Versets 4-5
Je continue.
Dès que Yoram fut en possession du royaume de son père et qu’il eut affermi son pouvoir, il fit assassiner tous ses frères ainsi que des dirigeants d’Israël. Yoram avait trente-deux ans à son avènement et il régna huit ans à Jérusalem (2Chroniques 21.4-5).
Yoram a régné de 848 à 841 av. J-C. Son fratricide est conforme aux habitudes des rois du Proche-Orient, et vise à éliminer tout autre prétendant au trône. La façon d’agir de Yoram, qui est mariée à Athalie, la fille d’Achab et Jézabel est tout à fait conforme à la cruauté de ce couple maudit et idolâtre qui a régné 22 ans sur Israël-Nord. Les dirigeants que Yoram trucide sont ceux qui s’opposent à l’idolâtrie qu’il veut instaurer en Juda.
Versets 6-7
Je continue.
Yoram suivit l’exemple des rois d’Israël, agissant comme la dynastie d’Achab, car il avait épousé une fille d’Achab. Il fit ce que l’Éternel considère comme mal. Pourtant, l’Éternel ne voulut pas détruire la dynastie de David, à cause de l’alliance qu’il avait conclue avec David à qui il avait promis que ses descendants régneraient pour toujours (2Chroniques 21.6-7).
Josaphat a conçu un fils méchant comme une teigne, mais c’est bien de sa faute car il n’aurait jamais dû s’allier avec Achab. Cette stratégie détestable porte maintenant des fruits pourris.
Versets 8-10
Je continue.
Sous le règne de Yoram, les Édomites se révoltèrent contre la domination de Juda et se donnèrent un roi. Alors Yoram partit et en pleine nuit, il tomba sur les Édomites et les battit. Depuis lors, Édom fut en révolte contre Juda. À la même époque, Libna se révolta également contre la domination de Yoram parce qu’il avait abandonné l’Éternel, le Dieu de ses ancêtres (2Chroniques 21.8-10).
Les deux nations mentionnées étaient tributaires de Josaphat, mais maintenant, et malgré une victoire initiale de Yoram, elles réussissent à rejeter le joug israélite qui pesait sur elles parce que le nouveau roi est infidèle à l’Éternel. Josaphat est mort, mais ce n’est pas pour autant que son flirt avec deux monarques véreux d’Israël-Nord a été enterré avec lui. Ses magouilles politiques lui ont survécu et son péché a des conséquences outre-tombe désastreuses sur son royaume. Cela fait partie du mystère du mal, et celui qui est sage s’en tiendra éloigné autant que possible.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.