Les émissions

20 déc. 2023

2 Chroniques 2.7 – 5.9

Chapitre 2

Introduction

La caractéristique principale des grands hommes qui ont fait l’histoire est qu’ils étaient des êtres exceptionnels, capables dans leur domaine. Si on leur avait posé la question « À votre avis, comment ceux qui vous ont bien connus se souviendront de vous ? », ils auraient sans doute eu du mal à répondre tellement ils ont eu des vies riches, mais finalement ils rappelleraient l’un de leurs grands accomplissements. Maintenant c’est à vous qu’on pose la même question : quelle est votre réponse ? Vous avez 20 secondes, tic, tic, tic… Terminé ! Le grand roi Salomon est connu pour la splendeur de son règne, pour son palais grandiose et surtout pour sa sagesse proverbiale, et certains remarquent aussi qu’il avait mille femmes dans son harem. Cependant, selon le chroniqueur qui raconte son règne, c’est la construction du Temple de l’Éternel qui fut l’événement le plus marquant de la vie de ce monarque. Il y consacra l’immense richesse que son père David avait accumulée spécialement pour ce vaste projet et demanda même le concours du roi de la ville de Tyr. Il faut dire qu’à cette époque, les Phéniciens étaient les meilleurs artisans du monde antique, beaucoup plus avancés que les Hébreux. Tyr s’appelle aujourd’hui Sur et se trouve au Liban au bord de la Méditerranée.

Versets 6-8

Je continue à lire dans le 2e chapitre du second livre des chroniques où Salomon sollicite l’aide du roi de Tyr.

Maintenant, veuille donc m’envoyer un homme expert dans le travail de l’or, de l’argent, du bronze et du fer, dans la teinture des étoffes en pourpre, en carmin et en violet, et qui s’y connaisse dans l’art de la sculpture. Il collaborera avec mes propres spécialistes en Juda et à Jérusalem, ceux que mon père David a préparés. Veuille aussi m’expédier du Liban des bois de cèdre, de cyprès et de santal, car je sais que tes bûcherons savent s’y prendre pour couper le bois. Mes ouvriers travailleront avec les tiens. Que l’on me prépare une grande quantité de bois, car le Temple que je vais construire sera très grand et magnifique (2Chroniques 2.6-8).

En réalité, ce Temple n’est pas très grand par rapport à d’autres du monde antique, comme par exemple le temple de Diane dans la ville d’Éphèse, sur la côte ouest de la Turquie. Par contre, le Temple de Salomon est richement décoré avec de grande quantités de pierres et de métaux précieux. Les Israélites étaient surtout adonnés à l’agriculture comme Dieu le voulait; il faut dire aussi qu’à cette époque, leur pays s’y prête bien, tant au niveau du climat qu’à celui du sol qui est particulièrement fertile. Ils ont su innover et aujourd’hui leur savoir-faire en culture est reconnu dans le monde entier où ils exportent fruits et légumes. Ce sont les Israéliens qui ont transformé l’irrigation au goutte à goutte. En effet, ce n’est pas seulement un tuyau percé, car derrière chaque trou il y a un système sophistiqué de filtre avec pression compensée. Ce savoir-faire permet un rendement 40% supérieur tout en utilisant 50% moins d’eau. Soit dit en passant que par rapport à sa population, Israël est le premier pays du monde pour l’innovation, pour les nouvelles inventions. Le plus grand nombre d’entreprises cotées à la bourse de New-York sont américaines puis chinoises et en troisième lieu, israéliennes. Ce sont les Israéliens qui sont à la tête du progrès en matière de voiture électrique et c’est grâce à leur technologie qu’aujourd’hui, un paraplégique peut marcher et même monter des escaliers.

Mais à l’époque du roi Salomon, Israël ne dispose pas suffisamment d’artisans pour répondre aux besoins de la construction du Temple de l’Éternel. C’est pourquoi ils sollicitèrent les Phéniciens qui étaient d’une grande habileté manuelle, qui possédaient sur leur territoire les plus beaux cèdres et qui importaient du bois de santal de l’Inde, pays avec lequel ils faisaient du commerce. Ce bois est utilisé en ébénisterie ou brûlé pour la bonne odeur qu’il dégage. En contrepartie, les Phéniciens recevaient des vivres d’Israël car ils étaient tributaires des peuples habitant l’intérieur du pays pour leur approvisionnement en produits agricoles. Cet arrangement conclu par Salomon avec le roi de Tyr est donc dans l’intérêt de tous.

Versets 9-16

Je finis ce chapitre 2.

Je donnerai à tes bûcherons 6 000 tonnes de blé, 4 000 tonnes d’orge, 900 000 litres de vin et 900 000 litres d’huile. Le roi de Tyr, envoya une lettre à Salomon dans laquelle il disait : C’est parce que l’Éternel aime son peuple qu’il t’a établi roi sur lui. Loué soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui a fait le ciel et la terre, de ce qu’il ait donné au roi David un fils plein de sagesse, de bon sens et d’intelligence, qui bâtira un Temple à l’Éternel et un palais royal pour lui-même ! Je t’envoie donc aussitôt un spécialiste particulièrement habile, il s’appelle Houram-Abi, et il est fils d’une femme de la tribu de Dan et d’un père tyrien. Il sait travailler l’or, l’argent, le bronze et le fer, la pierre et le bois ; il sait teindre les étoffes en pourpre et en violet, travailler les tissus de fin lin et de carmin. Il connaît tout l’art de la sculpture. Il saura réaliser tout projet qui lui sera confié. Il travaillera avec tes propres artisans et avec ceux de mon seigneur David, ton père (2Chroniques 2.9-13).

On retrouve les paroles pieuses et fort justes du roi de Tyr dans la bouche de la reine de Saba. Mais qu’on ne s’y trompe pas, dans une société polythéiste, la louange d’un dieu voisin est gratuite; ça fait partie des règles de politesse.

Tout comme le Tabernacle, la construction du Temple demande beaucoup d’experts (comparez Exode 35.30 ss). En décrivant les capacités hors du commun d’Houram-Abi, l’auteur établit une continuité entre les deux projets; c’est aussi sa manière d’encourager les Juifs revenus d’exil, à reconstruire le Temple qui avait été détruit par les Babyloniens.

Chapitre 3

Verset 1

Nous arrivons maintenant au chapitre 3 que je commence à lire en compressant.

Salomon commença à bâtir le Temple de l’Éternel à Jérusalem, sur la colline de Moriya où  l’Éternel était apparu à son père David, et à l’emplacement que celui-ci avait prévu sur l’aire d’Ornân, le Yebousien (2Chroniques 3.1).

C’est le seul passage ou la colline de Sion est appelée Moriya. C’est aussi là que sur l’ordre de l’Éternel, Abraham est allé pour sacrifier son fils Isaac.

Versets 2-4

Je continue.

Salomon commença à bâtir le deuxième jour du deuxième mois de la quatrième année de son règne. Les fondations du Temple avaient, selon l’ancienne unité de mesure, trente mètres de long et dix mètres de large. Le portique d’entrée avait dix mètres de large, comme le Temple, et dix mètres de haut. Salomon le fit recouvrir intérieurement d’or pur (2Chroniques 3.2-4).

L’année juive commence à l’équinoxe de printemps. Nous sommes donc probablement en avril-mai de l’an 966 avant J-C. Comme je l’ai déjà dit, le Temple a des dimensions modestes ; il n’est que deux fois plus grand que le Tabernacle.

Versets 7-11

Je continue plus loin.

Tout le Temple fut plaqué d’or : la salle, les poutres, les seuils, les parois, et les battants des portes. À l’intérieur, il fit construire la salle du lieu très-saint ; elle avait dix mètres de long, sur la largeur du Temple, et dix mètres de large. Il utilisa vingt tonnes du meilleur or pour la recouvrir. Pour la salle du lieu très-saint, on sculpta deux chérubins et on les recouvrit d’or. Les ailes déployées de ces chérubins avaient bien une envergure totale de dix mètres (2Chroniques 3.7-11).

Les chérubins entourent le couvercle du Coffre de l’alliance, trône de l’Éternel. Cette classe d’anges a pour rôle de protéger la sainteté de Dieu. Le lieu Très Saint a la forme d’un cube de 10 m de côté. La nouvelle Jérusalem aussi aura la forme d’un cube, seulement, il n’y aura plus de Temple, et la ville constituera en elle-même le lieu Très Saint où habitera l’Éternel.

Verset 14

Je continue le texte plus loin.

Salomon fit tisser le voile de fils violets, pourpres et carmins, et de lin, et il y fit broder des chérubins (2Chroniques 3.14).

Ce voile est la barrière qui interdit l’entrée du lieu Très Saint. Il symbolise l’humanité ainsi que le corps du Christ. En effet, quand Jésus expira sur la croix, le voile s’est déchiré de lui-même de haut en bas indiquant que désormais la voie était libre pour quiconque voulait s’approcher du Dieu trois fois saint, à condition bien sûr qu’il le fasse au nom du Christ. Ce voile est magnifiquement brodé. Le violet représente le ciel, le pourpre est la couleur de la royauté et le carmin évoque la couleur du sang que le Fils de Dieu a dû verser pour expier les péchés du monde. Le lin, une fibre noble, rappelle la vie consacrée de Jésus sur terre.

Versets 15-17

Je continue jusqu’à la fin du chapitre 3.

Devant le Temple, il fit édifier deux colonnes hautes de dix-sept mètres surmontées d’un chapiteau de deux mètres cinquante de haut. Il fit ériger les colonnes sur la façade du Temple de part et d’autre de l’entrée. Salomon appela celle de droite Yakîn (ce qui veut dire : Il affermit) et celle de gauche Boaz (ce qui veut dire : La force est en Lui) (2Chroniques 3.15-17).

Ces colonnes sont sur-dimensionnées afin d’exhaler la puissance, ce qui est évident d’après leur nom. Comme tout le reste, elles sont richement décorées.

Chapitre 4

Verset 1

Nous arrivons au chapitre 4 qui continue la description du Temple. Je commence à le lire.

Salomon fit fabriquer un autel de bronze de dix mètres sur dix et cinq mètres de haut (2Chroniques 4.1).

Les dimensions de cet autel gigantesque surprennent. Il est 4 fois plus long et plus large et 3 fois plus haut que celui que Moïse avait construit dans le désert. Il faut dire que ce dernier devait être transporté ce qui n’était pas une mince affaire, tandis que l’autel du Temple est fixe.

Verset 2

Je continue.

Puis il fit couler la grande cuve ronde en métal fondu. Elle mesurait cinq mètres de diamètre, deux mètres cinquante de hauteur, un cordeau de quinze mètres mesurait sa circonférence (2Chroniques 4.2).

Seuls les prêtres sont habilités à entrer dans le Lieu saint du Temple et cette cuve sert à leurs ablutions qui sont obligatoires. Le lavage rituel des prêtres enseigne que comme tous les hommes, ils sont pécheurs et doivent donc accomplir un acte symbolique de purification avant de s’approcher de la maison du Dieu trois fois saint. Plusieurs obstacles sont dressés entre la cour extérieure du Temple et le Lieu Très Saint dans lequel le grand-prêtre seul peut entrer une fois l’an. Pour être prêtre, il faut appartenir à la lignée d’Aaron, ensuite, il doit s’habiller d’une certaine façon, puis suivre tout un rituel contraignant. De plus, le service du culte suit tout un cérémonial complexe. Toutes ces barrières ont totalement disparu dès que Jésus est mort sur la croix. Maintenant, la voie est libre et la porte grande ouverte. Mais malheur à celui qui refuse d’accepter le Christ comme son Sauveur.

Verset 4

Je continue le texte.

La cuve elle-même reposait sur douze bœufs de bronze ayant leurs têtes tournées trois par trois vers le nord, l’ouest, le sud et l’est, alors que la partie postérieure de leurs corps était tournée vers l’intérieur et portait la cuve. La paroi de la cuve avait huit centimètres d’épaisseur et son rebord était façonné comme celui d’une coupe en forme de pétale de lis. Elle pouvait contenir environ quarante mille litres d’eau. Salomon fit encore fabriquer dix bassins ; il les fit disposer cinq à droite et cinq à gauche du Temple pour les lavages. Ils servaient à nettoyer les ustensiles destinés à offrir les holocaustes. La grande cuve servait aux purifications des prêtres. Salomon fit fabriquer les dix chandeliers d’or selon le modèle prescrit, puis on les plaça dans la grande salle du Temple, cinq à droite et cinq à gauche. Il fit faire dix tables que l’on disposa également dans la grande salle : cinq à droite et cinq à gauche. Il fit aussi façonner cent coupes d’aspersion en or. (2Chroniques 4.4-8).

Le mot « bœufs » est une erreur de scribe. Il faut lire « coloquintes » comme dans le premier livre des Rois (7.24). Elles représentent les 12 tribus qui ont campé dans le désert, trois par trois, autour du Tabernacle et orientées en direction des 4 points cardinaux (Nombres 2).

Dans ce passage, le chroniqueur fait une nette distinction entre l’usage des dix petites cuves, qui servent à purifier les objets nécessaires aux holocaustes, et la grande cuve, réservée aux ablutions des prêtres.

Versets 16-22

Je lis un peu plus loin et finis ce chapitre 4.

Houram-Abi avait fabriqué en bronze poli, pour Salomon, tous les objets destinés au Temple de l’Éternel. Le roi les fit fondre dans la vallée du Jourdain, dans des couches d’argile, entre Soukkoth et Tserédata (2Chroniques 4.16-17).

Le bronze provient des mines du roi situées dans la région du sud de la mer Morte. L’autel des holocaustes, les bassins et tous les ustensiles qui sont en bronze furent fabriqués dans la vallée du Jourdain à 50 km au nord de la mer Morte. L’argile abondante dans cette région servit à la confection des moules dans lesquels furent coulés ces différents objets. Des fouilles ont confirmé que cet endroit était un haut lieu de la métallurgie, et à Soukkoth, on peut encore visiter les ruines d’un sanctuaire fait en bronze.

La construction du Temple est maintenant terminée, mais pour le chroniqueur, cet ouvrage est tellement important qu’il en a fait le premier acte de sa description du règne de Salomon. Par contre, comme son souci est le culte rendu à l’Éternel, il ne mentionne pas le palais grandiose, Versailles avant son heure, que le roi s’est fait ériger. L’auteur va aussi parler en détail de la dédicace du Temple, son but étant toujours et encore d’encourager les Juifs revenus d’exil à reconstruire leur Temple afin d’y célébrer à nouveau le culte comme du temps de Salomon.

Chapitre 5

Versets 1-2

Nous arrivons au chapitre 5 qui décrit la mise en service du Temple. Je commence à le lire.

Quand tous les travaux que le roi Salomon fit exécuter pour le Temple de l’Éternel furent achevés, Salomon fit apporter les objets que son père David avait consacrés : l’argent, l’or et tous les ustensiles, et il les déposa dans les trésors du Temple de Dieu. Alors Salomon rassembla à Jérusalem tous les responsables d’Israël, tous les chefs des tribus et les chefs de familles des Israélites pour faire transporter le coffre de l’alliance de l’Éternel depuis la cité de David, qui est Sion (2Chroniques 5.1-2).

Sion, aussi appelée « cité de David », est une forteresse au sommet d’une colline qui se trouve au sud de la ville de Jérusalem entre les vallées du Cédron et du Tyropéon. Même après que la ville se sera étendue, Sion continuera à désigner Jérusalem. David avait fait déposer le Coffre de l’alliance sous une tente 40 ans plus tôt. Son transfert dans le Lieu très saint du Sanctuaire nouvellement construit est particulièrement solennelle parce que son couvercle est le siège même de Dieu. Il n’est accessible que par le grand-prêtre, une seule fois par an pour le Jour des expiations, ou Yom Kippour, une fête très austère et solennelle parce que tout le peuple est appelé à s’humilier devant l’Éternel et à se repentir de ses fautes.

Verset 3

Je continue.

Tous les hommes d’Israël s’assemblèrent auprès du roi pendant la fête des Cabanes qui a lieu au septième mois. Tous les responsables d’Israël vinrent et les lévites se chargèrent de porter le coffre sacré. Les prêtres et les lévites transportèrent le coffre ainsi que la tente de la Rencontre et tous les ustensiles sacrés qu’elle contenait (2Chroniques 5.3-5).

La fête des Cabanes commémore les 40 années que les Hébreux ont passées à marcher dans le désert. Elle a lieu en septembre-octobre qui est le septième mois du calendrier juif. C’est l’une des trois fêtes obligatoires pour tous les hommes israélites, les deux autres étant la Pâque et la Pentecôte. Pour mémoire, je compresse deux passages instituant la fête des Cabanes :

Lorsque vous aurez rentré le blé battu et terminé la vendange, vous célébrerez pendant sept jours la fête des Cabanes. Vous serez dans la joie en célébrant la fête, vous, vos fils et vos filles, vos serviteurs et vos servantes avec les lévites et les immigrés, les orphelins et les veuves qui habitent parmi vous. Pendant sept jours, vous célébrerez la fête en l’honneur de l’Éternel votre Dieu dans le lieu qu’il aura choisi, parce qu’il vous aura béni dans toutes vos récoltes et dans tout le travail que vous entreprendrez, pour que vous soyez tout à la joie. Vous habiterez pendant sept jours dans des cabanes pour que vos descendants sachent que j’ai fait habiter les Israélites sous des tentes lorsque je les ai fait sortir d’Égypte. Je suis l’Éternel votre Dieu (Deutéronome 16.13-15 ; Lévitique 23.42-43).

Verset 6

Je continue le texte.

Le roi Salomon et toute la communauté d’Israël rassemblée auprès de lui devant le coffre offrirent en sacrifice un très grand nombre de petit et de gros bétail qu’on ne pouvait évaluer (2Chroniques 5.6).

Ce grand nombre d’animaux immolés préfigure la valeur infinie du sacrifice de Jésus-Christ.

Versets 7-8

Je continue.

Les prêtres installèrent le coffre de l’alliance de l’Éternel à la place qui lui était destinée dans la salle du fond du Temple, c’est-à-dire dans le lieu très-saint, sous les ailes des chérubins. Les chérubins avaient leurs ailes déployées au-dessus de l’emplacement du coffre, de sorte qu’ils formaient une voûte au-dessus du coffre et de ses barres (2Chroniques 5.7-8).

L’Arche de l’alliance, le premier Tabernacle et tous les autres ustensiles du culte ont été construits dans le désert au pied du mont Sinaï. Pendant la pérégrination des Hébreux, le Coffre sacré se déplaçait avec eux en tête de colonne. Les prêtres qui le portaient furent les premiers à poser les pieds dans le Jourdain quand les Israélites entrèrent en Terre Promise. Une fois le pays de Canaan pacifié, l’Arche continuait à être déplacée au gré des batailles et elle fut même capturée par les Philistins. Mais ils l’ont rapidement renvoyée en Israël à cause du châtiment divin qui s’est abattu sur eux.

Sous le règne de David, l’Arche a été amenée en grande fanfare à Jérusalem et placée sous un nouveau chapiteau, un Tabernacle, jusqu’à la construction du Temple en dur. Maintenant, le Coffre sacré et le propitiatoire, c’est à dire le couvercle qui le ferme, et qui est aussi le trône de l’Éternel, ont un lieu fixe dans le Temple de Salomon. C’est là que les Israélites rencontrent l’Éternel.

Aujourd’hui, sous le régime de la Nouvelle Alliance, Dieu ne veut plus être confiné à une bâtisse, même pas une église, parce qu’il désire qu’on l’invoque partout. Je cite les paroles que Jésus a dites à la femme Samaritaine.

Crois-moi, dit Jésus, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père. Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi (Jean 4.21, 23).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 25 2024

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Job frappé des ulcères sur tout le corps

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