2 Chroniques 15.10 – 17.10
Chapitre 15
Introduction
Malgré les aléas de la vie que nous devons tous subir, certaines personnes et même des nations ont la bonne fortune qui leur sourit, et pour eux, tout finit par s’arranger. Soit dit en passant que c’est par ces mêmes paroles que ma mère m’encourageait quand j’étais enfant et que les choses n’allaient pas comme je voulais. Pour la nation d’Israël par contre, un résumé de leur histoire serait : « Tout est mal qui finit mal ! » En effet, et bien que les Hébreux soient le peuple de Dieu, pendant des siècles ils ont dû ramer à contre-courant et contre le vent parce qu’ils se sont rebellés contre l’Éternel qui les a punis de diverses manières pour finalement les détruire ou exiler, les uns en Assyrie et les autres en Babylonie.
Après les règnes glorieux de David et de Salomon, la nation s’est scindée en deux royaumes distincts indépendants qui sont plus ou moins dans un état de guerre permanent ; soit elle est froide, soit elle éclate. Cependant, de temps en temps les habitants du royaume de Juda voient une lumière au fond de leur tunnel. Ainsi pendant les règnes de 5 rois nobles et pieux, il y eut un grand réveil spirituel suivi d’une bénédiction divine. Le premier de ces bons monarques s’appelle Asa et c’est le cinquième roi de la dynastie de David (Salomon, Roboam, Abiya).
Versets 10-14
Je continue à lire dans le chapitre 15 du second livre des Chroniques.
(Puis Asa rassembla toute la population de Juda et de Benjamin, ainsi que les émigrés des tribus d’Ephraïm, de Manassé et de Siméon). Ils se rassemblèrent tous à Jérusalem le troisième mois de la quinzième année du règne d’Asa. Ce jour-là, les Israélites offrirent des sacrifices à l’Éternel, en prenant une part du butin qu’ils avaient ramené : sept cents bœufs et sept mille moutons. Ils s’engagèrent par une alliance à s’attacher à l’Éternel, le Dieu de leurs ancêtres, de tout leur cœur et de tout leur être. Cette alliance stipulait que quiconque ne s’attacherait pas à l’Éternel, le Dieu d’Israël, serait mis à mort, quelle que soit sa condition sociale, homme ou femme. Ils prêtèrent serment à l’Éternel, d’une voix forte, au milieu des acclamations et au son des trompettes et des cors (2Chroniques 15.10-14).
Nous sommes en 895 av. J-C, un à trois ans après l’invasion de l’Égyptien Zérah le Kouchite et son immense armée que les Israélites ont vaincue à plat de couture grâce à l’intervention directe de l’Éternel. Ils célèbrent donc la fête des Semailles aussi appelée Pentecôte, durant laquelle ils décident de s’engager corps et âme envers Dieu. S’attacher à l’Éternel consiste à suivre la Loi à la lettre. C’est donc un retour aux sources et l’acceptation d’obéir à tout l’enseignement de Moïse. Ces ordonnances concernent aussi bien les aspects social et moral comme les dix commandements, que le culte à rendre à l’Éternel avec des rites complexes particulièrement draconiens et des sacrifices qui n’en finissent jamais. Cet engagement total et contraignant était exigé par l’alliance que l’Éternel avait conclue avec son peuple par l’intermédiaire de Moïse.
Versets 15-16
Je continue.
Tout le royaume de Juda fut dans la joie à cause de ce serment, car ses habitants avaient prêté ce serment de tout leur cœur. C’était de plein gré qu’ils avaient décidé de s’attacher à l’Éternel et, par conséquent, il intervint en leur faveur et leur assura la paix sur toutes leurs frontières. Le roi Asa destitua même sa grand-mère Maaka de son rang de reine-mère parce qu’elle avait fait dresser à Achéra une idole obscène. Asa abattit cette horrible idole, la réduisit en pièces, et la fit brûler dans la vallée du Cédron (2Chroniques 15.15-16).
Les Israélites sont revenus à la Loi de Moïse et se sont séparés du mal en rejetant en bloc toutes les formes d’idolâtrie. C’est du sérieux puisque la reine mère qui s’était ouvertement opposée aux réformes de son petit-fils a même été publiquement destituée. Selon la Loi, elle aurait également dû être exécutée. Quoi qu’il en soit, les Israélites sont dans la joie parce qu’ils ont conscience qu’en décidant de se conformer aux termes de l’alliance avec l’Éternel, ils sont dans le droit chemin et qu’ils seront bénis.
Juda avait déjà connu une période de 10 années de paix avant d’être attaqué par Zérah le Kouchite. De la 15e à la 35e année du règne d’Asa, le royaume va connaître un nouveau temps de tranquillité et de prospérité durant lequel il ne sera pas envahi par ses ennemis, malgré des bruits de bottes à ses frontières.
Verset 17
Je continue.
Cependant, bien qu’Asa ait eu un cœur sans partage durant toute sa vie, les hauts-lieux ne disparurent pas d’Israël (2Chroniques 15.17).
En douce, certains Israélites reconstruisent les sanctuaires dédiés aux faux dieux plus vite que le roi ne les détruit, et ils agissent ainsi malgré la menace de mort qui pèse sur ceux qui se font prendre. L’idolâtrie n’a jamais pu être complètement extirpée ni du royaume de Juda, ni des territoires conquis. C’est l’expérience douloureuse de l’exil qui finira par guérir les Israélites de cette maladie de l’âme.
Versets 18-19
Je finis le chapitre 15.
Le roi déposa dans le Temple de Dieu tous les objets d’argent et d’or, et d’autres ustensiles que son père avait consacrés, en y ajoutant ceux que lui-même consacra. Il n’y eut plus de guerre jusqu’à la quinzième année de son règne (2Chroniques 15.18-19; trente cinquième année est une erreur de copiste car cela contredit 1 Rois 16.8,10. Pareillement au verset suivant, trente sixième est une erreur de copiste).
Les richesses d’Asa sont un nouveau signe de la bénédiction de l’Éternel qui récompense son obéissance. C’est vrai qu’il n’y a pas eu de guerres déclarées, cependant un état d’hostilité latent et permanent règne entre les deux royaumes israélites du Nord et du Sud. On ne s’entretue pas sur un champ de bataille, mais il y avait des accrochages aux frontières et chacun est sur le qui-vive, aiguisant son épée en attendant l’heure où un vrai conflit éclatera. Cet état de guerre froide est décrit dans un texte parallèle où il est dit : « Il y eut la guerre entre Asa et Baécha, roi d’Israël, pendant toute leur vie » (1Rois 15.16).
Chapitre 16
Verset 1
Nous arrivons maintenant au chapitre 16 qui raconte la défaillance de ce bon roi Asa. Je commence à lire.
La seizième année du règne d’Asa, Baécha, roi d’Israël, vint attaquer le royaume de Juda. Il fortifia Rama pour empêcher qu’on pénètre sur le territoire d’Asa, roi de Juda, et qu’on en sorte (2Chroniques 16.1).
Rama est une ville de la tribu de Benjamin à 9 km au nord de Jérusalem. Elle est située sur la frontière entre Juda et le royaume du Nord et au sommet d’un col qui commande la seule route qui va de Jérusalem au centre du royaume d’Israël-Nord. On peut être sûr que Baécha, le roi d’Israël, est furieux d’avoir perdu beaucoup de sujets qui ont émigré en Juda, alors il boucle tout. Ça me fait penser au mur de Berlin. Puisque le roi Asa n’a commis aucune faute, cette attaque permise par l’Éternel doit être vue comme une mise à l’épreuve de la fidélité du roi.
Versets 2-3
Je continue.
Asa préleva une certaine quantité d’argent et d’or dans les trésors du Temple de l’Éternel et du palais royal, pour la faire porter à Ben-Hadad, roi de Syrie, qui résidait à Damas. Il l’accompagna du message suivant : “ Faisons une alliance comme il y en a eu une entre nos ancêtres respectifs. Voici que je t’envoie de l’argent et de l’or. Je te demande, en échange, de rompre ton alliance avec Baécha, roi d’Israël, afin qu’il cesse de me faire la guerre ” (2Chroniques 16.2-3).
Asa perd les pédales; il est devenu spirituellement grassouillet. C’est incroyable, mais il a complètement oublié que l’Éternel est intervenu pour lui accorder une victoire fantastique quand il a été attaqué par l’Égyptien Zérah. Bref, Asa, complètement aveuglé, ne voit qu’une solution; il se tourne vers le roi de Syrie afin de renouveler le traité que leurs pères respectifs Abiya et Tabrimmôn avaient signé. Cette alliance n’est pas directement mentionnée dans les Textes Sacrés, mais on sait qu’elle a effectivement eu lieu.
Versets 4-6
Je continue.
Ben-Hadad accepta la proposition du roi Asa ; il envoya ses chefs militaires attaquer les villes d’Israël et ceux-ci frappèrent les villes d’Iyôn, de Dan et d’Abel-Maïm, ainsi que tous les entrepôts des villes de Nephtali. Lorsque Baécha apprit cette nouvelle, il renonça à fortifier Rama et fit cesser ses travaux. Alors le roi Asa rassembla tous les Judéens pour enlever les pierres et le bois que Baécha avait rassemblés pour fortifier Rama, et il s’en servit pour fortifier les villes de Guéba et de Mitspa (2Chroniques 16.4-6).
Les villes conquises par Ben-Hadad sont au nord du territoire de Baécha et contrôlent les routes commerciales qui vont, d’une part, de Damas à la ville de Tyr à l’ouest, et d’autre part, vers le littoral méditerranéen au sud-ouest. Le roi d’Israël-Nord, se trouvant pris dans un étau, renonce à son projet de verrouillage du royaume du Sud.
Versets 7-9
Je continue.
C’est alors que le prophète Hanani vint trouver Asa, roi de Juda, et lui dit : — Tu t’es appuyé sur le roi de Syrie au lieu de t’appuyer sur l’Éternel ton Dieu ; à cause de cela, l’armée de ce roi t’échappera (comparer Ésaïe 7 et le roi Ahaz). Rappelle-toi que les Éthiopiens et les Libyens formaient une armée puissante dotée d’un très grand nombre de chars avec leurs équipages. Cependant l’Éternel t’a donné la victoire sur eux, parce que tu t’étais appuyé sur lui. Car l’Éternel parcourt toute la terre du regard pour soutenir ceux dont le cœur est tourné vers lui sans partage. Tu as agi comme un insensé, et à cause de cela, tu ne cesseras plus d’être en guerre (2Chroniques 16.7-9).
Selon les Textes Sacrés, un insensé est quelqu’un qui ne se soucie pas de Dieu ou de sa Loi. Le prophète vient rappeler à l’ordre Asa parce qu’il n’a pas eu confiance en Dieu. Asa vient de perdre le statut de « bon roi » et son châtiment sera la guerre. Jusqu’alors il avait obéit à la Loi en rejetant toute forme d’idolâtrie, mais son manque de foi l’a fait chuter.
Verset 10
Je continue.
Asa fut irrité contre le prophète. Furieux contre lui à cause de cette intervention, il le fit jeter en prison, les fers aux pieds. À la même époque, Asa se mit à opprimer une partie du peuple (2Chroniques 16.10).
J’ai déjà dit que le métier de prophète était un métier à haut risque ; preuve en est Hanani se retrouve maintenant au fond d’un cachot et dans les fers (comparer Jérémie 20.2; 29.26). Non content d’emprisonner le porte-parole de l’Éternel, Asa opprime ceux qui soutiennent Hanani en voulant rester fidèles à Dieu. C’est le premier exemple historique d’un mauvais traitement infligé à un prophète. Décidément, le roi Asa termine très mal son règne et du même coup, il gomme le bien qu’il a pu faire dans sa vie. L’histoire du prophète Hanani est particulière au livre des Chroniques. L’auteur veut probablement expliquer la raison de la maladie du roi Asa dont il va être question.
Versets 12-14
Je finis le chapitre 16.
Les faits et gestes d’Asa, des premiers aux derniers, sont cités dans les livres des rois de Juda et d’Israël. La trente-neuvième année de son règne, Asa tomba gravement malade et il souffrit grandement des pieds ; toutefois, même pendant sa maladie, il ne s’adressa pas à l’Éternel mais seulement aux guérisseurs. Asa rejoignit ses ancêtres décédés. Il mourut la quarante et unième année de son règne. On l’enterra dans l’une des tombes qu’il s’était fait creuser dans la cité de David. On le déposa sur un lit garni d’aromates et de baumes parfumés préparés par des embaumeurs, et l’on fit un immense brasier en son honneur (2Chroniques 16.11-14).
Asa ayant refusé de se repentir des fautes dénoncées par le prophète, l’Éternel le punit par une gangrène probablement suite à une blessure. Mais malgré ce jugement contre lui, Asa persiste dans son arrogance et met le comble à sa rébellion. Au lieu d’implorer Dieu, il a recours à des guérisseurs qui utilisent toutes sortes d’incantations et de pratiques magiques.
Il n’y a aucun mal à consulter un médecin tout en invoquant la miséricorde divine. Un texte du Nouveau Testament enseigne la conduite à tenir lors d’une maladie. Je le cite :
L’un de vous est-il malade ? Qu’il appelle les responsables de l’Église, qui prieront pour lui, après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur (Jacques 5.14).
Cela dit, il faut éviter à tout prix d’aller voir ceux qui trempent dans l’occultisme, parce qu’ils sont dangereux à cause de leurs tractations avec les puissances des ténèbres. L’attitude hautaine et idolâtre d’Asa montre bien qu’il a persévéré dans son infidélité envers l’Éternel, ce qui a eu pour conséquence une bien triste et douloureuse fin de règne. Les Israélites avaient l’habitude de brûler des aromates et des baumes parfumés pour les funérailles des rois. D’un autre côté, ce brasier a également permis de combattre la puanteur de la gangrène.
Chapitre 17
Versets 1-2
Nous arrivons au chapitre 17 qui commence à raconter le règne du fils d’Asa, un autre bon roi. Je commence à le lire.
Son fils Josaphat lui succéda sur le trône. Il développa ses forces pour tenir tête au royaume d’Israël : il installa des garnisons dans toutes les villes fortifiées de Juda et il établit des postes militaires à travers tout le pays de Juda, ainsi que dans les villes d’Éphraïm que son père Asa avait conquises (2Chroniques 17.1-2).
Josaphat régna de 872 à 848 av. J-C ce qui inclut 3 années de régence avec son père Asa qui était peut-être devenu trop malade pour assurer seul la direction du royaume. Josaphat a donc vécu une expérience qui l’a marquée car il a pu voir de ses yeux les conséquences terribles engendrées par la désobéissance de son père à l’Éternel. Cela ne veut pas dire que lui doit rester tranquillement dans son palais à se tourner les pouces et à se la couler douce. Il faut qu’il s’occupe des affaires du royaume et en particulier de la menace posée par son voisin du nord. S’il est attaqué, il devra se défendre, mais aussi et surtout invoquer l’Éternel pour sa délivrance, ce que son père dans son arrogance, avait refusé de faire.
Versets 3-4
Je continue.
L’Éternel fut avec Josaphat parce qu’il suivait, dans les premières voies de son ancêtre David, et qu’il ne s’attacha pas aux Baals. Au contraire, il s’attacha au Dieu de ses ancêtres et vécut selon ses commandements, contrairement à ce que l’on faisait en Israël (2Chroniques 17.3-4).
Ce roi fidèle à l’Éternel marche selon l’exemple de son ancêtre David, c’est-à-dire avant qu’il ne s’embourbe dans un adultère avec Bathshéba, le meurtre de son mari Urie, et un projet de conquête. En passant, le chroniqueur donne un coup de patte au royaume des X tribus qui est en pleine déconfiture spirituelle et morale parce qu’à sa tête, il a pour couple royal l’infâme Achab et la tigresse Jézabel.
Versets 5-6
Je continue.
Aussi l’Éternel affermit-il son pouvoir royal et tout Juda lui apportait des présents. Il fut comblé de richesses et de gloire. Il s’enhardit pour suivre les chemins prescrits par l’Éternel, de sorte qu’il supprima encore les hauts-lieux et les poteaux sacrés d’Achéra dans le pays de Juda (2Chroniques 17.5-6).
Dans l’Ancien Testament, le principe de la rétribution divine plus ou moins immédiate est constamment à l’œuvre. Voilà pourquoi le roi est récompensé pour sa conduite droite et pieuse. L’un entraînant l’autre dans une spirale ascendante, Josaphat se voyant bénit persévère encore davantage dans son obéissance aux ordonnances de la Loi de Moïse. Il fait le grand ménage dans son royaume, à l’exemple d’Asa au début de son règne, détruisant toutes les divinités monstrueuses qu’il découvre. Elles avaient refait surface aussitôt que son père Asa s’était détourné de l’Éternel.
Comme je l’ai dit, l’idolâtrie était profondément enracinée dans le cœur des Israélites, et c’est en exil loin de leur pays qu’ils en seront finalement guéris, bien que les premiers rapatriés se laisseront encore séduire par des idoles jusqu’à ce que Esdras mette de l’ordre dans la colonie.
Versets 7-9
Je continue en compressant.
La troisième année de son règne, il envoya dans les villes de Juda quelques-uns de ses hauts fonctionnaires accompagnés de lévites. Ils enseignèrent donc en Juda, ayant avec eux le livre de la Loi de l’Éternel. Ils parcoururent toutes les villes de Juda pour enseigner le peuple (2Chroniques 17.7-9).
C’est à la fin de la régence avec son père, au moment où ce dernier est obligé d’abandonner la conduite du royaume à son fils, que Josaphat prend cette décision remarquable d’enseigner systématiquement la Loi au peuple. Jusque-là, elle était seulement lue lors des trois fêtes annuelles obligatoires auxquelles tous les hommes devaient se rendre. Josaphat a fait ce que feront les apôtres plus tard : il apporte la Parole de Dieu dans les chaumières. Ce n’est qu’après avoir la connaissance de la Loi qu’on peut espérer que le peuple se détournera des idoles et obéira à l’Éternel.
Versets 10-19
Je finis ce chapitre 17 en compressant.
À cause de l’Éternel, une terreur s’empara de tous les royaumes environnant Juda, de sorte que personne n’osa faire la guerre à Josaphat. Des Philistins lui apportaient des présents et un tribut en argent. Les nomades arabes lui apportaient aussi du petit bétail. Josaphat devint de plus en plus puissant. Il construisit des citadelles et des villes-entrepôts. Il disposait de provisions abondantes dans les villes judéennes, et des vaillants guerriers étaient stationnés à Jérusalem (2Chroniques 17.10-13).
Le comportement intègre du roi et son obéissance à la Loi lui valent de grandes bénédictions divines : la prospérité, des richesses, la puissance et la gloire, la paix qui règne dans son royaume ; les moyens de fortifier les villes et la constitution d’une forte armée. Les tributs que plusieurs peuples lui apportent témoignent de sa suprématie.
Tant que Josaphat se montre fidèle à l’Éternel, tout va très bien. Mais au vu de ce qui est arrivé à son père, et comment il est devenu arrogant et spirituellement décadent, rien n’est encore joué pour le roi Josaphat, bon jusqu’ici. Va-t-il persévérer jusqu’au bout ? Comme la vie est semblable à une course, c’est la ligne d’arrivée qui scelle la victoire. Ce succès, Jean Calvin l’a appelé « la persévérance des saints ».
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.