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04 juil. 2025

1 Timothée 4.6-16

Chapitre 4.6-16

Verset 6

Une fois, nous sommes allés au Maroc chez des amis qui nous ont fait visiter quelques endroits typiques du coin, dont le souk local évidemment. Je dois dire que c’est impressionnant et nous avons d’ailleurs acheté plusieurs bibelots. Qu’on trouve de tout dans les bazars de Marrakech, de Fez ou d’ailleurs c’est très bien, mais que l’Église de Jésus-Christ devienne aussi un hypermarché où chacun peut choisir ce qui lui convient, c’est tragique, et pourtant nous en sommes bien là. Le christianisme ou plus exactement la chrétienté est en pleine confusion et ça ne date pas d’hier. Déjà à la fin du premier siècle, les dirigeants des assemblées locales commencent à dévier sérieusement de la foi transmise une fois pour toutes par les apôtres. Ils acceptent tout et n’importe quoi, n’engrangeant pas mal de croyances issues du paganisme.

Aujourd’hui, dans plusieurs grandes familles d’Églises protestantes, la Parole de Dieu est remplacée par le social, et ce qu’on demande aux pasteurs n’est plus des convictions théologiques qui sont en accord avec les Écritures, mais un grand cœur. Seulement, la bienveillance ne peut pas compenser l’absence d’une théologie fidèle à la Parole de Dieu. En effet, un pasteur n’est pas un bon berger parce qu’il aime caresser ses brebis, mais parce qu’il sait comment les protéger du loup, comment les soigner et les nourrir afin qu’elles grandissent et atteignent la pleine maturité.

L’apôtre Paul a mis en garde Timothée contre les enseignements erronés que propagent des faux apôtres, et qui menacent l’église d’Éphèse, mais il ne nous a pas donné de détails concernant ces hérésies. Il préfère s’attarder sur les aspects positifs de la foi, comment elle se manifeste en pratique dans le quotidien des membres de l’église et d’abord dans la vie de ses dirigeants. Doté d’une solide fondation dans les Écritures, les croyants sont aptes à se prémunir des erreurs doctrinales auxquelles ils sont confrontés. Je continue maintenant de lire dans le quatrième chapitre de la première lettre de l’apôtre Paul à Timothée.

Expose cela aux frères, et tu seras un bon serviteur de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et du bon enseignement que tu as fidèlement suivi (1 Timothée 4.6).

Le verbe traduit par « Expose » signifie « mettre devant, rappeler ou suggérer ». Paul parle avec douceur ; il ne commande pas mais suggère à Timothée de rappeler régulièrement et gentiment à l’assemblée toutes les recommandations qu’il lui a faites. En agissant ainsi, il sera « un bon serviteur de Jésus-Christ ».

Quand Timothée reçoit cette lettre de Paul, il est encore relativement jeune et pourtant il est déjà responsable de la santé spirituelle et morale de l’église d’Éphèse. S’il veut que les paroissiens lui obéissent et servent le Seigneur, il faut que lui-même soit un bon serviteur de Jésus-Christ afin de donner l’exemple par sa vie et par son engagement. Dans ce but, il doit se nourrir des vérités bibliques et cela constamment, ce qu’exprime le verbe « nourri » qui est un participe présent. Dans sa seconde lettre à Timothée, Paul lui écrit :

Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. Ainsi, l’homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne (2 Timothée 3.16-17).

Pour un responsable d’assemblée, le plus important n’est pas tant ses talents de communicateur, ni sa connaissance de la culture environnante ou des problèmes de ses contemporains ou même son empathie avec les membres éprouvés de l’église. Ce qui est essentiel pour Timothée est de posséder une solide connaissance de la Parole de Dieu, intellectuelle certes, mais surtout vécue, car son expérience personnelle lui permet alors de venir en aide aux paroissiens en difficulté.

Par l’enseignement de sa grand-mère et mère qui sont juives, dès sa plus tendre enfance, Timothée reçoit une solide éducation religieuse de l’Ancien Testament (2 Timothée 3.15). Puis, et alors qu’il a à peine 20 ans, il devient disciple du grand apôtre Paul qui l’enseigne concernant tous les aspects de la foi en Jésus-Christ (2 Timothée 1.13 ; 2.2). Timothée est donc un homme mature dans la foi et la connaissance des Écritures.

Verset 7 a

Je continue le texte.

Mais repousse les fables profanes, contes de vieilles femmes (1 Timothée 4.7 a ; SER).

Le mot traduit par « repousse » est très fort, violent même. Celui pour « profanes » décrit ce qui est opposé à la sainteté, et le mot pour « contes » a donné « mythes » en français. Aujourd’hui, parler de « contes de vieilles femmes » ferait à peine froncer les sourcils, mais à cette époque c’est une insulte à la mode qui est en vogue dans les cercles philosophiques pour décrire un point de vue invraisemblable, et qui ne peut donc convenir qu’à de vieilles femmes séniles sans éducation.

Versets 7 b-8

Je continue le texte.

Entraîne-toi plutôt à rester attaché à Dieu. L’exercice physique a son utilité, certes, mais celle-ci est limitée. L’attachement à Dieu, lui, est utile à tout puisqu’il possède la promesse de la vie pour le présent et pour l’avenir (1 Timothée 4.7 b-8).

Celui qui veut avoir un ministère béni doit rester attaché à Dieu, c’est-à-dire en communion avec lui. Le mot « entraîne-toi » a donné « gymnase » en français. Il s’agit d’un entraînement sérieux comme celui que les athlètes subissent quand ils se préparent pour une rencontre olympique. À cette époque, toutes les villes possèdent un gymnase et les jeunes entre 16 et 18 ans passent le plus clair de leur temps à s’entraîner à divers sports. L’influence grecque se fait fortement sentir à Éphèse, et les hommes qui ont un corps d’Apollon ou qui remportent une épreuve athlétique font l’admiration du public.

L’apôtre ne critique pas l’exercice physique, au contraire puisque aux Corinthiens, il compare la vie chrétienne à une course. Il est d’ailleurs probable que non seulement Paul s’intéresse aux sports mais qu’il a assisté à des jeux olympiques. On ne sait pas s’il y a participé, par contre on sait qu’il est un marcheur accompli puisque lorsqu’il voyage, ce n’est ni en bagnole ni même à dos d’âne, mais à pied et en sandales.

En disant : « Entraîne-toi plutôt à rester attaché à Dieu », Paul applique les valeurs athlétiques à la vie spirituelle. Comme je l’ai dit, l’apôtre n’est pas contre l’exercice physique, mais il souligne que son utilité se limite à la vie terrestre, tandis que l’adoration de Dieu et l’exercice de la piété concernent autant le présent que l’Au-delà. Il s’agit donc de respecter les priorités. Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul écrit :

Tous les athlètes s’imposent une discipline sévère dans tous les domaines pour recevoir une couronne, qui pourtant sera bien vite fanée, alors que nous, nous aspirons à une couronne qui ne se flétrira jamais (1 Corinthiens 9.25).

Verset 9

Je continue le texte.

C’est là une parole certaine et qui mérite d’être reçue sans réserve (1 Timothée 4.9).

Pour l’apôtre, s’attacher à Dieu est indispensable et cette vérité une lapalissade pourrait-on dire. La discipline spirituelle qui consiste à rester en communion avec Dieu est de première importance parce qu’elle a des conséquences dans cette vie et surtout dans la vie à venir. En effet, les croyants qui s’éloignent de Dieu perdent beaucoup non seulement ici-bas mais surtout dans l’éternité, car ils ne recevront pas les récompenses qu’ils auraient pu obtenir s’ils étaient demeurés fidèles au Seigneur.

Verset 10

Je continue le texte.

En effet, si nous nous donnons du mal, et si nous luttons, c’est parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant qui est le sauveur de tous les hommes, et surtout de ceux qui se confient en lui (1 Timothée 4.10 ; Autre).

Tous les croyants qui sont engagés pour le Seigneur, que ce soit à plein temps ou en tant que membres d’une assemblée, doivent bosser dur. Le mot pour « se donner du mal » signifie « travailler jusqu’à l’épuisement ». Quant à « luttons », qui a donné « agonie » en français, il veut dire « engager un combat ». Dans sa seconde épître aux Corinthiens (5.9-11 ; comparez Colossiens 1.28-29), Paul donne deux raisons pour lesquelles le croyant doit se donner corps et âme au Seigneur.

Premièrement, il doit comparaître devant le tribunal du Christ où il sera évalué afin de recevoir ou pas une récompense pour son œuvre pour le Seigneur. Deuxièmement, l’heure est très grave pour les non-croyants car leur destinée éternelle est en jeu. Alors et avant qu’il ne soit trop tard, les croyants doivent tout faire pour les secourir en leur annonçant la Bonne Nouvelle du Sauveur.

On entend parfois dire : « c’est l’espoir qui fait vivre ! », mais Paul dit : « Si nous luttons c’est parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant ». Et en effet, ceux qui gardent les yeux fixés sur Jésus et les récompenses éternelles surmontent plus facilement les difficultés de la vie qui n’épargnent personne, pas même les plus fidèles des croyants.

Paul dit aussi que « Dieu est le sauveur de tous les hommes et surtout, de ceux qui se confient en lui ». Tous les hommes sont au bénéfice de la grâce de Dieu sur terre, même le pire des malfrats. Cependant, seuls ceux qui se confient en Jésus ont la vie éternelle.

Si vous êtes devant un train arrêté en gare, vous voyez que des voyageurs montent dedans et d’autres restent sur le quai. N’importe qui muni d’un billet peut monter dans un wagon. Le train est pour tous mais tous ne le prennent pas. Pareillement, le salut est pour tous mais seuls ceux qui acceptent Jésus sont sauvés.

Verset 11

Je continue le texte.

Déclare ces choses, et enseigne-les (1 Timothée 4.11 ; LSG).

Paul ne fait pas une suggestion mais ordonne ; Le mot « déclare » est un ordre.

Celui qui est responsable d’une assemblée doit pouvoir enseigner avec autorité. Pour cela il faut qu’il soit convaincu que toutes les Écritures sont la Parole de Dieu et s’adressent à tous les hommes. S’il a des doutes et pense que certaines portions des Textes Sacrés doivent être revues et corrigées, il fait une brèche dans la vérité et celle-ci ne fera que s’agrandir.

En second lieu, le responsable doit savoir comment interpréter les Écritures, car on ne fait pas ça n’importe comment, vas-y comme j’te pousse ; il faut suivre les règles précises de l’herméneutique.

Troisièmement, les membres de l’église qui refusent de marcher droit doivent être réprimandés, voire même expulsés selon le modèle que Jésus-Christ et Paul nous ont laissé (Matthieu 18.15-17 ; 1 Corinthiens 5.1-13 ; 2 Thessaloniciens 3.14-15).

Quatrièmement, le prédicateur ne peut pas accomplir son ministère correctement s’il lui faut marcher sur des œufs en faisant constamment attention de n’offenser personne. Son rôle n’est pas de plaire à tout le monde, mais d’être fidèle à Dieu et à sa Parole. Il doit tout enseigner, même les vérités qui sont dures à entendre et ce n’est pas celles-ci qui manquent. En effet, il y a quelques passages des Écritures que j’aimerais bien pouvoir effacer parce que personnellement ils me gênent, tandis que d’autres sont difficiles à avaler ou s’opposent aux idées reçues de notre société, et puis certains versets vous font carrément dresser les cheveux sur la tête.

Verset 12

Je continue le texte.

Que personne ne te méprise pour ton jeune âge, mais efforce-toi d’être un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ton amour, ta fidélité et ta pureté (1 Timothée 4.12 ; Autre).

L’avantage des cheveux gris est que les gens pensent qu’avec le temps vous avez acquis expérience et sagesse. A cette époque, dans la culture grecque, on est considéré jeune jusqu’à 40 ans. Or, comme Timothée doit avoir entre 35 et 37 ans, certains paroissiens peuvent le regarder de haut en pensant qu’il n’a pas encore atteint la maturité nécessaire pour diriger l’église. Timothée doit donc surmonter ce handicap en menant une vie exemplaire, premièrement en maîtrisant sa langue (comparez Matthieu 12.34-37 ; Éphésiens 4.26-31 ; Jacques 3.1-12), ensuite en adoptant une conduite irréprochable (comparez Jacques 3.13 ; 1 Pierre 1.15), et en ayant de l’amour pour les membres de l’église. Il ne s’agit pas d’avoir chaud au cœur ou de nourrir de bons sentiments à leur égard, mais d’être prêt à se sacrifier pour eux. Jean rapporte que Jésus a dit :

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15.13 ; comparez Philippiens 2.17 ; Colossiens 1.24 ; 2 Corinthiens 12.15 ; 1 Thessaloniciens 2.7-12).

Quatrièmement, il faut aussi que Timothée demeure fidèle à son appel et à sa charge de responsable de l’assemblée, sans dévier, sans se laisser distraire par les soucis de ce monde. Finalement, il doit être pur dans le domaine sexuel, en actions et en intentions ; c’est ce que signifie le mot grec traduit par « pureté » (comparez 1 Timothée 3.2 ; 2 Timothée 2.22).

Verset 13

Je continue le texte.

En attendant ma venue, consacre-toi à la lecture publique des Écritures, à la prédication et à l’enseignement (1 Timothée 4.13).

En attendant que Paul ne vienne et prenne les choses en main, Timothée doit concentrer son ministère dans trois directions. Premièrement, la lecture de la parole de Dieu qui est une pratique héritée du judaïsme. La coutume de lire et d’expliquer une portion de l’Ancien Testament dans les synagogues (Luc 4.16ss ; Actes 15.21) a commencé quand les Israélites sont revenus de la captivité babylonienne (Néhémie 8.1-8).

Cet usage est naturellement adopté par l’Église apostolique parce que les premiers croyants sont tous juifs. Cependant, on sait aussi qu’ils ajoutent à cette lecture les écrits des apôtres (Actes 2.42 ; Colossiens 4.16 ; 1 Thessaloniciens 5.27).

En second lieu, Timothée doit exhorter les membres de l’église à obéir aux préceptes bibliques. Ces prédications sont faites d’avertissements, de réprimandes, de consolations et d’encouragements.

Enfin, Timothée doit « enseigner » la Parole de Dieu. Ce verbe qui a donné « didactique » en français, apparaît 15 fois dans les épîtres pastorales. Dans le domaine spirituel, les Écritures sont la seule source de vérités que nous possédions, et tous ceux qui veulent y ajouter ou retrancher quoi que ce soit sont des hérétiques. Chez les protestants, surtout ceux d’obédience évangélique, l’exhortation et l’enseignement sont donnés simultanément sous forme de prédication ou de prêche pendant le culte du dimanche.

À la fin du 4e siècle de notre ère, Jean Chrysostome est évêque de Constantinople ; Surnommé « l’homme à la bouche d’or », il est considéré comme le plus grand prédicateur de l’Église grecque et latine. Les quatre caractéristiques de ses sermons sont les suivantes.

Premièrement, il n’utilise que le canon biblique, Ancien et Nouveau Testament. Il prêche d’une manière systématique verset par verset et enrichit le passage étudié par d’autres citations bibliques.

Deuxièmement, il interprète le texte littéralement, parle simplement et sans détour. Troisièmement, l’application qu’il fait du texte biblique à la vie de tous les jours est très concrète, terre-à-terre. Il prêche contre la pompe de la cour impériale et contre le luxe extravagant de l’aristocratie de son époque. À lire ses sermons, on a une description détaillée de tous les aspects de la vie d’une ville orientale de la fin du 4e siècle.

Finalement, Chrysostome est comme le chevalier Bayard ; il n’a peur de rien ni de personne et condamne sans nuances les hommes de son temps pour leurs péchés souvent grossiers. À cause de sa fidélité à la Parole de Dieu, il se retrouve en exil.

Verset 14

Je continue le texte.

Ne néglige pas le don qui est en toi et qui t’a été conféré suite à une prophétie, lorsque les responsables de l’Église t’ont imposé les mains (1 Timothée 4.14 ; Autre).

« Ne néglige pas » est à l’impératif ; Paul ne plaisante pas. Timothée a dû être tenté d’abandonner le ministère et de partir dans le monde des affaires. Trois ans après cette première lettre, l’apôtre lui en a écrit une autre pour l’encourager à persévérer (2 Timothée 1.6-8, 13-14 ; 2.1, 3-6, 22) car il semble bien que le pauvre homme titube sous le poids de sa charge pastorale.

Timothée avait reçu un don spirituel suite à une révélation de Dieu qui fut confirmée par l’imposition des mains d’un collège d’anciens au sein de l’église locale. Ce geste symbolique exprime un partenariat dans le ministère ; il n’est pas magique car il ne communique rien. Soit dit en passant que dans les pratiques occultes, l’imposition des mains est très dangereuse ; c’est comme jouer avec le feu, ne vous y amusez pas !

Verset 15

Je continue le texte.

Prends ces choses à cœur, consacre-toi à elles, afin que tout le monde soit frappé de tes progrès (1 Timothée 4.15).

Le mot pour « progrès » est un terme militaire qui décrit l’avancée d’une armée ; c’est tout dire.

L’étude de la Parole de Dieu prend beaucoup de temps et d’effort. Lire un chapitre ici ou là à la va-vite avec un œil déjà fermé et les deux pieds au fond du lit n’est pas sérieux. Ce n’est pas dans de telles conditions qu’un étudiant s’attaque à un problème de trigonométrie ou à une version latine.

Paul demande donc à Timothée de continuer à faire des progrès dans sa vie personnelle et publique au point où ceux-ci sont évidents pour tout le monde. Même le grand apôtre Paul écrit aux Philippiens qu’il doit constamment faire des progrès. Je lis le passage :

Je n’ai pas encore remporté le prix et je n’ai pas déjà atteint la perfection ; mais je poursuis inlassablement ma course afin de le saisir [..]. Frères, [..] il y a une chose que je fais : oubliant ce qui est dans le passé, et tendant mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l’appel que Dieu m’a adressé au travers de Jésus-Christ (Philippiens 3.12-14 ; Autre).

Verset 16

Je finis de lire le chapitre 4 de cette première lettre de Paul à Timothée.

Veille sur toi-même et sur ton enseignement. Sois persévérant en cela. En agissant ainsi, tu assureras ton salut et celui de tes auditeurs (1 Timothée 4.16).

Paul résume son exhortation à Timothée en lui rappelant que sa conduite et son enseignement doivent être irréprochables afin de parfaire son salut et celui de ses auditeurs. La persévérance du croyant est une preuve de l’authenticité de son salut. Mais le mot « salut » a une signification plus large que le pardon des péchés ; il désigne aussi la sanctification du disciple par laquelle il marche en communion toujours plus étroite avec Dieu. De plus, si Timothée est fidèle dans son ministère, il verra certains de ses auditeurs païens se tourner vers Jésus-Christ et l’accepter comme Sauveur.

Loin d’être une camisole qui enferme, la vie chrétienne est très riche et c’est le moyen que Dieu a donné à l’homme pour qu’il s’épanouisse ici-bas et cela jusque dans l’éternité.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 23 2024

Émission du jour | Job 1.1-5

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