Les émissions

03 juil. 2025

1 Timothée 4.1-5

Chapitre 4

Introduction

« La raison du plus fort est toujours la meilleure », décrit et résume à peu près l’histoire de l’humanité. Darwin a observée cette loi chez les espèces animales et en a déduit la sélection naturelle et la survivance du plus apte, le tout étant mu par les forces irrationnelles du hasard. Cette perspective du monde est l’évangile officiel qui est enseigné dans toutes les écoles de France et de Navarre, et dans les moindres recoins de la planète. Mais il existe d’autres façons de voir la vie.

Le christianisme enseigne que depuis la création, la terre est effectivement un terrain de bataille, et bien que les hommes s’entre-tuent pour un oui ou pour un non, le vrai combat se situe à un niveau beaucoup plus élevé. D’un côté, Dieu appelle tous les êtres humains à le servir et à obéir à sa Parole, et de l’autre, Satan essaie par tous les moyens de les en dissuader. Pour cela, le diable utilise toute une panoplie de mensonges astucieux et efficaces ; il y en a pour tous les goûts et l’immense majorité des hommes se laisse entraîner et lui obéit et le suit à l’image de l’animal qu’on mène à l’abattoir.

Le diable a des émissaires partout comme dans l’église antique d’Éphèse où non seulement ils ont réussi à s’infiltrer, mais également à occuper des positions clés. Pour les faire choir de leur perchoir, l’apôtre Paul donne une liste détaillée des qualifications requises de ceux qui veulent participer à la direction d’une assemblée chrétienne locale. Maintenant il repart à la charge contre ces faux frères renégats.

Verset 1

Je commence à lire le quatrième chapitre de la première lettre de Paul à Timothée.

Cependant, l’Esprit déclare clairement que, dans les derniers temps, plusieurs se détourneront de la foi parce qu’ils s’attacheront à des esprits trompeurs et à des enseignements inspirés par des démons (1 Timothée 4.1).

Depuis les années soixante du siècle dernier, la tolérance tous azimuts est une idole à la mode de notre société décadente. Il s’en suit qu’il est plutôt malvenu de dire que hormis l’enseignement des Écritures, toute croyance religieuse est fausse, et oser affirmer que ces croyances ont une origine démoniaque, est un outrage qui vous fait passer pour un dangereux fanatique. Pourtant, c’est la vérité et tous ceux qui ont placé leur confiance en Jésus sont appelés à combattre les erreurs propagées par les prophètes de mensonge que ce soit une secte d’origine chrétienne ou l’une des grandes religions populaires mondiales. Il y a toujours eu et il y aura toujours des propagateurs de fausses doctrines, des faux apôtres et des Judas. Plusieurs années avant qu’il ne rédige cette lettre à Timothée, Paul a dit aux dirigeants de l’église d’Éphèse :

Je le sais : quand je ne serai plus là, des loups féroces se glisseront parmi vous, et ils seront sans pitié pour le troupeau. De vos propres rangs surgiront des hommes qui emploieront un langage mensonger pour se faire des disciples (Actes 20-29-30).

Que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, il existe beaucoup de passages qui nous mettent en garde contre l’apostasie et les renégats (Exode 32 ; 1 Samuel 15.11 ; Néhémie 9.26 ; Psaumes 78 ; Matthieu 24.4-12 ; 2 Thessaloniciens 2.3-12 ; 2 Pierre 3.3 ; Jude 18 ; 1 Jean 2.18 ; 4.1-6), contre ceux qui pendant un temps semblent avoir la foi en Jésus-Christ puis qui disparaissent ou pire, embrassent une autre foi. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Prenez donc bien garde, mes frères, que personne parmi vous n’ait le cœur mauvais et incrédule au point de se détourner du Dieu vivant (Hébreux 3.12 ; comparez Hébreux 6.4-8 ; 10.26-31).

Paul dit donc à Timothée que dans les derniers temps, plusieurs se détourneront de la foi. Le mot grec pour « se détourneront » signifie « quitter, partir de, se retirer », et ce mot est très dur parce qu’il décrit quelqu’un qui fait un choix volontaire après mûre réflexion et en toute connaissance de cause. Ce mot était utilisé pour un départ en voyage, mais quand il est appliqué au domaine spirituel, il désigne ceux qui ont fait profession de foi, qui étaient très proches du salut, devant la porte d’entrée pour ainsi dire, mais qui ont retourné leur veste et ont tout lâché. Jésus décrit ces gens dans une parabole que nous rapporte Luc et dans laquelle il dit :

Un semeur sortit pour faire ses semailles. Pendant qu’il semait, des grains tombèrent sur de la pierre. À peine eurent-ils germé que les petits plants séchèrent parce que le sol n’était pas assez humide. La semence, c’est la Parole de Dieu, et la pierre représente ceux qui entendent la Parole et l’acceptent avec joie ; mais, comme ils ne la laissent pas prendre racine en eux, leur foi est passagère. Lorsque survient l’épreuve, ils abandonnent tout (Luc 8.5, 6, 13).

Judas a marché avec Jésus pendant trois ans ; il le connaît très bien ; il sait qui il est et ce qu’est le royaume céleste, et pourtant il choisit délibérément de se détourner du Sauveur pour se jeter dans l’abîme, un acte irrationnel et suicidaire ; ça fait partie du mystère du mal.

L’apostasie dont parle l’apôtre Paul aura lieu, dit-il « dans les derniers jours », une époque qui a commencé avec la première venue de Jésus-Christ. En effet, l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Et maintenant, dans ces jours qui sont les derniers, c’est par son Fils que Dieu nous a parlé. – Jésus est apparu une seule fois, à la fin des temps, pour ôter les péchés par son sacrifice. – Christ a paru dans ces temps qui sont les derniers pour agir en votre faveur. – Mes enfants, la dernière heure a commencé (Hébreux 1.2 ; 9.26 ; 1 Pierre 1.20 ; 1 Jean 2.18).

Paul dit aussi que ceux qui dans les derniers temps « se détourneront de la foi, s’attacheront à des esprits trompeurs et à des enseignements inspirés par des démons ». « Ils s’attacheront » est au temps présent, ce qui signifie que cet attachement n’est pas un coup de tête, mais dure et se prolonge dans le temps.

En apparence, ce sont de vrais croyants mais comme ils ne possèdent pas l’Esprit de Dieu, ils n’ont pas été capables de faire la différence entre la vérité et l’erreur et ils se sont laissés entraîner par des esprits qui sont dits « trompeurs », un mot grec qui a donné « planète » en français. L’idée est la suivante : comme les astres errent dans l’espace, les démons font errer les hommes loin de la vérité.

Les apostats qui renient la foi des Écritures, ne sont pas victimes de professeurs d’université renommés ou de leaders religieux charismatiques ou de scientifiques rusés. Ils sont la proie d’esprits mauvais et méchants qui utilisent des êtres humains pour répandre leurs mensonges. Je sais bien que ce n’est pas en disant des choses pareilles que je vais me rendre populaire, pourtant il faut bien le dire : toutes les religions, j’ai bien dit toutes, et les sectes issues du christianisme ont été inventées par les démons.

C’est souvent assez subtil. Par exemple, les missionnaires d’un groupe que je ne nommerais pas, enseignent que les Textes Sacrés c’est très bien mais incomplet. Qu’à cela ne tienne, ils sont le don de Dieu à l’humanité pour rajouter ce qui manque, pour combler les trous. Une autre secte très répandue prétend que les versions catholiques et protestantes des Écritures contiennent des erreurs ; alors ils ont pondu leur propre traduction qui évidemment  confirme leurs fausses doctrines.

Ce que Paul dit ici n’est nouveau ni pour Timothée ni pour les Éphésiens. En effet, alors que l’apôtre est en prison, il écrit aux Éphésiens et leur dit :

Nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste (Éphésiens 6.12).

C’est pourquoi écrit l’apôtre Jean :

Mettez les esprits à l’épreuve pour voir s’ils viennent de Dieu, car bien des prophètes de mensonge se sont répandus à travers le monde (1 Jean 4.1).

La vérité avec un « V » majuscule est que Dieu s’est fait homme et que nul ne peut obtenir le salut d’une autre façon qu’en plaçant son entière confiance en Jésus-Christ et en lui seul, sans rite, sans bonnes œuvres ou quoi que ce soit d’autre.

Verset 2

Je continue le texte.

Ils seront séduits par l’hypocrisie de prédicateurs de mensonges dont la conscience est comme marquée au fer rouge (1 Timothée 4.2).

Les fausses doctrines sont d’origine démoniaque et sont répandues par des faux apôtres qui promulguent le mensonge. Ils portent un masque afin de pouvoir distiller leur gangrène spirituelle incognito (comparez 2 Timothée 2.17-18). Ils ont les apparences en leur faveur car ce sont des personnalités religieuses notoires, pieuses qui font même des bonnes oeuvres, ou des professeurs qui écrivent des livres. Ils n’ont que mépris pour les croyants qui font une lecture littérale des Écritures, qui croient que l’Éternel a créé l’univers en six jours et que Jésus a fait des miracles et surtout qu’il est la seule voie du salut.

Moi par exemple, je prétends connaître la vérité, c’est vrai, puisque c’est la personne du Christ. Mais ça ne veut pas dire que j’ai réponse à tout, tant s’en faut ; en fait, plus je me plonge dans l’étude des Textes Sacrés et plus je me rends compte que j’ai encore pas mal de questions sans réponse.

Paul dit aussi que les prophètes de mensonges « ont la conscience comme marquée au fer rouge ». Le mot grec pour « marquée » a donné « cautérisé » en français. Ce terme médical veut dire « brûler des tissus de chair ». La conscience de ces faux apôtres est morte ; leur boussole morale ne fonctionnant plus, ils sont insensibles et indifférents au bien et au mal. Non seulement ils ne savent pas qu’ils sont les sous-fifres du diable, mais ils ne se rendent pas compte du mal qu’ils font en condamnant au jugement éternel ceux qui sont sous leur influence.

Verset 3

Je continue le texte.

Ces gens-là interdiront le mariage, et exigeront que l’on s’abstienne de certains aliments, alors que Dieu a créé toutes choses pour que les croyants, ceux qui connaissent la vérité, en jouissent avec reconnaissance (1 Timothée 4.3).

Paul donne ici un exemple de la fausse doctrine qui est répandue dans l’église d’Éphèse par les faux frères. On aurait plutôt penser à des affirmations très blasphématoire comme le rejet de la Trinité ou de la divinité du Christ, ou du salut par grâce. Mais pas du tout, il s’agit d’un enseignement qu’on peut presque qualifier de secondaire. Si Satan est appelé « Le Malin », ce n’est pas pour rien. Il ne s’introduit pas dans une église comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, la ficelle serait trop grosse et puis ça fait désordre. Le diable arrive sur la pointe des pieds en catimini.

N’importe quel enseignement, même minime, qui est contraire aux Écritures peut servir aux démons de point d’entrée puis de levier pour ouvrir davantage la porte. Les faux prophètes disent donc que placer sa foi en Jésus-Christ est un bon début, mais que pour être vraiment spirituel et sûr d’être sauvé, il faut observer certaines règles comme ne pas se marier et ne pas manger certains aliments conformément à la Loi de Moïse. La subtilité de cet enseignement trompeur est qu’il contient un élément de vérité. En effet, en certaines circonstances, il n’y a aucun mal à ne pas se marier car comme le dit Paul aux Corinthiens :

Celui qui épouse sa fiancée fait bien, et celui qui ne se marie pas fera encore mieux (1 Corinthiens 7.38).

C’est également bien de jeûner, de s’abstenir d’aliments surtout si c’est pour se consacrer à la prière. Mais les faux apôtres veulent imposer ces comportements particuliers parce que, disent-ils, ils sont nécessaires pour obtenir la vie éternelle. Or ça, c’est un gros mensonge bas de gamme.

Les Éphésiens ont probablement été influencés par la façon de vivre des Esséniens, une secte juive très légaliste. Au premier siècle, cette secte a fondé un peu partout des colonies, des communautés d’hommes qui se vouent à l’ascétisme. Ils sont nombreux dans la région d’Eyn-Guédi à 45 km de Jérusalem sur la côte occidentale de la mer Morte. Ce sont les Esséniens ou un groupe similaire qui possédaient les fameux manuscrits connus sous le nom de « Rouleaux de la mer Morte ».

Quoi qu’il en soit, ces sectes juives prônent l’observation rigoureuse de la loi de Moïse dans tous les détails de la vie ainsi que le renoncement à satisfaire les besoins physiques, et de plus, leur moralité est très élevée. Ils n’interdisent pas totalement le mariage, mais la plupart d’entre eux s’en abstiennent.

Il est également probable que les Éphésiens sont influencés par la philosophie dualiste grecque qui enseigne que tout ce qui est matière est mal et ce qui est spirituel est bien (comparez 1 Corinthien 15.12). Le mariage et les aliments faisant partie du monde physique, il faut s’en passer autant que possible. Au second siècle, ces croyances donnent naissance au gnosticisme, une hérésie qui persiste et reste une menace pour l’Église pendant plusieurs siècles.

Depuis la nuit des temps, les hommes sont religieux. De l’animisme primitif aux grandes religions sophistiquées, ils ont toujours privilégié les bonnes œuvres, les rites et le renoncement à soi. Au 2e siècle de notre ère, des multitudes de soi-disant chrétiens croient que se marier, manger de la viande ou boire du vin est mal faire, ce qui conduit les anciens des églises à les excommunier (Irénée, Contre les Hérésies, I, 24, 2).

Il faut dire aussi que les abus font sensation et valent bien les effets spéciaux de nos films d’action. Un ermite s’est rendu célèbre en ne lavant ni son corps ni ses vêtements. Il devint si crasseux que lorsqu’il marchait, de la vermine tombait de ses haillons et de son corps infect. Sa devise était : « Un corps propre signifie nécessairement une âme sale ».

La vanité de sa personne est certes une faute, tout comme les excès du manger et du boire, mais la pratique de l’ascétisme religieux dans le but d’atteindre un certain niveau de pureté spirituelle est une hérésie qui sort tout droit des antres de l’enfer. Dans son épître aux Colossiens, Paul s’insurge contre toutes les interdictions de ce genre, qu’elles soient liées aux aliments ou à des rites (comparez Colossiens 2.16-23).

L’erreur fondamentale des faux apôtres est qu’ils rejettent la révélation des Écritures. Ils refusent d’accepter que tout ce que Dieu a créé est bon alors qu’il est écrit que le sixième jour, après avoir créé le monde, Dieu était très satisfait. Dans le livre de la Genèse, on lit :

Dieu considéra tout ce qu’il avait créé, et trouva cela très bon (Genèse 1.31).

Si Dieu a créé les aliments, le mariage et tout le reste, c’est pour le bonheur des hommes.

Verset 4

Je continue le texte du chapitre 4 de la première lettre de Paul à Timothée.

En effet, tout ce que Dieu a créé est bon, rien n’est à rejeter, pourvu que l’on remercie Dieu en le prenant (1 Timothée 4.4).

Quand l’apôtre dit que « rien n’est à rejeter », il parle en termes généraux, car certains d’entre nous sont allergiques à une chose ou à une autre, à certains fruits ou au lait ou que sais-je encore, ou bien on préfère s’abstenir de certains aliments parce que notre organisme ne les tolère pas.

Quand j’étais enfant, j’aimais un peu trop les poireaux en vinaigrette et puis un jour j’en ai trop mangé juste avant un voyage en voiture. Passons sur les détails. Mais depuis, je dirais que ce n’est plus mon met préféré. En certains endroits du globe, les gens apprécient des insectes vivants ou frits. Je ne sais pas si je pourrais rendre grâces à Dieu de gaieté de cœur si on me servait des gros vers blancs ou des hannetons grillés en apéritifs.

Quand les croyants remercient Dieu, ils l’honorent et réalisent ainsi l’objectif qu’il voulait atteindre lorsqu’il a créé toutes les bonnes choses qu’il nous donne. La doxologie de la fin de l’épître de Paul aux Romains résume cette perspective. Je la lis :

En effet, tout vient de lui, tout subsiste par lui et pour lui. À lui soit la gloire à jamais ! Amen (Romains 11.36).

Verset 5

Je continue le texte.

Car tout ce qu’il (Dieu) a créé est saint lorsqu’on l’utilise conformément à sa Parole et avec prière (1 Timothée 4.5).

Il me faut rappeler que le mot « saint » signifie : « être mis à part ou de côté pour Dieu ». Toutes les bonnes choses que je reçois de lui, et en particulier les aliments, sont rendues saintes par la prière de reconnaissance qui est l’expression de ma gratitude envers le Créateur. Le chien qui se jette sur un morceau de viande et l’engloutit tout rond ne remercie personne ; curieusement, la plupart des gens font comme lui.

En second lieu, les aliments sont rendus saints par la Parole de Dieu. Dans les épîtres pastorales, il s’agit du message du salut (comparez 2 Timothée 2.9 ; Tite 2.5). Ceux qui placent leur confiance en Jésus-Christ parviennent à la connaissance de la vérité et sont délivrés des exigences de la Loi de Moïse et en particulier des règles alimentaires. La venue de Jésus a tout changé. Dans l’évangile selon Marc, on lit que Jésus a lui-même déclaré :

De tout ce qui vient du dehors et pénètre dans l’homme, rien ne peut le rendre impur. Tout cela, en effet, ne va pas dans son cœur mais dans son ventre, et est évacué par les voies naturelles. — Il déclarait par là même que tous les aliments sont purs (Marc 7.18-19 ; comparez Actes 10.9-15 ; Romains 14.1-2 ; Colossiens 2.16-17).

Le problème alimentaire revient plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Selon le contexte, Paul traite chaque cas de façon un peu différente, mais il invite chacun à ne pas imposer ses vues aux autres et à ne pas juger ceux qui ont une pratique différente.

Les règles alimentaires que l’Éternel avait données aux Israélites étaient temporaires et destinées, d’une part, à les séparer de l’influence malfaisante des nations païennes, et d’autre part, à leur apprendre à faire la distinction entre ce qui est pur et impur, entre ce qui est saint et profane. Une fois cette connaissance acquise au sujet des aliments, elle doit ensuite s’étendre au domaine moral et spirituel.

Les faux apôtres qui veulent ajouter à la foi en Jésus-Christ des interdictions, imposer le célibat aux croyants et les obliger à s’abstenir de certains aliments, cherchent à instaurer un système légaliste par lequel l’homme est sauvé par ses actes, ce qui revient à rejeter l’œuvre du Christ sur la croix.

Les croyants glorifient donc le Créateur lorsqu’ils reconnaissent que, d’une part, la Bonne Nouvelle a aboli la partie rituelle de la Loi de Moïse, et d’autre part, tout ce qui vient de Dieu est bon et lui rendent grâces.

L’apostasie est un danger qui guette constamment l’Église. Ceux qui croient en Jésus-Christ peuvent éviter d’être trompés par des faux prophètes en acceptant comme Parole de Dieu uniquement l’enseignement contenu dans les Textes Sacrés. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines qui sont étrangères à notre foi. Ce qui est bien, en effet, c’est que notre cœur soit affermi par la grâce divine et non par des règles relatives à des aliments. Ces règles n’ont jamais profité à ceux qui les suivent (Hébreux 13.9).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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