1 Thessaloniciens 2.7-13
Chapitre 2
Introduction
Une maman porte d’abord son bébé dans son sein pendant neuf mois ; puis une fois qu’il est né, les parents doivent s’occuper de lui et l’élever jusqu’à ce qu’il devienne autonome. C’est donc pendant des années et des années qu’ils doivent porter l’enfant à bout de bras, pour ainsi dire. C’est un travail de très longue haleine et les couples qui y pensent trop longuement courent le risque de se décourager d’avance et choisir de ne pas avoir d’enfant.
Au niveau spirituel aussi la tâche est lourde. Dieu a choisi Moïse pour qu’il s’occupe du peuple hébreu qui compte plusieurs millions d’âmes. Bon an mal an, il accepte cette mission et d’une manière générale, il se comporte vis-à-vis d’eux comme un père envers ses enfants. Mais comme ceux-ci lui en font voir de toutes les couleurs, de temps en temps il va se plaindre auprès de l’Éternel. C’est ainsi qu’une fois, il lui a dit :
Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple ? Est-ce moi qui l’ai mis au monde pour que tu me dises : “ Porte-le sur ton cœur comme une nourrice porte le bébé qu’elle allaite, et cela jusqu’au pays que tu as promis à ses ancêtres ” ? (Nombres 11.12).
L’apôtre Paul connaît très bien l’histoire du peuple d’Israël et il a probablement réfléchi à la charge que Moïse a dû porter, et il est possible qu’il se soit même identifié à lui.
Verset 7
Je continue de lire dans le deuxième chapitre de la première épître de Paul aux Thessaloniciens.
Alors même qu’en tant qu’apôtres du Christ, nous aurions pu vous imposer notre autorité. Au contraire, pendant que nous étions parmi vous, nous avons été pleins de tendresse. Comme une mère qui prend soin des enfants qu’elle nourrit (1 Thessaloniciens 2.7).
Ici, l’apôtre se compare à une mère et plus loin (1 Thessaloniciens 2.11) il assume le rôle du père, décrivant ainsi l’amour parental qu’il a pour les Thessaloniciens. Paul est franc et direct ; il n’a pas l’habitude de mâcher ses mots, ce qui donne parfois l’impression qu’il est brusque alors qu’en réalité, avec ceux qu’il a amenés à la foi, il est doux comme un nounours. Voilà pourquoi il dit qu’il est comme une mère qui prend soin des enfants qu’elle nourrit. Le verbe grec traduit par « prendre soin » signifie littéralement « réchauffer à l’aide de son corps ». On a ici l’image d’une maman pressant son petit contre elle pour lui tenir chaud. Cette métaphore décrit bien les soins que Paul a promulgués aux membres de cette église. Bien que son autorité en tant qu’apôtre est réelle, il choisit de l’exercer avec bonté et bienveillance tout comme une maman est tendre envers ses enfants. Aux Galates, il écrit :
Vous êtes mes enfants, et j’endure pour vous une fois encore les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous (Galates 4.19).
Paul dresse de lui-même un portrait qui est hors-norme, inconnu de tous ceux qui assument une position d’autorité en dehors de l’Église de Jésus-Christ, comme dans le monde politique par exemple. En fait, les dirigeants du premier siècle auraient qualifié l’attitude de Paul de faible, sentimentale, puérile et inefficace. L’objectif des leaders de notre monde, que ce soit en politique ou dans le milieu des affaires, est de satisfaire leurs désirs en utilisant leurs sous-fifres et le petit peuple, vous et moi.
Mais dans l’Église, la dynamique relationnelle est entièrement différente. Ceux qui exercent un ministère spirituel ont le privilège de voir s’accomplir la volonté du Seigneur dans la vie des croyants. Tout comme les parents dignes de ce nom se soucient du bien-être de leurs enfants, les bons pasteurs ont leurs brebis à cœur et veulent les voir croître dans la foi. Paul est comme une maman poule ; il aime les Thessaloniciens de l’amour d’une mère et les porte dans son cœur.
Mon grand-père travaillait à l’usine à Mulhouse, mais mes grands-parents possédaient aussi des arbres fruitiers en veux-tu en voilà, deux grands jardins, des terrains qu’ils cultivaient et quelques animaux, surtout des lapins et des poules. Tous les ans, une ou deux poules avaient des poussins qui suivaient leur mère partout dans le pré. Quand il commençait à pleuvoir, c’était branle-bas de combat, elles gloussaient appelant leurs poussins, et s’ils étaient trop loin du poulailler, elle les rassemblait sous ses ailes et attendait stoïquement que l’orage passe. Elle ne bougeait pas alors que l’eau ruisselait le long de ses plumes, tandis que les poussins étaient à l’abri, au sec et bien au chaud.
Cette attitude maternelle tout à fait remarquable explique pourquoi les pompiers trouvent parfois des oisillons en vie dans les forêts détruites par le feu. En effet, quand éclate un incendie, les oiseaux adultes peuvent facilement s’échapper mais leurs petits qui ne savent pas encore voler sont pris au piège. Alors, la mère les abrite autant qu’elle le peut au prix de sa vie. C’est ainsi que sous le corps calciné d’oiseaux adultes, on a trouvé des oisillons vivants qui avaient trouvé refuge sous les ailes et le corps protecteurs de leur mère.
Dans les Écritures, les ailes symbolisent souvent la protection que trouvent ceux qui cherchent un refuge auprès de Dieu. Le prophète Ésaïe écrit :
Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, ainsi l’Éternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem ; il protégera et délivrera, il épargnera et sauvera (Ésaïe 31.5 ; LSG ; comparez Matthieu 23.37 ; Ruth 2.12 ; Psaumes 17.8 ; 36.7 ; 57.1 ; 61.4 ; 63.7 ; 91.4 ; Malachie 4.2).
Un jour, et alors que Jésus arrive près de la ville de Jérusalem, il a pleuré sur elle (Luc 19.41) parce qu’il savait qu’un jugement terrible allait fondre sur Israël qui est effectivement détruit par les Romains en l’an 70 de notre ère. Embrassant la ville du regard, il a dit :
Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu ! (Matthieu 23.37).
Selon les évangiles, Jésus a utilisé différentes images pour se décrire. Il s’est comparé à une mère poule, mais aussi à un berger ; il a dit :
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis (Jean 10.11).
Aujourd’hui, Jésus protège les siens et un jour il les rassemblera tous dans une bergerie céleste où ils seront en sécurité à tout jamais à ses côtés.
Verset 8
Je continue le texte.
Ainsi dans notre vive affection pour vous, nous aurions voulu, non seulement vous annoncer l’Évangile de Dieu, mais encore donner notre propre vie pour vous, tant vous nous étiez devenus chers (1 Thessaloniciens 2.8).
Littéralement, Paul dit qu’avec Timothée et Sylvain, ses collaborateurs, ils auraient donné leur âme aux Thessaloniciens tellement ils les aimaient. L’apôtre n’accomplit pas seulement son devoir ; il ne remplit pas simplement une mission que Dieu lui confie ; tant s’en faut, son affection envers ces croyants est de la même nature que celle d’une maman, prête à se sacrifier pour son enfant.
Toute femme qui remplit son rôle de mère tel que Dieu le veut, paie le prix fort. Elle doit ignorer ses propres besoins pour se consacrer entièrement et avec dévotion à ses enfants parce qu’elle les aime. Telle est l’attitude de Paul et celle du Christ qui a donné sa vie pour ceux, qui selon l’élection divine, font partie de la famille de Dieu (comparez Matthieu 20.28).
Verset 9
Je continue le texte.
Vous vous souvenez, frères, de nos travaux et de toute la peine que nous avons prise. Tout en travaillant de nos mains jour et nuit pour n’être à charge à aucun de vous, nous vous avons annoncé la Bonne Nouvelle qui vient de Dieu (1 Thessaloniciens 2.9).
Les deux mots traduits par « travaux et peine » résument le ministère de Paul auprès des Thessaloniciens. Le premier décrit la difficulté de la tâche, et le second les efforts qu’il a déployés pour l’accomplir. Tout au long de son ministère, Paul manifeste un comportement maternel envers les croyants. Or, toute maman sait que son dur labeur pour ses enfants n’a pas de prix car ces derniers ne pourront jamais lui rembourser tout ce qu’ils lui doivent et elle n’attend pas de rémunération pour s’être occupée d’eux jour et nuit et pour les avoir élevés. La maman est l’exemple type de l’amour sacrifice.
Pareillement, Paul, Timothée et Sylvain ne désirent rien des Thessaloniciens en retour, pour les compenser de leur travail parmi eux. Dans sa 2e épître, l’apôtre donne plus de détails et écrit :
Vous savez bien vous-mêmes ce qu’il faut faire pour suivre notre exemple : nous n’avons pas eu une vie déréglée au milieu de vous. Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne. Mais, de nuit comme de jour, nous avons travaillé, dans la fatigue et la peine, pour n’être à charge à aucun d’entre vous. Pourtant, nous en aurions eu le droit, mais nous avons voulu vous laisser un exemple à imiter (2 Thessaloniciens 3.7-9).
Quand j’étais au lycée à Villeurbanne, un matin, nous sommes allés à Saint Priest visiter les usines Berliet. A l’entrée de chaque atelier se trouvent deux grosses boites où les ouvriers pointent quand ils prennent leur fonction et quand ils la quittent. Pendant la visite, la sirène a retenti et tout le monde s’arrête pour la pause, puis nouveau coup de sirène et retour au travail. À midi : encore un coup de sirène, mais cette fois-ci une marée humaine jaillit des usines et chacun rentre chez soi ou va au réfectoire pour le déjeuner.
L’apôtre Paul travaille dur mais il ne compte pas ses heures, il ne pointe pas et ne garde pas les yeux rivés sur l’horloge à attendre la fin de la journée. Il œuvre nuit et jour inlassablement et n’a jamais demandé le moindre sou aux Thessaloniciens pour le compenser de son travail parmi eux. Il vit de ce qu’il gagne à fabriquer des tentes ainsi que des dons que l’église de Philippes lui a fait parvenir (Philippiens 4.16). Le style de vie de l’équipe missionnaire ne reflète pas seulement le désir d’être financièrement indépendant de ceux dont il a la charge, mais le différencie des charlatans de l’époque et se donne en exemple aux croyants.
les motivations de Paul ne peuvent donc en aucun cas être sujettes aux critiques, contrairement aux pratiques des faux prophètes qui réclament constamment de l’argent à leurs ouailles. L’apôtre et ses collaborateurs aiment passionnément les Thessaloniciens à qui ils ont annoncé la Bonne Nouvelle. Au niveau spirituel, ces hommes se sont comportés comme une maman qui se dépense sans compter pour ses enfants.
Verset 10
Je continue le texte.
Vous en êtes témoins, et Dieu aussi : nous nous sommes comportés, envers vous qui croyez, d’une manière pure, juste et irréprochable (1 Thessaloniciens 2.10).
Comme tout chef digne de ce nom, un père dirige sa famille en donnant le bon exemple. C’est le cas de Paul, Timothée et Sylvain, qui prennent à témoin les Thessaloniciens et Dieu lui-même, de leur attitude dans le ministère. Ces hommes ont toujours eu un comportement pur, juste et irréprochable.
Le mot pour « pure » veut dire « d’une manière sainte » et met l’accent sur la façon dont ils se sont conduits vis-à-vis de Dieu. Le mot « juste » décrit le comportement qu’ils ont eu envers les Thessaloniciens à la lumière de la loi de Dieu. L’équipe apostolique est également irréprochable dans le sens que tous mènent une vie exemplaire à tout point de vue, que ce soit au niveau personnel ou dans le ministère, et personne ne peut leur adresser un reproche justifié. Ces hommes sont des modèles en tout, et pourtant on les calomnie.
Tous ceux qui cherchent à servir le Seigneur « d’une manière pure, juste et irréprochable » rencontreront eux aussi toutes sortes de difficultés et seront critiqués. Je dois cependant m’assurer que les accusations portées contre moi n’ont pas un fond de vérité. Au fil des années, de temps à autre, on m’a fait des reproches. C’était toujours désagréable à entendre, mais souvent ils étaient justifiés, tout au moins en partie.
Versets 11-12
Je continue le texte.
Et vous savez aussi de quelle manière nous avons agi à l’égard de chacun de vous : comme un père le fait pour ses enfants, nous n’avons cessé de vous transmettre des recommandations, de vous encourager et de vous inciter à vivre d’une manière digne de Dieu qui vous appelle à son royaume et à sa gloire (1 Thessaloniciens 2.11-12).
Un bon père est non seulement un exemple à suivre pour ses enfants, mais aussi un éducateur. Le mot grec traduit par « transmettre des recommandations » ou dans d’autres versions par « exhorté » veut dire « appelé aux côtés de quelqu’un », sous-entendu pour l’aider, le diriger et l’instruire. La forme nominale de ce mot est l’un des titres du Saint-Esprit que Jésus utilise (Jean 14.16, 26 ; 15.26 ; 16.7) et c’est bien ainsi que Paul, Timothée et Sylvain se sont comportés envers les Thessaloniciens.
Le mot grec pour « encourager » a le même sens qu’en français, avec en plus l’idée de réconforter et consoler. Dans l’histoire de Lazare, c’est ce mot qui est utilisé pour décrire l’action des Juifs envers les deux sœurs suite à la mort de leur frère (Jean 11.19, 31 ; SER). Encourager, c’est exprimer de la compassion envers une personne affligée comme un père consolant son enfant qui a un gros chagrin. Il est important pour un croyant d’avoir quelqu’un qui l’encourage de cette manière quand il est dans l’épreuve ou en situation d’échec.
Enfin, le verbe qui est traduit par « inciter à vivre d’une manière digne » veut dire « témoigner ». Il a donné en français le mot « martyr » parce qu’au fil des siècles, beaucoup de croyants en Jésus-Christ ont perdu leur vie à cause de leur témoignage fidèle en actes et en paroles.
Paul a exhorté les Thessaloniciens à vivre devant tous les hommes, et surtout devant ceux qui sont hors de l’Église, conformément à la loi de Dieu et au modèle que lui, Timothée et Sylvain leur a donné. Cette exhortation est aussi un avertissement, car ici-bas, tous les croyants sont soumis à la discipline de leur Père céleste, et en l’autre monde ils devront lui rendre des comptes sur la façon dont ils auront vécu.
Dans son épître aux Éphésiens, Paul décrit ce que veut dire « vivre d’une manière digne de Dieu ». Il dit :
Moi qui suis prisonnier à cause du Seigneur, je vous demande donc instamment de vous conduire d’une manière digne de l’appel qui vous a été adressé : soyez toujours humbles, aimables et patients, supportez-vous les uns les autres avec amour. Efforcez-vous de conserver l’unité que donne l’Esprit, dans la paix qui vous lie les uns aux autres (Éphésiens 4.1-3).
Les croyants doivent se comporter de cette façon parce que Dieu les a appelés à son royaume et à sa gloire. Cet appel sélectif renvoie à l’élection que Paul a déjà mentionnée au début de cette épître quand il a dit :
Car nous savons, frères, que Dieu vous a choisis, vous qu’il aime (1 Thessaloniciens 1.4 ; comparez 1 Thessaloniciens 5.24).
Les élus sont pardonnés, régénérés, justifiés et sanctifiés (Romains 8.29-30), et ici l’apôtre mentionne le résultat final de cet appel, qui consiste d’une part, à participer au royaume de mille ans que Jésus-Christ établira sur terre, et d’autre part, à partager la gloire de Dieu dans l’éternité.
Tous ceux qui dans le monde entier ont placé leur confiance en Jésus font partie de l’Église universelle et en même temps sont citoyens d’une entité plus large qui est le royaume spirituel et invisible du Christ dont le centre est le trône de Dieu dans les lieux célestes. Une fois ressuscités, tous les croyants entreront dans l’Élysée céleste, leur résidence éternelle appelée « La Nouvelle Jérusalem » dans l’Apocalypse (3.12, 21.2).
La description que Paul fait du responsable spirituel dans l’Église a plusieurs aspects. Premièrement, il est comme une mère nourricière, tendre, compatissante et qui console ses enfants. Deuxièmement, il est comme un père qui par sa vie irréprochable est un modèle, ses motivations et actions servant d’exemple à ses enfants. En troisième lieu, il doit aussi éduquer ses enfants en leur enseignant la vérité de Dieu, ce qui inclut la discipline et la correction afin qu’ils grandissent et soient établis dans la foi.
Verset 13
Je continue le texte.
Et voici pourquoi nous remercions Dieu sans nous lasser : en recevant la Parole que nous vous avons annoncée, vous ne l’avez pas accueillie comme une parole purement humaine, mais comme ce qu’elle est réellement, c’est-à-dire la Parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez (1 Thessaloniciens 2.13).
Ici, le message apporté par Paul est mis sur le même plan que les Écritures de l’Ancien Testament. Cette Parole est enseignée par les apôtres et communiquée par Paul au cours de ses voyages missionnaires. Il parle, mais ce qu’il dit vient de Dieu. D’ailleurs à plusieurs reprises dans cette épître, Paul définit son message comme étant la Bonne Nouvelle qui vient de Dieu, ou encore, l’Évangile de Dieu (1 Thessaloniciens 2.2, 8, 9 ; comparez Actes 8.14 ; 13.44).
À cause de sa position stratégique, Thessalonique attire beaucoup de charlatans et de faux prophètes de tout poil. Les habitants ont donc déjà tout vu et tout entendu. Mais quand l’équipe apostolique leur annonce la grâce de Dieu en Jésus-Christ, beaucoup l’acceptent et placent leur foi en lui. Dans le livre des Actes, on lit :
Quelques Juifs furent convaincus et se joignirent à Paul et Silas, ainsi qu’un grand nombre de païens convertis au judaïsme et plusieurs femmes de la haute société (Actes 17.4).
À la différence des théories humaines fumeuses, la Parole de Dieu est efficace car elle agit avec puissance en opérant un renouveau chez ceux qui la reçoivent. Au début de cette épître, Paul a déjà dit :
Notre Évangile n’est pas venu jusqu’à vous en paroles seulement, mais aussi avec puissance (1 Thessaloniciens 1.5).
Et dans sa première épître aux Corinthiens, il écrit :
La prédication de la mort du Christ sur une croix est une folie aux yeux de ceux qui se perdent. Mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance même de Dieu… nous, nous prêchons un Christ mis en croix. Les Juifs crient au scandale. Les Grecs, à l’absurdité. Mais pour tous ceux que Dieu a appelés, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Christ que nous prêchons manifeste la puissance et la sagesse de Dieu (1 Corinthiens 1.18, 23-24).
La Parole de Dieu irrite parce que confrontée au péché, elle est comme du sel sur une plaie, elle brûle, mais quand le pécheur accepte de courber l’échine, cette même Parole de Dieu régénère et donne la vie éternelle.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.