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03 août 2023

1 Samuel 17.48 – 19.13

Introduction

Le modernisme a beaucoup de points positifs comme l’avancement des sciences et techniques dans tous les domaines de la vie quotidienne. Cependant, aux niveaux personnels et des rapports entre les individus, l’évolution a plutôt été négative, et en plus, on assiste à un abandon quasi total des valeurs religieuses et il est bien rare qu’un enfant aille encore au catéchisme. C’est plus que dommage, parce que c’est au travers des Écritures, de son enseignement et de ses récits épiques qu’on apprend à connaître Dieu et ce qu’il attend de nous. Parmi les histoires bibliques les plus connues est celle du jeune David combattant le géant philistin Goliath. Je continue à lire dans le chapitre 17 du premier livre de Samuel.

Versets 48-54

Aussitôt, le Philistin se remit à avancer en direction de David qui, de son côté, se hâta de courir vers la ligne ennemie au-devant du Philistin. David plongea la main dans son sac, en tira un caillou, et le lança avec sa fronde : il atteignit le Philistin en plein front. La pierre pénétra dans son crâne et il s’écroula, la face contre terre. Ainsi, sans épée, avec sa fronde et une pierre, David triompha du Philistin en le frappant mortellement. Alors il se précipita sur son adversaire, saisit l’épée de celui-ci, la tira de son fourreau, acheva l’homme ; puis il lui trancha la tête. Quand les Philistins virent que leur héros était mort, ils prirent la fuite. Les soldats d’Israël et de Juda s’élancèrent en poussant des cris de guerre et poursuivirent les Philistins jusqu’aux abords de la vallée et jusqu’aux portes d’Eqrôn. Les cadavres des ennemis jonchèrent la route de Shaaraïm jusqu’à Gath et Eqrôn. Au retour de cette poursuite acharnée, les Israélites pillèrent le camp des Philistins. David prit la tête du Philistin et la fit porter à Jérusalem. Il déposa ses armes dans sa propre tente (1Samuel 17.48-54).

Shaaraïm est une ville de Juda et le croisement de routes où les Philistins se sont séparés en deux, chaque fuyard allant soit à Gath soit à Eqrôn, les deux villes philistines les plus proches.

Une pierre lancée par un homme sachant manier la fronde peut atteindre 150 km/h et donc pénétrer un crâne. Comme je l’ai déjà dit, les membres de la tribu de Benjamin étaient spécialement réputés pour leur adresse avec cette arme. Or Bethléhem d’où vient David est très proche des Benjaminites. C’est donc probablement à leur contact qu’il a appris à se servir d’une fronde. Cela dit, c’est quand même grâce à Dieu que David a triomphé du Philistin. La tête de l’ennemi constitue un trophée de guerre et une preuve de victoire. Plus tard, l’épée de Goliath sera placée dans le sanctuaire de l’Éternel (1 Samuel 21:9) parce qu’à cette époque, c’était l’usage de déposer les trophées dans le temple du Dieu qui avait accordé la victoire.

Versets 55-58

Je finis le chapitre 17.

Lorsque Saül avait vu David s’avancer à la rencontre du Philistin, il avait demandé à son général Abner : — De qui ce jeune homme est-il fils ? Abner répondit : — Ô Roi, je n’en sais rien. — Alors, ordonna Saül, informe-toi. Quand David fut de retour au camp après avoir tué le Philistin, Abner le prit et le conduisit devant Saül. Quand Saül lui demanda : — De qui es-tu le fils ? David lui répondit : — Je suis fils de ton serviteur Isaï de Bethléhem (1Samuel 17.55-58).

Saül avait écouté la musique du jeune David et s’était servi de lui pour porter ses armes sans attacher d’importance ni à sa personne ni à sa famille. Mais après ce coup d’éclat, le roi est stupéfait par la bravoure et la foi de ce jeune homme. Alors comme en plus il a promis sa fille en mariage au vainqueur du champion des Philistins, il veut savoir exactement qui est ce David et si son futur gendre est issu d’une bonne famille. Tout au long de cette présentation de David, le narrateur établit un contraste entre le roi à venir et le roi déchu. Ce récit comme les précédents, s’attache à montrer les destinées opposées de ces deux hommes. L’Esprit de Dieu s’est retiré de Saül, qui est désormais tourmenté par un démon, et a élu domicile sur David. Il en résulte que le roi déchu n’a plus la capacité de conduire son peuple à la victoire. David par contre a procuré une grande délivrance à Israël et devient son nouveau champion.

Il y a quelques temps déjà, David jouait de la lyre pour le roi afin de le calmer quand il était agité par un mauvais esprit. Mais il n’était alors qu’un petit serviteur sans identité. À partir de maintenant, David va faire partie des proches du roi et cela jusqu’au moment où il devra s’enfuir afin de sauver sa vie menacée par Saül.

Chapitre 18

Introduction

Nous arrivons au chapitre 18 dans lequel il est question de la grande amitié qui lie David à Jonathan, le fils aîné du roi Saül. La vie n’est pas toujours bien drôle, et chacun d’entre nous a besoin à un moment ou à un autre de trouver une épaule solide et fidèle sur laquelle s’épancher. C’est alors qu’un ami est le bienvenu, quelqu’un qui compatisse avec moi, qui me comprenne, qui accepte de m’écouter sans me démolir, qui me soutienne envers et contre tout. Un tel ami est une denrée rare, mais David a eu l’immense privilège d’en trouver un.

Versets 1-2

Je commence à lire le chapitre 18.

Quand David eut terminé de parler avec Saül, Jonathan s’était profondément attaché à David et s’était mis à l’aimer comme lui-même. Saül ne le laissa pas retourner dans la maison de son père ce jour-là, il le prit chez lui (1Samuel 18.1-2).

Jonathan s’était déjà distingué par sa foi en l’Éternel lors d’une guerre précédente contre les Philistins. Le voilà qui entre à nouveau sur scène. Sans doute présent sur le champ de bataille, il a assisté au spectacle extraordinaire du jeune David rapportant la tète de Goliath, mais au lieu de jalousie, c’est une amitié ardente qui a jailli en lui. Il a certainement été impressionné et attiré par le courage de David et par sa forte confiance en l’Éternel quand ce dernier a osé défier le géant Goliath. Même si ces deux hommes n’ont pas combattu ensemble côte à côte, ils sont quand même compagnons d’armes, pour ainsi dire, car tous deux ont triomphé du même ennemi en s’appuyant sur leur Dieu. C’est cette foi commune qui les rapproche et qui les lie dans une amitié sincère et profonde qui sera d’ailleurs mentionnée à plusieurs reprises dans la suite du texte.

Versets 3-4

Je continue.

Jonathan conclut un pacte d’amitié avec David parce qu’il l’aimait comme lui-même. Il enleva son manteau et le donna à David, il lui offrit aussi son équipement et jusqu’à son épée, son arc et son ceinturon (1Samuel 18.3-4).

Les termes de leur alliance ne sont pas donnés mais ils impliquent une loyauté et une solidarité mutuelles. L’acte par lequel Jonathan donne tout son équipement militaire à David ainsi que son manteau princier ratifie leur pacte d’amitié. Les anciens poètes rapportent des faits semblables comme témoignages d’affection. A cette époque en Orient, une des plus grandes marques de faveur est d’offrir un habit déjà porté. L’amitié de ces deux hommes fut véritablement sans pareille et proverbiale. Jonathan que David supplante dans l’accès au trône est son meilleur ami; il reconnaît déjà la légitimité du règne de David. L’admiration et le respect de Jonathan pour David sont authentiques. En fait tous acclament David, sauf Saül.

Versets 5-8

Je continue.

Chaque fois que Saül l’envoyait en expédition militaire, David accomplissait sa mission avec succès, de sorte que le roi lui confia le commandement de ses troupes de choc. Il était estimé de tout le peuple ainsi que des ministres de Saül. Lorsqu’ils étaient revenus de la guerre, après que David eut tué le Philistin, les femmes étaient sorties de toutes les villes d’Israël en chantant, tout en dansant : Saül a vaincu ses milliers et David ses dizaines de milliers. Saül le prit très mal et se mit dans une grande colère. — Elles en attribuent dix mille à David, dit-il, et à moi seulement mille ! Il ne lui manque plus que la royauté ! (1Samuel 18.5-8).

David a un corps de troupes sous ses ordres et s’acquitte parfaitement des expéditions qui lui sont confiées. Mais comme il est simple et humble, il ne rend personne jaloux, pas même un ministre. Par contre le soupçonneux Saül bouillonne. De toute évidence, il ne sait pas encore que le nouveau roi que l’Éternel a choisi pour le remplacer est David; ça va être la douche froide quand il l’apprendra. Non seulement David a été élu de toute éternité pour devenir le fondateur de la dynastie royale messianique, mais il en a aussi le profil. La providence divine l’a préparé à exercer ses futures responsabilités de souverain. Comme berger, il a appris à aimer son troupeau et à le protéger des ours et des lions. De plus, ses capacités musicales le rendent sensible au côté esthétique de la vie et l’aideront plus tard à composer les nombreux chants de louange à l’Éternel qui font partie du livre des psaumes. Dieu l’a maintenant amené au palais royal en tant que musicien et surtout chef de guerre afin qu’il apprenne également les hautes fonctions de l’État. 15 ans plus tard, quand il deviendra officiellement roi d’Israël, il y sera parfaitement préparé.

Versets 9-11

Je continue.

À partir de ce moment-là, Saül regarda David d’un mauvais œil. Dès le lendemain, un mauvais esprit envoyé par Dieu s’empara de Saül, de sorte qu’il entra dans un état d’exaltation au milieu de sa maison. Comme les autres jours, David jouait de son instrument. Saül avait sa lance en main. Soudain, il la lança en se disant : — Je vais le clouer contre la paroi. Mais, par deux fois, David esquiva le coup (1Samuel 18.9-11).

L’orgueil, le sentiment d’insécurité et la jalousie exacerbée de Saül sont autant de raisons pour lesquelles ce mauvais esprit est envoyé pour le posséder et confirmer sa folie meurtrière. En essayant d’assassiner David, il se condamne lui-même et il ne peut pas réussir parce que Dieu protège le futur roi d’Israël.

Versets 12-16

Je continue.

À partir de ce jour-là, Saül craignit David, car l’Éternel était avec David alors qu’il s’était retiré de lui. C’est pourquoi Saül l’écarta d’auprès de lui et le nomma commandant d’un “ millier ” d’hommes. Ainsi David entreprenait des expéditions militaires à la tête de ses hommes. Il réussissait dans tout ce qu’il entreprenait, car l’Éternel était avec lui. Lorsque Saül constata ses grands succès, sa peur ne fit qu’augmenter. Par contre, tout Israël et tout Juda aimaient David, car il marchait à la tête de leurs soldats dans les expéditions militaires (1Samuel 18.12-16).

Le futur roi devient déjà le chouchou de tous les Israélites ce qui ne fait évidemment qu’attiser davantage la jalousie maladive de Saül. La réussite de David est d’abord due à ce que l’Éternel l’accompagne et lui donne la victoire, mais cela n’enlève en rien ses qualités propres, son habileté, son intelligence ou sa vaillance.

Versets 17-30

Je continue jusqu’à la fin du chapitre 18 en compressant.

Un jour, Saül dit à David : — Je suis prêt à te donner ma fille aînée Mérab en mariage à condition que tu me serves comme un vaillant guerrier et que tu livres les combats de l’Éternel. Il se disait : — Il vaut mieux que ce ne soit pas moi-même qui attente à sa vie, mais plutôt les Philistins ! Mais, quand vint le moment où Mérab, la fille de Saül, devait être donnée à David, Saül la donna à quelqu’un d’autre. Or Mikal, l’autre fille de Saül, aimait David. Quand Saül l’apprit, il en fut ravi. Saül avait comme but de faire périr David par la main des Philistins. Mais à chaque incursion des princes des Philistins, David remportait plus de succès que tous les autres chefs militaires de Saül, de sorte que son nom devint très célèbre (1Samuel 18.17-30).

Les complots de couloir se multiplient. Il y a belle lurette que Saül, selon la promesse qu’il avait faite, aurait dû donner sa fille aînée à David. Très manipulateur, il n’a pas tenu parole. Alors il la lui promet une seconde fois mais c’est une ruse afin de le garder dans son cercle d’intimes dans l’espoir qu’il sera tué au combat. Son plan ne fonctionnant pas, Saül donne sa fille aînée à quelqu’un d’autre. Entre alors en scène la fille cadette qui est amoureuse de David. Cela fait l’affaire de Saül parce qu’il a ainsi une autre occasion de faire tuer David dans une campagne militaire. Ça ne marche pas non plus et ça ne marchera jamais parce que l’Éternel est avec David.

Ce chapitre relate le tournant irréversible que prend la relation entre les deux hommes. Devant la réussite et le succès de David, Saül éprouve de la jalousie et de la crainte. Ces sentiments ouvrent toute grande la porte à un mauvais esprit qui vient le tourmenter. La haine de Saül qui cherche à assassiner David contraste fortement avec l’affection que lui porte tout le peuple.

Chapitre 19

Introduction

Nous arrivons au chapitre 19 dans lequel Saül n’a qu’une idée en tête : tuer David. Bien qu’il se repente brièvement et à plusieurs reprises de ses intentions meurtrières, David restera en danger de mort, humainement parlant bien sûr, jusqu’à ce que le roi déchu meure au combat. Pendant tout son temps d’exil qui va durer une dizaine d’années, le futur roi, tel une bête sauvage, est inlassablement traqué. Il doit être constamment en mouvement ; il vit comme un vagabond dans des cavernes ou en territoire ennemi et connaît bien des privations. Cependant ces souffrances font partie de l’école de Dieu et l’adversité à laquelle il doit faire face forge le caractère de celui qui sera le plus grand roi d’Israël. C’est alors qu’il subit toutes ces misères qu’il écrira un grand nombre de chants et de lamentations qui font partie du psautier sacré.

Versets 1-2

Je commence à lire ce chapitre 19.

Saül se mit à parler ouvertement à son fils Jonathan et à tous ses ministres de faire mourir David, mais Jonathan était très attaché à David. Il le prévint : — Mon père Saül cherche à te faire mourir. Sois donc sur tes gardes demain matin ! Ne te montre pas, tiens-toi caché ! (1Samuel 19.1-2).

Suite à ses échecs répétés, Saül adopte désormais une approche plus directe en vue de la réalisation de son funeste projet. Mais Jonathan se révèle un véritable ami pour David.

Versets 3-7

Je continue.

Je sortirai en compagnie de mon père et nous passerons dans le champ où tu seras caché. Je parlerai de toi à mon père, je verrai ce qu’il en est et je te le ferai savoir. Jonathan fit l’éloge de David à son père, puis il ajouta : — Que le roi ne se rende donc pas coupable à l’égard de son serviteur David, car il n’a commis aucune faute envers toi. Au contraire, ses services t’ont toujours été très utiles. Il a risqué sa vie pour tuer le Philistin, et ce jour-là, l’Éternel a accordé une grande délivrance à tout Israël. Tu l’as vu et tu t’en es réjoui. Alors pourquoi commettrais-tu un péché en versant le sang d’un innocent, en faisant mourir David sans raison ? Saül écouta les arguments de Jonathan et il fit ce serment : — Aussi vrai que l’Éternel est vivant, David ne sera pas mis à mort ! Alors Jonathan appela David et lui rapporta toute la conversation, puis il le conduisit auprès du roi où David reprit sa place comme par le passé (1Samuel 19.3-7).

Jonathan est d’une noblesse de caractère peu commune. Il arrive à convaincre son père de renoncer à tuer David. Alors Saül prononce de manière hâtive un serment qu’il est incapable de tenir, tellement la jalousie le tient aux tripes.

Versets 8-10

Je continue.

La guerre ayant recommencé avec les Philistins, David les attaqua et leur infligea une grande défaite, les mettant en fuite devant lui. Le mauvais esprit venu de l’Éternel tourmenta de nouveau Saül. Il était assis dans sa maison, sa lance à la main tandis que David jouait de son instrument quand, soudain, Saül tenta de le clouer contre la paroi avec sa lance, mais David esquiva le coup et la lance se planta dans le mur. David s’enfuit et réussit à s’échapper dans la nuit (1Samuel 19.8-10).

Devant les succès de David, Saül est à nouveau victime de sa jalousie maladive. Cette attitude ouvre toute grande la porte à un mauvais esprit qui vient à nouveau le tourmenter. La scène est dramatique. David joue de la harpe pour apaiser Saül, mais comme un homme averti en vaut deux, il le surveille sans doute du coin de l’œil, surtout que ce dernier manipule sa lance qu’il utilise comme sceptre royal.

Versets 11-13

Je continue.

Saül envoya des hommes dans la maison de David pour s’assurer de lui et le faire mourir le lendemain matin, mais Mikal la femme de David prévint son mari : — Si tu ne t’enfuis pas avant le jour, lui dit-elle, tu es un homme mort ! Elle l’aida à descendre par la fenêtre. Ainsi il prit la fuite et s’échappa. Mikal prit ensuite l’idole domestique et la plaça dans le lit ; elle mit un coussin en poils de chèvres à l’endroit de la tête et recouvrit le tout d’un vêtement (1Samuel 19.11-13).

Mikal prend le parti de son mari. Elle sort son idole domestique du placard et lui trouve une autre utilisation que la divination. Deux des enfants de Saül ont contribué à sauver l’homme qui doit supplanter leur père et devenir roi à sa place. Cela dit, il est déconcertant de s’apercevoir que la fille du roi, la femme de David, possède une de ces statuettes. De forme humaine, elle représente une divinité païenne. On découvre donc qu’à l’insu de son mari, Mikal s’adonne à l’idolâtrie, ce qui est non seulement interdit par la Loi de Moïse, mais encore punissable de la peine de mort. Malheureusement, toutes les formes d’occultisme étaient bien ancrées chez les Israélites. Ainsi, Rachel, la femme préférée de Jacob qui est le père de la nation d’Israël, avait elle aussi des idoles domestiques qu’elle cachait de la vue de son mari. Censées assurer la prospérité du foyer, elles jouaient le même rôle qu’une amulette, cet objet auquel on attribue un pouvoir magique et qui est encore très populaire partout dans le monde. Nous, en France, on est cartésien et on n’y croit pas à ces choses-là ! Par contre on touche du bois ou on se croise les doigts ? Je parie que vous connaissez quelqu’un qui en guise de porte-clef utilise une effigie de saint Christophe parce qu’il est censé protéger les conducteurs automobilistes. L’incrédulité des Français les rend crédules ce qui est tout à fait irrationnel. Mais dans la réalité quotidienne, l’incrédulité et la superstition vont presque toujours de pair.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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