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15 sept. 2023

1 Rois 14.21 – 16.13

Introduction

Il y a déjà pas mal de temps, la Tchécoslovaquie s’est scindée en deux, mais en douceur, sans accroc majeur. En général, ces schismes se font plutôt à chaud avec effusion de beaucoup de sang. Ce fut le cas de la nation d’Israël qui est maintenant partagée en deux royaumes : celui du Nord composé de 10 tribus, en réalité 9 ou 9 et demi, on sait pas trop. Ce royaume s’appelle Israël tandis que celui du Sud, qui comprend deux tribus plus celle de Siméon ou au moins une bonne partie, s’appelle Juda. Le roi Jéroboam a mené le royaume du Nord à la catastrophe par son idolâtrie grotesque et sordide. Il s’en suit que l’Éternel annonce le jugement de sa famille et de la nation; celle-ci sera finalement emmenée en captivité en Assyrie vers l’an 722 av. J-C, et disparaîtra complètement. Personne n’en reviendra. Selon sa façon habituelle de procéder, après avoir décrit le règne d’un roi du Nord, l’auteur va maintenant parler de celui de Juda, qui lui est contemporain.

Versets 21-24

Je continue à lire dans le chapitre 14 du 1er livre des Rois en compressant tout au long.

Roboam, le fils de Salomon, régna sur Juda ; il avait quarante et un ans à son avènement et il régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que l’Éternel avait choisie pour y établir sa présence. Les gens de Juda firent ce que l’Éternel considère comme mal ; par les péchés qu’ils commirent, ils provoquèrent la colère de son amour bafoué plus que ne l’avaient jamais fait leurs ancêtres. Eux aussi, ils se construisirent des hauts-lieux et ils dressèrent des stèles et des poteaux pour la déesse Achéra sur toute colline élevée, sous les arbres verdoyants qui y poussaient. Il y eut même, dans le pays, des hommes et des femmes se livrant à la prostitution sacrée. Le peuple reprit toutes les pratiques abominables des nations païennes que l’Éternel avait dépossédées en faveur des Israélites (1Rois 14.21-24).

L’auteur donne un jugement global sur le règne de Roboam et il est très mauvais. D’après d’autres textes, on sait que pendant les 3 premières années de son règne, la pureté du culte a été maintenue comme au temps de David et de Salomon. Par la suite, le roi et le peuple se sont détournés de l’Éternel et ont imité les pratiques des Cananéens qui adoraient leurs faux dieux dans des bosquets d’arbres toujours verts, parce qu’ils offraient une cachette à leurs cultes dépravés. Le texte dit littéralement que les Israélites « provoquèrent Dieu à jalousie »., parce que dans l’Ancien Testament, la relation de l’Éternel avec son peuple est souvent présentée sous l’image de l’union conjugale.

Les rites de fertilité occupent une grande place dans les religions païennes et la prostitution sacrée en fait partie. Les prostituées ont évidemment des relations sexuelles avec ceux qui viennent adorer la divinité ou les divinités du lieu. De plus, les prêtres qui les représentent, ont à charge de mettre enceinte les femmes qui viennent adorer, afin d’inciter les divinités à féconder la terre. Les hommes prostitués étaient des Phéniciens et des Cananéens. Ils pratiquaient aussi la sodomie. Tous ces rites sexuels constituaient l’attrait principal des cultes idolâtres. Comme la Loi de Moïse punit de mort ceux qui agissent ainsi, le jugement de Dieu ne va pas se faire attendre.

Versets 25-26

Je continue.

La cinquième année du règne de Roboam, Chichaq, roi d’Égypte, vint attaquer Jérusalem. Il s’empara des trésors du Temple de l’Éternel et de ceux du palais royal. Il prit absolument tout, notamment tous les boucliers d’or que Salomon avait fait faire (1Rois 14.25-26).

Cette campagne de pillage par le pharaon est attestée par des inscriptions sur les murs de Karnak qui fait partie de Thèbes, et qui dressent la liste des 133 ou 156 villes de Juda, d’Israël, de la Philistie, et d’Édom attaquées par le pharaon. Elles n’ont pas été forcément détruites mais ont dû vider leurs coffres forts. Quand le pharaon menaça la ville de Jérusalem, Roboam et ses mignons s’humilièrent enfin devant l’Éternel, mais ils durent quand même vider le trésor du temple. Cet événement fâcheux entraîna une réforme religieuse, mais elle ne fut que temporaire et bien vite, les pratiques idolâtres reprirent de plus belle.

Versets 29-31

Je finis le chapitre 14 en compressant.

Les autres faits et gestes de Roboam et toutes ses réalisations sont cités dans le livre des Annales des rois de Juda. Roboam et Jéroboam furent tout le temps en guerre l’un contre l’autre. Quand Roboam rejoignit ses ancêtres décédés, il fut enterré dans leur tombeau dans la cité de David. Sa mère était une Ammonite. Son fils Abiyam lui succéda sur le trône (1Rois 14.29-31).

La mère de Roboam était l’une des femmes étrangères de Salomon ; d’origine ammonite, elle offrait un culte des plus détestables au faux dieu Moloch à qui on sacrifiait des enfants. Elle a certainement contribué à l’introduction de l’idolâtrie en Juda. Dans la suite du texte, le nom des mères des rois est souvent mentionné parce qu’elles exercent une influence directe sur leur fils et donc sur l’administration et la vie religieuse du royaume. Les pères n’étaient que des géniteurs et ne jouaient pas de rôle notable dans l’éducation des enfants. Il me semble que notre époque est similaire. La mode est à ne surtout pas culpabiliser les parents quand leurs enfants tournent mal. Aux États-Unis, dans la majorité des familles, la discipline est inexistante et a été remplacée par une médicalisation. Les experts en blouse blanche ont inventé de nouvelles maladies ou des gènes défaillants pour expliquer la mauvaise conduite des enfants. Tout le monde y trouve son compte. Les parents ne sont plus responsables de leurs gosses. Les spécialistes, qu’ils soient du monde médical ou éducatif, ont du travail et écrivent des livres, et les laboratoires pharmaceutiques font du fric à tour de bras.

Non seulement l’idolâtrie sévit partout en Israël, mais les deux royaumes sont à couteaux tirés; aujourd’hui on dirait qu’ils procèdent à des échanges d’artillerie à leur frontière. Il y avait souvent des escarmouches entre les tribus de Benjamin et d’Ephraïm ce qui fait que la frontière entre les deux royaumes changeait sans arrêt, au gré des incursions de part et d’autre.

Chapitre 15

Versets 1-7

Nous arrivons au chapitre 15 que je commence à lire en compressant.

La dix-huitième année du règne de Jéroboam, Abiyam devint roi de Juda. Il régna trois ans à Jérusalem. Il se rendit coupable des mêmes péchés que son père avant lui, et son cœur ne fut pas entièrement attaché à l’Éternel son Dieu, comme celui de son ancêtre David. Mais à cause de David, l’Éternel, son Dieu, lui accorda quand même un descendant à Jérusalem pour lui succéder, pour que sa dynastie ne s’éteigne pas, et pour que la ville subsiste. Les autres faits et gestes d’Abiyam et toutes ses réalisations sont cités dans le livre des Annales des rois de Juda. Lui aussi fut en guerre contre Jéroboam (1Rois 15.1-7).

Le texte a peu de choses à dire concernant ce mauvais roi qui succède à son père Roboam. Il adore bien l’Éternel, mais les faux dieux aussi. Abiyam n’a pas régné longtemps (913 à 910 av. J-C) et c’est uniquement à cause de David que cette dynastie reste au pouvoir. Pendant ce temps, Jéroboam, le premier roi du Nord, règne toujours.

Versets 8-13

Je continue en compressant.

Quand Abiyam rejoignit ses ancêtres décédés, on l’enterra dans la cité de David et son fils Asa lui succéda sur le trône. C’est la vingtième année du règne de Jéroboam roi d’Israël, que Asa devint roi de Juda. Il régna quarante et un ans à Jérusalem. Il descendait d’Abishalom par sa grand-mère Maaka. Asa fit ce que l’Eternel considère comme juste, comme son ancêtre David. Il expulsa du pays les gens qui se livraient à la prostitution sacrée et il fit disparaître toutes les idoles que ses ancêtres avaient fabriquées. Il destitua même sa grand-mère Maaka de son rang de reine-mère parce qu’elle avait fait dresser une idole obscène à la déesse Ashéra. Asa abattit cette idole et la fit brûler dans le ravin du Cédron (1Rois 15.8-13).

Sur les 19 rois qui régnèrent sur le royaume du Sud, 8 sont considérés bons. Dans les livres prophétiques, on constate que beaucoup d’Israélites s’adonnaient à des pratiques idolâtres sur les collines. L’idolâtrie cananéenne avait pénétré tous les niveaux du peuple hébreu, sauf quelques vaillants rois et prophètes au moyen desquels l’Éternel a accompli ses desseins.

Asa est le premier réformateur et celui qui régna le plus longtemps parmi les rois de Juda. Après 10 ans de paix, période pendant laquelle il fait des réformes religieuses, il est attaqué par l’armée d’Égypte beaucoup plus nombreuse que celle de Juda. Mais grâce à l’Éternel il fut vainqueur et c’est suite à cette victoire qu’il dépose sa grand-mère reine. La mère d’Asa est morte avant son accession au pouvoir.

Versets 16-17

Je continue plus loin en compressant.

Il y eut la guerre entre Asa et Baécha, roi d’Israël, pendant toute leur vie. Baécha, roi d’Israël, vint attaquer le royaume de Juda. Il fortifia Rama, pour empêcher qu’on pénètre sur le territoire d’Asa, roi de Juda, et qu’on en sorte (1Rois 15.16-17).

C’était constamment la guerre froide entre les deux royaumes, mais de temps en temps ça chauffait. Rama est dans Benjamin à 7 km au nord de Jérusalem, à la frontière entre les deux royaumes et au sommet d’un col où passe la seule route nord-sud. Israël fait le blocus de Juda.

Versets 18-21

Je continue le texte en compressant.

Alors Asa prit tout l’argent et l’or qui étaient restés dans le trésor du Temple de l’Éternel et les richesses du palais royal, et il les remit à ses ministres pour les faire porter à Ben-Hadad, roi de Syrie. Il les accompagna du message suivant : “ Faisons une alliance comme il y en a eu une entre nos pères respectifs. Voici que je t’envoie de l’argent et de l’or en cadeau. Je te demande, en échange, de rompre ton alliance avec Baécha, roi d’Israël, afin qu’il cesse de me faire la guerre. ” Ben-Hadad accepta la proposition du roi Asa ; il envoya ses chefs militaires attaquer les villes d’Israël. Lorsque Baécha apprit cette nouvelle, il renonça à fortifier Rama (1Rois 15.18-21).

Le plan d’Asa pour se défendre contre Israël est rusé et couronné de succès. Baécha doit abandonner son projet et même quitter le territoire de Benjamin qu’il avait conquis. Les Syriens prirent les villes du nord d’Israël autour du lac de Galilée qui commandaient les routes commerciales avec le littoral à l’ouest, et avec l’Égypte. Malheureusement, cette alliance d’Asa avec la Syrie témoigne d’une plus grande confiance en l’homme qu’en Dieu, ce que vient lui reprocher un prophète qu’il fait mettre en prison. Avec le temps, Asa est devenu arrogant et trop confiant en lui-même; il ne tolérait pas les reproches. Quel dommage d’avoir si bien commencé et devenir enflé d’orgueil ! Il a oublié que quand il a été attaqué par une coalition égyptienne, il était encore humble et avait confiance en l’Éternel qui lui a donné la victoire.

Versets 22-24

Je continue en compressant.

Alors le roi Asa mobilisa tous les Judéens sans exception pour enlever les pierres et le bois que Baécha avait rassemblés pour fortifier Rama, et il s’en servit pour fortifier la ville de Guéba sur le territoire de Benjamin ainsi que celle de Mitspa. Les autres faits et gestes d’Asa, sa bravoure, ses réalisations et les villes qu’il a fait bâtir, sont cités dans le livre des Annales des rois de Juda. Dans ses vieux jours, il eut une maladie des pieds. Quand il rejoignit ses ancêtres décédés, il fut enterré auprès d’eux dans la cité de David. Son fils Josaphat lui succéda sur le trône (1Rois 15.22-24).

Asa établit des forteresses au nord de Jérusalem sur ses frontières pour empêcher le roi d’Israël de s’étendre vers le sud. C’est un bon stratège mais il a perdu sa confiance en Dieu qui l’a puni; il tombe gravement malade (hydropisie ?) mais ne se repent pas et meurt; il a donc très mal fini. Malgré tout, à cause des réformes religieuses qu’il entreprit, il est considéré comme un bon roi. Asa est la preuve que la foi n’est jamais un acquis définitif. Je peux avoir pleine confiance en Dieu aujourd’hui et crier Alléluia et magouiller demain comme un païen.

Versets 25-26

Je continue le texte qui alterne entre les deux royaumes. Ici, il revient en arrière avec le roi qui a précédé Baécha dont il a déjà été question.

Nadab, fils de Jéroboam, devint roi d’Israël la deuxième année du règne d’Asa, roi de Juda. Il régna deux ans sur Israël. Il fit ce que l’Éternel considère comme mal en imitant l’exemple de son père et en entraînant son peuple dans le même péché (1Rois 15.25-26).

Ce refrain est utilisé pour tous les rois d’Israël et pour 12 des 19 rois de Juda. En réalité il a régné un an mais à cheval sur deux années.

Versets 27-30

Je continue.

Alors Baécha, de la tribu d’Issacar, conspira contre lui et l’assassina devant une ville des Philistins, au moment où Nadab et l’armée d’Israël l’assiégeaient. Quand il fut roi, il fit périr tous les membres de la famille de Jéroboam. Il n’y laissa subsister personne, massacrant tout le monde, comme l’Éternel l’avait prédit par l’intermédiaire de son serviteur le prophète Ahiya, à cause des péchés que Jéroboam avait commis et de ceux qu’il avait fait commettre au peuple d’Israël, ce qui avait irrité l’Éternel, leur Dieu (1Rois 15.27-30; comparez 1 Rois 14.10).

Baécha est l’un des officiers supérieurs qui commande le corps d’armée de la tribu d’Issacar. Il peut donc compter sur eux pour soutenir son coup d’état. Dès qu’il est roi, il fait le ménage comme c’était la coutume quand une nouvelle dynastie prend le pouvoir. Par la même occasion et sans le savoir, il accomplit le jugement de Dieu en supprimant tout ce qui respire de la famille de Jéroboam.

Versets 31-34

Je finis le chapitre 15 en compressant.

Asa et Baécha, roi d’Israël, furent, toute leur vie, en guerre l’un contre l’autre. La troisième année du règne d’Asa, roi de Juda, Baécha, devint roi de tout Israël. Il régna vingt-quatre ans. Il fit ce que l’Éternel considère comme mal en imitant l’exemple de Jéroboam et en entraînant Israël dans le même péché (1Rois 15.31-34).

Le changement de dynastie ne met pas fin à l’antagonisme entre les deux royaumes car la jalousie de l’un envers l’autre est profonde, ce qui a a engendré la haine puis en toute logique la guerre.

Chapitre 16

Versets 1-4

Nous arrivons au chapitre 16 qui est aussi déprimant que le précédent. Je commence à lire en compressant.

L’Éternel s’adressa au prophète Jéhu, fils de Hanani, avec le message suivant pour Baécha : — Je t’ai tiré de la poussière pour t’établir chef de mon peuple Israël, mais tu as imité l’exemple de Jéroboam, tu as entraîné mon peuple Israël dans le péché, et tu m’as ainsi irrité. C’est pourquoi je vais te balayer, toi et ta famille, je vous traiterai comme la famille de Jéroboam. Ceux de la maison de Baécha qui mourront dans la ville seront dévorés par les chiens, et ceux qui mourront dans la campagne seront déchiquetés par les rapaces (1Rois 16.1-4).

C’est rebelote ! Le prophète Jéhu répète à Baécha, presque mot pour mot, le jugement que le prophète Ahijah avait prononcé à l’encontre de Jéroboam, le premier roi d’Israël-Nord (1 Rois 14. 7-11). Plus tard, le prophète Élisée prononcera les mêmes paroles au roi idolâtre Achab. En Israël, être privé de sépulture était considéré comme un grand déshonneur et une malédiction de Dieu. Dans le Proche-Orient ancien, les chiens errants se nourrissaient des déchets et de cadavres abandonnés. Les malédictions prévues par la Loi de Moïse et qui furent appliquées à Jéroboam le seront également à la dynastie de Baécha.

Versets 5-7

Je continue en compressant.

Les autres faits et gestes de Baécha sont cités dans le livre des Annales des rois d’Israël. La parole de l’Éternel lui avait été adressée, à lui et à sa maison, par l’intermédiaire du prophète Jéhu, pour deux raisons : d’une part à cause de tout ce qu’il avait fait de mal aux yeux de l’Éternel, exactement comme la famille de Jéroboam, et d’autre part parce qu’il avait exterminé les membres de cette famille (1Rois 16.5-7).

Bien que ce massacre avait été annoncé par Dieu, Baécha porte personnellement la responsabilité de cet acte meurtrier. En effet, il n’a pas agi sur l’ordre de l’Éternel, mais à des fins purement politiques afin d’asseoir son règne.

Versets 8-10

Je continue.

La vingt-sixième année du règne d’Asa, roi de Juda, Éla, fils de Baécha, devint roi d’Israël. Il régna deux ans. Son officier Zimri, qui commandait la moitié des chars de guerre, complota contre lui. Pendant qu’Éla était à Tirtsa, buvant comme un ivrogne, Zimri survint et le frappa à mort (1Rois 16.8-10).

Éla a continué dans la lignée dépravée des rois du Nord, mais n’a pas fait long feu. Il a régné un an à cheval sur deux années. Il a été invité à une fiesta chez l’un des conjurés en qui il avait confiance, ce qui l’a éloigné de sa garde personnelle. On l’a fait boire puis on lui a réglé son compte. Israël Nord traverse une zone de turbulences politiques particulièrement sévère.

Versets 11-13

Je continue en compressant.

Zimri lui succéda sur le trône. À peine était-il devenu roi, qu’il fit périr toute la famille de Baécha, sans épargner un seul homme, enfant ou adulte, dans sa parenté ou parmi ses partisans. Zimri détruisit ainsi toute la maison de Baécha, comme l’Éternel l’avait annoncé contre lui par l’intermédiaire du prophète Jéhu. Tout cela arriva à cause de tous les péchés que Baécha et son fils Éla avaient commis, ainsi que ceux dans lesquels ils avaient entraîné Israël, irritant ainsi l’Éternel, le Dieu d’Israël, par leurs vaines idoles (1Rois 16.11-13).

Comme d’habitude et en tyran qui se respecte, Zimri fait le grand vide dans les rangs de la dynastie précédente, histoire d’assurer ses arrières. C’est aussi l’accomplissement de la prophétie de Jéhu contre Baécha. Mais toutes ces cabales et coups d’état font un très mauvais roman de la collection : « fleuve noir ». Cependant, l’histoire va devenir encore plus sordide. Zimri va régner 7 jours, le temps de faire son massacre, puis de se suicider. L’atmosphère du royaume du Nord est au complot permanent, un peu comme dans les couloirs du palais impérial des Césars romains. Les Israélites étaient devenus pires que les Cananéens en ce qui concerne l’idolâtrie, et le peu de respect pour la vie humaine. C’est pour cela qu’ils seront finalement extirpés de leur pays et emmenés en exil, ce qu’ils n’auront pas volé. Dieu laisse faire, mais il juge au passage. Qu’on se le dise.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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