1 Jean 4.4-8
Chapitre 4
Verset 4
J’ai été élevé dans une famille où les traditions et certaines superstitions sont fortes. Tout doit se faire d’une certaine manière et pas d’une autre et il ne faut surtout pas demander « pourquoi », ni suggérer une autre façon de faire parce que ce genre de réflexion est considéré comme un soulèvement du bas peuple, et comme je suis l’aîné du petit peuple, c’est contre moi qu’auraient été dirigées les foudres de la haute autorité. Dans mon petit village, les copains et moi nous allions au catéchisme tous les jeudis et on se conformait aux rites en vigueur de cette époque.
Arrivé à l’adolescence, je commence à me poser de sérieuses questions existentielles parce que le système religieux dans lequel je me trouve alors ne me satisfait pas. A cette époque, le prêtre de service de notre village est un vieux de la vieille car né à la fin du 19e siècle. Hyper traditionaliste de la vieille école, il n’apprécie guère qu’on lui pose des questions qui pourraient sembler menaçante pour le statu quo. Mais comme le hasard de Dieu fait bien les choses, mon intérêt pour le sexe opposé me conduit un jour dans un groupe de jeunes où j’ai l’occasion d’entendre une prédication à laquelle je n’ai rien compris. Cependant, après ce prêche, quelqu’un de mon âge et très sympa vient me parler et me montre un passage de l’évangile selon saint Jean qui répond à mon interrogation du moment. Interloqué, je lis cet évangile dans sa totalité, mais bien que l’histoire de Jésus m’est vaguement familière, je ne comprend pas grand-chose à ce que je lis. Cependant, le peu que je comprends suffit pour que je persévère dans ma recherche spirituelle. Oui, mais je me retrouve rapidement dans une situation désagréable parce que j’ai l’impression que je suis obligé de choisir. En effet, c’est comme si je me trouvais face à Jésus qui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6) et qui me demande : « Est ce que oui ou non tu m’acceptes comme tel ». Je me sens alors tiraillé, presque écartelé entre mon éducation religieuse traditionnelle et la découverte que je viens de faire.
Ce n’est pas une décision facile à prendre parce que je me rend bien compte que de croire en Jésus aura des implications étendues et profondes qui remettront en cause mon passé mais aussi et surtout mon avenir. Je me sens alors coincé parce que je suis persuadé que Jésus est bien qui il dit être dans les évangiles, mais j’ai peur des conséquences dans ma vie. D’un autre côté, je me dis que si Jésus est la vérité, l’accepter est la seule alternative raisonnable.
Sur le papier, ça semble très simple mais j’ai dû batailler avec moi-même avant de finalement accepter Jésus comme mon Sauveur et Seigneur. C’est alors qu’il s’est passé quelque chose ; c’est comme si mes yeux se sont ouverts et je sais sans l’ombre d’un doute que j’ai trouvé ce que je cherchais. Comme prévu, je suis parti à Nancy pour faire des études. Je me joins alors au GBU, le Groupe Biblique Universitaire et je commence à fréquenter l’église évangélique qui nous prête une salle pour nos réunions du GBU.
Je suis vite confronté aux Témoins de Jéhovah, aux mormons et à un groupe bizarre appelé « les enfants de Dieu » ce qui suscite quelques interrogations et un peu d’hésitation parce que bien que je lis et aime la Parole de Dieu, je la connaîs très mal. Cependant, et sans que je puisse mettre le doigt dessus, il me semble que quelque chose cloche dans ces sectes chrétiennes. J’ai aussi une sorte de conviction que la façon dont les évangéliques présentent Jésus explique parfaitement la raison de sa venue et la valeur de son sacrifice, et ça colle bien avec l’enseignement des Écritures.
Je continue maintenant de lire dans le chapitre quatre de la première épître de Jean.
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu les faux prophètes, car celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde (1Jean 4.4 ; SER).
La capacité des croyants à discerner les mensonges n’est pas due à la supériorité de leur intelligence ou de leur perspicacité naturelle, mais au fait qu’ils ont l’Esprit de Dieu en eux. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
Ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous ? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes (1Corinthiens 6.19).
Paul n’adresse pas ces paroles à des gens supra spirituelles, bien au contraire il écrit aux Corinthiens qu’il appelle « charnels et bébés en Christ » parce que leur comportement laisse grandement à désirer. Pourtant, ils ont le Saint-Esprit en eux comme n’importe quelle personne qui a placé sa foi en Jésus.
Nous n’avons pas besoin qu’un ange apparaisse, nous accompagne et nous dise ce qu’il faut croire ou ne pas croire. Étant donné que le croyant a reçu le Saint-Esprit, il est éduqué par lui au travers de l’enseignement des Écritures et c’est grâce à lui qu’il est capable de distinguer entre ce qui est de Dieu et le mensonge qui vient de l’esprit du monde. Si un croyant est trompé par un faux prophète, c’est entièrement de sa faute. Soit il le veut bien parce que pour une raison ou pour une autre ça l’arrange, soit il néglige l’étude de la Parole de Dieu et il ne peut donc s’en prendre qu’à lui-même. Dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre écrit :
Quant à vous, mes chers amis, vous voilà prévenus. Prenez garde de ne pas vous laisser entraîner par l’égarement de ces hommes vivant sans respect pour Dieu et de perdre ainsi la position solide que vous occupez. Au contraire, progressez sans cesse dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire dès maintenant et pour l’éternité (2Pierre 3.17-18).
Alors qu’il est encore sur terre, Jésus promet à ses disciples qu’il leur enverra un conseiller, un précepteur, un accompagnateur en la personne du Saint-Esprit (Jean 14.16 ; 16.7), qui rendra témoignage de lui (Jean 15.26), qui leur rappellera son enseignement (Jean 14.26) et qui les guidera dans toute la vérité présente et à venir déjà annoncée par les prophètes (Jean 16.13).
Le croyant vit dans un monde qui lui est hostile parce que c’est Satan qui en est le prince et qui mène la danse, toutes les danses dans tous les domaines de la vie, car rien ni personne n’échappe à son contrôle sauf les fidèles du Seigneur.
Dans les Écritures, le diable a plusieurs noms et titres. Il est appelé « le prince de ce monde (Jean 12.31), le Dieu de ce siècle (2Corinthiens 4.4) et le prince de la puissance de l’air (Éphésiens 2.2) », c’est-à-dire le chef des hordes démoniaques que dans son épître aux Éphésiens, Paul définit comme « les esprits méchants qui habitent les lieux célestes (Éphésiens 6.12) ».
L’enfant de Dieu, par l’action du Saint-Esprit dans sa vie, parce qu’il aime la vérité (Psaumes 1.2 ; 119.97, 113, 159, 167 ; 2Thessaloniciens 2.10 ; 1Pierre 1.22) et qu’il a reçu la capacité surnaturelle de la reconnaître (Luc 10.21), il est protégé contre les mensonges (Marc 13.22) et les séductions qui abondent autour de lui. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
Or nous, nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit même qui vient de Dieu pour que nous comprenions tous les bienfaits que Dieu nous a accordés par grâce. Et nous en parlons, non avec les termes qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit. Ainsi nous exposons les réalités spirituelles dans des termes inspirés par l’Esprit. – Celui qui a cet Esprit peut, lui, juger de tout… (1Corinthiens 2.12-13, 15).
Il est vrai que tous les croyants ne partagent pas les mêmes convictions sur tous les points. Par contre, ils sont tous unanimes sur les questions doctrinales fondamentales et en particulier sur ce qui concerne la personne et l’œuvre du Christ (Jean 3.14-16 ; Romains 1.16, 17 ; 3.24-26 ; 5.1 ; Galates 2.16 ; Éphésiens 2.8, 9 ; 2Timothée 1.9). Ils ont tous reçu le même Esprit qui les unit et par lequel ils sont en communion les uns avec les autres. Ils ne se laissent donc pas tromper par de fausses doctrines qui déprécient Jésus ou la valeur de son sacrifice d’une manière ou d’une autre, et qui prônent un salut par des accomplissements humains et des rites (Galates 4.9-11 ; Colossiens 2.20-23).
La mort du Christ était nécessaire et elle est suffisante pour le pardon de tous les péchés de tout homme. Mais celui qui veut y ajouter son grain de sel la rend caduque à son égard. Dieu ne tolère pas la concurrence. Un jour, un musulman a exprimé le désir de recevoir Jésus comme son Sauveur. Après avoir prié, il a dit : « C’est merveilleux, maintenant j’ai Mohamed et Jésus ». Eh bien non, Jésus ne fait pas partie des divinités domestiques alignées sur une étagère et qu’on emporte avec soi comme porte-bonheur. Ce musulman avait peut-être Mohamed, mais avait-il Jésus? J’ai des doutes.
Verset 5
Je continue le texte.
Eux (les prophètes de mensonge), ils sont du monde ; c’est pourquoi leurs paroles viennent du monde, et le monde les écoute (1Jean 4.5 ; SER).
Jean répète le mot « monde » pour bien le mettre en valeur. Il apparaît à la fin du verset précédent et trois fois dans ce verset-ci. C’est au monde que ces faux-prophètes sont associés ; ils sont du monde car ce qu’ils disent vient du monde, et c’est encore le monde qui constitue leur auditoire.
Animés par des esprits de mensonge dont ils ne sont pas forcément conscients, les prophètes de mensonge ont pour source la façon de penser de leur époque qui en tant que système, est sous la domination de Satan, le prince de ce monde. Alors bien sûr, ces faux jetons ont généralement plus de succès que les vrais croyants car le diable passe devant eux, déblaie le chemin et leur ouvre la porte pour ainsi dire. Certes, tout le monde ne suivra pas le même guru, mais n’importe quel charmeur et beau parleur peut se constituer un cercle de disciples.
Comme il en faut pour tous les goûts, Satan dispose d’une étagère bien garnie de divinités et de doctrines de démons en tous genres. Chacun a l’embarras du choix et tous ceux qui sont endurcis contre la vérité (2Thessaloniciens 2.10) doivent choisir un dieu tiré des cartons diaboliques. Dans le domaine spirituel, la neutralité n’existe pas et ceux qui clament « ni dieu ni diable » se leurrent, car tout le monde adore quelque chose.
Envers ceux qui choisissent de suivre Jésus-Christ, le monde n’est pas favorable, et ils se le mettent à dos chaque fois qu’ils veulent annoncer la personne de Jésus. Si vous habitez une démocratie, au nom de la sacro-sainte liberté de penser et de culte, on ne vous persécute pas ouvertement mais on vous fait quand même des misères morales ; ce sera sournois comme des sourires en coin et des moqueries sous le manteau, des problèmes de famille, la mise à l’écart, la perte de vieux amis, ou la voie de garage dans le travail. Jean rapporte que Jésus a dit à ses disciples :
Si vous faisiez partie du monde, il vous aimerait parce que vous lui appartiendriez. Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine. – Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde (Jean 15.19 ; 16.33).
Et dans sa seconde lettre à Timothée, l’apôtre Paul dit :
Tous ceux d’ailleurs qui veulent vivre pieusement en Christ-Jésus seront persécutés (2Timothée 3.12 ; SER).
Il sait ce qu’il dit car quand il a écrit cette parole, il est dans le couloir de la mort.
Verset 6
Je continue le texte de 1Jean.
Nous, nous appartenons à Dieu. Celui qui connaît Dieu nous écoute, mais celui qui n’appartient pas à Dieu ne nous écoute pas. De cette manière, nous pouvons distinguer l’esprit de la vérité de l’esprit de l’erreur (1Jean 4.6).
Jean parle ici au nom du groupe des apôtres et met en avant leur enseignement, enseignement que ses lecteurs ont entendu au commencement de leur vie chrétienne.
La Parole de Dieu a toujours été le meilleur moyen de différentier l’Esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. Ceux qui acceptent les Écritures appartiennent à Dieu et ceux qui les rejettent sont contre lui.
Le compteur Geiger sert à détecter les ondes radioactives alpha, bêta, gamma et les rayons X dans le sol ou dans une roche. Eh bien on peut utiliser les Écritures de la même manière ; quand je ne sais pas si quelqu’un appartient à Jésus-Christ, j’introduis dans la conversation des vérités qui ne se trouvent que dans la Parole de Dieu et j’attends la réaction. Si la personne a reçu le Saint-Esprit, elle réagit positivement à ce que j’ai dit, sinon, elle est contre ou indifférente. Ça ne marche pas à tous les coups mais c’est quand même utile.
La révélation écrite de l’Ancien et du Nouveau Testament est le seul outil et la seule autorité qui permette de juger une idéologie, qu’elle soit spirituelle, scientifique, économique et même politique.
En France nous sommes en démocratie, mais ce n’est qu’un pis-aller car le meilleur système de gouvernement est un roi bienveillant au pouvoir absolu ; le problème est qu’ils sont rares et qu’il faudra donc attendre la venue du Messie et Roi des rois, et l’établissement de son royaume millénaire.
Dans un monde où les enseignements erronés et les fausses valeurs pullulent, les croyants doivent continuellement tester ce qu’on leur présente comme la vérité avec ce que disent les Écritures sur ce sujet.
Versets 7-8
Je continue le texte.
Biens aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour (1Jean 4.7-8 ; auteur).
C’est la cinquième fois dans cette épître que Jean s’adresse à ses lecteurs en les appelant « bien-aimés » (agapêtoi ; 1Jean 2.7 ; 3.2, 21 ; 4.1, 11) et c’est la troisième fois qu’il parle de l’amour pur et vrai. Dans les chapitres deux (7-11) et trois (10-17), Jean a déjà dit que les croyants qui s’aiment véritablement entre eux prouvent par là qu’ils sont en communion avec Dieu et qu’ils appartiennent au Père.
Ici encore, Jean emploie le mot qui décrit l’amour sacrifice qui est accordé sans condition et qu’il faut différentier du sentiment, de l’amitié, des liens familiaux et de la sensualité. Jean ne parle pas d’aimer autrui, son père et sa mère, sa femme, son mari ou ses enfants, mais il parle d’aimer les frères et sœurs dans la foi. Les croyants qui sont en communion avec Dieu ont cette capacité de manifester un amour désintéressé et pur pour les autres certes, mais surtout pour leurs frères.
Quelqu’un dira : « J’en aime certains mais pour d’autres c’est plus difficile ». Oui mais c’est déjà un pas dans la bonne direction. Cependant il est possible, et nous sommes exhortés d’aimer tous les frères, y compris ceux qui sont d’un caractère difficile et surtout s’il s’agit de votre patron (1Pierre 2.18). Cependant, Dieu ne me demande pas d’aller me pendre au cou de tous les croyants que je rencontre mais d’être prêt à les assister s’ils sont dans le besoin et si je peux les aider d’une manière ou d’une autre. Le plus souvent, il s’agit simplement de prendre le temps de leur rendre visite et de les écouter. Nous vivons dans une société très individualiste et cette caractéristique a la fâcheuse tendance à se retrouver dans les églises chrétiennes.
« Celui qui aime est né de Dieu ». La forme du verbe « naître » que Jean utilise est au temps parfait passif (gegennétai) et signifie « a été engendré ». L’amour d’un croyant pour ses frères et sœurs dans la foi est l’effet logique et normal d’avoir été engendré par Dieu, parce que « Dieu est amour », ce qui m’amène à me demander combien de gens savent et croient que la nature de Dieu est d’aimer.
La pauvre femme dans la détresse qui en sacrifice pour ses péchés jette son bébé dans le Gange pour qu’il soit dévoré par les crocodiles, sait-elle que le Dieu créateur est amour ? Et les indigènes qui dans la jungle sont terrorisés par les esprits de la forêt qu’ils essaient en vain d’apaiser par toutes sortes de rites et d’incantations, savent-ils que Dieu est amour ? Et le Français moyen qui essaie de joindre les deux bouts, qui pense aux vacances et à la femme du voisin, que connaît-il de l’amour de Dieu ? Nous au moins, nous en avons entendu parler parce que ça fait partie de notre culture occidentale. Mais au fait d’où vient le concept de l’amour de Dieu car on ne le trouve nulle part dans la littérature antique.
« Dieu est amour » signifie bien plus que « Dieu a de l’amour ». « Dieu est amour » veut dire que l’essence même de son être, c’est l’amour. Il aime, non parce qu’il rencontre des êtres dignes de son affection, mais parce que c’est sa nature d’aimer. Son amour pour nous ne dépend pas de ce que nous sommes, mais de ce que lui est. Il nous aime parce qu’il est amour.
L’amour de Dieu est une idée inconnue jusqu’à ce que Dieu commence à dire par Moïse, le juge Samuel et les prophètes que parce qu’il aime Israël, il le choisit pour son peuple, mais les Hébreux n’y ont pas cru. Finalement, Jésus est venu pour prouver que Dieu nous aime car Jean rapporte qu’il a dit que « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15.13 ; comparez Jean 3.16 ; Luc 19.10).
Quand Jean dit : « celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu », il établit un contraste. Les religieux juifs du premier siècle ainsi que les hérétiques de l’époque de Jean qui se sont infiltrés dans les églises disent en savoir long sur Dieu, mais en réalité ils ne le connaissent pas car leur haine sanguinaire est semblable à la haine de Caïn qui tua son frère Abel.
« Dieu est amour » explique la raison de la création de l’homme. L’Éternel veut partager son amour infini avec des êtres qui puissent le comprendre et l’aimer en retour. Mais comme l’amour se donne librement, Dieu a créé l’homme libre de choisir ou de rejeter l’amour que Dieu lui porte. Quand Jésus cite le plus grand commandement, il dit :
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force (Marc 12.30 ; NEG).
L’amour de Dieu explique évidemment la rédemption. Dans son évangile, Jean écrit :
Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle (Jean 3.16 ; comparez Éphésiens 2.4-7).
C’est aussi par amour que Dieu pourvoit aux besoins de ses créatures, même de celles qui le rejettent. Cependant, après la mort cet amour fait place au jugement.
Enfin, Dieu a un amour particulier pour tous ceux qui font confiance à son Fils. En faites vous partie ?
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.