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17 janv. 2024

1 Corinthiens 3.1 – 3.23

Chapitre 3

Introduction

Quand je faisais encore des études, j’ai appris un concept et une expression intéressante. Le prof nous a dit : « Pour bien communiquer, il faut entrer dans l’image du monde de ses auditeurs ». Quand je parle à un petit enfant, j’essaie de me mettre à sa portée, au niveau de sa compréhension et de sa vision des choses et de la vie. Même si ce que j’essaie de lui dire n’est guère mystérieux, je dois quand même adapter mon langage parlé et gestuel de façon à ce qu’il en saisisse le sens. Pareillement, quand les auteurs des Textes Sacrés prennent la plume, ils ont eux aussi à l’esprit la personne ou le groupe de gens auxquels ils veulent s’adresser et ils écrivent en tenant compte de la manière dont ceux-ci conçoivent le monde environnant, ainsi que de leur conception de Dieu et de leur rapport avec lui.

Verset 1

C’est ainsi que l’apôtre Paul s’adapte aux Corinthiens à qui il écrit, ce qu’il leur dit d’ailleurs noir sur blanc dans cette Épître que je continue à lire à partir du chapitre 3.

En réalité, frères, je n’ai pas pu m’adresser à vous comme à des hommes conduits par l’Esprit. J’ai dû vous parler comme si vous étiez des hommes charnels, livrés à eux-mêmes, comme à de petits enfants dans la foi au Christ (1Corinthiens 3.1).

Précédemment, l’apôtre Paul a divisé l’humanité en trois groupes : les Grecs, c’est-à-dire les païens, les Juifs et troisièmement les chrétiens. En se plaçant selon la perspective spirituelle, il a déjà parlé de deux sortes d’homme : d’une part celui qui est charnel, livré à sa propre sagesse et à ses pulsions naturelles, et d’autre part, celui qui est spirituel et marche selon la direction de l’Esprit de Dieu. Paul introduit ici une nouvelle catégorie qui est en fait un sous-groupe de croyants puisqu’il s’agit de ceux qui se conduisent selon les penchants primaires que nous avons tous hérités d’Adam, notre ancêtre. Ce sont des chrétiens charnels qui sont partagés en deux et vivent donc une sorte de dichotomie. Ils n’ont pas ou guère fait de progrès spirituel depuis qu’ils ont compris et accepté la Bonne Nouvelle du pardon de leurs fautes en Jésus-Christ. Ils en sont restés au stade du baba du nouveau-né. Le terme « charnel » appliqué à des croyants est très fort voire même violent, mais Paul l’emploie à dessein parce qu’à cause de leur connaissance et de leurs dons, les Corinthiens se considèrent comme très spirituels et matures dans la vie chrétienne. Mais c’est une grossière erreur là où ne règnent pas l’humilité et l’amour.

Verset 2

Je continue.

C’est pourquoi je vous ai donné du lait et non de la nourriture solide ; car vous n’auriez pas pu l’assimiler alors. Et même aujourd’hui, vous êtes encore incapables de la supporter, parce que vous êtes comme des hommes charnels, livrés à eux-mêmes (1Corinthiens 3.2).

Quand les Corinthiens sont devenus croyants, Paul leur a communiqué les fondements de la doctrine et de la vie chrétienne, ainsi que toutes bénédictions que reçoivent ceux qui ont la foi en Jésus-Christ. Paul appelle cet enseignement élémentaire « du lait », parce que c’est le premier aliment du nouveau-né. On peut être sûr que les Corinthiens ont reçu le message du salut de l’apôtre avec joie, et que leur façon de penser et de se conduire a alors commencé à changer en bien. Ainsi, il y a tout à parier qu’ils ont cessé de fréquenter le temple des idoles ainsi que les prostituées sacrées, une pratique très répandue à cette époque. Mais à part quelques fautes grossières qu’ils ne commettent plus, et encore, pas tous, leur comportement d’ensemble ne s’améliore plus. D’ailleurs, l’une des raisons pour lesquelles Paul leur écrit est que l’Église est pleine à ras bord de dissensions et de disputes de toutes sortes. Le processus de sanctification, c’est-à-dire de la croissance spirituelle, d’une grande partie de ces Corinthiens, s’est arrêté net. Ils en sont toujours au lait au lieu de consommer des biftecks.

Versets 3-4

Je continue.

En effet, lorsque vous vous jalousez les uns les autres et que vous vous disputez, n’êtes-vous pas semblables à des hommes charnels, livrés à eux-mêmes, ne vous comportez-vous pas d’une manière tout humaine ? Lorsque vous dites : “ Moi je suis pour Paul ! ” ou : “ Moi pour Apollos ! ”, n’agissez-vous pas comme les autres hommes ? (1Corinthiens 3.3-4).

L’apôtre reprend les clameurs partisanes qu’il a déjà mentionnées (1.12) et reproche aux Corinthiens de raisonner comme les non-croyants, une attitude non chrétienne. Au lieu d’adopter la conduite d’un chrétien mûr, caractérisée par l’humilité, le souci des autres et l’obéissance aux commandements de Dieu, les Corinthiens sont puérils, égocentriques et pleins de ressentiment les uns envers les autres. Par conséquent, ils sont portés à la division, à créer des factions et des groupes de pression qui tirent la couverture à eux. Et bien sûr, ils accordent beaucoup trop d’importance aux prédicateurs qui leur ont apporté la Bonne Nouvelle de Jésus, en les plaçant sur un piédestal. On peut presque imaginer l’église divisée en plusieurs sections, chacune surmontée d’une bannière avec le nom de son champion écrit en gros : Paul, Apollos, Pierre et peut-être d’autres encore qui ne sont pas mentionnés.

Versets 5-8

Je continue.

Après tout, que sont donc Apollos et Paul ? Des serviteurs, grâce auxquels vous avez été amenés à la foi, chacun d’eux accomplissant la tâche particulière que Dieu lui a confiée. Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait croître. Peu importe, en fait, qui plante et qui arrose. Ce qui compte, c’est Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux et chacun recevra son propre salaire en fonction du travail accompli (1Corinthiens 3.5-8).

Paul est un pionnier ; il ouvre de nouveaux champs missionnaires; c’est lui qui a planté et créé l’église de Corinthe. Apollos est venu plus tard avec un arrosoir et il a fortifié la foi de ces nouveaux croyants par son enseignement. Ces deux serviteurs de Jésus-Christ ne sont que des instruments grâce auxquels les Corinthiens ont cru puis ont pu avancer dans la vie chrétienne, mais ces prédicateurs limités et subordonnés à Dieu ne sont pas la cause de leur foi, car le Seigneur seul peut créer la vie et faire pousser une semence jusqu’à ce qu’elle atteigne la pleine maturité. Sur le plan spirituel, sans l’intervention de Dieu, les efforts humains n’ont aucun résultat; c’est donc au Seigneur seul que revient tout le mérite.

Versets 9-10

Je continue.

Car nous travaillons ensemble au service de Dieu, et vous, vous êtes le champ qu’il cultive. Ou encore : vous êtes l’édifice qu’il construit. Conformément à la mission que Dieu, dans sa grâce, m’a confiée, j’ai posé chez vous le fondement comme un sage architecte. À présent, quelqu’un d’autre bâtit sur ce fondement. Seulement, que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit (1Corinthiens 3.9-10).

Littéralement le texte dit : « nous somme les collaborateurs de Dieu », c’est à dire que ces deux hommes dépendent de Dieu. Leurs activités étant complémentaires, elles ne doivent pas être des causes de dissensions. Chacun a son travail et recevra sa propre récompense. Paul développe ici le thème de la responsabilité de l’ouvrier. Lui et Apollos n’ont pas accompli la même tâche mais leur but était le même : amener les Corinthiens à marcher sur les traces de Jésus-Christ et à devenir de vrais disciples. À Corinthe, Paul a posé le fondement au moyen de la prédication de la croix. Ensuite, Apollos et Pierre ont apporté leur contribution. L’apôtre donne ici deux images de l’Église. Tout d’abord, il la compare à un champ dans lequel travaillent différents ouvriers sous la direction de Dieu. Ensuite, il considère l’Église comme un édifice en construction, un bâtiment érigé sur de solides fondations et dont les matériaux doivent être choisis avec soin. Plus loin, l’apôtre précisera aussi que l’Église est le temple de Dieu. L’assemblée de Corinthe a été érigée par différents ouvriers qui ont coopéré et chacun doit répondre devant Dieu de sa participation à l’oeuvre. Cela dit, il se peut que l’heure soit grave parce que Paul mentionne « un autre » qui est en train de bâtir cette église. Or, si on relève l’avertissement : « que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit », il est possible que cet « autre » soit un faux ouvrier. Un gros souci de Paul était ceux qui débarquaient dans une église qu’il avait fondée et qui annonçaient un évangile différent de celui qu’il proclamait.

Verset 11

Je continue le texte.

Pour ce qui est du fondement, nul ne peut en poser un autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ (1Corinthiens 3.11).

Jésus-Christ est le roc sur lequel l’Église est bâtie; il est la pierre d’angle et la fondation de tout l’édifice parce que lui seul est la source de la vie éternelle. Je cite deux petits passages :

C’est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n’a jamais donné le nom d’aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés. Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme (Actes 4.12 ; 1Timothée 2.5).

Versets 12-13

Je continue le texte.

Or on peut bâtir sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du chaume ou du torchis de paille. Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature (1Corinthiens 3.12-13).

Dans les Textes Sacrés, le jugement divin est souvent représenté par le feu. Cette image est aussi utilisée pour décrire le retour de Jésus-Christ quand il reviendra pour établir son royaume sur terre. Le jour du jugement est le moment où Jésus va examiner la solidité de la construction des bâtisseurs et la qualité des œuvres accomplies par ses serviteurs. Ici, il n’est pas question du salut qui est un pur don de la grâce de Dieu puisque personne ne peut recevoir la vie éternelle sur la base de ses accomplissements ou d’un rite quelconque. En revanche, une fois qu’il est devenu chrétien, ce qu’il fait par amour pour Dieu et donc d’une manière désintéressée, lui est crédité sur son compte céleste.

Paul compare les œuvres du croyant à deux sortes de matériaux qui se rapportent au caractère durable ou pas du travail de l’ouvrier. Les premiers : l’or, l’argent et les pierres précieuses, sont rares, coûteux et de petite dimension. Les seconds :  le bois, le chaume et la paille font vite du volume, sont courants et ont peu de valeur. Arrive le jour où éclate un incendie, les premiers matériaux supportent l’épreuve du feu ; les seconds sont consumés et partent en fumée. Alors l’ouvrier ne se sauve qu’au péril de sa vie et il a la douleur de voir périr son oeuvre et le fruit de sa peine. Quelqu’un (Bengel) a dit : « C’est le marchand naufragé qui voit périr sa cargaison et son profit, et n’est sauvé lui-même qu’au travers des flots ».

Les premiers matériaux sont par exemple un enseignement conforme aux Écritures donné avec des mobiles purs ou encore de bonnes œuvres discrètes que Dieu approuve. Les seconds matériaux représentent la fausse doctrine ou ce qui a soi-disant été fait pour Dieu par des chrétiens mais en réalité ceux-ci travaillent pour eux-mêmes. Ce sont souvent des réalisations tape-à-l’œil genre meule de foin qui se voit de très loin. Ces croyants charnels utilisent la foi chrétienne pour avancer leur carrière et satisfaire leurs propres désirs. Dans son épître aux Romains, Paul dit : de tels hommes ne servent pas Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre (Romains 16.18).

Versets 14-15

Je continue le texte.

Si la construction édifiée sur le fondement résiste à l’épreuve, son auteur recevra son salaire ; mais si elle est consumée, il en subira les conséquences. Lui, personnellement, sera sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à échapper au feu (1Corinthiens 3.14-15).

Tous les chrétiens seront évalués par Dieu et recevront le salut puisque celui-ci ne dépend pas des bonnes œuvres, mais uniquement du sacrifice de Jésus sur la croix. Par contre, la manière dont ils auront vécu aura une répercussion dans l’au-delà. Il y aura des rachetés dans le royaume de Dieu qui seront démunis et sentiront fortement le brûlé, pour ainsi dire, parce qu’ils auront tout perdu dans l’incendie qui a jugé leurs œuvres. Ils seront sauvés comme un tison retiré du feu juste à temps, mais ils ne recevront aucune récompense.

Paul enseigne aux Corinthiens qu’ils sont responsables de vivre d’une manière digne de l’appel que Dieu leur a adressé et qu’en se comportant ainsi, ils seront récompensés pour l’éternité. Cependant, très peu de détails nous sont donnés concernant ce que seront les avantages ou la rémunération accordés à ceux qui auront été fidèles au Seigneur en tant que chrétiens.

Selon Dieu, l’humanité se divise en trois grandes catégories : l’homme naturel issu d’Adam, non régénéré et pour qui tout ce qui a trait à la Parole de Dieu et au sacrifice de Jésus-Christ sur la croix est pure folie, ou scandaleux s’il est Juif ; deuxièmement, le chrétien charnel qui a bien accepté Jésus comme son sauveur et a reçu la vie éternelle, mais qui ne se conduit pas selon les critères du vrai disciple du Christ. En troisième lieu, on a le croyant consacré, mature qui sera récompensé dans l’au-delà pour la vie fidèle qu’il a menée en l’honneur de son Maître.

Versets 16-17

Je continue.

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit son temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple (1Corinthiens 3.16-17).

C’est ici la première mention de « Ne savez-vous pas que », une expression qui reviendra encore neuf autres fois dans cette Épître. À chaque reprise, elle introduit une affirmation incontestable, une certitude. Paul établit ici une comparaison entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Sous le régime de l’Ancienne Alliance, Dieu résidait dans le sanctuaire du temple de Jérusalem, mais aujourd’hui, c’est l’Église universelle qui est le lieu sacré de sa demeure parce qu’en elle réside le Saint-Esprit qui habite chaque croyant. Cela dit, il peut malheureusement arriver que sous l’influence de faux ouvriers de l’évangile ou de personnes iniques qui causent des divisions, une Église locale cesse d’exister en tant que telle. Elle devient alors l’ombre d’elle-même, une coquille vide, un club de bien-pensants privé de toute vie spirituelle. C’est ce qui semble menacer l’Église de Corinthe et donne du souci à l’apôtre Paul. Il lance donc cet avertissement solennel, disant que Dieu lui-même se vengera de ceux qui sont responsables d’un tel désastre.

Versets 18-20

Je continue.

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit son temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple (1Corinthiens 3.16-17).

C’est ici la première mention de « Ne savez-vous pas que », une expression qui reviendra encore neuf autres fois dans cette Épître. À chaque reprise, elle introduit une affirmation incontestable, une certitude. Paul établit ici une comparaison entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Sous le régime de l’Ancienne Alliance, Dieu résidait dans le sanctuaire du temple de Jérusalem, mais aujourd’hui, c’est l’Église universelle qui est le lieu sacré de sa demeure parce qu’en elle réside le Saint-Esprit qui habite chaque croyant. Cela dit, il peut malheureusement arriver que sous l’influence de faux ouvriers de l’évangile ou de personnes iniques qui causent des divisions, une Église locale cesse d’exister en tant que telle. Elle devient alors l’ombre d’elle-même, une coquille vide, un club de bien-pensants privé de toute vie spirituelle. C’est ce qui semble menacer l’Église de Corinthe et donne du souci à l’apôtre Paul. Il lance donc cet avertissement solennel, disant que Dieu lui-même se vengera de ceux qui sont responsables d’un tel désastre.

Versets 18-20

Je continue.

Que personne ne se fasse d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous se croit sage selon les critères de ce monde, qu’il devienne fou afin de devenir véritablement sage. Car ce qui passe pour sagesse dans ce monde est folie aux yeux de Dieu. Il est écrit en effet : Il prend les sages à leur propre piège, et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages : elles ne sont que du vent (1Corinthiens 3.18-20).

Comme je l’ai déjà dit, Paul lance des avertissements sévères à la fois contre ceux qui œuvrent dans l’Église de Corinthe en tant que responsables, et les simples membres. L’apôtre rappelle que la sagesse selon les critères conventionnels du monde, est pure folie aux yeux de Dieu parce qu’elle reflète la pensée de Satan, Prince de ce monde. Je lis un passage :

Par ces actes, vous conformiez alors votre manière de vivre à celle de ce monde et vous suiviez le chef des puissances spirituelles mauvaises, cet esprit qui agit maintenant dans les hommes rebelles à Dieu (Éphésiens 2.2).

Paul invite ceux qui recherchent la sagesse humaine, le prestige trompeur et les dons brillants qui l’accompagnent à s’en dépouiller, ce qui revient à devenir fou aux yeux du monde, c’est à dire un disciple de Jésus-Christ, afin de trouver la vraie sagesse. L’apôtre cite deux passages qui sont :

Il attrape les sages au piège de leur propre ruse. L’Éternel connaît les pensées de l’homme : elles ne sont que du vent (Job 5.13 ; Psaumes 94.11).

Verset 21

Je continue le texte.

Que personne ne mette donc sa fierté dans des hommes (1Corinthiens 3.21).

La fierté, la gloire est un besoin profond des Corinthiens comme de tout homme en général. L’identité de l’homme se structure autour de ce qui le valorise. Or, dans leur égocentrisme, les membres de l’Église de Corinthe ont la fâcheuse tendance à se vanter dans les différents hommes qui ont œuvré parmi eux, alors que leur gloire devrait être Jésus et personne d’autre.

Versets 21-23

Je finis le chapitre 3.

Car tout est à vous, que ce soit Paul, Apollos, Pierre, l’univers, la vie, la mort, le présent ou l’avenir. Tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu (1Corinthiens 3.21-23).

Chaque croyant appartient à Jésus-Christ et est responsable envers lui. Les philosophes gréco-romains du 1er siècle avaient coutume de dire : « Tout appartient au sage ». Paul reprend cette idée et l’applique aux déclarations des Corinthiens qui disent : « je dépends d’Apollos, de Paul ou de Pierre ». L’apôtre a raison de dire que lui et les autres prédicateurs de l’Évangile appartiennent aux Corinthiens parce qu’ils ont été envoyés par Dieu pour les servir. Cependant, Paul ajoute que tous les croyants appartiennent à Jésus-Christ, ce qui sous-entend qu’ils sont responsables envers lui. Puis Paul dit encore : « Tout appartient à Dieu », pour la bonne raison qu’il est la source de tout ce qui existe, les Corinthiens, les apôtres, l’Église, le monde et l’univers dans son immensité. Chacun de nous est donc dépendant du Créateur.

L’affirmation de Paul fait partie de l’espérance chrétienne parce que dans l’éternité future il y aura une nouvelle création, un monde et une terre à venir, qui seront la propriété éternelle des croyants rachetés par Jésus-Christ. Et le plus extraordinaire dans tout ça, est que vous êtes personnellement invité à en faire partie.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

févr. 17 2025

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