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08 févr. 2024

1 Corinthiens 15.1-6

Chapitre 15

Introduction

Il y a environ 4 000 ans, un sage a écrit :

L’homme né de la femme, ses jours sont limités et pleins de troubles ! Il est comme une fleur qui germe et puis se fane. Il fuit comme une ombre furtive, et il ne dure pas. Car un arbre, du moins, conserve une espérance : même s’il est coupé, il peut renaître encore, il ne cesse d’avoir de nouveaux rejetons. Mais lorsque l’homme meurt, il reste inanimé. Quand l’être humain expire, où donc est-il alors ? L’homme, quand il meurt, ne se relève plus ; jusqu’à ce que le ciel s’éclipse il ne se réveillera pas, il ne sortira pas de son dernier sommeil. Mais l’homme une fois mort, va-t-il revivre ? (Job 14.1-2, 7, 10, 12, 14).

Ce sage s’appelle Job. Autant qu’on sache, il était contemporain des patriarches Abraham, Isaac et Jacob et son histoire poignante est le sujet du premier livre écrit à faire partie des Textes Sacrés. Depuis toujours, les hommes sont inquiets sur leur avenir ; ils s’interrogent sur ce qui les attend dans l’au-delà et se demandent si tout finit avec la tombe où s’il y a une vie après la mort. Job aussi s’interroge, mais comme il est également prophète, plus loin dans son livre, il donne la réponse quand il écrit :

Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. Après que ma peau aura été détruite ; Moi-même en personne, je contemplerai Dieu. Oui, moi, je le verrai prendre alors mon parti, et, de mes propres yeux, je le contemplerai. Et il ne sera plus un étranger pour moi. Ah ! mon cœur se consume d’attente au fond de moi (Job 19.25-27).

Nous arrivons maintenant au chapitre 15 de la première épître de l’apôtre Paul aux Corinthiens qui est, selon plusieurs commentateurs, l’un des plus importants et des plus fondamentaux du Nouveau Testament. Depuis le début de l’ère chrétienne, des théologiens ont tenté de sélectionner les dix plus grands Textes des Écritures et presque immanquablement, le 15e chapitre de cette épître figure dans leur liste. Je les comprends, car il ne faut pas se leurrer, alors qu’aujourd’hui, il se peut que vous soyez en pleine santé, et je vous le souhaite, ça ne durera pas autant que les impôts, vous le savez bien. Un jour, chacun d’entre nous sera mis en terre et notre corps redeviendra poussière. C’est là notre lot à tous. Si ce chapitre 15 écrit aux Corinthiens est si important, c’est parce qu’il enseigne que tous ceux qui ont placé leur espérance en Jésus-Christ ressusciteront pour la vie éternelle.

Après avoir traité les dons spirituels que les chrétiens sont appelés à exercer dans leur assemblée avec amour envers leurs frères et sœurs, l’apôtre Paul met en place la poutre maîtresse de la foi chrétienne et qui est aussi sa gloire. C’est la résurrection qui, d’une certaine manière, sert de porte d’entrée à la vie éternelle dans le royaume des cieux. Et ce sera autre chose que cette misérable existence ici-bas qui est surtout composée de maux divers et variés qui se succèdent jusqu’à la mort.

Le christianisme dans son ensemble a perdu de vue l’Ascension du Christ, ce moment sublime où après avoir achevé l’œuvre que le Père lui a confiée, le Fils de Dieu est retourné dans sa gloire céleste où il règne désormais à tout jamais. Ayant perdu des yeux le monde à venir, beaucoup de croyants ont la mauvaise tendance à voir et à se concentrer beaucoup trop sur les circonstances qui les entourent. C’est tragique surtout que je fais malheureusement aussi partie de ces gens-là.

Ce grand chapitre 15 sur la résurrection nous renvoie à la Bonne Nouvelle qui est en fait la victoire du Christ sur la mort, victoire qu’il a remportée pour nous. C’est le dernier grand sujet doctrinal traité par Paul et il est fondamental pour le Christianisme. Nier la résurrection des morts c’est vider la foi chrétienne de ce qui en fait sa valeur unique. Si Jésus n’est pas sorti vivant du tombeau, sa vie, son enseignement et son sacrifice sur la croix seraient au même niveau que les accomplissements de certains grands hommes qui ont fait l’histoire. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Jésus a été livré pour nos fautes, et Dieu l’a ressuscité pour que nous soyons déclarés justes (Romains 4.25).

Sur la croix, le Christ s’est chargé de tous les péchés des hommes de tous les temps, bien que seuls ceux qui lui font confiance en bénéficient. Par sa résurrection Jésus revêt le croyant de sa justice ce qui lui ouvre toute grande la porte du paradis. Ce chapitre 15 est important à plus d’un titre car très tôt dans l’histoire de l’Église, des hérétiques sont apparus, enseignant que le Christ n’est pas ressuscité avec un corps, et que seul son esprit est revenu à la vie. Cette hérésie promue par des faux prophètes a pour origine l’influence des croyances païennes qui circulent alors dans l’Empire romain.

Au premier siècle de notre ère, il existe trois philosophies religieuses principales qui concernent la vie après la mort : le Stoïcisme qui enseigne que l’âme se fond dans le divin et donc la personnalité du défunt disparaît avec lui. Cette vision de l’au-delà est similaire au panthéisme d’aujourd’hui. La deuxième croyance en vogue est l’Épicurisme qui est en fait matérialiste dans sa conception du monde, car elle nie toute forme de vie après la mort. Troisièmement on a le Platonisme qui enseigne bien l’immortalité de l’âme, mais selon le processus de la transmigration, ce qui correspond en gros à la réincarnation des religions orientales.

Au cours de l’un de ses voyages missionnaires, Paul se trouve sur la grande place publique de la ville d’Athènes où il annonce le jugement à venir et la résurrection du Christ ce qui suscite des remous dans la foule. Je lis le passage :

Quelques philosophes, des épicuriens et des stoïciens, engageaient aussi des débats avec lui. Les uns disaient : — Qu’est-ce que cette pie bavarde peut bien vouloir dire ? D’autres disaient : — On dirait qu’il prêche des divinités étrangères. En effet, Paul annonçait la Bonne Nouvelle de “ Jésus ” et de la “ résurrection ”, disant : Or Dieu ne tient plus compte des temps où les hommes ne le connaissaient pas. Aujourd’hui, il leur annonce à tous, et partout, qu’ils doivent se repentir. Car il a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts. Lorsqu’ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent de Paul, et les autres lui dirent : — Nous t’écouterons là-dessus une autre fois (Actes 17.18-19, 30-32).

Quand Paul écrit aux Corinthiens, il a présent à l’esprit toutes les fausses croyances de cet arrière-plan philosophique et religieux ainsi que l’influence néfaste qu’elles exercent sur l’Église. Comme en plus il doit combattre une hérésie qui s’est immiscée dans les milieux chrétiens, l’apôtre va mettre l’accent sur l’aspect corporel de la résurrection du Christ.

Verset 1

Je commence à lire le chapitre 15.

Mes frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez reçue et à laquelle vous demeurez attachés (1Corinthiens 15.1).

C’est la réalité de la résurrection qui permet d’annoncer la Bonne Nouvelle, car si Jésus n’a pas triomphé de la mort il n’y a rien à dire. Le christianisme ne repose pas sur des idées judicieuses savamment travaillées, mais sur des faits historiques qui concernent la personne et l’œuvre de Jésus. Paul veut donc rafraîchir la mémoire des Corinthiens, car tout comme il y a des idées fausses qui circulent au sujet de la crucifixion, il craint qu’il en soit de même sur la résurrection du Christ. Cela dit, si l’apôtre se sent poussé à rappeler aux Corinthiens la base de la foi chrétienne, c’est qu’il doit être très inquiet à leur sujet et c’est à se demander s’ils l’ont oubliée ou s’ils ne l’ont jamais vraiment embrassée.

Verset 2

Je continue.

C’est par la Bonne Nouvelle que vous êtes sauvés si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée ; autrement vous auriez cru en vain (1Corinthiens 15.2).

La gravité de ce rappel annonce l’importance du sujet que Paul aborde dans ce chapitre. La foi s’appuie sur la révélation de Dieu et l’œuvre que Jésus a réalisée sur la croix. Mais nier le sacrifice expiatoire du Christ ou sa résurrection corporelle prive la Bonne Nouvelle de ses éléments essentiels et enlève tout sens à la foi chrétienne car elle la rend vaine en la mettant au même niveau qu’une coquille vide.

Versets 3-5

Je continue.

Je vous ai transmis, comme un enseignement de première importance, ce que j’avais moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l’avaient annoncé les Écritures. Il est apparu à Pierre, puis aux Douze (1Corinthiens 15.3-5).

Voilà donc la Bonne Nouvelle que l’apôtre Paul a transmise aux Corinthiens. Ce n’est pas un système religieux brillamment ficelé mais des faits, des événements qui ont eu lieu : la rédemption du monde par la mort et la résurrection du Sauveur. Si ces faits sont niés, que reste-t-il ?  Rien!

Ces paroles de l’apôtres sont un très ancien résumé de l’annonce de l’Évangile. Il est énoncé sous forme de credo. Le grec utilise quatre fois la particule «que ». Littéralement, il est dit : « que Christ est mort… qu’il a été enseveli… qu’il est ressuscité… et qu’il est apparu ». De plus, le vocabulaire ne correspond pas à celui de Paul. Ces paroles qui résument l’essentiel du christianisme constituent donc la confession de foi des premiers croyants. Ce double credo affirme à la fois la mort expiatoire complète et bien réelle du Christ pour les péchés des hommes ainsi que sa résurrection.  « Le troisième jour » exclut toute possibilité d’évanouissement. La répétition des mots grecs « selon les Écritures » souligne le témoignage supplémentaire et divinement inspiré des prophéties concernant ces événements.

Il faut aussi noter que Paul s’inclut avec tous les croyants à ceux qui ont besoin d’un Sauveur parce que lui comme nous, sommes coupables devant Dieu. D’ailleurs dans une autre épître, l’apôtre se déclare le plus grand des pécheurs.

Il écrit ici que la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est confirmée par les Écritures. Quand il se rendait dans les synagogues des villes qu’il traversait, il démontrait que Jésus était le Messie en utilisant l’Ancien Testament. On peut imaginer qu’il commençait par l’histoire d’Abraham qui offrit son fils Isaac en sacrifice sur l’autel. Mais selon le texte de la Genèse, un ange est intervenu au dernier moment pour arrêter le bras du patriarche qui allait plonger le couteau dans le sein de son fils. Par contre, Dieu n’est pas intervenu et n’a pas épargné son propre fils ; il l’a livré à la mort afin qu’il devienne le sacrifice parfait pour l’expiation des péchés du monde.

En second lieu, on peut aussi imaginer que l’apôtre explique comment tout le système complexe des sacrifices d’animaux et des offrandes contenu dans la Loi de Moïse ainsi que la fête annuelle et solennelle du Yom Kippour ou Grand Pardon, annonçaient la venue du Messie ; comment le bâton du grand-prêtre Aaron qui avait fleuri et l’histoire du prophète Jonas avalé puis recraché par un poisson prédit la résurrection. Ensuite, Paul passait en revue certains Psaumes et les écrits des prophètes qui expliquent la mort sacrificielle du Messie. Je cite un passage prophétique :

Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin : l’Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. On l’a frappé, et il s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas dit un mot (Ésaïe 53.5-7).

La résurrection est confirmée par les Écritures mais aussi par les évidences historiques : d’abord la crucifixion que personne ne pouvait nier ; ensuite le temps passé dans un sépulcre, ce qui est important parce que ça montre que Jésus n’a pas simplement disparu de la circulation. Des hommes de renom, Nicodème et Joseph d’Arimathée, l’ont personnellement mis dans une grotte funéraire. Le point d’orgue de la Bonne Nouvelle est que Jésus est bel et bien sorti vivant du tombeau dans un corps de ressuscité.

Ensuite, il est apparu aux apôtres ce qui confirme encore sa résurrection. Toutes ces vérités, Paul les a reçues directement du Christ. Premièrement, quand Jésus lui est apparu alors qu’il se rend à Damas écumant de rage contre les chrétiens. Ensuite, il est conduit dans le désert d’Arabie et mis à l’école du Seigneur. Je lis ce passage :

Je veux que vous le sachiez, frères : le message que je vous ai annoncé n’est pas le fruit d’une pensée humaine. Car je ne l’ai reçu d’aucun homme, personne ne me l’a enseigné ; c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a fait connaître, par une révélation. Aussi, dès qu’il lui a plu de me révéler son Fils pour que je l’annonce aux non-Juifs, je n’ai consulté personne. Je ne me suis même pas rendu à Jérusalem pour rencontrer ceux qui étaient déjà apôtres avant moi, mais je suis parti pour l’Arabie (Galates 1.11-12, 16-17).

Après avoir triomphé de la mort, Jésus est d’abord apparu aux femmes disciples, ce qui n’est pas mentionné ici, et ensuite seulement à Pierre (Luc 24.34), qui fut le premier apôtre témoin de la résurrection. Plus tard, le Seigneur s’est montré aux 10 autres. Ils étaient onze en tout puisque Judas s’était suicidé. « Les Douze » comme on les appelle est une expression idiomatique qui signifie « tous les apôtres », quel que soit leur nombre.

Ce tout petit verset : « Il est apparu à Pierre, puis aux Douze », est particulièrement important. En effet, Jérusalem compte alors onze hommes particulièrement découragés et en plus, qui craignent de voir les autorités juives débarquées et les emmener eux aussi au supplice. Alors, ils se cachent en attendant que les choses se tassent. Leur ancien Maître est dans la tombe et l’aventure est terminée. Ils veulent seulement retourner dans leur province et reprendre leur ancienne occupation, pour la plupart la pêche dans le lac de Galilée. Pas une seconde, il ne leur est venu à l’esprit de prolonger leur angoisse en volant la dépouille de Jésus pour faire croire qu’il est ressuscité. Ils ne sont pas prêts à encourir les foudres de la garde romaine qui n’est jamais d’humeur à plaisanter. Non, pour les apôtres, un supplicié dans leur rang ça suffit amplement. Et puis voilà que des femmes disciples reviennent en toute hâte du sépulcre pour leur annoncer qu’elles ont vu de leurs yeux le Seigneur ; c’est insensé. Mais cette réalité a transformé, transfiguré, métamorphosé ces hommes qui de pleutres sont devenus des modèles de courage. Ce n’est pas l’enseignement du Christ, aussi majestueux soit-il, ni sa mort martyre, qui a donné naissance à l’Église, mais sa résurrection. La réalité est que Jésus est sorti du tombeau comme il l’avait promis et cette résurrection est la poutre maîtresse, la charnière du christianisme, et la substantifique moelle de la foi chrétienne, pour reprendre les paroles de Rabelais. Depuis presque deux mille ans, des millions d’hommes et de femmes ont cru que Jésus est vivant, qu’il a conquis la mort, et qu’eux aussi, à sa suite vivront éternellement. On ne peut pas expliquer l’existence de l’Église et de la chrétienté sans la résurrection de Jésus Christ, car sans elle, il n’y a ni Sauveur, ni Bonne Nouvelle, ni espérance pour l’homme pécheur.

Verset 6

Je continue.

Après cela, Jésus a été vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart vivent encore aujourd’hui ; quelques-uns d’entre eux seulement sont morts (1Corinthiens 15.6).

Littéralement, le texte dit que « quelques uns sont endormis ». La mort des croyants est comparé à un sommeil (1Thessaloniciens 4.14).

Ici, Paul met fortement en avant l’historicité de la résurrection en précisant que plus tard, et toujours dans le but de confirmer sa victoire sur la mort, Jésus est apparu à un grand nombre de disciples et que la plupart d’entre eux sont encore vivants au moment où il écrit cette épître, ce qui veut dire qu’ils sont toujours de ce monde pour confirmer le fait de la résurrection. Cette apparition majestueuse de Jésus à tous ces disciples a probablement eu lieu en Galilée, car c’est la province où le Sauveur avait le plus de disciples. Je lis le passage :

Mais l’ange, s’adressant aux femmes, leur dit : — Vous autres, n’ayez pas peur ; je sais que vous cherchez Jésus, celui qui a été crucifié. Il n’est plus ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il était couché. Puis allez vite annoncer à ses disciples qu’il est ressuscité d’entre les morts. Et voici : il vous précède en Galilée. Là vous le verrez. Voilà ce que j’avais à vous dire. Elles quittèrent le tombeau en hâte, tout effrayées, mais en même temps remplies d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que, tout à coup, Jésus vint à leur rencontre et leur dit : — Salut à vous. Elles s’approchèrent de lui, lui embrassèrent les pieds et l’adorèrent. Alors Jésus leur dit : — N’ayez aucune crainte ! Allez dire à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront (Matthieu 28.5-10).

On peut imaginer des centaines de personnes avec bagages femmes et enfants se diriger vers le nord. En traversant les villages on leur demande alors : « Qu’allez-vous faire et où allez-vous maintenant que Jésus votre maître est mort ? » Ils répondent alors : « Il est ressuscité et nous a demandé de le rejoindre en Galilée ». En passant de village en village, ces disciples ont ainsi l’occasion d’annoncer la Bonne Nouvelle que Jésus est le Messie, qu’il s’est offert en sacrifice pour les péchés et qu’il a vaincu la mort. Ces disciples sont des témoins oculaires de la résurrection qui ont vu de leurs yeux, et peut-être même touché de leurs mains, le Christ vivant après qu’il soit sorti du tombeau. Certains ont sans doute aussi assisté à la crucifixion. Ils savent en leur âme et conscience que Jésus est bel et bien mort et pareillement qu’il est vraiment ressuscité d’entre les morts. En vérité, il n’y a aucun fait de l’histoire antique qui soit confirmé d’une façon aussi inébranlable que la résurrection de Jésus-Christ.

J’aurais moi aussi voulu vivre cet événement unique dans l’Histoire, mais j’étais encore dans les antres de la terre. Alors, c’est par la foi que j’accepte la résurrection comme ayant eu lieu exactement comme elle est décrite dans les quatre évangiles. Cette adhésion n’est pas un simple exercice intellectuel, mais revêt une importance capitale parce que dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul écrit :

Si dans ton cœur tu crois que Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts, tu seras sauvé (Romains 10.9).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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