1 Corinthiens 12.1-9
Chapitre 12
Introduction
Depuis que la philosophie matérialiste a envahi l’Occident, les valeurs des Européens ont fortement changé comparées à ce qu’elles étaient jusqu’à, disons, la fin de la première moitié du 20e siècle. Puisque la grande majorité des gens croit que le matérialisme est l’ultime réalité, ce qui appartient au sacré et au spirituel a été mis en veilleuse ou pire encore, sur le même rayon que Blanche Neige et le Père Noël. Cependant, comme l’a écrit le poète Destouches, « chassez le naturel, il revient au galop ». Il ne parlait pas du spirituel bien sûr, pourtant il est normal, disons même logique de croire en un être suprême qui appartient à une autre dimension que le bocal espace-temps dans lequel nous sommes enfermés. D’ailleurs les enfants n’ont aucune difficulté à croire en Dieu, et malgré leur soi-disant rationalisme, la majorité des Français s’intéresse toujours de très près à l’horoscope ainsi qu’à toutes les formes d’occultisme possibles et imaginables.
Selon la foi chrétienne, l’action de Dieu sur terre se fait par l’intermédiaire du Saint-Esprit, la 3e personne de la Trinité. Dans le chapitre 12 de l’Épître que Paul écrit à l’église de Corinthe, il développe l’un des ministères particuliers de l’Esprit divin. Cette assemblée est bénie parce que ses membres ont reçu beaucoup de dons spirituels dont bien sûr ils abusent comme de tout le reste. C’est d’ailleurs leur conduite très peu chrétienne qui a engendré des divisions, des procès les uns contre les autres, l’inceste, la débauche, des tenues vestimentaires provocantes, la gloutonnerie et l’ivrognerie dans les repas fraternels, le mépris des pauvres de l’église et une attitude générale d’irrévérence envers le Seigneur lui-même.
L’arrogance de ces Corinthiens qui exploitent le principe de la liberté chrétienne pour leur propre compte se révèle également dans l’exercice des dons de l’Ésprit qui se manifestent en exhibitions spirituelles désordonnées. Les personnes responsables de ce chaos dans les cultes s’enorgueillissent de leurs soi-disant privilèges, ce qui contribue encore davantage à la désintégration de cette assemblée. Paul va donc s’évertuer à remédier à ces excès en décrivant la nature et le but des dons spirituels, et comment les utiliser pour la gloire de Dieu.
Au beau milieu de son enseignement, il fait une digression qui n’en est pas vraiment une pour montrer la supériorité de l’amour qui devrait gouverner toute la vie du croyant, ses relations et aussi l’exercice des dons spirituels. Au final et encore une fois, ce qui compte par-dessus tout, c’est l’amour de Dieu et du prochain, les deux commandements qui selon les paroles mêmes de Jésus, résument toute la Loi et l’enseignement des prophètes (Matthieu 22. 36-40).
Verset 1
Je commence à le lire le chapitre 12 de l’Épître de Paul aux Corinthiens.
J’en viens au problème des “ manifestations de l’Esprit ” : j’aimerais, frères, que vous soyez bien au clair là-dessus (1Corinthiens 12.1).
Les Corinthiens décrivent certaines de leurs pratiques pendant le culte comme des manifestations de l’Esprit. Partant de ce concept, Paul l’élargit et l’étend à l’ensemble des dons spirituels dont il va parler pendant trois chapitres. Cette portion de l’épître est celle du Nouveau Testament, qui décrit avec le plus de vivacité les phénomènes étonnants qui ont marqué les premiers temps où la jeune Église commence à étendre ses ailes dans l’empire romain. Le feu de l’Esprit qui à la Pentecôte avait gagné les disciples s’était étendu aux assemblées chrétiennes nouvellement créées. Ces miracles produits par les dons de l’Esprit continuèrent jusqu’à la fin du IIIe siècle environ. Comme à Corinthe, les relents du paganisme sont encore bien présents, il se produit un mélange d’idolâtrie et de dons divins qui fait que l’exercice des dons spirituels est accompagné de nombreux abus, particulièrement avec le don des langues, auquel les Corinthiens attachent une grande valeur à cause de son éclat. Dans un premier temps, Paul enseigne que, malgré leur diversité, les dons sont des manifestations de l’Esprit de Dieu et qu’ils concourent tous au même but. Ensuite il souligne que ce qui leur donne leur vraie valeur est l’amour du prochain. Enfin, il pose les principes qui doivent gouverner le don des langues.
Verset 2
Je continue.
Souvenez-vous comment, lorsque vous étiez encore païens, vous vous laissiez entraîner aveuglément vers des idoles muettes ! (1Corinthiens 12.2).
La majorité des Corinthiens étant d’origine païenne, ils ont vénéré des fausses divinités qui en elles-mêmes ne sont rien, mais derrière lesquelles se cachent des démons qui asservissent leurs adorateurs.
Verset 3
Je continue.
C’est pourquoi je vous le déclare, si un homme dit : “ Jésus est anathème ”, ce n’est en aucun cas l’Esprit de Dieu qui le pousse à parler ainsi. Mais personne ne peut affirmer : “ Jésus est Seigneur ”, s’il n’y est pas conduit par l’Esprit Saint (1Corinthiens 12.3).
La plupart des Corinthiens chrétiens sont encore bien faibles dans la foi, ce qui explique leur attitude mondaine, une certaine arrogance et leur incompréhension de la place du corps dans le salut. Mais le plus grave est la présence de faux prophètes parmi les responsables de l’assemblée qui profitent de l’immaturité spirituelle des croyants authentiques. En effet, ces derniers ne sont pas capables de faire la distinction entre les faux et les vrais chrétiens. Paul leur donne donc un test simple qui porte sur l’identité du Christ.
Le message des faux prophètes est : « Jésus est anathème », c’est-à-dire qu’ils nient que le Fils de Dieu ait eu un corps de chair et de sang comme vous et moi. Cette croyance erronée fait partie de ce qui sera plus tard la philosophie gnostique, mais au milieu du premier siècle, elle commence déjà à se répandre. Or, pour les gnostiques, comme tout ce qui est matière et charnel appartient au mal, Jésus de Nazareth n’est qu’un simple homme auquel un esprit supérieur, appelé le Christ, s’est uni au moment de son baptême pour l’abandonner avant sa passion. La première hérésie chrétienne qui vit le jour fut de nier l’humanité du Christ. Selon ce point de vue, l’homme Jésus n’est donc plus ni Seigneur, ni Sauveur, ni objet de la foi.
Le test que Paul propose aux Corinthiens consiste à vérifier si quelqu’un croit vraiment que celui qui règne maintenant dans les cieux comme Seigneur est le même que Jésus de Nazareth, l’Agneau de Dieu qui a souffert sur la croix. C’est l’enseignement de Paul, mais aussi de tous les apôtres. A la Pentecôte, Pierre a terminé sa prédication en disant :
Voici donc ce que tout le peuple d’Israël doit savoir avec une entière certitude : Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié (Actes 2.36).
Et l’apôtre Jean écrit dans l’Apocalypse :
Ils feront la guerre à l’Agneau, mais celui-ci les vaincra, car il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois (Apocalypse 17.14).
Les Corinthiens qui reconnaissent que Jésus est aussi le Seigneur sont de véritables croyants, à condition que leur foi vienne du Saint Esprit, car il existe une forme de croyance qui peut tromper. En effet, ceux qui possèdent une connaissance historique et purement intellectuelle et cérébrale de Jésus, peuvent eux aussi s’écrier : « Seigneur, Seigneur », sans avoir la foi qui sauve. L’évangile rapporte que Jésus a dit :
Pour entrer dans le royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire : “ Seigneur ! Seigneur ! ” Il faut accomplir la volonté de mon Père céleste. Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui me diront : “ Seigneur ! Seigneur ! Nous avons prophétisé en ton nom, nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait beaucoup de miracles en ton nom. ” Je leur déclarerai alors : “ Je ne vous ai jamais connus ! Allez-vous-en, vous qui pratiquez le mal ! ” (Matthieu 7.21-23).
Les faux frères qui se sont introduits dans l’église de Corinthe disent croire et obéir au Seigneur mais c’est évidemment un mensonge. De plus, il est probable qu’ils égarent les croyants en prétendant recevoir des visions de Dieu et par des exhibitions spirituelles alors qu’ils sont en transe extatique ; peut-être même sont-ils capables de faire des miracles. Mais toutes ces manifestations accompagnées de belles paroles ne constituent aucunement un critère valable pour juger si quelqu’un est conduit par l’Esprit de Dieu. En effet, les prêtres et les gourous de certaines religions, ainsi que la plupart des sorciers sont tout à fait capables de réaliser des prodiges à vous couper le souffle. Ce qui compte en premier lieu c’est de croire dans son cœur que le Christ est celui qu’il a dit être. La grande question que Jésus a posé à ses disciples a été :
Qui dites vous que je suis ? (Matthieu 16.15).
Il pose toujours et encore cette même question à tous les êtres humains. Quelle que soit votre origine ethnique, ou statut social ou que sais-je encore, Jésus demande : « Qui dites-vous que je suis ? » Quand il a posé cette question à ses disciples, Pierre a répondu :
Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! (Matthieu 16.16).
La plupart des gens pensent que le Christ était un grand homme, mais si c’est tout, qu’est-ce qu’il a de spécial ? Il y en a eu beaucoup d’autres. En réalité, Jésus n’a jamais dit qu’il était un homme exceptionnel. Au contraire, il a affirmé que Dieu seul est bon. Je lis le passage :
Alors un notable lui demanda : — Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? — Pourquoi m’appelles-tu bon ? lui répondit Jésus. Personne n’est bon, sinon Dieu seul (Luc 18.18-19).
Par contre, Jésus a affirmé sans équivoque possible qu’il est le Fils de Dieu, le Maître et le Seigneur. Je cite des passages :
Tous dirent : — Tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur répondit : — Vous le dites, je le suis. Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car je le suis. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau et lui demanda : — Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? Et Jésus lui répondit : — Oui, je le suis ! (Marc 14.61-62 ; Luc 22.70 ; Jean 13.13).
Maintenant, Jésus vous demande à vous aussi : « Qui dis-tu que je suis ? »
Versets 4-6
Je continue à lire le texte de l’épître aux Corinthiens.
Il y a toutes sortes de dons, mais c’est le même Esprit. Il y a toutes sortes de services, mais c’est le même Seigneur. Il y a toutes sortes d’activités, mais c’est le même Dieu ; et c’est lui qui met tout cela en action chez tous (1Corinthiens 12.4-6).
Paul enseigne la solidarité et l’unité des membres de la Trinité dans le service chrétien. Les trois personnes divines participent en même temps au ministère du chrétien authentique qui met ses capacités spirituelles au service des autres. En effet, toute véritable oeuvre chrétienne se fait sous l’autorité de Dieu le Père, et c’est le Saint-Esprit qui accorde certains dons aux croyants afin qu’ils puissent exercer un ministère dans l’Église, qui a pour chef le Seigneur Jésus-Christ.
Le mot « don » charisma en grec, veut dire une aptitude, qui dans le Nouveau Testament est d’origine divine. C’est la possibilité d’assumer une certaine fonction ou une capacité de servir dans un domaine particulier. Ce don doit s’exercer dans un cadre précis qui est de servir les intérêts des frères. Ce charisme peut aussi être un talent naturel que le croyant utilise pour servir son Seigneur. Ce qui ressort du texte est que chaque chrétien véritable a au moins reçu un don, une habileté, un savoir-faire qu’il tient de Dieu pour servir son prochain. Or, l’église de Corinthe est divisée à cause de la rivalité qui règne entre certains de ses membres qui s’enorgueillissent ou se jalousent au sujet des dons. Pourtant, loin d’être des signes de spiritualité dont on peut se vanter, les compétences, qu’elles soient naturelles ou spirituelles, sont des manifestations de la grâce de Dieu. L’ensemble des croyants peut servir Dieu efficacement et de différentes façons grâce à la diversité des dons qu’ils ont reçus. Ceux-ci sont donnés aux chrétiens afin qu’ils puissent satisfaire les besoins qui se manifesteront, d’une part, dans l’Église, et d’autre part, en dehors en faveur des non-croyants afin que ces derniers apprennent qui est Jésus-Christ et placent en lui leur foi.
Verset 7
Je continue.
En chacun, l’Esprit se manifeste d’une façon particulière, en vue du bien commun (1Corinthiens 12.7).
Les manifestations de l’Esprit sont variées, mais trouvent leur unité en leur source qui est Dieu et dans leur but qui est le bien commun, l’édification de l’ensemble des croyants. Parce que les membres d’une église sont différents les uns des autres, ils reçoivent toutes sortes de dons selon leur appel particulier. Seulement, ces capacités ne sont pas accordées pour son petit enrichissement individuel particulier, mais pour l’utilité commune, ce que précise également l’apôtre Pierre qui écrit :
Chacun de vous a reçu de Dieu un don particulier : qu’il le mette au service des autres comme un bon gérant de la grâce infiniment variée de Dieu. Que celui qui parle transmette les paroles de Dieu. Que celui qui sert accomplisse sa tâche avec la force que Dieu donne. Agissez en toutes ces choses de manière à ce que la gloire revienne à Dieu par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance pour l’éternité. Amen ! (1Pierre 4.10-11).
Ce n’est pas la satisfaction de soi mais le service des autres qui est à la gloire de Dieu. Les Corinthiens ont encore beaucoup à apprendre dans ce domaine. C’est d’ailleurs pourquoi Paul leur a déjà dit :
Que chacun de vous, au lieu de songer seulement à lui-même, recherche aussi les intérêts des autres (1Corinthiens 10.24).
Ce même principe s’applique bien évidemment à l’exercice de ses dons et talents naturels. Un peu plus loin, l’apôtre va comparer l’Église, qui est le Corps de Christ, au corps humain et il va montrer que chaque membre contribue à la bonne santé de l’ensemble.
Maintenant Paul va dresser une liste de neuf dons spirituels. Il n’a pas l’intention d’être exhaustif, mais veut simplement donner un aperçu de la diversité de l’action du Saint-Esprit dont il vient de parler. On peut noter au passage que pour l’apôtre, le mariage et le célibat font partie des charismes venant de Dieu. Il ne va pas les mentionner ici, parce qu’il l’a déjà fait dans cette épître quand il a dit :
Je voudrais bien que tout le monde soit comme moi, mais chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un le mariage, l’autre le célibat (1Corinthiens 7.7)
Verset 8
Je continue le texte.
L’Esprit donne à l’un une parole pleine de sagesse ; à un autre, le même Esprit donne une parole chargée de connaissance (1Corinthiens 12.8).
Les Corinthiens se vantent bien à tort de posséder la sagesse et le savoir, des prétentions que Paul leur a déjà reprochées. Je rappelle le passage :
Que personne ne se fasse d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous se croit sage selon les critères de ce monde, qu’il devienne fou afin de devenir véritablement sage. Passons au problème des viandes provenant d’animaux sacrifiés aux idoles. “ Nous possédons tous la connaissance voulue, ” dites-vous. C’est entendu, mais cette connaissance rend orgueilleux (1Corinthiens 3.18 ; 8.1).
Selon l’enseignement des Écritures, le sage est celui qui est doté d’une perspicacité spirituelle ; il comprend le lien entre les réalités terrestres et célestes. La connaissance, c’est appliquer dans sa vie de tous les jours les vérités d’ordre spirituel et obéir à la volonté de Dieu. Manifestement, Paul a ces deux dons qui fonctionnent souvent ensemble. Par contre, les Corinthiens ne possèdent ni l’un ni l’autre, car ayant autant de discernement spirituel qu’une chèvre, ils se laissent mener par le bout du nez par les faux-frères. Par ailleurs, ils sont bien loin de mener une vie digne de ceux qui se disent disciples du Christ.
Aujourd’hui, et malgré notre technologie de pointe, la majorité des scientifiques sont tout autant bornés que les Corinthiens parce qu’ils refusent de reconnaître l’empreinte du Créateur dans leurs découvertes. Concernant l’origine de l’homme par exemple, il est établi, dit-on, que notre ancêtre était un animal qui, au fil du temps, a évolué à partir d’organismes primaires, eux-mêmes issus d’une soupe originelle. Cette croyance n’est ni de la sagesse ni de la connaissance, ni de la science, mais de la spéculation pure et simple pour ne pas utiliser d’autres qualificatifs qui pourtant me brûlent le bout de la langue. Pour ce qui est des dons, Paul a déjà établi qu’ils ont tous leur source en Dieu, ainsi qu’un même but. Ils sont donnés, non pour l’enrichissement personnel, mais pour l’unité et l’utilité communes, c’est à dire pour édifier les autres.
Verset 9
Je continue le texte.
L’Esprit donne à un autre d’exercer la foi d’une manière particulière ; à un autre, ce seul et même Esprit donne de guérir des malades (1Corinthiens 12.9).
Certaines personnes sont naturellement enclines à voir les choses en noir tandis que d’autres sont plutôt optimistes de nature. Ces traits de caractère sont naturels, ayant même une composante génétique. Le don de la foi que mentionne Paul n’est pas la foi qui permet de faire confiance à Jésus comme son Sauveur. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle de foi en Dieu, qui va au-delà de la foi exercée par la plupart des croyants, et qui permet de soulever des montagnes pour ainsi dire, c’est à dire d’accomplir des oeuvres exceptionnelles. C’est ainsi qu’il y a des croyants qui prient et attendent la réponse divine avec la ferme assurance qu’ils obtiendront ce qu’ils ont demandé. Il fait bon être dans leur entourage car ils exhument une confiance rafraîchissante. Au 19 ème siècle, George Müller (1805-1898) qui fut le directeur de l’orphelinat « Asheley Down » à Bristol en Angleterre, pourvut aux besoins de plus de 10 000 orphelins rien que par sa foi en Dieu. Quand il eut à coeur de commencer cette oeuvre, il avait un peu moins de 50 centimes d’euro en poche et il ne fit jamais d’appel de fonds à quiconque.
Le pouvoir de guérir les malades comme ça instantanément ainsi que d’autres dons tout aussi spectaculaires fut donné aux apôtres par le Seigneur. Dans l’évangile selon Luc, nous lisons :
Jésus réunit les Douze et leur donna le pouvoir et l’autorité de chasser tous les démons et de guérir les malades. Il est vrai que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toutes les forces de l’Ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal (Luc 9.1 ; 10.19).
Ces dons extraordinaires du Saint-Esprit accordés aux apôtres leur ont permis d’asseoir leur autorité en tant que porte-paroles du seul vrai Dieu, ainsi que d’authentifier le message de la Bonne Nouvelle qu’ils annonçaient, qu’ils ont couché sur le parchemin et qui se résume en ces paroles :
Dieu annonce à tous, et partout, qu’ils doivent changer d’attitude, car il a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts (Actes 17.30-31).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.