Les émissions

31 janv. 2024

1 Corinthiens 11.6-17

Chapitre 11

Introduction

Dans un contexte social bon chic bon genre, il est certains sujets qu’il vaut mieux éviter, car ils vous mènent droit dans un champ de mines qui explosent de toutes parts. Je pense à la politique ou la religion en particulier, des domaines où les esprits s’échauffent vite. Dans les Textes Sacrés, c’est pareil. Alors que certains thèmes comme l’amour du prochain font pratiquement toujours l’unanimité, d’autres sont matières à forte controverse et choquent les lecteurs non avertis. Dans l’épître que l’apôtre Paul adresse à l’église de Corinthe, à un moment donné il remet les pendules à l’heure en rappelant que selon la perspective divine, les rôles et la tenue vestimentaire de l’homme et de la femme doivent être différenciés, ce qui ne va pas lui valoir les félicitations du jury.

Verset 6

Je continue à lire dans le chapitre 11 de la première épître de Paul aux Corinthiens.

Si donc une femme ne se couvre pas la tête, pourquoi, alors, ne se fait-elle pas aussi tondre les cheveux ? Mais s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée, qu’elle se couvre donc la tête (1Corinthiens 11.6).

Comme je l’ai déjà dit, au premier siècle, c’est la coutume quasi universelle pour les femmes « bien », qu’elles soient de culture juive ou gréco-romaine de se couvrir la tête en public. Dans l’église plus encore qu’à l’extérieur, il est nécessaire pour la femme de se vêtir avec modestie. A son disciple Timothée, Paul écrit :

Je veux qu’en tout lieu les hommes prient en élevant vers le ciel des mains pures, sans colère ni esprit de dispute. Je veux que les femmes agissent de même, en s’habillant décemment, avec discrétion et simplicité. Qu’elles ne se parent pas d’une coiffure recherchée, d’or, de perles ou de toilettes somptueuses, mais plutôt d’œuvres bonnes, comme il convient à des femmes qui déclarent vivre pour Dieu (1Timothée 2.8-10).

Dans ces conditions, la femme peut exercer une activité spirituelle comme prophétiser ou prier dans la mesure où elle porte un voile, se plaçant ainsi sous l’autorité des responsables d’église qui eux doivent être des hommes. Dans l’assemblée de Corinthe, le slogan « tout est permis » est également appliqué aux réunions d’église et certaines femmes, les riches en particulier, expriment leur émancipation en se débarrassant d’une partie de leur habillement traditionnel. Elles rejettent à la fois le symbole culturel et le concept de subordination. Mais selon l’apôtre Paul, ôter son voile n’est pas un signe de libération mais d’avilissement, car dans le monde gréco-romain, il est scandaleux pour une femme de paraître en public sans voile ; preuve en est, les prostituées ne portent pas de voile. En rejetant ce signe de modestie et de soumission, les femmes chrétiennes se déshonorent elles-mêmes et Jésus-Christ leur chef spirituel. Voilà pourquoi l’apôtre les prend à parti quand il leur dit d’aller au bout de leur rébellion en se rasant la tête, ce qui à cette époque est une disgrâce de première magnitude et le châtiment réservé aux femmes adultères. Il est important pour l’apôtre que les femmes aient une tenue décente dans toutes les églises, mais encore davantage à Corinthe à cause de l’immoralité sans frein qui règne dans cette ville. L’apôtre Pierre donne le même enseignement que Paul. Je le cite :

Recherchez non pas la beauté que donne une parure extérieure : cheveux habilement tressés, bijoux en or, toilettes élégantes, mais celle qui émane de l’être intérieur : la beauté impérissable d’un esprit doux et paisible, à laquelle Dieu attache un grand prix (1Pierre 3.3-4).

La modestie dans le vêtement est importante non pas pour satisfaire les saintes nitouches, mais parce que d’une manière générale, la gente masculine est facilement distraite pour ne pas dire amorcée par des vêtements aguichants; c’est comme ça. Les Textes Sacrés font état de plusieurs femmes qui ont utilisé leurs appâts naturels afin d’accomplir leurs funestes projets. L’une d’entre elles en particulier arriva ainsi à faire tourner la tête au roi Hérode et ainsi à obtenir l’exécution de Jean-Baptiste, le précurseur du Christ.

Par contre, les Écritures mentionnent aussi plusieurs femmes vertueuses qui furent utilisées par Dieu pour sa gloire. Je pense notamment à Rébecca, l’épouse d’Isaac, Anne, la mère du prophète Samuel, Abigaïl, l’épouse fidèle du roi David et bien sûr Marie, qui donna naissance à Jésus.

Versets 7-9

Je continue le texte.

L’homme ne doit pas avoir la tête couverte, puisqu’il est l’image de Dieu et reflète sa gloire. La femme, elle, est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme de l’homme, et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme (1Corinthiens 11.7-9).

Dans l’ordre de la création, l’homme a été créé le premier, c’est-à-dire avant la femme, et à l’image de Dieu, ce qui fait que d’une certaine façon, il est son représentant et son vassal sur terre. L’homme qui prie ou prophétise doit donc se découvrir la tête parce qu’il représente Dieu.

Selon la Genèse, le livre des Commencements, la femme a été créée pour le bénéfice de l’homme, ayant été formée à partir de l’une de ses côtes, une partie de son corps déjà existant. Elle ne reflète donc pas la gloire de Dieu mais celle de l’homme; il s’en suit qu’elle doit se couvrir la tête en signe de sa soumission à son mari. Cela dit, l’idée selon laquelle c’est pour servir l’homme que la femme fut créée est un concept qui à notre époque est socialement et politiquement particulièrement incorrect et choquant au point d’être révolutionnaire. Mais honni soit qui mal y dise, car Dieu a bel et bien amené Ève à Adam pour qu’elle soit sa moitié, son aide et le complète dans tous les domaines de la vie. De nos jours l’argumentation de Paul a quelque chose d’incongru, mais c’est uniquement parce qu’on accepte pas l’autorité des Écritures et en particulier l’Ancien Testament.

D’après le livre de la Genèse, ce sont les deux sexes qui ont été créés à l’image de Dieu, ce qui veut dire que tous deux sont des êtres raisonnables et moralement responsables. Je lis le passage :

Et Dieu dit : – Faisons les hommes pour qu’ils soient notre image, ceux qui nous ressemblent. [..]. Dieu créa les hommes pour qu’ils soient son image, oui, il les créa pour qu’ils soient l’image de Dieu. Il les créa homme et femme (Genèse 1.26,27).

Selon la perspective de Dieu, l’épouse n’est pas inférieure à son mari, mais doit assumer des fonctions différentes de lui. D’ailleurs, derrière la plupart des hommes qui réussissent dans leur domaine, se trouve souvent dans les coulisses, une femme qui est présente pour le seconder dans sa tâche. Souvent ne veut pas dire toujours, car il n’y a pas de règle absolue.

Notre civilisation occidentale est décadente parce qu’elle a premièrement rejeté Dieu et donc abandonné les valeurs judéo-chrétiennes. Ensuite et comme conséquence, elle a recréé l’homme à son image humaniste en rabotant au maximum les différences entre Monsieur et Madame. Cela se voit d’abord dans l’habillement, mais surtout dans les rôles des deux sexes qui sont presque tous devenus interchangeables que ce soit dans la famille ou en société. La puissance montante du mouvement homosexuel est un prolongement logique du refus du rôle de la femme comme Dieu l’a ordonné. Il en était déjà ainsi dans la culture gréco-romaine.

Verset 10

Je continue le texte.

Voilà pourquoi la femme doit porter sur la tête un signe de son autorité, à cause des anges (1Corinthiens 11.10).

La femme est le complément de l’homme, ce qui est dit noir sur blanc par l’Éternel dans le livre de la Genèse et que Paul a déjà montré. Mais par ailleurs et tout comme l’homme, la femme est une personne à part entière créée à l’image de Dieu. Elle possède une autorité qui lui est propre et elle jouit de la même liberté que l’homme vis à vis de Dieu ce qui lui permet de prier et de prophétiser comme l’apôtre l’a déjà dit précédemment.

Paul exprime donc deux idées opposées concernant la femme puisqu’elle est à la fois dépendante et indépendante de l’homme. D’une part, elle a été créée à l’image de Dieu, et d’autre part, elle a été formée pour être au service de l’homme et son complément. Il s’en suit que dans l’église elle doit porter sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend, c’est à dire son père ou son mari, ce qui l’autorise également à exercer une activité spirituelle.

L’apôtre mentionne aussi les anges. Comme le mot ainsi traduit signifie également « messager », on a essayé de dire que Paul parlait des anciens responsables de l’église ou encore de personnes envoyées par les autorités romaines, ayant mission de voir ce qui se passe dans les assemblées chrétiennes. Mais ces explications fumeuses n’ont ni queue ni tête parce qu’il ne fait guère de doute que l’apôtre parle ici d’Êtres célestes; il ne faut donc pas craindre d’avouer qu’on n’est pas très au clair sur ce que Paul veut dire. Ce que l’on sait par contre, est que dans la lettre aux Éphésiens et la première épître de Pierre, on découvre que les anges sont des spectateurs de ce qui se passe dans l’Église. Je lis ces deux passages :

Les Autorités et les Puissances dans le monde céleste peuvent connaître, par le moyen de l’Église, les aspects infiniment variés de sa sagesse. Ce message de la Bonne Nouvelle, les anges eux-mêmes ne se lassent pas de le découvrir (Éphésiens 3:10 ; 1Pierre 1.12).

L’enseignement de Paul est peut-être que l’Église doit donner aux Êtres célestes un spectacle digne et de bonne tenue à la gloire de Dieu et qui se manifeste de deux manières différentes ; d’abord, par une différenciation claire des sexes, et ensuite par le respect de l’ordre de la création. En effet, les anges étaient présents quand Dieu créa d’abord l’homme et ensuite la femme. Ils comprennent bien l’aspect de soumission que le voile signifie puisqu’eux-mêmes se cachent le visage dans la présence de Dieu. Je cite un passage :

Je vis le Seigneur siégeant sur un trône très élevé. Les pans de son vêtement remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; chacun d’eux avait six ailes : deux ailes pour se couvrir le visage, deux autres pour se voiler le corps, et les deux dernières pour voler (Ésaïe 6.1-2).

Les anges regardent donc l’Église pour voir si ses membres respectent la sainteté de Dieu et l’ordre de la création. L’homme qui représente Dieu garde la tête nue, tandis que la femme qui fut créée pour l’homme doit porter le voile. En résumé donc, ce voile a plusieurs fonctions. Premièrement, il va de pair avec une tenue vestimentaire pudique alors que l’absence de voile est une marque d’insubordination. Deuxièmement, il symbolise la dépendance de la femme à l’égard de l’homme, que ce soit son père ou son mari, ainsi que les responsables de l’église. Troisièmement, il affirme l’indépendance spirituelle de la femme qui peut prier et prophétiser. Il ne faudrait pas que le mouvement féministe soit fâchée contre moi parce que je ne fais que commenter les écrits de l’apôtre Paul.

Versets 11-12

Je continue le texte.

Toutefois, dans l’ordre établi par le Seigneur, la femme n’existe pas sans l’homme, et l’homme n’existe pas sans la femme, car si la femme a été tirée de l’homme, celui-ci, à son tour, naît de la femme et, finalement, tous deux doivent leur vie à Dieu (1Corinthiens 11.11-12).

Après avoir décrit l’ordre hiérarchique entre l’homme et la femme, Paul veut prévenir tout malentendu sur ce qui précède, et en particulier rabaisser le caquet de l’homme à l’égard de la femme. Il rappelle donc qu’homme et femme sont des êtres complémentaires qui dépendent et qui ont besoin l’un de l’autre et de Dieu. Ève fut issue d’Adam, mais chaque homme qui vient au monde sort du sein d’une femme. L’Éternel les a créés l’un et l’autre, et l’un pour l’autre.

Versets 13-15

Je continue.

Jugez vous-mêmes de cela : est-il convenable pour une femme de prier Dieu la tête découverte ? Ne paraît-il pas naturel à tout le monde que c’est une indignité pour un homme de porter des cheveux longs mais qu’une longue chevelure fait honneur à la femme ? Car la chevelure lui a été donnée pour lui servir de voile (1Corinthiens 11.13-15).

Paul a enraciné sa démonstration concernant le port du voile dans les Écritures et plus particulièrement dans le récit de la création. Il utilise maintenant l’ordre conventionnel et naturel des choses. En effet, l’humanité fait instinctivement la distinction entre les sexes de plusieurs façons, l’une étant la longueur des cheveux. Au premier siècle, les exceptions à cette règle générale étaient dues soit à une nécessité pratique comme le besoin de se déguiser pour s’enfuir soit à un style de vie immoral. Cela dit, Paul parle de la chevelure parce qu’elle était l’archétype de ce qui distinguait les sexes dans le monde gréco-romain. Les longs cheveux sont une gloire pour la femme parce qu’ils sont tape-à-l’œil; ils expriment sa féminité intrinsèque et la différencient de l’homme. Pour la femme, porter une longue chevelure indique aussi sa volonté de réaliser l’intention de Dieu à son égard. La femme possède donc de naissance un voile naturel, mais doit en porter un supplémentaire en public et dans les réunions de l’église.

Verset 16

Je continue.

Si quelqu’un s’obstine à contester, nous lui répondons que ce qu’il propose n’est ni notre pratique ni celle des Églises de Dieu (1Corinthiens 11.16).

Ce sont les dernières paroles de Paul au sujet du voile. Il n’essaie pas d’imposer un nouveau comportement mais simplement de mettre un frein aux abus individuels au nom de la liberté des Corinthiens qui prônent que : « tout est permis ». Il a rectifié leur vision erronée de la différenciation sexuelle qui était due à leur ignorance sur le rôle du corps dans la vie chrétienne. Paul a rappelé que l’ordre de la création est maintenu dans l’œuvre de Dieu en faveur des hommes et que dans l’église, hommes et femmes doivent se comporter de manière à respecter ce qu’ils sont par nature. Les vêtements et les comportements unisexes très à la mode aujourd’hui, s’opposent au projet originel du Créateur. S’habiller décemment est un principe chrétien dont la validité est permanente car l’allure extérieure reflète l’attitude intérieure. Cependant, la façon dont ce principe est actualisé varie d’un lieu à l’autre et d’une époque à l’autre.

Tout comme dans la controverse concernant les viandes provenant d’animaux sacrifiés aux idoles, Paul a répondu à la question immédiate des Corinthiens, mais il a aussi mis le doigt sur le problème de fond de certains qui recherchent leur petit intérêt personnel et à défendre ce qu’ils considèrent comme leurs droits sans tenir compte des autres chrétiens.

Le rejet du voile était un acte d’insubordination qui discréditait Dieu. Aujourd’hui, si certaines femmes pensent devoir porter un foulard ou un chapeau, c’est très bien, même si c’est pour suivre la mode. Cependant, ce qui compte réellement dans ce passage, c’est l’attitude de cœur et non pas l’apparence extérieure, car, comme chacun sait : « l’habit ne fait pas le moine ». Paul a voulu enseigner le principe d’obéissance et de soumission de la femme à l’homme et à l’autorité de l’église, parce qu’un vent de désordre soufflait dans cette assemblée.

Ce problème réglé, l’apôtre vire complètement de bord pour passer à un sujet totalement différent qui est la célébration de la Sainte Cène aussi appelée « le repas du Seigneur » et qui dans l’Église catholique romaine se nomme « la communion ». Cependant, il me faut ajouter que la communion a une signification entièrement différente de la Sainte Cène. Cela dit, le repas du Seigneur est quand même la célébration la plus solennelle du culte chrétien. Or à Corinthe, il est tombé à un niveau tellement bas qu’il tourne en blasphème.

Verset 17

Je continue à lire dans le chapitre 11 de cette épître de Paul aux Corinthiens.

Puisque j’en suis aux directives, il me faut mentionner un point pour lequel je ne saurais vous féliciter. C’est que vos réunions, au lieu de contribuer à votre progrès, vous font devenir pires (1Corinthiens 11.17).

Comme un père à l’égard d’un enfant désobéissant, Paul a déjà réprimandé les Corinthiens sur plusieurs points. Les derniers en date étant la façon dont ils abusent de leur liberté avec les viandes des animaux offerts aux idoles puis dans la manière dont certaines femmes se conduisent dans l’assemblée. L’apôtre n’a toujours pas de raison de faire les éloges de cette église pour ce qui concerne leur pratique du « Repas du Seigneur ». Tant s’en faut, car ce qui aurait dû édifier les croyants en les rassemblant au nom de Jésus-Christ a l’effet inverse. Il me faut rester poli, pourtant la meilleure façon de décrire cette église serait une expression argotique plutôt crue.

Alors que dans le Nouveau Testament il n’est jamais question de se rappeler le jour anniversaire de la naissance de Jésus, date qu’on ignore d’ailleurs, l’ordre nous est donné de commémorer la mort du Christ. C’est le but principal de la Sainte Cène.

Quelques heures avant son arrestation, Jésus célébra la Pâque juive avec ses disciples. Ensuite et sur les cendres encore chaudes de ce repas, il a construit un monument commémoratif de sa mort qui n’est pas fait de marbre ou de métal précieux, mais d’aliments très simples. Il institua une cérémonie nouvelle qui rappelle le don de son corps et de son sang pour la rédemption de l’humanité. Cette mort sacrificielle était prophétisée par la Pâque juive et en particulier par l’agneau pascal. En effet, Jésus est venu en tant que « Agneau de Dieu » pour s’offrir en sacrifice afin d’expier les péchés des hommes. Au tout début de l’Église, la prise du pain se fait au début d’un souper, et la prise de la coupe de vin a lieu à la fin du repas. Chaque fois que les chrétiens se rassemblent dans des maisons particulières au nom du Seigneur, ils prennent ce repas symbolique. Je lis le passage :

Tous les jours, d’un commun accord, ils se retrouvaient dans la cour du Temple ; ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leurs repas dans la joie, avec simplicité de cœur. Ils louaient Dieu, et le peuple tout entier leur était favorable. Le Seigneur ajoutait chaque jour à leur communauté ceux qu’il sauvait (Actes 2.46-47).

Au moment où Paul écrit cette épître, le partage du pain et de la coupe se fait à la fin d’un repas communautaire appelé « agape », le mot grec pour l’amour pur et désintéressé. Ce temps solennel prend alors le nom d’eucharistie, un mot qui veut dire « rendre grâces ». Mais dans l’église de Corinthe, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes parce qu’en guise de « repas du Seigneur », les agapes sont marquées par des divisions et des beuveries. Plus tard, les responsables d’églises chrétiennes décideront d’établir une séparation totale entre la Sainte Cène de l’agape afin de prévenir tout abus et en supposant à tort que c’est ce que Paul a conseillé aux Corinthiens.

Ceux qui se disent chrétiens ne sont pas des saintes ni-touches, et les croyants authentiques non plus car les meilleurs et parfois les pires se côtoient. Comme l’Église existe pour les pécheurs, tout le monde y trouve sa place. Jésus a dit à ses disdisciples :

Les bien-portants n’ont pas besoin de médecin ; ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs (Marc 2.17).

C’est tellement vrai ! Celui qui ne se considère pas malade n’a que faire d’un médecin ou de guérison, et celui qui n’accepte pas sa culpabilité devant Dieu n’a pas besoin d’un Sauveur. Il faut d’abord reconnaître ses péchés et désirer être lavé de ses fautes avant de comprendre la nécessité de venir à Jésus.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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