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29 janv. 2024

1 Corinthiens 10.1-22

Chapitre 10

Introduction

Dans les années 60 est apparu le slogan : « faites l’amour et pas la guerre ». Tel un jeune cheval fougueux et indompté qui prendrait le mors aux dents, par cette formule, la génération des soixante-huitards exprime sa volonté de faire : « ce que je veux quand je veux et avec qui je veux » dans le domaine du sexe. Suite à cette révolution, les valeurs traditionnelles judéo-chrétiennes ont sérieusement commencé à battre de l’aile pour finalement descendre en flammes et tomber en désuétude. Avec cette émancipation des mœurs, la société française a pris alors un violent tournant vers la licence sexuelle. Aujourd’hui, on est en train de récolter les fruits amers de cette semence pourrie. En fait, ce libertinage n’a rien de nouveau ; on peut même dire qu’il est vieux comme le monde. Seulement quelques générations après la création de l’homme, on lit :

L’Eternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre : à longueur de journée, leur cœur ne concevait que le mal (Genèse 6.5).

Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour inclure dans ce « mal sur la terre », des perversions sexuelles tous azimuts. Le châtiment est tombé avec le déluge, mais les déviations sexuelles ont repris de plus belle, déjà avec Cham l’un des trois fils de Noé (Genèse 9.22), puis elles furent amplifiées par son fils Canaan et ses descendants. On connaît le sort des villes de Sodome et Gomorrhe ainsi que le jugement des Cananéens qui furent rayés de la carte.

Dans sa première lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul va utiliser le contre-exemple de la nation d’Israël pour rappeler que dans l’économie de Dieu, tôt ou tard, son châtiment tombe sur tous ceux qui rejettent les règles morales qu’il a mises en place dans son univers.

Verset 1

Je commence à lire le chapitre 10 de cette épître.

Car il ne faut pas que vous ignoriez ceci, frères : après leur sortie d’Égypte, nos ancêtres ont tous marché sous la conduite de la nuée, ils ont tous traversé la mer (1Corinthiens 10.1).

Paul fait ici allusion à la colonne de fumée qui a guidé les Hébreux à travers le désert après leur sortie d’Égypte et qui leur a aussi permis de traverser la Mer rouge à pied sec. C’est ainsi qu’ils bénéficièrent de la direction et de la protection surnaturelles de l’Éternel.

L’expression « nos ancêtres » indique la continuité du peuple de Dieu, depuis l’Ancien Testament. L’Église de Corinthe se compose à la fois de Juifs et de païens, mais pour l’apôtre Paul, tous les chrétiens quels qu’ils soient font partie des héritiers spirituels de l’Israël fidèle.

Verset 2

Je continue.

Ils ont donc tous, en quelque sorte, été baptisés “ pour Moïse ” dans la nuée et dans la mer (1Corinthiens 10.2).

La nuée divine protectrice (Ps 105:39) et la délivrance miraculeuse des eaux de la Mer Rouge sont les moyens par lesquels les Israélites furent placés sous l’autorité de Moïse. Tout le peuple de Dieu fut ainsi identifié à son chef qui le dirigeait. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : Par la foi, les Israélites ont traversé la mer Rouge comme une terre sèche ; alors que les Égyptiens, qui ont essayé d’en faire autant, ont été engloutis (Hébreux 11.29).

Paul est particulièrement bienveillant à l’égard des Israélites parce qu’en réalité, ils n’avaient guère de foi en l’Éternel. Bien qu’ils se soient engagés à suivre et obéir à Moïse, il y a eu beaucoup de ratés en cours de route. Très tôt après leur sortie d’Égypte, quand ils se sont vus acculés à la Mer rouge avec le Pharaon à leurs trousses, ils ont voulu rebrousser chemin et ont accusé Moïse de les avoir conduits dans un affreux désert pour les faire périr. Ce n’était pas le peuple, mais Moïse qui avait foi en l’Éternel. C’est lui qui est allé au bord de l’eau pour la frapper de son bâton; c’est lui qui leur a fait traverser la mer Rouge, et quand ils sont arrivés de l’autre côté, ce qu’ils ont chanté est appelé « le cantique de Moïse ».

Dans la mesure où Moïse est une image du Messie, Paul considère le passage de la mer Rouge comme une sorte de baptême par lequel le peuple est consacré à Dieu pour lui appartenir, après avoir éprouvé sa merveilleuse délivrance. Le cantique de Moïse est alors la confession de foi publique du baptisé.

Verset 3

Je continue.

Ils ont tous mangé une même nourriture spirituelle (1Corinthiens 10.3).

La manne est une céréale qui tombait du ciel 6 jours sur 7 pendant toute la traversée du désert. Paul y voit le symbole d’une nourriture et d’une vie supérieures à celles purement physiques.

Verset 4

Je continue.

Ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient de l’eau jailli d’un rocher spirituel qui les accompagnait ; et ce rocher n’était autre que le Christ lui-même (1Corinthiens 10.4).

Deux fois et à environ 40 ans d’intervalle, au commencement et à la fin de la marche des Hébreux dans le désert, ils furent abreuvés par une eau miraculeuse ayant sa source en Jésus-Christ que Paul appelle « rocher », un titre employé dans l’Ancien Testament pour l’Éternel (Deutéronome 32:15 ; Ésaïe 26:4).

Verset 5

Je continue.

Malgré tout cela, la plupart d’entre eux ne furent pas agréés par Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert (1Corinthiens 10.5).

Dans les quatre premiers versets, Paul mentionne quatre bénédictions qui commencent par le mot « tous », puis il établit un contraste tragique entre ces « tous » et le mot : « la plupart ». De tous les adultes qui ont quitté l’Égypte, seuls deux hommes, Josué et Caleb, sont entrés en Terre promise. Les autres furent jugés à cause de leur rébellion persistante contre Dieu.

Verset 6

Je continue.

Tous ces faits nous servent d’exemples pour nous avertir de ne pas tolérer en nous de mauvais désirs comme ceux auxquels ils ont succombé (1Corinthiens 10.6).

L’histoire d’Israël doit servir d’avertissement. Le besoin de discipline personnelle, de rigueur spirituelle, de foi et de consécration est bien réel pour tout croyant, puisque même le grand Moïse fut disqualifié et ne put entrer en Terre promise. Il est dangereux de profiter des bienfaits de Dieu et de se laisser vivre dans le relâchement et l’oisiveté. Après avoir inventorié 5 privilèges temporels et spirituels accordés au peuple d’Israël, Paul va maintenant énumérer les 5 fautes que le peuple a commises et pour lesquelles il fut jugé. La première est leur ingratitude et leur convoitise pour les aliments qu’ils avaient en Égypte. Je lis le passage :

Il y avait parmi le peuple un ramassis d’individus qui furent saisis de toutes sortes de désirs. Alors les Israélites, à leur tour, recommencèrent à pleurer en disant : – Ah ! Si seulement nous pouvions manger de la viande ! Nous regrettons le poisson qu’on mangeait pour rien en Egypte ! Et les concombres ! Et les melons ! Et les poireaux ! Et les oignons ! Et l’ail ! A présent, nous dépérissons. Nous sommes privés de tout, rien que de la manne, toujours de la manne ! (Nombres 11.4-6).

Suite à cette révolte, beaucoup d’Hébreux tombèrent dans le désert et furent enterrés dans un cimetière, auquel on donna le nom de « sépulcre de la convoitise », un nom parfaitement approprié.

Versets 7-8

Je continue.

Ne soyez pas idolâtres comme certains d’entre eux l’ont été, selon ce que rapporte l’Écriture : Le peuple s’assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent tous pour se divertir. Ne nous laissons pas entraîner à l’immoralité sexuelle comme firent certains d’entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes (1Corinthiens 10.7-8).

Les deuxième et troisième fautes commises par le peuple d’Israël sont l’idolâtrie suivie bien évidemment de grandes partouzes. Au nom de leur « sainte liberté », certains Corinthiens chrétiens fréquentent les temples païens pour participer aux fêtes païennes qui sont toujours accompagnées de jeux et de danses très érotiques. Paul les met sévèrement en garde en leur rappelant ce qui est arrivé à 23 000 Israélites. Cette citation du livre des Nombres (25.9) s’applique admirablement bien aux dangers auxquels s’exposent les Corinthiens libertins qui prétendent que tout est permis.

Verset 9

Je continue.

N’essayons pas de forcer la main du Seigneur (Jésus-Christ), comme le firent certains d’entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents (1Corinthiens 10.9).

La 4e faute des Israélites est d’avoir tenté Dieu en abusant de sa patience par une incrédulité qui exige des preuves de sa présence ou de sa fidélité. Les Israélites lui attribuaient même des intentions maléfiques, cherchant à les provoquer pour faire avancer les choses parce qu’ils en avaient marre du désert dont ils voulaient sortir au plus vite ; mal leur en prit. Pareillement, les Corinthiens qui mettent en doute l’apostolat de Paul et son appel au service de Dieu, ne veulent pas suivre ses directives et s’appuient sur leur propre sagesse.

Verset 10

Je continue.

Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d’entre eux, qui tombèrent sous les coups de l’ange exterminateur (1Corinthiens 10.10).

La 5e faute des Israélites a été de critiquer et de rejeter Moïse et Aaron en tant que chefs (Nombres 14). Les Corinthiens aussi portent toutes sortes d’accusations contre Paul.

Verset 11

Je continue.

Tous ces événements leur sont arrivés pour nous servir d’exemples. Ils ont été mis par écrit pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin (1Corinthiens 10.11).

Les temps de la fin ont commencé avec la venue du Messie. Les jugements de Dieu contre son peuple ne sont pas de simples curiosités historiques, mais des avertissements à ceux qui se rebellent contre lui, et nous avons l’avantage d’être instruits par les expériences des Israélites. Par leur conduite, certains Corinthiens se mettent dans une situation périlleuse à l’exemple des Hébreux. Certains comportements peuvent avoir des conséquences dramatiques. On ne se moque pas de Dieu et il exige de moi que j’ai de lui une crainte respectueuse.

Verset 12

Je continue.

C’est pourquoi, si quelqu’un se croit debout, qu’il prenne garde de ne pas tomber (1Corinthiens 10.12).

Les chrétiens de Corinthe se prennent pour des sages qui ont toute la connaissance nécessaire dans le domaine spirituel, mais ils se trompent lourdement et Paul les exhorte à faire preuve d’humilité.

Verset 13

Je continue.

Les tentations qui vous ont assaillis sont communes à tous les hommes. D’ailleurs, Dieu est fidèle et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Au moment de la tentation, il préparera le moyen d’en sortir pour que vous puissiez y résister (1Corinthiens 10.13).

Les Corinthiens sont soumis aux mêmes travers et désirs tordus que tous les hommes. Paul leur assure qu’ils peuvent dépendre de la fidélité de Dieu à leur égard quand l’opportunité de mal faire se fera pressante. La première ligne de défense face aux interdits moraux est de ne pas leur laisser une porte ouverte. Si je vais dans une boîte de nuit, je me jette moi-même dans la gueule du loup en courant le risque de me laisser tenter à faire ce que je regretterai plus tard. C’est pareil pour ce qui est de consulter certains sites sur l’internet ; peut-être que je reçois des offres alléchantes, mais je peux toujours choisir de les ignorer. Mais si je vais voir, ne serait-ce que par curiosité, alors je mets mon doigt dans un engrenage que je ne contrôlerai sans doute pas. Cela dit, il n’est pas possible de se prémunir à 100 % contre les tentations. Si au hasard de la vie je me retrouve nez à nez avec une convoitise, la meilleure tactique est alors de fuir au plus vite. Le texte grec suggère un groupe armé encerclé dans la montagne, mais qui arrive à se tirer d’affaire en se faufilant dans un étroit passage.

Il ne faut pas se comporter comme le petit garçon qui va dans la salle à manger se planter devant la bonbonnière. Sa mère qui se trouve dans la cuisine l’a entendu et lui demande ce qu’il est en train de faire. Ce à quoi il répond : « Je suis en train de résister à la tentation ! »

Versets 14-15

Je continue le texte.

Pour toutes ces raisons, mes amis, je vous en conjure : fuyez le culte des idoles. Je vous parle là comme à des gens raisonnables : jugez vous-mêmes de ce que je dis (1Corinthiens 10.14-15).

Alors que consommer de la viande sacrifiée aux idoles est neutre d’un point de vue spirituel et moral, il n’en est pas de même pour ce qui est de fréquenter d’un peu trop près les fausses divinités. Celles-ci sont en effet gérées par des démons que Jésus appelle des esprits impurs. Par excès de confiance et au nom de leur soi-disant connaissance, les Corinthiens jouent avec le feu et risquent de compromettre leur allégeance au Christ en se rendant un peu trop librement dans les temples païens. Or, la participation à un culte idolâtre est une faute très grave, car passible de la peine de mort sous le régime de la Loi de Moïse.

Versets 16-17

Je continue.

La “ coupe de reconnaissance ”, pour laquelle nous remercions Dieu, ne signifie-t-elle pas que nous sommes au bénéfice du sacrifice du Christ qui a versé son sang pour nous ? Et le pain que nous rompons, ne signifie-t-il pas que nous sommes au bénéfice du corps du Christ offert pour nous ? Comme il n’y a qu’un seul pain, nous tous, malgré notre grand nombre, nous ne formons qu’un seul corps, puisque nous partageons entre tous ce pain unique (1Corinthiens 10.16-17).

L’apôtre décrit ici ce que les protestants appellent le repas du Seigneur ou la Sainte Cène.  Pour la Pâque juive, la coupe de reconnaissance ou de bénédiction est la troisième qui passe parmi les membres de la famille. C’est à ce moment là et sur cette coupe que le père de famille prononce une bénédiction. Quand le Sauveur a fait circuler cette coupe parmi ses disciples, il voulait qu’ils considèrent son sang répandu pour le salut du monde. Au cours de ce repas symbolique, l’adoration collective exprime l’unité des membres d’une assemblée ainsi que leur communion avec le Christ crucifié dont le corps fut brisé et le sang versé.

Verset 18

Je continue.

Pensez à ce qui se passe avec le peuple d’Israël en tant que nation : ceux qui mangent les victimes offertes en sacrifice ne sont-ils pas au bénéfice du sacrifice offert sur l’autel ? (1Corinthiens 10.18).

Paul est en train de comparer trois sortes de repas : la Sainte Cène des chrétiens, la consommation des sacrifices qu’Israël offrait à l’Éternel, et les repas dans les temples païens dédiés aux fausses divinités. Dans les deux premiers cas, celui qui mange est associé au culte du vrai Dieu, le Créateur du ciel et de la terre.

Verset 19

Je continue.

Cela signifierait-il qu’une viande, parce qu’elle est sacrifiée à une idole, prend une valeur particulière ? Ou que l’idole ait quelque réalité ? Certainement pas ! Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts à des démons et à ce qui n’est pas Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez quoi que ce soit de commun avec les démons (1Corinthiens 10.19,20).

La viande sacrifiée à une idole n’est rien de plus qu’un bifteck parce que les faux dieux en eux-mêmes ne sont rien ; ils n’existent pas. Cependant, la réalité ultime derrière le paganisme et toutes les religions est d’origine démoniaque. Sans le savoir, les païens offrent des sacrifices à des mauvais esprits et non à leur dieu qui n’existe pas. C’est encore vrai aujourd’hui.

Verset 21

Je continue.

Vous ne pouvez boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons. Vous ne pouvez pas manger à la table du Seigneur et à celle des démons (1Corinthiens 10.21).

Ces deux contrastes frappants soulignent encore davantage les vérités qui précèdent. La réelle et vivante communion avec le Sauveur exclut de notre vie tout ce qui vient des ténèbres. Cette opposition entre ces deux coupes et ces deux tables rappellent les libations qui se font dans les repas des sacrifices païens. La communion avec le Seigneur et la communion avec les démons sont deux communions absolument incompatibles.

Ceux qui ont accepté le Dieu vivant et vrai en la personne de Jésus-Christ ne doivent entretenir aucun lien spirituel avec toute forme d’occultisme et surtout pas avec le spiritisme. Le fait d’aller au temple païen pour y chercher un morceau de viande sacrifié à un faux dieu n’entraîne pas de contamination magique. Par contre, la participation aux repas idolâtres est néfaste aux croyants à cause du caractère corrompu des participants et de la présence des prostituées sacrées, ainsi que des démons.

Verset 22

Je continue.

Ou bien, voulons-nous provoquer le Seigneur dont l’amour est exclusif ? Nous croyons-nous plus forts que lui ? (1Corinthiens 10.22).

À cette époque, les païens pratiquent souvent plusieurs cultes en même temps afin de ne pas oublier un dieu en route. Certains chrétiens de Corinthe qui se croient forts s’associent à cette pratique plurielle sans doute par amitié pour certains païens ou pour affaires qui aujourd’hui se traitent plutôt sur le terrain de golf. Certes, ces croyants auraient répondu que c’est seulement pour les apparences, mais Paul leur dit qu’ils se placent sur une pente glissante et qu’ils encourent un châtiment semblable à celui qu’ont subi les Israélites. En effet, il n’y a qu’un seul Dieu qui est le Seigneur du ciel et de la terre, et il désire qu’on lui voue un culte exclusif.

Dans l’Ancien Testament, l’Éternel dit fréquemment qu’il est un Dieu jaloux qui n’accepte pas que son peuple adore d’autres dieux, en allant manger à plusieurs râteliers à la fois pour ainsi dire. Je lis trois passages :

Vous ne vous prosternerez devant aucune autre divinité car le nom de l’Eternel, c’est le « Jaloux » : un Dieu qui ne tolère aucun rival. Ils l’ont rendu jaloux parce qu’ils l’ont trahi en suivant d’autres dieux, et ils l’ont irrité par leurs pratiques abominables. Ils m’ont rendu jaloux par ce qui n’est pas Dieu et ils m’ont irrité par des divinités qui ne sont pas des dieux. Eh bien, de mon côté, je les rendrai jaloux de ceux qui ne sont pas un peuple. Je les irriterai par une nation folle (Exode 34.14 ; Deutéronome 32.16, 21).

De nos jours, il n’est pas rare que quelqu’un pratique plusieurs religions puisque selon la croyance populaire il est impossible de savoir qui a raison. Il faut donc couvrir tous ses arrières, sait-on jamais. Ainsi, certains se disent protestants mais sont également bouddhistes. Ce comportement n’est rien de moins que de l’idolâtrie pure et simple. Il est bon de rappeler que Jésus est très exclusif; il a demandé à ceux qui le suivaient de choisir entre lui et le reste et qu’il n’y avait aucun espoir pour ceux qui ne lui faisaient pas confiance. Il a dit : « Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés (Jean 8.24). »

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 16 2024

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