1 Chroniques 13.1 – 15.1
Chapitre 13
Introduction
Je suis le premier à avouer que quelquefois la lecture et l’étude de l’Ancien Testament peuvent surprendre. En effet, il y a déjà une distance culturelle considérable entre ma vie de tous les jours et celle des Israélites du Proche-Orient ancien. En second lieu, comme les Hébreux ont été choisis par Dieu pour être son peuple, ils avaient des privilèges et des responsabilités qui étaient très différents des autres nations de l’Antiquité. Mais ce n’est pas la seule difficulté. En effet, il n’est pas rare que plusieurs auteurs bibliques racontent les mêmes événements, mais chacun adopte un ordre qui lui est propre et qui est fonction de la perspective qu’il a choisie. En les comparant on se rend compte qu’ils ont suivi des séquences chronologiques différentes, mais il est toujours ardu de savoir si l’un de ces auteurs rend les événements comme ils se sont déroulés dans le temps, et si oui lequel. À leur décharge, on peut toujours dire qu’ils n’avaient jamais entendu parler du rationalisme cartésien.
Dans la seconde partie du premier livre des Chroniques commence au chapitre 13, le thème est l’Arche de l’alliance, aussi appelée Coffre de Dieu, que David veut ramener à Jérusalem, la nouvelle capitale du royaume. Cet objet très saint avait été capturé par les Philistins au cours d’une bataille malheureuse où le roi Saül et plusieurs de ses fils avaient perdu la vie. Les Philistins croyaient avoir en leur possession le Dieu des Hébreux mais mal leur en pris car l’Éternel les a punis en leur suscitant une plaie mortelle. Alors ils renvoient le Coffre sacré dans le territoire d’Israël où il atterrit chez un prêtre qui se charge de le garder. Maintenant qu’après bien des péripéties David est enfin roi de tout Israël, il aspire à ce que l’Arche de l’alliance soit amenée chez lui dans sa capitale.
Dans les livres de Samuel qui couvrent les mêmes événements, la construction du palais royal, la naissance de la plupart des fils de David, et une longue campagne militaire contre les Philistins précèdent les deux récits du transfert du Coffre sacré à Jérusalem. Le chroniqueur, lui, place tous ces événements entre les deux récits qu’il fait du transport de l’arche de l’Éternel. Il est tout à fait possible que le déroulement des faits qu’il nous présente soit le bon, tandis que l’auteur des livres de Samuel ait choisi de ranger les événements selon leur thème plutôt que selon leur véritable ordre chronologique. Quoi qu’il en soit, en racontant l’histoire du transfert du Coffre sacré, ce que le Chroniqueur cherche avant tout est de montrer que David est un roi pieux qui se soucie du culte de l’Éternel.
Versets 1-2
Je commence à lire le chapitre 13 du premier livre des Chroniques.
David tint conseil avec les chefs commandant les “ milliers ” et les “ centaines ”, ainsi qu’avec les autres notables. Puis il s’adressa à toute l’assemblée d’Israël et leur dit : — Si vous le jugez bon, et si cela est dans le plan de l’Éternel notre Dieu, envoyons des messages à tous nos compatriotes qui restent encore dans toutes les régions d’Israël, ainsi qu’aux prêtres et aux lévites dans leurs villes de résidence, pour qu’ils nous rejoignent (1Chroniques 13.1-2).
Ce passage se trouve esquissé dans le second livre de Samuel mais ici il comprend beaucoup d’informations supplémentaires d’ordre religieux. L’arche symbolise l’unité des tribus d’Israël fondée sur le culte commun de l’Éternel. La transférer à Jérusalem signifie que la ville va devenir le centre religieux aussi bien que politique de la nation. Voilà pourquoi David veut recevoir l’approbation de son peuple.
Le chroniqueur fait ressortir la piété de David qui désire du fond du cœur obéir à la volonté de Dieu. Comme le roi veut transférer le Coffre sacré à Jérusalem, sa capitale, il a besoin de la participation des prêtres et des Lévites, car eux seuls sont habilités à envelopper et à porter les objets de culte. En effet, l’Éternel a donné à Moïse des règles très strictes concernant le transport de la Tente de la Rencontre et tous les objets sacrés qu’elle contient, et en particulier l’Arche de l’alliance ou coffre sacré.
On peut certes se dire que tout ça, c’est bien compliqué. C’est vrai, mais justement, l’idée de Dieu est de nous communiquer qu’on ne s’approche pas de lui n’importe comment car il est trois fois saint. Or, comme le concept de sainteté nous échappe totalement parce que nous sommes englués dans le péché, nous avons grand besoin d’être enseigné à ce sujet.
Versets 3-5
Je continue le texte.
Puis nous ramènerons auprès de nous le coffre de notre Dieu, car nous ne nous sommes pas préoccupés d’aller le chercher sous le règne de Saül. Toute l’assemblée trouva cette proposition judicieuse, et l’on déclara qu’il fallait la suivre. David rassembla donc tout Israël, depuis le torrent d’Égypte jusqu’à Lebo-Hamath, pour faire venir le coffre de Dieu de Qiryath-Yearim (1Chroniques 13.3-5).
La localité où se trouve l’Arche de l’alliance est située à 13 km au nord-ouest de Jérusalem. Les chefs de toutes les tribus sont conviés à ce grand événement. Ils viennent depuis Lebo-Hamath tout au nord, ainsi que de l’extrême sud du pays délimité par l’un des affluents du Nil. En passant, l’auteur donne un coup de patte à Saül, le premier roi d’Israël à cause de son attitude très laxiste vis-à-vis de Dieu et de la Loi, qui contraste avec celle de David qui lui est un homme pieux.
Verset 6
Je continue.
David, avec tout Israël, se rendit à Baala, à Qiryath-Yearim, dans le territoire de Juda, pour en ramener le coffre de Dieu, l’Éternel qui siège entre les chérubins et sur lequel le Nom par excellence a été invoqué (1Chroniques 13.6).
L’Arche de Dieu, et par extension le Temple qui l’abrite, ont été choisis par l’Éternel comme lieu où il rencontre son peuple. Mais il est évident que Dieu ne réside ni dans un édifice, ni dans un coffre. D’ailleurs, lors de la dédicace du Temple, dans sa prière Salomon a dit :
Mais est-ce qu’en vérité Dieu habiterait sur la terre, alors que le ciel dans toute son immensité ne saurait le contenir ? Combien moins ce Temple que je viens de te construire ! Toutefois, Éternel, mon Dieu, Que tes yeux veillent nuit et jour sur ce Temple, ce lieu dont tu as toi-même dit : “ Là, je serai présent ” (1Rois 8.27-29).
Cette évidence fait partie des vérités enseignées aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament par l’apôtre Paul aux peuples païens de son époque. Je le cite :
Cependant, le Dieu très-haut n’habite pas dans des édifices construits par des mains humaines. C’est ce que dit le prophète : Mon trône, c’est le ciel, la terre, l’escabeau où je pose le pied. Quelle est donc la maison que vous me bâtirez, dit le Seigneur, ou quel lieu de repos pourrait me servir de demeure ? Dieu, qui a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve, et qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples bâtis de mains d’hommes (Actes 7.48-49 ; 17.24).
Verset 7
Je continue le texte.
On chargea le coffre de Dieu sur un chariot neuf après l’avoir pris de la maison d’Abinadab. Ouzza et Ahyo conduisaient le chariot (1Chroniques 13.7).
Dans la Loi de Moïse, l’Éternel a donné des instructions très précises sur la façon dont les Israélites devaient déplacer tous les ustensiles concernant le culte. Je l’ai déjà dit, mais je le répète parce que c’est important. Seuls les Lévites étaient habilités à manier les objets du culte et pouvaient les transporter sur des chars tirés par des bœufs. Par contre, d’autres règles strictes géraient les ustensiles qui se trouvaient dans le Lieu très saint. L’Arche de l’alliance en particulier, ce Coffre qui symbolise la présence divine, et tout ce qu’il contient, devait être porté à dos d’homme par un membre d’une famille de Lévites appelée Qehatites. Personne d’autre n’avait le droit de les toucher et encore, il fallait qu’ils soient emballés. Dans la loi de Moïse on apprend la profonde sainteté du coffre et comment il pouvait être déplacé. Je lis deux passages :
On fabriquera un coffre en bois d’acacia. Tu le plaqueras d’or pur, à l’intérieur et à l’extérieur. Tu couleras quatre anneaux d’or et tu les fixeras aux quatre coins du coffre, deux de chaque côté. Tu tailleras aussi des barres de bois d’acacia et tu les plaqueras d’or. Tu les engageras dans les anneaux, le long des côtés du coffre pour qu’on puisse le porter. Les barres devront rester en permanence dans les anneaux du coffre, on ne les en retirera pas. Quand Aaron et ses fils auront fini de couvrir le sanctuaire et tous ses ustensiles, au moment du départ du camp, les Qehatites viendront pour les porter. Ils ne toucheront pas directement les choses saintes, car ils seraient mis à mort (Exode 25.10-15 ; Nombres 4.15).
Au vu de la piété du roi David, il est étonnant qu’il n’ait pas suivi les prescriptions de la Loi à la lettre ; sans doute les ignorait-il car il n’aurait jamais agi par négligence.
Versets 8-10
Je continue le texte.
David et tout Israël exprimaient leur joie devant Dieu en chantant de toutes leurs forces et en jouant sur des lyres, des luths, des tambourins, des cymbales et des trompettes. Lorsque qu’ils furent arrivés près de l’aire de Kidôn, les bœufs firent un écart, Ouzza tendit la main pour saisir le coffre de Dieu. Alors l’Éternel se mit en colère contre Ouzza et l’Éternel le frappa parce qu’il avait touché le coffre de sa main. Ouzza mourut là devant Dieu (1Chroniques 13.8-10).
Ce jugement paraît très dur. En fait, c’est un avertissement qui m’est adressé comme quoi les bonnes intentions, aussi louables soient-elles, n’ont pas d’audience auprès de Dieu. Si je désire m’approcher de lui, je dois obéir exactement aux règles qu’il nous a données et non pas agir comme bon me semble. Pareillement, si je veux que mes fautes me soient remises, je dois suivre exactement ses instructions et pas me fier à ma jugeote. Or, dans les Écritures, il est dit que sans effusion de sang, il n’y a aucune possibilité de pardon. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit que :
selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n’y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé (Hébreux 9.22).
C’est ce qui explique pourquoi il fallait que le Christ meure sur la croix; il n’y avait aucune autre solution possible pour le salut de l’homme.
Versets 11-14
Je finis le chapitre 13 en compressant.
David s’irrita parce que l’Éternel avait ouvert une brèche en frappant Ouzza. Ce jour-là, David eut crainte de Dieu et il se demanda : — Comment oserais-je faire venir le coffre de Dieu chez moi ? Il le fit déposer dans la maison d’Obed-Édom où il y resta trois mois, et l’Éternel bénit la famille d’Obed-Édom et tous ses biens (1Chroniques 13.11-14).
Il semble bien que David ne prend pas immédiatement conscience de la faute qui a été commise. Par contre, il apprend la dure leçon que l’Éternel est le Dieu trois fois saint, qu’on ne se moque pas de lui et qu’il est dangereux de ne pas obéir à la lettre à toutes ses ordonnances. La Loi de Moïse et aujourd’hui l’enseignement du Nouveau Testament, ne sont pas des suggestions, mais des ordres qu’il faut strictement respecter.
Chapitre 14
Verset 1-3
Nous arrivons au chapitre 14 du premier livre des chroniques qui par différents récits va confirmer que la bénédiction de l’Éternel repose sur le roi David. Je commence à le lire.
Hiram, le roi de Tyr, envoya une délégation à David en lui faisant livrer du bois de cèdre et en lui envoyant des tailleurs de pierre et des charpentiers pour lui construire un palais. David reconnut alors que l’Éternel le confirmait comme roi sur Israël et qu’il donnait beaucoup d’éclat à son règne à cause d’Israël son peuple. Après son installation à Jérusalem, David épousa encore d’autres femmes, et il eut des fils et des filles (1Chroniques 14.1-3).
Tyr s’appelle aujourd’hui Sur et se trouve dans le sud Liban. La bonne entente entre les deux rois va permettre à David de construire son palais royal.
L’Éternel accorde au roi une nombreuse descendance, cependant le chroniqueur ne dit pas que toutes ses femmes seront une source de chagrin pour David. A cette époque, la polygamie est pratiquée dans tout le Proche-Orient ancien, surtout par les personnages importants. Ces mariages permettent d’avoir beaucoup d’enfants et donc d’affermir son groupe familial ou sa dynastie, et d’autre part, au niveau politique, de former des alliances commerciales et surtout militaires. Plus loin, le Chroniqueur mentionne 13 enfants dont deux qui sont importants : Salomon, qui montera sur le trône et qui est l’ancêtre de Marie la mère de Jésus, et Nathan, de qui est issu Joseph, le père adoptif du Christ. Par contre, l’auteur passe sous silence les six fils qui sont nés pendant les 7 ans de règne de David à Hébron sur la seule tribu de Juda.
Versets 8-16
Je continue plus loin tout en compressant le texte.
Lorsque les Philistins apprirent que David avait été établi roi sur tout Israël par l’onction, ils se mirent tous en campagne à sa recherche. David en fut informé et marcha à leur rencontre. David consulta Dieu et lui demanda : — Dois-je attaquer les Philistins ? Me donneras-tu la victoire sur eux ? L’Éternel lui répondit : — Attaque-les ! et je te donnerai la victoire sur eux. Les Philistins s’avancèrent et David les battit là. Puis il déclara : — Dieu a fait une brèche, par ma main, dans le rang de mes ennemis, comme les eaux rompent une digue. Les Philistins abandonnèrent leurs divinités sur place et David donna l’ordre de les brûler. Les Philistins envahirent de nouveau la vallée. David consulta encore Dieu, qui lui répondit : — Ne les attaque pas par derrière ! Contourne-les à bonne distance, puis reviens sur eux en face de la forêt des mûriers. Quand tu entendras un bruissement de pas dans les cimes des mûriers, alors lance-toi à l’attaque, car je me serai mis en campagne devant toi pour battre l’armée des Philistins. David fit ce que Dieu lui avait ordonné, et ses troupes battirent l’armée des Philistins en les poursuivant de Gabaon jusqu’à Guézer (1Chroniques 14.8-16).
Gabaon en Israël et Guézer en pays philistin étaient deux villes au nord-ouest de Jérusalem, distantes de 20 km l’une de l’autre. Dans ce récit, le chroniqueur oppose à nouveau le roi David à Saül, son prédécesseur, et cela, de deux manières. D’abord, il établit un contraste entre les attitudes de ces deux hommes. Saül avait consulté quelqu’un qui invoque les morts avant d’aller se battre contre les Philistins, ce qui lui coûta la vie ainsi qu’à ses trois fils.
David, lui, invoque l’Éternel deux fois. Après sa première victoire sur les Philistins, les ennemis héréditaires d’Israël, il aurait pu se reposer sur ses lauriers et s’appuyer sur lui-même et ses troupes pour la confrontation suivante, plutôt que sur l’Éternel. Mais comme il est réellement pieux, il l’invoque à nouveau, montrant ainsi qu’il dépend entièrement de Dieu. En conséquence, le comportement de l’Éternel envers les deux rois a été diamétralement opposée; il donne la victoire aux Philistins sur Saül et le fait mourir, tandis qu’il accorde un triomphe éclatant à David sur ces mêmes ennemis.
L’attitude humble et soumise de David est un exemple à suivre, car c’est exactement le comportement que Dieu exige de ses créatures. Facile à dire, mais beaucoup moins à faire, parce que l’homme est naturellement orgueilleux à l’égard de son prochain et hautain vis-à-vis de son Créateur, au point même où une apparente attitude de foi peut en cacher une autre, l’insolence, voire même une certaine arrogance qui cherche à forcer la main de Dieu; c’est d’ailleurs ce que les Écritures appellent « tenter le Seigneur ».
Verset 17
Je finis le chapitre 14.
Dès lors la renommée de David se répandit dans tous les pays, et l’Éternel le fit redouter par toutes les nations (1Chroniques 14.17).
Parce qu’il faisait entièrement confiance à l’Éternel, David devint l’un des plus grands souverains que le monde a connus. C’est grâce à lui qu’à cette époque, l’Éternel fit d’Israël la première puissance du Proche-Orient. Salomon aussi fut un roi glorieux, mais il n’a fait qu’emboîter le pas de son père.
Chapitre 15
Introduction
Dans les deux chapitres suivants, il sera encore question du transfert du Coffre de Dieu, car c’est ce qui occupe le cœur de David et remplit son horizon. Il désire absolument que l’Éternel fasse sa résidence à Jérusalem sa capitale. Il est intéressant de remarquer que le chroniqueur ne nous a pas donné de renseignements sur les affaires de l’État d’Israël dirigé par David. Ainsi, il aurait pu parler des traités que le roi a signés avec les nations alentour, les autres guerres qu’il a menées contre certains de ses voisins, ou tout événement officiel important, un peu comme ce qui nous est raconté le soir au journal télévisé. Mais l’Histoire nous enseigne que les hommes s’intéressent beaucoup trop à ce qui a somme toute a peu d’importance, parce qu’éphémère. Je me souviens encore lorsque Brejnev, chef suprême du politburo de l’URSS, faisait trembler le monde. Où est-il aujourd’hui ? Au 18e siècle, alors que Napoléon est empereur, un énorme personnel administratif est à son service. Les grandes décisions qui eurent des répercussions dans toute l’Europe et l’Afrique furent prises à son quartier général, mais maintenant c’est un musée qui sent la poussière. Pareil pour Versailles qui pendant des années fut le centre politique d’une grande partie de l’Europe, aujourd’hui, cet immense palais occupe les touristes en mal de divertissement.
David, lui, a ses priorités dans le bon ordre. Il sait que ce qui est important est l’Arche de l’alliance, le lieu de la présence divine, l’endroit où l’homme peut bénéficier de la miséricorde de Dieu. Ce Coffre symbolique était muni d’un couvercle qui s’appelle propitiatoire, car c’est là que le Grand-Prêtre faisait la propitiation des péchés par l’aspersion de sang lors de la fête très solennelle du Yom Kippour. Cette cérémonie, comme l’Arche elle-même, annonçait celui qui devait venir, le Messie, le Sauveur du monde. Et effectivement, Jésus-Christ est venu et a versé son sang pour le salut de tous ceux qui lui accordent leur confiance. Je cite un passage écrit par l’apôtre Jean dans sa première épître :
Mes petits enfants, si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même le propitiatoire pour nos péchés (1Jean 2.1-2).
Jésus-Christ est l’accomplissement de tout ce que le couvercle du Coffre sacré représentait. Il est le trait d’union entre Dieu et sa créature déchue ; c’est en Jésus-Christ que le Père céleste se montre propice et favorable envers le pécheur repentant.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.