Les études

20 juin 2022

#18 La résurrection et la vie (Jean 11.16-53)

Jésus décide de rendre visite aux deux sœurs endeuillées par la mort de leur frère Lazare, mais comme en Judée sa vie est menacée, les disciples sont convaincus qu’il va au-devant de la mort.

Thomas dit alors aux autres disciples : Allons-y pour mourir avec lui. À son arrivée, Jésus apprit qu’on avait enseveli Lazare depuis quatre jours. Marthe alla à sa rencontre et dit : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera (Jean 11.16, 20-22).

Sachant qu’en présence du Sauveur, la mort n’aurait pas pu frapper son frère, Marthe exprime un profond regret mais aussi une grande confiance en Jésus. Elle nourrit l’espoir, d’une manière ou d’une autre, du retour de son frère à la vie.

Ton frère ressuscitera. Je sais, à la résurrection des morts (Jean 11.23-24).

Jésus est vague afin d’encourager Marthe dans sa foi. Elle répond par une espérance lointaine mais interroge peut-être le Seigneur du regard pour y chercher un réconfort dans le présent.

Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. Et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui doit venir dans le monde (Jean 11.25-27).

Jésus dévoile encore davantage qui il est vraiment : la vie et donc la résurrection. Celui qui lui fait confiance dans son âme vivra de la vie éternelle. Marthe a vraiment compris qui est Jésus.

Elle appela sa sœur et lui dit : Le Maître te demande. Marie se leva et courut vers Jésus qui n’était pas encore entré dans le village (Jean 11.28-30).

Après avoir parlé à Marthe seule, Jésus veut également préparer Marie à ce qu’il va faire.

Marie se jeta aux pieds de Jésus et dit : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. En la voyant pleurer, Jésus fut profondément indigné et ému. Où l’avez-vous enterré ? Viens, Seigneur, tu verras (Jean 11.32-34).

Les deux sœurs expriment le même douloureux regret. Devant une telle détresse, Jésus reste silencieux, profondément indigné par la mort et le cortège de souffrances qu’elle engendre.

Jésus pleura. Jésus fut encore profondément bouleversé. Il arriva au tombeau, une grotte fermée par une pierre. (Jean 11.35,38).

Jésus verse des larmes silencieuses provoquées par sa profonde empathie pour ses amis. Devant cette manifestation d’émotions, on voit combien Jésus est humain, semblable à nous car il éprouve les mêmes détresses et la même compassion que nous et pour nous.

Enlevez la pierre, dit Jésus. Marthe dit alors : il sent déjà car cela fait quatre jours qu’il est là. Ne t’ai-je pas dit : Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? (Jean 11.38-40).

Marthe est surprise. Elle ne pensait pas à une résurrection immédiate de son frère car Jésus n’en avait pas parlé. Mais Jésus lui rappelle qu’il avait promis qu’elle verrait Dieu glorifié.

On ôta la pierre et Jésus, levant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâce d’avoir exaucé ma prière. Je sais que tu m’exauces toujours, mais je parle ainsi pour que tous ceux qui m’entourent croient que c’est toi qui m’as envoyé (Jean 11.41-42).

Jésus fait cette prière et rend ce témoignage à Dieu à haute voix pour que la foule l’entende.

Jésus cria d’une voix forte : Lazare, ici, dehors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes et le visage enveloppé d’un linge (Jean 11.43-44).

Ce rappel de Lazare d’entre les morts n’apparaît pas dans les trois autres évangiles parce qu’ils ne rapportent que le ministère de Jésus en Galilée et ses derniers jours à Jérusalem.

Beaucoup de ceux qui étaient là crurent en Jésus. Mais certains allèrent trouver les pharisiens et leur rapportèrent ce que Jésus avait fait (Jean 11.45-46).

Il est très difficile de comprendre comment, après avoir assisté à une résurrection, des Juifs veulent du mal à Jésus. La méchanceté de l’homme est décidément sans borne.

Les chefs religieux convoquèrent le Grand-Conseil. Que faire ? Cet homme fait trop de miracles ; si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui (Jean 11.47).

C’en est trop. Les chefs du peuple dont le pouvoir est menacé veulent assouvir leur haine.

Le grand-prêtre Caïphe dit alors : ne voyez-vous pas que notre intérêt est qu’un seul homme meure pour le peuple, pour que la nation ne disparaisse pas ? (Jean 11.49-50).

Ce politicien religieux véreux qui se croit rusé ne voit pas que c’est précisément le crime qu’il conseille qui amènera la ruine de la nation aux mains de Rome.

Or, étant grand-prêtre, c’est sous l’inspiration de Dieu qu’il déclara qu’il fallait que Jésus meure pour son peuple et pour rassembler tous les enfants de Dieu et les réunir en un seul peuple. Ce jour-là les chefs des Juifs décidèrent de faire mourir Jésus (Jean 11.51-53).

Ironie de la providence divine, le grand-prêtre en exercice annonce sans le savoir et sans le vouloir le grand sacrifice d’expiation de Jésus qui mettra fin à tout le système lévitique juif.

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