Les études

20 juin 2022

#17 Jésus est rejeté ; Mort de Lazare (Jean 10.23-11.12)

Jésus fait une courte apparition à Jérusalem pour la fête des Lumières où il adresse à son peuple un dernier appel à croire en lui.

Dans la cour du Temple, on l’interpella : Si tu es le Messie, dis-le-nous clairement. Je vous l’ai déjà dit. Les œuvres que j’accomplis au nom de mon Père témoignent en ma faveur. Mais vous ne croyez pas parce que vous ne faites pas partie de mes brebis (Jean 10.23-26).

Jésus rappelle son discours du bon berger à ses ennemis qu’il n’a pas revus depuis deux mois.

Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon Père. Or, moi et le Père, nous sommes un (Jean 10.27-30).

Quel touchant tableau ! Quelle intimité. Les brebis entendent cette voix connue et aimée, et suivent leur berger qui connaît personnellement chacune d’elle. Dès maintenant elles possèdent la vie éternelle et leur berger les protège, les porte, en prend soin et les conduit. Les brebis sont en parfaite sécurité dans la main du bon berger qui est aussi la main du Père. Puis Jésus dit littéralement : « moi et le père nous sommes une même chose ».

Cette fois encore, les Juifs voulurent lapider Jésus. Alors, il leur demanda : Pour quelle belle œuvre que j’ai accomplie voulez-vous me tuer? (Jean 10.31-32).

Poignante ironie. Cet appel constant de Jésus à ses bonnes actions et à sa vie sainte, aurait dû prouver aux Juifs sa divinité, mais ils sont aveugles à cette réalité.

Ce n’est pas pour une bonne action mais parce que tu blasphèmes en te déclarant Dieu. Mais n’est-il pas écrit : le Seigneur dit : Vous êtes des dieux ? (Psaumes 82.6). Si l’Écriture appelle “ dieux ” vos chefs, pourquoi m’accuser de blasphème parce que j’ai dit : “ Je suis le Fils de Dieu ” (Jean 10.33-36).

Le passage en question est : « Dieu … juge au milieu des dieux », c’est-à-dire au milieu des chefs d’Israël qui sont ses représentants. Or, Jésus est le Fils de Dieu envoyé par le Père donc immensément supérieur aux chefs du peuple.

Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, ne croyez pas en moi, mais si je les fais, croyez par mes œuvres que le Père est en moi et moi dans le Père (Jean 10.37-38).

Les miracles de Jésus sont indéniables et portent le sceau de la puissance et de la grâce de Dieu, et surtout, ils sont l’expression de l’unité d’essence et de vie du Père et du Fils.

Les chefs tentèrent à nouveau de se saisir de lui, mais il leur échappa et se retira de l’autre côté du Jourdain. On disait : tout ce qu’a dit Jean-Baptiste de cet homme est vrai et beaucoup crurent en lui (Jean 10.39-42).

Le ministère de Jean-Baptiste a laissé des traces dans les cœurs et dès que ces personnes sont en contact avec Jésus, ils croient en lui.

Je commence maintenant le chapitre 11.

Lazare était malade. Il vivait avec ses sœurs Marie et Marthe. Marie avait oint de parfum les pieds du Seigneur. Elles firent dire à Jésus : celui que tu aimes est malade. Jésus dit :  Cette maladie n’est pas mortelle mais glorifiera Dieu et le Fils de Dieu (Jean 11.4).

Quand Jésus apprend que « celui que tu aimes est malade » il fait une promesse qui soutiendra la famille inquiète en attendant son arrivée, et qui prépare les disciples au miracle à venir.

Jésus était très attaché à Marthe, Marie et Lazare. Mais suite à cette nouvelle, il resta encore deux jours où il était. Puis il dit à ses disciples : Retournons en Judée. Maître, il n’y a pas longtemps, les Juifs voulaient te lapider et tu veux y retourner ? Celui qui marche pendant qu’il fait jour ne trébuche pas parce qu’il voit clair. Mais la nuit il trébuche parce que la lumière n’est pas en lui (Jean 11.5-10).

Quoique Jésus fasse et où qu’il aille, il suit toujours la direction de son Père. Les disciples ne le comprennent pas et craignent pour la vie de leur maître. Mais Jésus répond que celui qui obéit à la volonté de Dieu marche à sa lumière et donc est en sécurité même face au danger. Hors de sa volonté par contre on trébuche parce qu’on est dans les ténèbres.

Puis il dit : Notre ami Lazare s’est endormi et je vais aller le réveiller. Les disciples dirent alors : s’il dort, il va guérir (Jean 11.11-12).

Pour les enfants de Dieu, la mort est un sommeil et un repos. Pour les disciples qui n’ont rien compris, le sommeil de Lazare prouve que Jésus n’a pas besoin de retourner en Judée.

Jésus leur dit alors : Lazare est mort et je suis heureux de n’avoir pas été présent car cela va contribuer à votre foi. Allons auprès de lui (Jean 11.13-15).

Nul ne peut mourir en présence du Prince de la vie. Or, si Jésus avait été sur place, il n’aurait pas eu l’occasion de faire le plus grand de ses miracles.

déc. 06 2024

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