#12 – Le mal sur la terre (Genèse 6.1-16)
Dans les Écritures, on trouve des histoires bien étranges comme dans le chapitre 6 de la Genèse où on lit :
« Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes. » (Genèse 6.1-2)
Mais qui sont « les fils de Dieu » ? Il s’agit soit de démons ayant pris une forme corporelle (incubes), soit les descendants de Seth, la lignée pieuse. « Les filles des hommes » sont alors issues de Caïn mais Dieu ne voulait pas que ces deux lignées se mélangent.
« Alors l’Éternel dit : les hommes sont des êtres dominés par leurs faiblesses. Je leur donne encore 120 ans à vivre. » (Genèse 6.3)
Dieu donne à l’humanité un sursis de 120 ans pour se repentir, après quoi il jugera le monde. L’apôtre Pierre écrit :
« La patience de Dieu se prolongeait aux jours de Noé pendant la construction de l’arche. » (1 Pierre 3.20)
Je continue le texte qui devient digne d’un film de science-fiction.
« À cette époque-là, il y avait des géants sur la terre, et aussi après que les fils de Dieu se furent unis aux filles des hommes. » (Genèse 6.4)
Ce passage semble prouver que les fils de Dieu sont des démons qui se sont unis avec des femmes pour donner naissance à des géants. Dans une mine de charbon on a découvert un squelette mesurant 3,45 m. Avant le déluge, les animaux aussi sont imposants ; on a retrouvé les restes d’un rhinocéros de 6 m de haut, un fossile de libellule de 2,30 m d’envergure, des cafards de 45 cm, des mille-pattes de 2 m, des sauterelles de 60 cm, un castor de 2,50 m, une tortue de 4,20 m de haut, des oiseaux de 4 m, des empreintes de dinosaures de 1 m de diamètre (Vallée des Dinosaures, Texas) qui croisent des empreintes humaines aux enjambées de 2 m (Hommes de 3 m de haut).
« L’Éternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre, leur cœur les portait de façon constante et radicale vers le mal. Alors l’Éternel fut peiné d’avoir créé l’homme sur la terre, et il en eut le cœur très affligé. Il dit alors : j’exterminerai les hommes et les animaux jusqu’aux bêtes car je regrette de les avoir faits. » (Genèse 6.5-7)
C’est du cœur que vient notre potentiel de mal faire, ce qui afflige Dieu ; c’est un aveu étonnant. Cependant, quand Jésus est rejeté par son peuple, il en est tellement affligé qu’il pleure sur Jérusalem à cause du jugement terrible que les Juifs devront subir.
Ce langage qui décrit le Dieu tout-puissant qui éprouve des sentiments, qui réfléchit, qui regrette, qui se rappelle, qui regarde, qui descend pour voir, montre que le Créateur n’est pas un Dieu lointain, mais qu’il veut être présent de façon personnelle dans ma vie. Le jugement annoncé par Hénoc, l’arrière-grand-père de Noé, va tomber. Le monde animal, pourtant moralement innocent, va subir le même châtiment parce qu’il est sous l’autorité de l’homme.
L’apôtre Paul écrit que :
« La création a été soumise à la vanité, au pouvoir de la fragilité à cause de celui qui l’y a soumise. » (Romains 8.20)
Quand Jésus reviendra pour régner, cette malédiction sera levée et alors toutes choses seront rétablies un peu comme dans le jardin d’Éden.
« Mais Noé obtint la faveur de l’Éternel. Noé était un homme juste et irréprochable. Il conduisait sa vie sous le regard de Dieu. Dieu vit que le monde était corrompu, car toute l’humanité suivait la voie du mal. Alors Dieu dit à Noé : j’ai décidé de mettre fin à l’existence de toutes les créatures. Je vais les détruire ainsi que la terre. » (Genèse 6.8-13)
Parmi les descendants d’Adam, le texte ne mentionne que quatre hommes justes selon Dieu : Abel qui est mort assassiné, Seth, Hénoc et Noé.
L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :
« Par la foi Noé a construit une arche pour sauver sa famille et Dieu lui a accordé d’être déclaré juste en raison de sa foi. » (Hébreux 11.7)
Je continue la Genèse.
« Toi Noé, construis un grand bateau en bois résineux. Tu en diviseras l’intérieur en compartiments, et tu l’enduiras de goudron intérieurement et extérieurement ; tu lui donneras cent cinquante mètres de longueur, vingt-cinq mètres de largeur et quinze mètres de hauteur. Tu ménageras une ouverture dans le haut du bateau de cinquante centimètres entre les côtés et le toit. Tu mettras la porte du bateau sur le côté. À l’intérieur, tu disposeras trois étages. » (Genèse 6.14-16)
Dieu explique à Noé, dont le nom signifie « repos », le travail titanesque qui l’attend. Homme de foi obéissant, il croit que Dieu va juger la terre et que son seul refuge est l’arche qu’il s’apprête à construire.
Loin d’être une coquille de bois, avec un volume (de 56 000 m3) qui correspond à 500 wagons de chemins de fer, elle a la taille d’un paquebot moyen.