Les études

14 juin 2021

#02 – Création ou Évolution ? 1ère Partie

Un célèbre auteur (René Barjavel : La faim du tigre) écrit : « L’oreille est un ensemble conçu, architecturé, organisé. Le hasard ne conçoit pas, n’ajuste pas, n’organise pas. Le hasard ne fait que de la bouillie ».

Regardez les hirondelles ! Qui a inscrit dans leur petite tête fragile comment traverser la mer et les déserts pour aller chaque hiver en Afrique centrale et revenir en Europe dès le printemps pour occuper le nid de l’année précédente ? Fourmis et abeilles savent s’approvisionner de manière à assurer la survie de leur espèce pendant l’hiver, une saison qu’elles n’ont pourtant jamais vécue. D’où leur vient cette sagesse ?

Inscrits dans leurs chromosomes, les plantes possèdent les réflexes qui leur permettent de germer, de croître et de se reproduire. La vie est un phénomène prodigieux. D’où vient cette profusion d’êtres vivants, tous différents les uns des autres ?

Le Tout-Puissant nous parle dans sa création ; chaque fleur qui jaillit de terre le révèle ; chaque aurore, chaque coucher du soleil est une flamme de poésie, la signature d’un Dieu qui aime la beauté.

Que ce soient les bactéries ou les mouches à fruits, elles ont un grand potentiel de variation génétique qui permet l’adaptation à leur milieu et donc la conservation de l’espèce mais il ne se crée jamais une nouvelle espèce. Cette stabilité a été voulue par le créateur afin que différents organismes soient protégés par des frontières infranchissables.

Au siècle dernier, un évolutionniste (E.S. Deevey) a écrit : « Le croisement et la sélection des races à l’intérieur des limites de l’espèce ont donné des résultats remarquables. Mais le blé demeure du blé et ne s’est pas transformé en pamplemousse. Nous ne parvenons pas à faire pousser des ailes aux cochons ni à obtenir de nos poules des œufs cylindriques ».

Le transformisme tel que le conçoit l’évolution des espèces ne peut pas expliquer comment rien a donné la matière, la vie et la conscience avec la liberté de choix.

La création de Dieu a laissé des traces dans toutes les civilisations, ce qui prouve la croyance en un acte créatif divin. Cependant, les récits de la création et du déluge qu’on a trouvés incluent une grande part de mythologie. Ces descriptions bizarres étaient connues du prophète Daniel, grand vizir versé dans les sciences babyloniennes. Pourtant, dans le livre qui porte son nom, on ne trouve jamais le moindre sous-entendu concernant les monstrueuses fables de son époque.

Les écrits des philosophes grecs et romains (Aristote, Sénèque, Pline, Plutarque, Cicéron), si remarquables soient-ils, contiennent des erreurs grossières parce qu’ils avaient adopté le concept panthéiste de la nature divinisée capable de s’enfanter elle-même.

Comparé à tous les écrits de l’antiquité, la Genèse seule donne un récit rationnel, cohérent et moralement irréprochable.

Quand on contemple l’immensité d’une nuit étoilée, il faut se demander si tout cela n’est que le fruit du hasard ou une création par un Dieu intelligent et tout-puissant ? Ce n’est pas un simple exercice intellectuel, car ma façon de vivre dépend de ce que je crois et ma vie est trop précieuse pour que je laisse à d’autres le soin de répondre à ma place.

On s’imagine que les scientifiques sont des gens en blouse blanche, impartiaux, sans idées préconçues et qui cherchent une vérité objective. En fait ils sont comme vous et moi ; ils ont subi l’influence de leur éducation et de leur milieu. Ils ont adopté un système de croyances qui détermine ce qu’ils croient et enseignent et qui est conforme à leurs préjugés. Deux scientifiques (Arthur Keith et Richard Dawkins) ont dit respectivement : « L’évolution n’est pas prouvée et ne peut l’être. Nous y croyons parce que la seule alternative est la création, ce qui est impensable. La probabilité qu’un univers comme le nôtre ait émergé d’un big bang est infinitésimale. Mais je pense que la plupart des savants préfèrent éviter les implications religieuses ».

Ceux qui ne croient pas en un Dieu créateur croient quand même aux miracles — genre génération spontanée — qui faisait pourtant partie des superstitions du Moyen Âge.

Jusqu’aux travaux de Pasteur, les scientifiques pensaient que les micro-organismes apparaissent spontanément et on croyait aussi que des grains de blé pouvaient soudainement donner naissance à des souris. Ce n’est pas une blague.

sept. 13 2024

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