Les études

30 mars 2022

#09 L’amour : fort comme la mort (Cantique des cantiques 8.5-8.14)

Nous arrivons maintenant au vingt-deuxième cliché.

Qui est elle donc qui monte du désert en s’appuyant sur son bien-aimé ? Quand je t’ai réveillée, tu étais sous le pommier à l’endroit où ta mère t’avait conçu. Que je sois un sceau sur ton cœur et sur ton bras. L’amour est fort comme la mort, et la jalousie amoureuse est inflexible comme le séjour des morts. Les flammes de l’amour sont ardentes comme les flammes de la foudre venant de l’Éternel. Même les grosses eaux et des fleuves puissants ne peuvent éteindre l’amour. L’homme qui offrirait tous ses biens pour acheter l’amour ne s’attirerait que le mépris (Cantique 8.5-7).

Alors qu’ils marchent bras dessus bras dessous, Salomon rappelle l’une de leurs rencontres quand il l’a trouvée endormie. Dans l’antiquité, le pommier symbolisait l’union sexuelle et la fécondité. Salomon veut que sa bien-aimée fasse de lui son bien le plus précieux, que quoiqu’elle fasse, il soit toujours présent dans son cœur. L’amour authentique est libre et volontaire mais aussi passionnel, exclusif, possessif et jaloux. Il est comme un feu qui embrase l’être tout entier. Rien ne peut l’éteindre, ni les épreuves de la vie, ni les petits renards qui nuisent à la relation de couple (Cantique 2.15 ; Cantique 5.2-7). L’amour triomphe de tous les obstacles et parce qu’il est sans prix, il ne peut être acheté, seulement donné.

Nous arrivons maintenant au vingt-troisième cliché qui est un retour très loin en arrière concernant la Sulamite.

Nous avons une sœur qui est encore petite car sa poitrine n’est pas formée. Que ferons-nous lorsqu’elle sera en âge de se marier ? Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une tourelle d’argent. Si elle est une porte, nous la bloquerons avec un madrier de cèdre. Moi, je suis un rempart et mes seins en sont les tours. Aussi ai-je trouvé la paix auprès de lui (Cantique 8.8-10).

Dans ce conseil de famille, les frères de la Sulamite qui, selon la coutume de l’époque, sont responsables de leur sœur, pensent déjà à protéger sa vertu quand elle sera adolescente. Si elle résiste aux séducteurs, ils la récompenseront, mais si elle s’ouvre au premier venu, ils supprimeront sa liberté. Mais la Sulamite se déclare chaste, et même si ses seins attirent les regards, nul ne pouvait s’en approcher jusqu’à ce qu’elle rencontre l’amour de sa vie.

Nous arrivons au vingt-quatrième cliché qui est aussi un loin retour en arrière, mais de Salomon.

Parmi ses vastes possessions, Salomon avait une vigne qu’il loua à des métayers. Pour en payer le fruit, chacun d’eux lui donnait un millier de pièces d’argent. Ma vigne est à moi, je la garde. Toi, Salomon, tu peux avoir ton millier de pièces d’argent, puis, deux cents pièces seront données à ceux qui l’ont cultivée (Cantique 8.11-12).

Salomon a rencontré la Sulamite dans une vigne qu’il avait louée à ses frères. Chacune de ses vignes rapporte 1200 pièces d’argent, 1 000 de location et 200 qui sont pour les métayers.

La vigne de la Sulamite est sa virginité qu’elle a conservée.

Vingt-cinquième et dernier cliché.

Toi qui habites les jardins, des compagnons prêtent l’oreille, oh ! fais-moi entendre ta voix ! Fuis mon bien-aimé. Sois comme la gazelle ou au jeune faon sur les monts embaumés (Cantique 8.13-14).

Les courtisans voyeurs gênent l’intimité du couple. Salomon voudrait entendre la voix douce de sa bien-aimée, mais elle lui demande de quitter la cour et de la retrouver dans leur jardin secret où il pourra à nouveau embrasser ses monts embaumés, ses seins (Cantique 4.6).

 

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