Les études

15 juin 2022

#07 Réjouissez-vous dans le Seigneur (Philippiens 4.2-14)

C’est malheureux, mais même les croyants peuvent être à couteaux tirés.

Je recommande à Évodie et à Syntyche de vivre en parfaite harmonie avec le Seigneur. Toi, mon fidèle collègue, aide-les car elles ont combattu avec moi pour la cause de l’Évangile, tout comme Clément et mes autres collaborateurs dont les noms sont inscrits dans le livre de vie (Philippiens 4.2-3 ; Exode 32.32 ; Psaume 69.28 ; Daniel 12.1 ; Luc 10.20 ; Apocalypse 3.5 ; 13.8 ; 20.12, 15 ; 21.27 ; Matthieu 25.34 ; Éphésiens 1.4 ; 2Timothée 1.9).

Les croyants sont unis en Jésus-Christ par le Saint-Esprit, et pourtant, ces deux femmes qui ont annoncé l’Évangile ensemble, sont comme chien et chat, et les responsables de l’église ne sont pas intervenus dans cette querelle qui pourrait diviser l’église. Paul porte ces deux dames dans son cœur et il veut que « son collègue » intervienne. Il nous est inconnu tout comme les autres personnes citées, mais peu importe, car ce qui compte est que leurs noms sont inscrits dans le livre des rachetés du Seigneur, livre écrit avant la création du monde.

Réjouissez-vous en tout temps dans le Seigneur. Je le répète, réjouissez-vous (Philippiens 4.4 ; cp Actes 5.41 ; 1Thessaloniciens 5.16).

Il ne s’agit pas de se promener avec un grand sourire béat mais de nous réjouir dans le Seigneur indépendamment des difficultés de la vie, tout comme Paul, qui était content même si César voulait lui couper la tête, parce qu’il avait une confiance inébranlable en Dieu.

Que votre bonté soit connue de tous les hommes, car la venue du Seigneur est proche (Philippiens 4.5 ; cp Proverbes 21.21)

Le croyant est exhorté à être aimable, pacifique et indulgent envers autrui parce que le Seigneur va revenir et alors chacun sera jugé selon sa conduite.

Ne vous souciez de rien, mais faites plutôt connaître à Dieu tous vos besoins par la prière, des supplications et avec gratitude. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera votre cœur et vos pensées focalisés sur Jésus-Christ (Philippiens 4.6-7 ; cp Matthieu 6.25-33 ; Jean 14.27 ; Psaumes 34.18 ; 145.18).

Ne se soucier de rien est une reprise des paroles de Jésus. Ce n’est pas vivre dans une béate insouciance, mais bien plutôt confier à Dieu tout ce qui peut nous tenir en souci. Le meilleur moyen de trouver la paix intérieure est la prière, mais prier est une lutte et une discipline. Dieu ne veut pas que nous soyons tourmentés par nos circonstances mais désire que nous partagions avec lui tout ce qui fait notre vie. Celui qui se confie en Dieu de tout son cœur expérimente la tranquillité d’esprit et le repos de l’âme, et le simple fait de se montrer reconnaissant envers Dieu réjouit le cœur.

Ainsi donc, frères, que tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, aimable, honorable, vertueux et digne de louange, occupe vos pensées. Ce que vous avez appris de moi, ce que vous m’avez entendu dire et vu faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu de paix sera avec vous (Philippiens 4.8-9 ; cp Philippiens 3.7 ; Marc 7.20-23 ; Éphésiens 4.11-13 ; Romains 12.2 ; 1Corinthiens 4.16 ; 1Thessaloniciens 4.1 ; 2Timothée 2.2, 3.10 ; 1Pierre 1.13 ; Proverbe 23.6-7).

Les païens du premier siècle pratiquaient les vices les plus vils. Les Philippiens et tous les croyants qui sortaient de ce milieu sont exhortés à une discipline mentale afin de se focaliser sur tout ce qui est d’un haut niveau éthique et comportemental. Ensuite, ils doivent conformer leur façon de vivre à celle de Paul. En fait, avant que le Nouveau Testament ne soit rédigé, les apôtres étaient la source de la vérité divine et le modèle de la vie chrétienne.

Je me suis réjoui comme d’une grâce venant du Seigneur, de ce que vous avez pu prouver une fois encore votre intérêt pour moi. Je savais que vous éprouviez cette sollicitude à mon égard, mais vous n’aviez pas eu l’occasion de la manifester (Philippiens 4.10).

À la pensée de la générosité dont il a été l’objet, Paul est rempli de joie parce que ce don d’argent tombé du ciel lui prouve que les Philippiens le portent toujours dans leur cœur. Cette lettre est un magnifique témoignage de la relation entre un pasteur et ses brebis.

Ce n’est pas le besoin qui me fait parler ainsi, car j’ai appris, en toute situation, à me contenter de ce que j’ai. Je sais vivre dans le dénuement et dans l’abondance. J’ai appris à m’accommoder à toutes les circonstances, que je sois rassasié ou affamé, dans l’abondance ou dans le besoin (Philippiens 4.11-12; cp 1Corinthiens 9.14-15 ; 2Corinthiens 4.18 ; 1Timothée 6.8).

Concernant les questions d’argent, Paul exprime une certaine réserve, car étant détaché des biens de ce monde et étant d’une intégrité absolue, il s’en remettait à Dieu pour ses besoins. Par ailleurs, même en pleine fournaise, il sait que ces circonstances sont dictées par Dieu, ce qui lui permet de trouver la paix et de garder les yeux fixés sur la couronne qu’il recevra à la fin de sa course terrestre.

sept. 19 2024

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