#55 Le jugement qui vient (Esaïe 65.6-17)
En plus d’adorer des faux dieux, les Israélites infidèles pratiquent la nécromancie et la divination dans les cimetières et vont jusqu’à consommer du porc et la viande des animaux sacrifiés aux idoles.
Ils disent : retire-toi et ne t’approche pas, car je suis trop sacré pour toi ”. Ils sont comme de la fumée dans mes narines, un feu qui brûle continuellement (Ésaïe 65.5 ; cp Esaïe 30.27 ; Deutéronome 32.22).
Les Israélites idolâtres étaient initiés par des cérémonies de purification. Croyant alors posséder une sainteté supérieure aux adorateurs de l’Éternel, ils ne veulent pas avoir de contact avec ces derniers de peur de se souiller. Mais ils subiront la colère de Dieu décrite comme un feu qui ne s’éteindra jamais.
Leurs actions resteront écrites devant moi. Je vais agir par ma parole, et je rétribuerai leur mauvaise conduite ainsi que celle de leurs ancêtres, qui m’ont outragé en brûlant des parfums aux idoles sur les collines ! Oui, je leur verserai la totalité du salaire de leurs iniquités (Ésaïe 65.6-7).
L’idolâtrie des Israélites est comme consignée par écrit, c’est à dire impardonnable. Les contemporains d’Ésaïe suivent l’exemple de leurs ancêtres, mais la coupe de la colère de Dieu déborde et tout le poids des fautes accumulées par leurs prédécesseurs depuis des siècles va retomber sur la génération présente.
Ainsi parle l’Éternel : si dans une vigne qui ne vaut rien, on trouve une grappe bonne et bien juteuse, on ne la détruit pas. Eh bien je ferai de même avec mes serviteurs, je ne les détruirai pas (Ésaïe 65.8).
Les Israélites idolâtres vont subir le châtiment de Dieu, mais les Israélites fidèles seront épargnés.
Je ferai sortir d’Israël et de Juda, une postérité qui prendra possession de mon pays, et mes serviteurs y habiteront. De la plaine à l’ouest jusqu’à la vallée à l’est, s’étendra un pâturage pour le menu et le gros bétail, pour le bien-être de mon peuple qui m’honore (Ésaïe 65.9-10).
Les Israélites fidèles et les non-Juifs croyants deviendront le nouvel Israël, et posséderont le pays promis.
Mais vous qui abandonnez l’Éternel, qui violez ma montagne sainte, qui mangez en l’honneur du dieu de la fortune et qui remplissez la coupe du dieu du destin, je vous destine au glaive et à l’abattoir, parce que j’ai appelé et vous n’avez ni répondu, ni même écouté, mais vous avez fait le mal et avez pris plaisir à m’irriter. Voici ce que dit le Seigneur, l’Éternel : mes serviteurs auront de quoi manger et boire, mais vous, vous aurez faim et soif. Mes serviteurs seront dans l’allégresse ; ils crieront de joie et nageront dans le bonheur, mais vous, vous serez dans l’angoisse et hurlerez de douleur et de désespoir. Votre nom sera en malédiction parmi mes élus. Le Seigneur, l’Éternel, vous fera mourir mais à ses serviteurs, il donnera un nom nouveau (Ésaïe 65.11-15 ; cp Esaïe 62.2).
Ésaïe établit un contraste cinglant entre le sort des Israélites idolâtres qui font des offrandes aux divinités païennes et l’avenir radieux des serviteurs de Dieu, qui jouiront de toutes les bénédictions attachées à la Terre promise et qui seront appelés « peuple saint ».
Celui qui voudra être béni invoquera le Dieu de vérité et c’est en son nom qu’on prêtera serment. Car les afflictions du passé seront toutes oubliées et hors de ma vue (Ésaïe 65.17 ; cp Michée 7.19).
Cette prophétie s’accomplira pendant le Millénium quand le règne du Messie s’étendra au monde entier.
Voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on oubliera le passé et on n’y pensera plus (Ésaïe 65.17).