#38 Il a fait des merveilles
Dans le Psaume 109, David s’élève violemment contre un méchant homme de son temps qui n’est pas nommé mais qui est de la pire espèce parce qu’il prend plaisir au mal. Le psalmiste appelle sur lui des châtiments terribles à vous glacer le sang.
Dieu, toi que je loue, sors de ton silence car des méchants me calomnient et me rendent le mal pour le bien. Qu’il soit déclaré coupable ! Que ses jours soient abrégés, et qu’un autre prenne sa charge ! (Psaume 109.1-8).
L’apôtre Pierre applique la dernière sentence à Judas car il incarnait le mal (Actes 1.20).
Que sa femme reste veuve, que ses enfants soient errants et mendient loin de leur demeure en ruine ! Que le créancier prenne tout ! Que personne n’ait pitié de ses orphelins et que son souvenir soit extirpé de la terre mais que l’Éternel se souvienne de la faute de ses pères car ce méchant a persécuté l’affligé au cœur brisé et l’a fait mourir (Psaume 109.15-16).
Cette dernière description s’applique aussi à Judas. L’impie est jugé et meurt et la famille reste sans ressource. Les fautes du père retombe sur ses enfants, mais ils ont la possibilité d’échapper à la malédiction en rompant avec le péché de leur père.
Il aimait maudire : la malédiction le frappera. Puisqu’il endossait la malédiction comme un vêtement, qu’elle l’enveloppe comme un vêtement, le pénètre et entre en lui jusqu’à dans ses os ! Et toi, Éternel, Seigneur, dans ta grande bonté, prend ma défense ! Je suis malheureux et mon cœur est déchiré au-dedans de moi. Que mes ennemis sachent que c’est toi, Éternel, qui m’a délivré. Ils peuvent maudire ; Toi, Tu béniras ! Je célébrerai l’Éternel à pleine voix car il a délivré l’indigent de ceux qui le condamnaient (Psaume 109.17-31).
Le malheureux affligé, indigent et persécuté, décrit bien Jésus, le Juste par excellence.
Le Psaume 110 de David est le plus cité dans le Nouveau Testament car il est prophétique et messianique. C’est un décret divin et royal, énergique et concis.
Déclaration de l’Éternel. Il dit à mon Seigneur : “ Viens siéger à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ” (Psaume 110.1).
Ces paroles sont appliquées à Jésus par l’auteur de l’épître aux Hébreux (1.2, 3, 13; cp Matthieu 22.42-46; 26.63-64). Alternate s’adresse au Seigneur qui se tient à la place d’honneur, ce qui signifie qu’il est associé au règne de Dieu. Il s’agit de Jésus-Christ le Messie.
L’Éternel étendra de Sion ton pouvoir royal et tu domineras sur tes ennemis. Ton peuple est entièrement dévoué au jour où ton armée sort avec des ornements sacrés ; sa jeunesse admirable est comme une rosée (Psaume 110.2-3).
Jérusalem est bâtie sur la colline de Sion et sera la capitale du Millénium (Ésaïe 2.3). Le Messie est entouré d’une armée de fidèles qui lui obéissent par pure dévotion.
L’Éternel l’a juré : “ Tu seras prêtre pour toujours à la manière de Melchisédech ” (Psaume 110.4).
Contemporain d’Abraham (Genèse 14.18-20), Melchisédech cumulait les fonctions de prêtre et de roi, ce qui fut interdit par la loi de Moïse. Mais le Messie sera le nouveau Melchisédech, car à la fois prêtre et roi (cp Zacharie 6.12-13 ; Hébreux 5.6-10).
Le Seigneur, à ta droite, va écraser des rois au jour de sa colère. Il juge les nations ; les cadavres s’entassent et il écrase le chef qui domine sur un grand pays (Psaume 110.5-6 ; cp Psaume 2.9).
Le chef est l’Antichrist aussi appelé « la bête ». À la fin des temps, le Messie jugera le monde, une guerre décrite dans le livre de l’Apocalypse (chapitre 19).
En chemin, il s’abreuve, il boit l’eau d’un torrent, et l’air triomphant, il relève la tête (Psaume 110.7).
Cette image rappelle l’humanité de Jésus, et montre que le combat fut intense et que les guerriers n’ont pris aucun repos avant d’avoir obtenu la victoire sur une humanité rebelle.
Le Psaume 111 est postérieur à l’exil babylonien. Il célèbre les œuvres et le salut de l’Éternel envers son peuple. Comme les deux suivants, il a pour titre : « Alléluia ».
Louez l’Éternel ! Je louerai l’Éternel dans le conseil des hommes justes et dans l’assemblée (Psaume 111.1).
Alors que l’assemblée inclut tout le peuple, ce conseil restreint se compose d’hommes pieux.
Les œuvres de l’Éternel font l’objet de recherches attentionnées. Elles sont splendeur et magnificence. Sa justice demeure éternellement. L’Éternel veut qu’on se souvienne de ses merveilles. Il est miséricordieux et plein de compassion (Psaume 111.2-4).
Le but des fêtes juives était de rappeler les délivrances de l’Éternel. Ayant éliminé Dieu, les évolutionnistes lui volent sa gloire, ce qui est un crime de lèse-majesté.
Il pourvoit aux besoins de ceux qui le révèrent. Il se souvient de son alliance. Ses œuvres sont vérité et justice. Ses commandements sont justes et dignes de confiance. Il sauve son peuple et conclut avec lui une alliance éternelle. Son nom est saint et redoutable. Révérer l’Éternel est la clé de la sagesse et donne une saine intelligence à ceux qui pratiquent ses commandements. Sa louange demeure éternellement (Psaume 111.5-10).
Le devoir de l’homme est de louer son Créateur et de lui vouer une crainte respectueuse parce qu’il est tout-puissant, glorieux, sage, saint et juste. Mais il juge ceux qui le méprisent.