#37 Corrigez vos enfants (Proverbes 29.12-30.6)
Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es.
Quand un roi écoute les mensonges, tous ses ministres sont des impies. Quand un roi rend justice aux faibles sans partialité, son trône est affermi à jamais (Proverbes 29.12, 14 ; cp Proverbes 16.12 ; 20.28 ; 25.4-5).
Les serviteurs louches sont à l’image du maître véreux.
Le pauvre et l’oppresseur ont ceci en commun : c’est l’Éternel qui a donné la lumière à l’un et à l’autre (Proverbes 29.13 ; cp Proverbes 22.2 ; Matthieu 5.45).
Le riche opprime le pauvre et pourtant ils sont égaux devant Dieu.
Les coups et les réprimandes produisent la sagesse, mais un enfant livré à lui-même fera la honte de sa mère. Corrige ton enfant et tu auras lieu d’être sans inquiétude car il fera les délices de ton cœur (Proverbes 29.15, 17 ; cp Proverbes 13.24 ; 22.15 ; 23.13-14 ; 19.26 ; 28.7 ; 10.1 ; 13.24).
La correction doit absolument faire partie intégrante de l’éducation des enfants.
Quand les méchants se multiplient, les crimes abondent, mais leur chute réjouira les justes (Proverbes 29.16 ; cp Proverbes 28.12,28 ; Psaumes 37.34 ; 58.10-11).
Quand les rats sont trop nombreux, ils s’entre-tuent. Peu de mafiosi arrivent à la retraite.
Quand il n’y a plus de révélation divine, le peuple se laisse aller. Heureux celui qui obéit à la Loi de Dieu ! (Proverbes 29.18 ; cp Proverbes 8.4 ; 1Samuel 3.1).
C’est un bel hommage rendu aux prophètes qui défendent la Loi et les droits de l’Éternel.
On ne corrige pas un serviteur avec des paroles, car même quand il comprend il n’obéit pas. Si on le dorlote dès son jeune âge, il finira par se prendre pour un fils (Proverbes 29.19, 21).
Il faut s’assurer qu’un serviteur ou un enfant ait compris l’ordre avant de le punir, et l’un comme l’autre doivent être tenus en bride et respecter l’ordre hiérarchique.
As-tu déjà vu un homme qui parle sans réfléchir ? Il y a plus à espérer d’un sot que de lui (Proverbes 29.20 ; cp Proverbes 15.2 ; 18.6-7,13 ; 26.12).
Les insensés vous noient de paroles parce qu’ils veulent avoir raison à tout prix,
L’homme qui s’emporte facilement provoque des querelles et commet beaucoup de fautes (Proverbes 29.22 ; cp Proverbes 15.18 ; 22.24 ; 26.21 ; 30.33).
Celui qui n’est pas maître de lui-même froisse constamment les autres.
L’élévation de l’homme l’abaisse, mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire (Proverbes 29.23 ; cp Proverbes 15.22 ; 16.18 ; 18.12 ; Matthieu 5.3 ; 23.12).
Décidément, les règles de fonctionnement du royaume de Dieu sont plutôt paradoxales.
Celui qui partage avec un voleur, se hait lui-même ; il entend l’ordre du juge mais il ne dénonce pas le coupable (Proverbes 29.24).
Celui qui profite d’un vol est tout aussi coupable que le voleur lui-même.
Craindre les hommes est un piège, mais l’Éternel protège celui qui se confie en lui. Beaucoup recherchent la faveur du roi, mais c’est l’Éternel qui fait droit à chacun (Proverbes 29.25-26 ; cp Proverbes 18.10 ; 19.6 ; Hébreux 13.6).
Plus on a confiance en Dieu, et moins on craint les hommes, et moins on a besoin de se courber devant les personnages importants.
Les justes détestent l’homme malhonnête et l’impie déteste l’homme juste (Proverbes 29.27).
Le juste ne doit jamais s’accommoder de l’impie, mais doit au contraire haïr sa conduite. Nous arrivons au dernier chapitre écrit par un sage inconnu.
Paroles d’Agour. Sentences prononcées par cet homme. Je me suis fatigué, ô Dieu ; je suis le plus stupide des hommes car je ne possède pas l’intelligence d’un homme normal. Je ne connais ni la sagesse ni la science des saints (Proverbes 30.1-3 ; cp Proverbes 9.10).
Agour désire ardemment connaître la vérité mais il déplore ne pas pouvoir la découvrir.
Qui est jamais monté au ciel puis en est redescendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains et les eaux dans son manteau ? Qui a fixé les limites de la terre ? Quel est son nom et le nom de son fils ? Le sais-tu ? (Proverbes 30.4 ; cp Proverbes 8.29-30 ; Jean 3.13).
Dieu seul fait souffler et arrête le vent (Psaumes 104.7), il fait enfermer l’eau dans les nuages (Job 26.8) et la répand (Job 38.37). Et il fixe les limites de cette terre (Job 26.7).
Chaque parole de Dieu est entièrement vraie. Il est un bouclier pour ceux qui se confient en lui. N’ajoute rien à ses paroles, sinon il te le reprocherait, et tu serais regardé comme un menteur (Proverbes 30.5-6 ; cp Proverbes 16.10,12 ; Deutéronome 4.2 ; Psaume 18.30).
Dieu est digne de confiance et il a parlé mais que la tradition ne lui fasse pas concurrence.