Les études

30 mars 2022

#02 Le rôle de la loi (1Timothée 1.7-19)

Aimer Dieu et son prochain est le plus grand commandement. Sa source est la foi en Jésus-Christ qui est le but de la prédication de l’Évangile. L’amour ne cherche pas ses propres intérêts car c’est un don de soi. Mais pour aimer, il faut que sa conscience soit en paix avec Dieu, car on ne peut aimer qu’un Dieu qui pardonne. Au lieu de produire l’amour, la fausse doctrine conduit à des arguments qui créent des tensions. Les faux frères sont des hypocrites qui se plaisent à des bavardages futiles et à un activisme stérile.

Ils se posent en maîtres enseignants de la Loi mais ils disent n’importe quoi sur des sujets qu’ils prétendent connaître (1 Timothée 1.7 ; Matthieu 23.5-7 ; Jacques 3.1).

Comme les Pharisiens que Jésus a fustigés, les faux frères prétentieux cherchent les éloges et le prestige.

Nous savons que la Loi est bonne, à condition d’en faire un usage légitime. Il faut en effet savoir que la Loi n’a pas été donnée pour les justes mais pour les pécheurs : les rebelles, les profanes, les assassins, les débauchés, les homosexuels, les esclavagistes, les menteurs, et tous ceux qui violent les commandements de Dieu. Ce que j’enseigne est conforme à la Bonne Nouvelle qui m’a été confiée et qui révèle la gloire du Dieu bienheureux (1 Timothée 1.8-11 ; cp Romains 3.19-23 ; 7.12 ; Matthieu 5.17-18 ; Galates 3.24).

La Loi est bonne car elle est en harmonie avec le caractère de Dieu, mais elle n’est pas un moyen pour l’homme d’acquérir une justice personnelle. Au contraire, la Loi est destinée à tenir les pécheurs en bride, à contenir la mauvaise nature de l’homme, sa tendance innée à mal faire. Elle me cloue au pilori, car elle sert seulement à me condamner en soulignant mon péché, sans lui apporter de solution. La Loi me montre que j’ai besoin d’un sauveur. L’Évangile proclame la gloire, la miséricorde et l’amour de Dieu, qui veut donner le bonheur suprême à de misérables pécheurs. Mais ceux qui n’acceptent pas Jésus seront jugés par la Loi.

Je suis reconnaissant envers Jésus-Christ notre Seigneur, qui m’a accordé sa confiance en me choisissant pour ce ministère et qui m’a rendu capable de le remplir, moi qui l’ai blasphémé, persécuté et insulté. Mais il a eu pitié de moi car j’agissais par ignorance, en incrédule. Mais dans son immense grâce, le Seigneur a fait naître en moi la foi en lui et son amour (1 Timothée 1.12-14 ; cp Actes 26.9-15 ; Jean 1.17 ; Romains 5.20).

En persécutant les chrétiens, Saul de Tarse attaquait Jésus-Christ. Pourtant, il n’était pas un pécheur endurci mais un juif zélé et scrupuleux qui croyait bien faire. Il n’essaie pas de se disculper, mais dit qu’il ne savait pas que Jésus était le Messie. Alors, dans sa miséricorde, le Seigneur s’est révélé à lui et lui a fait mordre la poussière, et maintenant, Paul manifeste sa gratitude pour les grâces qui lui ont été faites.

Cette parole est certaine et doit être acceptée sans réserve : “ Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Parmi lesquels je suis le plus grand ” (1 Timothée 1.15 ; cp Matthieu 18.11 ; Luc 19.10).

En grec, l’affirmation de Paul concernant Jésus, compte huit mots choisis avec soin. Ce credo déclare que Jésus est le Messie, sa préexistence, son incarnation et la raison de sa venue. Paul se considère le premier des pécheurs parce qu’il a persécuté les chrétiens avec une hargne farouche. Ce souvenir l’a rendu humble.

En tout cas, j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ puisse montrer en moi son immense patience et pour que je serve d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour obtenir la vie éternelle (1 Timothée 1.16).

Dieu a sauvé Saul de Tarse, pharisien orgueilleux et meurtrier, pour manifester ses attributs, et montrer qu’il peut pardonner au plus vil des pécheurs.

Au Roi éternel, incorruptible, invisible et seul Dieu, soient honneur et gloire pour l’éternité. Amen ! (1 Timothée 1.17).

Cette doxologie de l’Église primitive souligne qu’il n’y a qu’un seul Dieu et qu’il est digne d’être adoré. Mais comme il est en dehors de l’espace temps, on ne peut le connaître que s’il se révèle à nous.

La charge que je te confie, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Mais certains, ayant abandonné la bonne conscience, ont également abandonné la foi (1 Timothée 1.18-19 ; cp 1Timothée 1.5 ; 3.9).

Bonne conscience et foi sont souvent associées. Le croyant doit avoir une totale confiance dans les Écritures et mener une vie droite, car vérité et moralité sont inséparables. Souvent, la fausse doctrine ne provient pas d’un raisonnement erroné, mais d’une vie corrompue, car les compromis servent alors à justifier les vices.

avril 19 2024

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