Les études

20 juin 2022

#19 Paul est arrêté et présente sa défense (Actes 21.33-23.22)

Paul doit la vie sauve aux Romains qui l’arrachent in extremis des mains d’une foule endiablée, mais ce n’est que le début de son chemin de croix.

« Le commandant le fait lier de chaînes et demande ce qu’il a fait. Mais ne pouvant rien savoir de ce tumulte, il ordonne de conduire Paul à la forteresse. Devant la violence de la foule qui hurle : À mort ! les soldats sont obligés de le porter à bras-le-corps. Alors qu’on fait entrer Paul dans la citadelle, il demande au commandant : Puis-je parler ? Tu sais le grec ! Tu n’es pas l’Égyptien qui a entraîné quatre mille rebelles au désert ? Non, je suis Juif, né à Tarse. Permets-moi de parler au peuple. Le commandant le lui accorde. Paul fait signe de la main. Il se fait un grand silence et il leur parle en araméen » (Actes 21.33-40).

Paul décline son identité afin de pouvoir parler au peuple.

Je commence le chapitre 22.

« Mes frères et mes pères, écoutez-moi. En l’entendant parler en araméen, le silence se fait encore plus profond » (Actes 22.1-2).

Paul est très respectueux et affectueux avec cette foule qui a tenté de l’assassiner. Les « pères » sont les vieillards ou les membres du grand Conseil.

« Je suis Juif et c’est à Jérusalem que mon maître Gamaliel m’a scrupuleusement enseigné la Loi et j’étais un partisan farouche de la cause de Dieu, comme vous l’êtes aujourd’hui. J’ai combattu à mort ce qu’on appelle la Voie » (Actes 22.3-4).

Il donne alors le récit détaillé de sa conversion puis ajoute :

« De retour à Jérusalem, pendant que je priais dans le Temple, j’ai vu le Seigneur qui m’a dit : « Quitte Jérusalem car ses habitants n’accepteront pas ton témoignage à mon sujet. Va, je t’enverrai vers les païens » (Actes 22.17-21).

C’est l’ordre de mission que Jésus a donné à Paul dans une vision qui met le feu aux poudres.

« La foule écoutait, mis, à ces mots, ils se mettent à hurler : À mort ! Il n’a pas le droit de vivre ! Tout en poussant des cris, ils agitent leurs vêtements et jettent de la poussière en l’air» (Actes 22.22-23).

Les Juifs ont une telle haine envers les païens qu’ils ne peuvent supporter l’idée qu’ils auront part aux bénédictions du royaume, et leurs cris empêchent Paul de leur annoncer la grâce de Dieu. Comme les Romains ne parlent pas l’Araméen, ils ne savent pas ce que Paul a dit.

« Alors le commandant ordonne de fouetter Paul afin de lui faire dire pourquoi les Juifs le haïssent. Mais Paul demande alors : Avez-vous le droit de fouetter un citoyen romain qui n’est même pas jugé ? Aussitôt, l’officier le dit au commandant qui lui demande : Tu es citoyen romain ? Moi j’ai payé très cher ce titre. Moi, je le tiens de naissance, dit Paul. Voulant éclaircir l’affaire, le lendemain, le commandant convoque les membres du Grand-Conseil et place Paul devant eux » (Actes 22.24-30).

Paul est face au sanhédrin où avait comparu son Maître et plus tard ce sera au tour des autres apôtres.

Je commence le chapitre 23.

« Regardant les membres du Grand-Conseil, Paul déclare : Mes frères, c’est en toute bonne conscience que je me comporte devant Dieu. Mais le grand-prêtre ordonne à un sous-fifre de le frapper. Paul lui dit alors : Dieu lui-même te frappera, muraille blanchie ! Tu sièges là pour me juger selon la Loi et tu la violes en ordonnant de me frapper ! On s’écria : Tu oses insulter le grand-prêtre ! J’ignorais qu’il est grand-prêtre, car il est écrit : Tu n’insulteras pas le chef de ton peuple » (Actes 23.1-5).

Paul qui a mauvaise vue, ne savait pas que l’ordre de le frapper venait du grand-prêtre. Par ailleurs, comme il a compris qu’il lui sera impossible de se défendre, très adroitement il utilise la stratégie : « diviser pour régner ».

« Sachant que le Conseil était composé de sadducéens et de pharisiens, Paul dit : Frères, je suis pharisien et mis en accusation à cause de notre espérance de la résurrection des morts. Ces paroles provoquent une dispute entre les deux clans car les sadducéens nient la résurrection et les anges tandis que les pharisiens y croient. Le ton monte et des scribes se lèvent pour défendre Paul : Nous n’avons rien à lui reprocher. Peut-être qu’un ange lui a parlé ? Comme la dispute s’envenime, le commandant qui craint que Paul ne soit tué, ordonne de le ramener à la citadelle » (Actes 23.6-10).

Responsable de la vie de son prisonnier il met Paul en sûreté pour la seconde fois.

« La nuit suivante, le Seigneur apparaît à Paul et lui dit : Courage ! Il faut que tu sois mon témoin à Rome » (Actes 23.11).

Même le grand apôtre Paul a besoin d’encouragement.

« Plus de quarante Juifs jurent alors de tuer Paul. Ils demandent aux chefs du peuple d’intervenir afin que Paul comparaisse devant le grand Conseil sous prétexte d’instruire son cas et nous le supprimerons en cours de route. Mais le fils de la sœur de Paul entend parler du complot. Il va à la citadelle et prévient son oncle, qui le fait conduire auprès du commandant. Le garçon lui dit alors : les Juifs vont te demander de leur amener Paul au Grand-Conseil pour examiner son cas. Mais ils ont résolu de le tuer. Le commandant lui dit alors : ne dit à personne que tu m’as prévenu » (Actes 23.12-22).

Paul a donc une sœur mariée et c’est son fils que Dieu utilise pour contrer les Juifs meurtriers. Le Seigneur a promis de protéger, mais parallèlement, Paul fait quand même tout ce qui est en son pouvoir pour échapper au complot.

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