Les études

16 juin 2022

# 17 Job comprend enfin qui est Dieu et se repent – Épilogue (Job 41.12-42.16)

En 1977, au large de la Nouvelle-Zélande et par 300 m de fond on a pêché le squelette d’un plésiosaure au long cou et à petite tête. Mais comme je l’ai dit, il existe un autre plésiosaure au cou court et extrêmement musclé car il porte une énorme tête qui fait le quart de la bête. C’est le léviathan, un dragon lance-flammes.

Qui soulèvera sa carapace ? Qui a franchi les deux rangs de ses dents ? Qui forcera sa mâchoire ? Ses crocs font régner la terreur. Ses écailles majestueuses sont assemblées comme des boucliers soudés ensemble. Des flammes jaillissent de sa gueule. Une fumée sort de ses narines comme d’une chaudière bouillante. Son souffle embrase comme un charbon ardent (Job 41.12-21).

Dans deux chambres distinctes de la tête de ce dragon sont confectionnés deux produits qui lorsqu’ils sont projetés s’enflamment dès qu’ils entrent en contact l’un avec l’autre. Ce système d’allumage est similaire à celui du scarabée bombardier.

Sa vigueur réside dans son cou et il sème la terreur devant lui. Les replis de sa peau sont massifs, soudés et inébranlables. Quand il se dresse, les plus vaillants sont terrorisés. C’est en vain qu’on l’attaque avec l’épée, la lance ou le javelot et la cuirasse ne protège pas l’attaquant. Pour le Léviathan, le fer est du chaume et le bronze du bois vermoulu. Oui, la massue est un fétu de paille. Son ventre, armé de pointes acérées est comme une herse. Il fait bouillonner les eaux profondes comme un chaudron. Il laisse derrière lui un sentier lumineux. Il n’a pas de maître car il fut créé pour ne rien redouter. Il regarde avec dédain les puissants mastodontes. Il est le roi des plus fiers animaux (Job 41.22-34).

Avant de joindre la longue liste des espèces disparues, le Léviathan qui est un plésiosaure à grosse tête était le monstre marin amiral. Dieu l’a créé pour qu’il soit le plus féroce de toutes les créatures et son armure qui le protège est plus dure que le fer.

Job croit-il pouvoir dominer ces deux monstres ? Veut-il vraiment combattre leur Créateur ? Telles sont les questions implicites que Dieu pose à Job. Certes, les malheurs qui se sont abattus sur lui sont un mystère opaque mais ce n’est pas une excuse pour se montrer arrogant envers son Créateur. Maintenant, Dieu invite Job à s’humilier plus bas que terre, ce qu’il va faire et que nous rapporte le chapitre 42 où a lieu le dénouement de cette histoire.

Job répondit à l’Éternel : Je sais que tu peux tout et que rien ne peut s’opposer à tes projets. “ Qui ose, as-tu dit, obscurcir mes desseins par des discours sans intelligence ? ” Oui, j’ai parlé sans savoir et sans comprendre de ce qui me dépasse et que je ne connais pas.  Tu as aussi dit : je t’interrogerai et tu m’enseigneras. ” Alors que j’avais seulement entendu parler de toi, maintenant, je comprends qui tu es. Aussi je me condamne et je me repens de mon attitude en m’humiliant sur la poussière et sur la cendre (Job 42.1-5).

Dans sa première réponse à l’Éternel, Job avait seulement reconnu sa petitesse devant l’immensité de Dieu. Mais maintenant, en reprenant ses déclarations : « Qui est celui qui a la folie d’obscurcir mes desseins » et : « Je t’interrogerai et tu m’instruiras » (Job 38:2,3; Job 40:2), Job prouve qu’il a bien compris les reproches que Dieu lui a fait. Ses circonstances n’ont pas changé d’un iota mais dans son for intérieur il est transformé ; c’est un homme brisé et humilié qui ne conteste plus la sagesse et la justice de Dieu. Il n’a pas reçu un début de réponse au pourquoi de ses souffrances, mais il n’a plus d’amertume. Ayant personnellement rencontré Dieu, il a trouvé la paix tout en se reconnaissant ignoble à cause de son arrogance et de son insolence. Job est désormais un adorateur absolument désintéressé.

Puis l’Éternel dit à Éliphaz : Je suis très en colère contre toi et tes deux amis car contrairement à mon serviteur Job, vous n’avez pas parlé de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. Allez auprès de mon serviteur Job et offrez un holocauste. Job mon serviteur priera pour vous et par égard pour lui seul je vous pardonnerai. Ils obéirent donc et l’Éternel exauça la prière de Job (Job 42.7-9).

L’Éternel appelle Job « son serviteur » quatre fois. Ses accusateurs se retrouvent au banc des accusés et celui qu’ils condamnaient doit intercéder pour eux. Quelle ironie ! Dieu n’a pas apprécié leur théorie simpliste selon laquelle, si on agit bien on est béni et si on agit mal on est puni. Par ailleurs ils voulaient absolument imputer une faute grave au pauvre Job et lui avaient refusé le bénéfice du doute. Mais Job ne leur en veut nullement et prie pour eux.

Puis, l’Éternel rétablit Job. Il lui donna même deux fois plus de biens qu’auparavant. Toute sa famille et ses connaissances lui rendirent visite et le consolèrent de tous les malheurs que l’Éternel lui avait envoyés. Chacun lui donna aussi une pièce d’argent et un anneau d’or. L’Éternel bénit le reste de la vie de Job plus que la première partie. Il eut aussi sept fils et trois filles. C’étaient les plus belles femmes du pays. Job vécut encore cent quarante ans puis il mourut rassasié de jours (Job 42.10-16).

Job retrouve son honneur et le bonheur. Sa famille et les amis des beaux jours reviennent. Il est rétabli physiquement, moralement et socialement. Ce rétablissement de Job prouve que la détresse du croyant n’aura pas le dernier mot car un jour Dieu mettra un terme à toute souffrance. À la fin du livre de l’Apocalypse (21.4), on lit : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil ni cri ni douleur, car ces choses auront disparu ».

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