Les études

16 juin 2022

#14 D’autres lois sur les sacrifices (Lévitique 21.16-23.11)

Sous la loi de Moïse, pour devenir prêtre, il ne suffit pas d’appartenir à la famille d’Aaron, car :

« Aucun homme atteint d’une malformation ou d’un défaut quelconque ne deviendra prêtre » (Lévitique 21.16-24).

La liste est longue. La plus petite imperfection et le préposé à la prêtrise est sur la touche. Cependant, Dieu les autorise à vivre des revenus du temple. Les ministres du culte doivent être parfaits d’apparence tout comme les animaux offerts en sacrifice, car la moindre anomalie renvoie au péché, or le Dieu trois fois saint ne peut le voir. Voilà aussi pourquoi, il fallait que Jésus soit absolument parfait à la fois comme grand-prêtre et comme sacrifice. Sous l’Ancienne Alliance, les conditions de pureté rituelle sont un apprentissage à la sainteté morale que Dieu demande aux Israélites et aux croyants aujourd’hui.

Nous arrivons au chapitre 22 où il est à nouveau question de séparer le sacré du profane, ce qui est saint des choses très saintes. Ce sont prescriptions sur prescriptions et règles sur règles. Tous ces détails sont des années-lumière de nos préoccupations quotidiennes mais, d’une part, elles nous enseignent que je dois honorer le Dieu saint, et d’autre part, elles me font apprécier la liberté que le Christ nous a acquise. Le texte explique en détail les critères de ceux qui font partie de la maisonnée d’un prêtre et qui donc, sont habilités à manger les offrandes saintes : un esclave le peut, mais sont exclus : les salariés, les étrangers, les visiteurs, et les filles mariées sauf si leur mari est prêtre. Nul n’est censé ignorer la loi et la méconnaître n’est pas une excuse. Si quelqu’un se rend coupable en mangeant ce qui lui est interdit, il payera une amende mais le prêtre aussi est responsable et Dieu le punira pour son absence de vigilance. La sainteté cérémoniale est à prendre avec le plus grand sérieux (Lévitique 22.10-16), et bien sûr, les animaux offerts en sacrifice doivent être de première qualité, ce qui a déjà été dit et répété. Par ailleurs, le respect du monde animal est inscrit dans la loi de Moïse. On lit que :

« Vous ne mutilerez pas un animal. Un agneau ou un veau restera sept jours avec sa mère avant d’être offert en sacrifice. Vous n’immolerez pas une femelle le même jour que son petit. Je suis l’Éternel » (Lévitique 22.24-30).

Nous arrivons maintenant au chapitre 23 qui décrit les fêtes de l’Éternel appelées « saintes convocations », qui rassemblent les tribus d’Israël et les unifient. A l’exception du Yom Kippour, ces festivités sont l’occasion de se réjouir, d’adorer l’Éternel d’une même voix, de le célébrer et de le louer pour sa bonté. Cependant, toutes les fêtes ne sont pas mentionnées. Il manque l’année sabbatique, l’année du Jubilé et la fête mensuelle de la nouvelle lune. Par ailleurs, une fois établis en Terre promise, tous les Israélites hommes seront conviés à trois pèlerinages annuels, pour Pâque, Pentecôte et la fête des Cabanes. Je commence le chapitre 23.

« Voici mes fêtes pour lesquelles vous convoquerez le peuple afin de me rendre un culte. On travaillera six jours, mais le septième est un jour de repos en l’honneur de l’Éternel partout en terre d’Israël » (Lévitique 23.1-3).

Le sabbat hebdomadaire est considéré comme une célébration ; il est consacré à la lecture de la loi, aux chants et aux prières.

« Voici les autres fêtes de l’Éternel. A la nuit tombante du quatorzième jour du premier mois, c’est la Pâque de l’Éternel » (Lévitique 23.4-5).

Cette fête célèbre la miséricorde de Dieu qui a délivré son peuple de l’esclavage, et de l’Ange exterminateur qui a frappé tous les premiers-nés égyptiens. Jésus a célébré la Pâque juive avec ses disciples, puis l’a remplacée par la Pâque chrétienne qui rappelle, d’une part, son sacrifice quand il est lui-même devenu l’agneau pascal, et d’autre part, sa victoire sur la mort.

« Le quinzième jour du premier mois est la fête des pains sans levain ; pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain et vous offrirez à l’Éternel des holocaustes. Le premier et le septième jour seront des sabbats où vous me rendrez un culte » (Lévitique 23.6-8).

Cette fête rappelle aux Hébreux leur départ précipité d’Égypte, quand ils n’avaient pas eu le temps de faire du pain levé. Les premiers et derniers jours de cette fête sont l’occasion de saintes convocations et chaque jour les Israélites expriment leur consécration par des sacrifices.

« L’Éternel dit à Moïse : Quand vous moissonnerez, vous apporterez au prêtre la première gerbe de votre récolte. Le lendemain du sabbat, il fera le geste de présentation pour que vous obteniez ma faveur » (Lévitique 23.9-11).

La première récolte de l’année est l’orge fin avril. Cette fête exprime la gratitude du peuple envers l’Éternel pour la bonne moisson à venir. La première gerbe lui est présentée le jour de la fête des premiers fruits qui tombe un dimanche et qui prophétisait la Pâque chrétienne, jour de la résurrection du Seigneur. Jésus est le premier homme à être ressuscité avec un corps de gloire et pour cette raison, dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul appelle Jésus : « premiers fruits de la moisson qui annonce la résurrection des morts (1Corinthiens 15.20) ».

sept. 13 2024

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