Les études

16 juin 2022

#13 L’amour (1 Corinthiens 13.1-14.17)

L’amour est le thème d’innombrables films et de chansons mais c’est aussi très important pour l’apôtre Paul. Je commence le chapitre 13 où il écrit :

Même si je parlais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un instrument bruyant, et si j’avais le don de prophétie et comprenais tous les mystères et possédais toute la connaissance et même une foi qui déplace les montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Si je donnais tous mes biens aux pauvres et même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien (1Corinthiens 13.1-3).

Sans amour pour son prochain, une prédication parfaite, la connaissance sans faille, la foi qui saisit la toute-puissance de Dieu, et même les plus grands sacrifices, sont futiles. Le péché a tellement écartelé la nature humaine qu’il peut y avoir un divorce total entre, d’une part, le cœur, et d’autre part, l’intelligence et la volonté. Les kamikazes islamiques en sont la preuve.

L’amour est patient, plein de bonté. Il n’envie pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien d’inconvenant, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’aigrit pas, il ne tient pas rancune. Il est attristé par l’injustice mais se réjouit de la vérité. Il pardonne, il fait confiance, il espère et persévère (1Corinthiens 13.4-7).

Le véritable amour supporte avec patience et indulgence les gens difficiles ; il passe par-dessus les fautes; il espère le meilleur sans faiblir car il peut tout porter, tout surmonter.

L’amour ne finira jamais. Les prophéties, les langues et la connaissance cesseront. Notre connaissance et les prophéties sont partielles, mais quand ce qui est parfait apparaîtra, ce qui est partiel disparaîtra. Enfant, je parlais, je pensais et je raisonnais comme un enfant, mais une fois homme, je me suis défait de ce qui est de l’enfant. Aujourd’hui, nous percevons une image confuse, mais alors nous verrons face à face. Aujourd’hui, je connais partiellement, mais alors je connaîtrai comme Dieu me connaît. Au final, seules la foi, l’espérance et l’amour demeurent, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour (1Corinthiens 13.8-13).

L’amour est l’essence de la vie de l’âme et de la vie du ciel, puisée en Dieu qui est amour. L’amour subsistera pour toute l’éternité tandis que les dons spirituels sont temporaires et disparaîtront quand l’état éternel remplacera l’état présent.

Je commence le chapitre 14.

Poursuivez l’amour, tendez à devenir spirituel et je veux surtout que vous prophétisiez car celui qui parle en langues s’adresse à Dieu et personne ne le comprend car c’est par l’Esprit (et non par l’intelligence) qu’il parle (1Corinthiens 14.1-2).

Tout d’abord, Paul veut que les Corinthiens recherchent la vraie spiritualité et donc l’amour qui doit diriger tout le reste. Celui qui parle en langues est dans un état d’extase et ce qu’il dit n’est ni du grec, ni du latin ni de l’hébreu puisque personne ne le comprend. Le prophète est un prédicateur qui enseigne la Parole de Dieu. Il exhorte et instruit les croyants.

Le prophète parle aux hommes ; il affermit leur foi, les encourage et les réconforte, tandis que celui qui parle en langues est seul à en tirer un bénéfice. Je désire que vous parliez tous en langues mais je préfère que vous prophétisiez, car celui qui enseigne est plus utile que celui qui parle en langues sauf si quelqu’un le traduit pour que l’église soit affermie dans la foi (1Corinthiens 14.3-5).

Paul utilise la même expression pour dire qu’il souhaite que tous parlent en langues et que tous soient célibataires comme lui, mais ces dons ne sont pas pour tous les croyants.

Supposez que je vienne chez vous, que je parle en langues et uniquement en langues, quel profit tiriez-vous de ma venue ? Si un instrument de musique ne rend pas de sons distincts, comment reconnaîtra-t-on la mélodie ? Et qui se préparera au combat si le son de la trompette est confus ? De même, comment vous comprendra-t-on si vous dites des paroles en langues ? Vous parlerez en l’air ! Toutes les langues qui existent sont intelligibles, mais si je ne les comprends pas, je serais un étranger pour celui qui me parle et lui pour moi. Puisque vous aspirez aux dons spirituels, qu’ils soient pour le bénéfice de l’église. C’est pourquoi, que celui qui parle en langues demande à Dieu le don d’interpréter, car si je prie en langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n’y participe pas (1Corinthiens 14.6-14).

Dire des paroles que nul ne comprend, c’est faire du bruit, rien de plus. Notre communication n’est utile que si elle est compréhensible.

Je dois donc prier ou chanter avec mon esprit et avec mon intelligence, car si tu rends grâce uniquement par ton esprit, comment l’auditeur pourra répondre “ Amen ” puisqu’il ne comprend pas ce que tu dis ? Ta prière a beau être sublime, l’autre n’en retire rien (1Corinthiens 14.15-17).

En exaltant le sentiment au détriment de la raison, les Corinthiens étaient proches des aberrations païennes. Ils avaient une fascination infantile pour le parler en langues parce qu’ils croyaient que l’état extatique les rapprochait de Dieu, et bien sûr cela flattait leur ego. Ici encore, on retrouve l’orgueil.

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