Les études

16 juin 2022

#12 Lois sur la consommation du sang, la sainteté… (Lévitique 17.13-19.14)

Les animaux abattus pour leur viande doivent l’être devant le tabernacle, mais

« Lorsque quelqu’un aura tué à la chasse un animal ou un oiseau pur. Il le saignera et recouvrira le sang de terre » (Lévitique 17.13).

Le sang d’un animal mort devient vite un bouillon de culture, mais en le vidant de son sang on le préserve de la corruption et on peut le manger sans crainte.

« Toute personne qui mangera une bête morte ou déchiquetée, lavera ses vêtements, se baignera dans l’eau et sera impure jusqu’au soir » (Lévitique 17.15-16).

Dans tout animal mort, il reste une partie du sang, et le manger est infailliblement en consommer une partie. Ces purifications ne concernent que celui qui a commis une faute involontaire et dès qu’il connaît les conditions dans lesquelles la bête est morte. Je commence maintenant le chapitre 18.

« L’Éternel s’adressa à Moïse : Je suis l’Éternel. Vous ne suivrez pas les coutumes d’Égypte et du pays de Canaan. Vous obéirez à mes lois. Je suis l’Éternel. Vous obéirez à mes ordonnances. L’homme qui les appliquera vivra. Je suis l’Éternel » (Lévitique 18.1-5).

Dans ce préambule, Dieu dit trois fois : « Je suis l’Éternel ! », ce qui veut dire : « C’est moi et moi seul qui pose les règles ! » Six fois dans la suite de ce chapitre, l’Éternel avertit Israël de ne pas suivre l’exemple de ces deux peuples corrompus. Alors que jusqu’à présent, on a souvent lu la menace : « retranché du milieu du peuple », à partir d’ici apparaît le nouveau concept de « vivre grâce à l’obéissance » c’est à dire prospérer.

« Tu n’auras pas de relations sexuelles avec ta mère, avec une épouse de second rang de ton père, avec ta sœur ou ta demi-sœur, avec ta belle-fille, ni avec la femme de ton frère de son vivant » (Lévitique 18.6-16).

Chaque peuple avait ses propres lois et certaines de ces unions incestueuses étaient permises ou pas. La loi de Moïse sanctionnait ces délits de la peine capitale. La suite du texte interdit les croisements entre grands-parents et petits-enfants et entre neveu et tante, et sous-entend entre oncle et nièce. Mais quand un couple n’a pas d’enfant et que le mari meurt, son frère doit épouser la veuve afin de perpétuer le nom du frère » (Deutéronome 25.5).

« Tu n’épouseras pas une femme et sa fille, ni la fille de son fils ou de sa fille, ni deux sœurs à la fois » (Lévitique 18.17-18).

« Jacob a épousé deux sœurs et ça s’est plutôt mal passé.

« Tu ne livreras pas l’un de tes enfants à Moloch. Je suis l’Éternel » (Lévitique 18.21).

Il était courant pour certains peuples de faire un feu d’enfer à l’intérieur d’une idole métallique creuse puis de placer l’enfant égorgé ou vivant sur les bras étendus de l’idole où ils étaient consumés. L’horreur !

« Tu ne coucheras pas avec un homme. Ni toi ni une femme ne s’accouplera avec une bête » (Lévitique 18.22-23).

Ces crimes étaient punis de la peine capitale.

« Le pays entier a été souillé par ces pratiques. Je vais punir et il vomira ses habitants. Vous ne commettrez aucun de ces actes abominables. Craignez que le pays ne vous vomisse si vous le souillez. Vous obéirez à mes commandements. Je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lévitique 18.24-30).

La Terre promise personnifiée est indignée moralement et vomit ses habitants corrompus. Le chapitre suivant applique la Loi à des situations de vie. Il est ponctué 16 fois par « Je suis l’Éternel ! ». Oui, mais la Loi ne peut pas produire la sainteté qu’elle oblige.

« L’Éternel s’adressa à Moïse : Dis aux Israélites : Soyez saints, car je suis saint. Que chacun de vous respecte sa mère et son père, et observe les jours de repos que j’ai prescrits. Je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lévitique 19.1-3).

Ici sont réunis les 4e et 5e commandements. Dieu ayant donné la Loi aux parents, ce sont à eux de diriger l’enfant sur la bonne voie. C’est ainsi que les commandements seront transmis d’une génération à l’autre. La mère est mentionnée en premier parce que c’est elle qui a le rapport le plus intime avec l’enfant. Le respect du sabbat est mentionné parce que c’est une preuve de sa soumission à l’Éternel. Puis sont répétés les deux premiers commandements.

« Quand tu moissonneras, tu laisseras un coin de ton champ pour les indigents. Tu ne ramasseras pas les épis ou les grappes oubliées ni les fruits tombés. Je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lévitique 19.9-10).

Les démunis ne mendient pas mais cherchent eux-mêmes leur subsistance. Ainsi, les nantis et les autres sont forcés de reconnaître la main de Dieu dans leur vie. Puis le texte rappelle les 8e- 9e et 3e commandements qui concernent le vol, le mensonge et le parjure.

« Tu n’opprimeras pas ton prochain et tu ne lui raviras rien par violence. Tu ne retiendras pas le salaire d’un ouvrier jusqu’au lendemain. Tu n’insulteras pas un sourd et tu ne mettras pas d’obstacle sur le chemin d’un aveugle. Tu révéreras ton Dieu. Je suis l’Éternel » (Lévitique 19.13-14).

Le journalier vivant au jour le jour dépend de son salaire pour subsister. L’Israélite, comme moi d’ailleurs, devons une crainte respectueuse à notre Créateur.

sept. 17 2024

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