Les études

21 juin 2022

#09 Les bénédictions et les malédictions (Deutéronome 28.1-31.9)

Dans le chapitre 28 du Deutéronome, Moïse prédit l’avenir du peuple selon qu’il obéira ou pas à la Loi. Il commence son discours par la conjonction « Si » qui montre bien la nature conditionnelle du traité d’alliance. La liste des bénédictions est donnée en une dizaine de versets tandis que les malédictions, en cas de désobéissance, occupent plus de cinquante versets. Si vous lisez cette mise en garde très sévère, elle vous fera dresser les cheveux sur la tête. Dieu ne plaisante pas. Nous arrivons au chapitre 29 qui récapitule les paroles de Moïse et fait un rappel historique de l’œuvre de l’Éternel en faveur de son peuple.

« Jusqu’à ce jour, l’Éternel ne vous a pas donné un cœur pour comprendre, ni des yeux pour voir ou des oreilles pour entendre » (Deutéronome 29.3-4).

Par ces paroles, Moïse exhorte le peuple qui persiste dans l’incrédulité, à demander à Dieu un cœur qui perçoit sa bonté, des yeux qui voient ses bienfaits et des oreilles qui comprennent ses paroles.

« Ce qui est caché appartient à l’Éternel notre Dieu, mais ce qui a été révélé nous concerne et nous devons donc mettre en pratique toutes les paroles de la Loi » (Deutéronome 29.28).

Cette déclaration nous rappelle les limites de nos connaissances et surtout notre responsabilité devant Dieu. Certes, ses décrets éternels sont mystérieux, mais peu importe car ce qui compte est d’agir selon sa volonté. Or, nous la connaissons car il nous la révélée.

Je commence le chapitre 30.

« Les bénédictions et les malédictions entre lesquelles vous devez choisir, se réaliseront. Si une fois dispersés parmi les nations, vous revenez à l’Éternel et obéissez de tout votre cœur à tout ce que je vous ordonne aujourd’hui, alors il aura compassion de vous. Même si les exilés sont aux confins du monde, l’Éternel ira les chercher et les ramènera dans leur pays » (Deutéronome 30.1-5).

Le jugement d’Israël ne sera pas le dernier mot de l’Éternel envers son peuple car il ne renonce pas à son projet de bonheur pour lui. Le pardon et la restauration sont toujours possibles si le peuple reconnaît ses fautes et se tourne vers son Dieu.

« L’Éternel votre Dieu vous circoncira le cœur pour que vous l’aimiez de tout votre être, et qu’ainsi vous viviez » (Deutéronome 30.6).

Après le retour de l’exil babylonien, le second volet de la restauration des Israélites sera le changement de leur cœur, une promesse réitérée par les prophètes (Jérémie 31.31, 33-34).

« Quand vous reviendrez à lui, vous l’écouterez et vous appliquerez tous ses commandements. L’Éternel vous comblera de bonheur en faisant réussir tout ce que vous entreprendrez ; il vous donnera de nombreux enfants, il multipliera votre bétail et vous accordera d’abondantes récoltes » (Deutéronome 30.8-9).

Cette prophétie ne s’est pas encore accomplie car Israël est, d’une part, une nation très sécularisée, et d’autre part, elle compte un groupe de religieux extrémistes qui rejette le Messie.

« Le code de lois que je vous donne n’est pas hors de votre portée. Non, la parole est proche de vous, dans votre bouche et dans votre cœur pour que vous l’appliquiez » (Deutéronome 30.11-14).

La loi de Dieu est spontanément reconnue bonne par la conscience de tout homme et elle est facile à enseigner. En obéissant fidèlement aux commandements de l’Éternel, l’Israélite demeure dans sa grâce et dans son alliance. Si les Israélites n’obéissent pas à la Loi c’est uniquement dû à leur caractère rebelle et non pas à des difficultés de la mettre en pratique.

« Je vous offre le choix entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez. Choisissez d’aimer l’Éternel votre Dieu et de lui obéir car c’est lui qui vous fait vivre et qui prolonge tes jours » (Deutéronome 30.19-20).

L’amour de Dieu, l’obéissance à ses commandements et la vie sont des concepts étroitement liés. L’homme a la liberté morale de choisir ce que Dieu désire pour lui : une vie riche, pleine et féconde.

Je commence maintenant le chapitre 31.

« Moïse déclara : Je ne traverserai pas le Jourdain mais l’Éternel marchera devant vous et il détruira les nations. Prenez courage, tenez bon ! Ne craignez rien car l’Éternel ne vous délaissera pas et ne vous abandonnera pas. Puis Moïse dit à Josué devant tout Israël : Prends courage car c’est toi qui feras entrer ce peuple dans le pays que l’Éternel a promis de lui donner » (Deutéronome 31.1-8).

Moïse a terminé son pèlerinage mais le programme de Dieu continue. Le pouvoir passe de Moïse à Josué, le nouveau chef et médiateur entre l’Éternel et son peuple.

« Moïse mit cette Loi par écrit et la confia aux prêtres ainsi qu’aux responsables d’Israël » (Deutéronome 31.9).

Le livre du Deutéronome commence par : « Voici les paroles que Moïse adressa à tout Israël à l’est du Jourdain, dans le désert ». C’est dorénavant chose faite et tous ses discours sont consignés par écrit.

sept. 16 2024

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