#07 La promesse de Dieu reçue par la foi (Romains 4.16-5.12)
Vouloir gagner son salut en observant la loi de Moïse ou toute autre loi, c’est encourir la colère de Dieu.
« Voilà pourquoi les héritiers d’Abraham le sont par la foi en la grâce de Dieu. La promesse faite à Abraham est pour toute sa descendance, Juifs et non-Juifs qui ont la même foi qu’Abraham » (Romains 4.16).
Celui qui n’essaie pas de devenir juste en observant la Loi, se place en dehors de la Loi et peut alors accéder à la grâce de Dieu qui pardonne en Jésus-Christ.
« Concernant Abraham, l’Éternel dit : « je t’ai établi pour être le père d’une multitude de peuples ». Abraham a mis sa confiance en celui qui donne la vie aux morts et appelle à l’existence ce qui n’existe pas. Il n’a pas douté de la promesse de Dieu bien que lui et Sara ne pouvaient plus avoir d’enfant, car il avait la pleine conviction que ce que Dieu promet il l’accomplira. C’est pourquoi Dieu l’a déclaré juste en portant sa foi à son crédit. Mais cette justice est aussi pour tous ceux qui croient en celui qui a ressuscité des morts, Jésus notre Seigneur, livré pour nos offenses et ressuscité pour nous rendre justes » (Romains 4.17-22).
Abraham a cru que Dieu pouvait lui donner un fils et par lui une nombreuse descendance alors que, humainement, c’était impossible. Plus tard il a aussi cru que Dieu pouvait ressusciter son fils Isaac qu’il s’apprêtait à sacrifier. Par sa foi inébranlable en un Dieu véridique, juste et bon, il est devenu le père spirituel de tous ceux qui ont une foi authentique en Dieu et en Jésus. Que ce soit pour Abraham ou pour nous, la seule justice que nous pouvons posséder est celle qui nous est donnée par Dieu en vertu de notre foi en sa Parole. Depuis la rébellion d’Adam et Ève, la foi qui sauve est la foi en un Sauveur, qu’il soit à venir pour les croyants de l’Ancien Testament, ou qu’il soit déjà venu en la personne de Jésus.
Je commence le chapitre 5.
« Étant déclarés justes par la foi, nous avons la paix avec Dieu grâce à notre Seigneur Jésus-Christ. Par lui, nous avons accès à ce don gratuit de Dieu et notre joie se fonde sur l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu » (Romains 5.1-2).
Puisque le croyant qui accepte Jésus comme son Sauveur est déclaré juste, il n’est plus sous la colère de Dieu et il a donc fait la paix avec lui. Mais en plus, le croyant peut déjà entrevoir sa félicité éternelle dans la gloire du ciel.
« Bien plus, nous pouvons même nous réjouir de nos afflictions car elles produisent la persévérance, la victoire dans la fidélité éprouvée et une espérance renouvelée. Or, notre espérance est bien réelle car Dieu a versé son amour dans nos cœurs par l’Esprit Saint » (Romains 5.3-5).
Tel un arbre qui, secoué par le vent, enfonce plus profondément ses racines dans le sol, le croyant éprouvé se détache de ce monde et de lui-même et se rapproche de Dieu. La souffrance et l’humiliation font partie du processus de sanctification qui est l’amour de Dieu en action dans la vie du croyant par le Saint Esprit.
« Alors que nous étions impuissants, au temps marqué, Jésus est mort pour des impies. À peine quelqu’un mourrait pour un juste, mais Dieu a prouvé son amour envers nous quand Christ est mort pour des pécheurs » (Romains 5.6-8).
L’homme ne participe en aucune manière à son salut car il est spirituellement mort et donc incapable de faire quoi que ce soit pour s’aider lui-même. C’est Dieu qui, par amour pour les pécheurs, a pris l’initiative et exécuté le plan du salut.
« Il va donc de soi que puisque nous sommes déclarés justes grâce au sang que Jésus à versé, nous serons sauvés de la colère à venir. Alors que nous étions ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils. Alors maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Mieux encore : nous participons à la gloire de Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5.9-11).
Jésus ayant subi la colère de Dieu à la place des croyants, eux sont délivrés du châtiment. L’homme naturel, livré à lui-même, est non seulement un pécheur impuissant de se sauver lui-même, mais il est hostile envers Dieu et donc son ennemi. Cependant, le sacrifice de la croix nous a réconciliés avec le Père, et comme Jésus est ressuscité et vivant, il nous permet d’entrer dans une communion intime avec le Père et avec lui. Et parce que Dieu transforme le croyant à son image, dans les cieux il possédera tout ce qui appartient à Dieu.
« Par un seul homme, le péché et la mort sont entrés dans le monde, et la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché… » (Romains 5.12).
Paul va établir un contraste entre les deux têtes de l’humanité, entre l’œuvre destructrice d’Adam et l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Tout ce que nous avons hérité en Adam, c’est à dire le péché, la mort et la séparation d’avec Dieu, le croyant le possède en Christ, c’est à dire la justice, la vie et la réconciliation avec Dieu.