#04 Pas de pitié pour les idolâtres (Deutéronome 8.11-14.29)
Après une conquête militaire victorieuse du pays de Canaan, l’Éternel met Israël en garde de ne pas bomber la poitrine et dire :
« C’est par mes propres forces que j’ai acquis toutes ces richesses. Souviens-toi au contraire que c’est l’Éternel ton Dieu qui te donne la force de parvenir à la prospérité mais si vous en venez à oublier l’Éternel votre Dieu et rendre un culte à d’autres dieux, vous périrez totalement » (Deutéronome 8.14-20).
Si je ne remercie pas Dieu pour les bénédictions passées et les bienfaits présents, et que je les attribue à mes propres mérites, c’est à mes risques et périls.
Je commence le chapitre 9.
« Écoute, Israël ! Te voilà sur le point de franchir le Jourdain pour conquérir des nations plus grandes et plus puissantes que toi. Mais sache que l’Éternel marche lui-même devant toi. Il détruira ces peuples et tu prendras possession de leur territoire. Mais ce n’est pas parce que tu es juste que Dieu va les déposséder en ta faveur car en fait tu es un peuple rebelle. C’est à cause de leur perversité qu’il va les chasser devant toi et c’est aussi pour tenir la promesse que l’Éternel a faite avec serment à tes ancêtres » (Deutéronome 9.1-6).
On voit encore ici que la conquête est un jugement de Dieu contre des peuples corrompus. Cependant, les Israélites ne valent guère mieux car Moïse leur rappelle les rébellions incessantes de leurs aînés, et surtout la sombre histoire du veau d’or et leur refus de conquérir la Terre promise. Il résume en disant : « Depuis que je vous connais, vous avez été rebelles contre l’Éternel ». Je lis maintenant dans le chapitre 10 où Moïse revient au temps présent.
« Et maintenant, Israël, qu’attend de toi l’Éternel ? Que tu le révères en observant ses commandements et ses lois, en l’aimant et en le servant de tout ton cœur et de tout ton être, afin que tu sois heureux » (Deutéronome 10.12-13).
Un Dieu qui a tant pardonné à un peuple si rebelle mérite d’être aimé du fond du cœur, et obéi avec toute sa volonté et son intelligence, comme le ferait un fils. Je lis dans le chapitre 11.
« Le pays où vous allez est un pays de montagnes et de vallées arrosé par la pluie du ciel. Si vous obéissez aux commandements que je vous donne aujourd’hui, je répandrai sur votre pays la pluie d’automne et la pluie de printemps, et vous aurez de belles récoltes de blé. Je ferai croître l’herbe pour votre bétail et vous mangerez à satiété » (Deutéronome 11.10-15).
L’Égypte nécessite l’irrigation de ses terres cultivables par le Nil. La Terre promise dépend de la pluie et donc du bon vouloir de l’Éternel.
Je lis à la fin du chapitre 12.
« Quand l’Éternel aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, garde toi de les imiter car elles font toutes sortes de choses abominables que l’Éternel déteste ; elles brûlent même leurs fils et leurs filles en sacrifice à leurs dieux » (Deutéronome 12.29-31).
Il s’agit du culte à Moloch. Cette horreur suffit à expliquer le degré de dégénération de ces peuplades et la raison de leur extermination.
Je lis dans le chapitre 13.
« Si un prophète apparaît et fait un prodige et s’il vous dit : offrons un culte à d’autres dieux, vous ne l’écouterez pas et ce prophète sera puni de mort. Si ton frère, ton fils ou ta fille, ta femme, ou ton ami te dit : Allons rendre un culte à d’autres dieux, tu ne l’écouteras pas mais tu le mettras à mort. Si vous entendez dire que des fauteurs de trouble ont entraîné les habitants d’une ville à rendre un culte à d’autres dieux, vous les ferez tous périr. Vous brûlerez entièrement la ville et tout ce qu’elle contient » (Deutéronome 13.1-18).
Trois situations où on essaie d’entraîner les Israélites à vénérer un faux dieu : un prophète mensonger qui annonce ou fait un miracle, un être intime et une population entière. Dans ces trois cas les coupables doivent être mis à mort. Dieu ne badine pas avec les imposteurs religieux car introduire l’idolâtrie est un crime de haute trahison.
Je commence le chapitre 14.
« Vous êtes les enfants de l’Éternel. Vous ne vous ferez donc pas d’incision ni de tonsure pour un mort » (Deutéronome 14.1-2).
Il n’est pas digne d’un enfant de Dieu de se livrer au désespoir ; il doit au contraire faire confiance à son père céleste et puiser en lui la force de dominer son chagrin.
« Vous ne mangerez rien d’abominable » (Deutéronome 14.3).
Le second devoir est de se garder de tout aliment impur dont la liste a déjà été donnée.
« Chaque année, vous prélèverez la dîme de toutes vos récoltes que vous mangerez devant l’Éternel au lieu qu’il aura choisi pour établir sa présence » (Deutéronome 14.22-23).
Cette dîme peut être échangée contre de l’argent mais doit servir à faire la fête à laquelle sont invités les lévites.
« Tous les trois ans, vous prélèverez la dîme des récoltes. Alors viendront les lévites, les immigrés, les orphelins et les veuves qui mangeront à satiété » (Deutéronome 14.28-29).
Cette dîme est spécialement levée pour les lévites et les indigents.