Les études

06 juillet 2022

#04 Les promesses pour Zorobabel (Aggée 2.18-23)

Les versets 15-19 sont à peu près repris par le prophète Zacharie (Zacharie 8.9-13). C’est la troisième fois (1.5, 7 ; 2.15, 18) que l’Éternel demande aux colons de se rappeler des années de disette qui ont menacé leur survie. Leur situation économique désastreuse était due à leur désobéissance et dure encore à ce jour.

Considérez attentivement ce qui est arrivé depuis la pose des fondations du temple de l’Éternel jusqu’à aujourd’hui, qui est le vingt-quatrième jour du neuvième mois. Faites bien attention ! Reste-t-il encore de la semence dans vos greniers ? Même si la vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier n’ont rien produit, à partir de ce jour-ci, je répandrai ma bénédiction sur vous (Aggée 2.18-19 ; cp Deutéronome 28.6 ; Malachie 3.10-11).

C’est la quatrième fois que l’Éternel veut que les colons se rappellent des années de disette, un châtiment qui a commencé dès l’arrêt de la construction du temple et qui dure encore le 18 décembre 520, au moment de cette prophétie. Bien que les colons aient repris les travaux depuis trois mois (le 21 septembre 520 ; Aggée 1.15), ils continuent de souffrir parce qu’ils subissent toujours les conséquences de leur abandon du chantier. Les suites douloureuses des vieux péchés se prolongent souvent au-delà de la repentance. Mais dès aujourd’hui Dieu bénit les colons, ce qui veut dire que leur prochaine récolte sera abondante.

L’Éternel adressa la parole à Aggée une seconde fois, le vingt-quatrième jour du mois, et lui dit : dis à Zorobabel, gouverneur de Juda : j’ébranlerai le ciel et la terre et j’anéantirai la puissance des royaumes païens. Je détruirai les chars de guerre et ceux qui les conduisent ; les chevaux tomberont et leurs cavaliers s’entre-tueront (Aggée 2.20-22 ; cp Aggée 2.6-7 ; Daniel 2.44 ; 7.27 ; 2Chroniques 20 ; 1Samuel 14.20. 1-4, 14-17, 20-24; Daniel 2.31-35 ; 44-45 ; Zacharie 14.13 ; Luc 1,52).

Toujours le 18 décembre 520, Aggée reçoit une seconde révélation de l’Éternel et prononce un second discours. Cette dernière intervention concerne Zorobabel de la lignée de David et le règne millénaire du Messie, son descendant, suite au renversement des royaumes du monde.

En ce jour-là, dit l’Éternel, je te prendrai, toi, Zorobabel, et je ferai de toi comme le cachet qu’on porte au doigt, car je t’ai choisi. Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes (Aggée 2.23 ; cp Genèse 38.18 ; 41.42 ; Esther 3.10 ; 2Samuel 7.16 ; Psaume 89.37 ; Jérémie 22.24 ; Luc 1.32-33).

« En ce jour-là » renvoie à la fin des temps. Le cachet était un objet de valeur, une signature, une marque d’autorité et un moyen de faire connaître sa volonté. En comparant Zorobabel à un cachet, l’Éternel déclare qu’il est l’instrument de sa volonté pour son peuple et envers le monde. Le serment solennel que l’Éternel a prêté à David s’est transmis jusqu’à Zorobabel et ira jusqu’au Messie qui est le cachet du Père, la révélation de sa personne, de sa volonté, et l’accomplissement parfait de toutes les promesses de Dieu.

La race royale que représente Zorobabel, le temple qu’il relève, Jérusalem qu’il rebâtit, le peuple qu’il préside, c’est l’histoire d’Israël qui recommence après l’interruption de l’exil.

Les dernières paroles d’Aggée, « Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes », rappellent que le Dieu souverain de l’univers est capable d’accomplir toutes les promesses qu’il a faites par ses prophètes.

sept. 17 2024

Émission du jour | Éphésiens 1.17-23

Paul prie pour les chrétiens (suite)

Nos partenaires