Les études

06 juillet 2022

#03 Exhortation à la repentance (Joël 2.3-14)

Dans les Écritures, les ténèbres et l’obscurité accompagnent la sévérité ou le jugement de Dieu. Le cor et les trompettes servaient à convoquer le peuple à une réunion solennelle, ou à une attaque ennemie.  Tout comme l’aurore revêt un teint jaunâtre, les sauterelles annoncent leur arrivée par le reflet jaune renvoyé dans le ciel par leurs ailes. Elles arrivent en bataillons rangés par vagues successives et s’étendent à perte de vue. Leur venue présage « le Jour de l’Éternel » quand des armées envahiront Israël.

Un feu dévore devant lui et la flamme consume derrière lui. Le pays s’étendait comme un jardin d’Éden, mais après son passage ce n’est plus qu’un affreux désert, totalement dévasté ; il ne reste rien (Joël 2.3).

La beauté et fertilité d’Israël est remplacée par la dévastation due à la sécheresse et aux sauterelles. Le livre de Joël rappelle le conquérant Attila, roi des Huns, qui a dit : « Là où mon cheval passe, l’herbe ne repousse pas ». A la fin des temps, toute la Palestine sera mise à feu et à sang par les armées de l’Antichrist.

A voir les sauterelles, on dirait des chevaux qui s’élancent, et ils courent comme des cavaliers (Joël 2.4 ; cp Job 39.19-20 ; Jérémie 51.27 ; Apocalypse 9.3,7).

Curieusement, une sauterelle ressemble à un cheval. Cette invasion de sauterelles annonce « le Jour de l’Éternel » à la fin des temps, et les innombrables chariots de guerre tirés par des chevaux, lors de la bataille d’Armageddon, et mentionnés dans l’Apocalypse, peuvent facilement représenter des divisions blindées.

Elles vrombissent dans un fracas semblable à celui de chars cahotant au sommet des montagnes. C’est comme le crépitement d’une flamme qui dévore le chaume. C’est un peuple puissant en ordre de bataille. Devant lui, les peuples sont saisis d’angoisse, tous les visages pâlissent de frayeur (Joël 2.5-6 ; cp Nahoum 3.2).

Les sauterelles produisent deux sons distincts : le pétillement des ailes et le craquement de leurs dents qui déchire la végétation. Ensemble ces deux sons ressemblent à une violente averse. La description de Joël s’applique tout aussi bien à des hélicoptères de combat, à des chars d’assaut, et à une armée de fantassins.

Les voilà qui montent à l’assaut et escaladent la muraille comme des guerriers. Chacun va droit devant lui sans dévier de sa route (Joël 2.7 ; cp Apocalypse 9.1-10).

Ce qui est dit des sauterelles s’applique bien aux fantassins de la dernière heure qui envahiront la Palestine, et qui curieusement, sont appelés « sauterelles » par l’apôtre Jean dans le livre de l’Apocalypse.

Sans se bousculer, ils vont chacun sur son chemin. Ils tombent sous les armes mais rien n’interrompt leur marche. Ils se précipitent dans la ville, courent sur les murs, passent par les fenêtres et entrent dans les maisons, comme des voleurs (Joël 2.8-9 ; Proverbes 30.27).

Les sauterelles marchent toutes dans la même direction comme une armée innombrable et disciplinée, et si dix milles sont tuées, cent milles les remplacent. Elles envahissent tout et rien ne peut les arrêter.

Devant elles, la terre tremble, les cieux sont ébranlés, le soleil et la lune s’obscurcissent, les astres perdent leur éclat, tandis que l’Éternel fait retentir sa voix en tête de ses troupes. Son armée innombrable et puissante exécute sa parole ! Le jour de l’Éternel est grand et terrible ! Qui pourra le supporter ? (Joël 2.10-11; cp Psaume 18.8; 77.18-19; Esaïe 13. 9-13; Malachie 3.2; Matthieu 24.29-30).

Joël passe encore des sauterelles aux fantassins lors de la bataille d’Armageddon. C’est Dieu qui orchestre ces invasions, qui sont des jugements qu’il a ordonnés et qu’il exécute, et des phénomènes inhabituels les accompagnent. Quand Dieu fait éclater sa colère, la création toute entière est ébranlée.

Mais maintenant encore, dit l’Éternel, revenez de tout votre cœur, en jeûnant, avec larmes et lamentations. Déchirez votre cœur et non vos vêtements et revenez à l’Éternel, lui qui est votre Dieu. Car il est plein de grâce, il est compatissant et lent à la colère, il est plein de grâce et il renonce au malheur dont il avait menacé (Joël 2.12-13 ; cp Deutéronome 30.2-3 ; Exode 34.6-7 ; Jérémie 18.7-10 ; Lamentations 3.33 ; Ezéchiel 18.23).

Cette exhortation à la repentance prouve que les sauterelles ne sont pas simplement un mauvais coup du sort, mais un jugement divin. Quand Dieu cite la nation à comparaître en justice, c’est une manifestation de sa grâce, car ce n’est pas pour la condamner sur le champ, mais plutôt pour lui donner l’occasion de reconnaître ses fautes et de se repentir. Mais ce retour à Dieu doit être authentique du fond du cœur, et sans simagrées. Les manifestations de piété ou de repentance doivent être les signes d’une réalité intérieure.

Qui sait si l’Éternel ne changera pas d’avis ? Peut-être nous bénira-t-il et nous pourront faire des offrandes, et des libations à l’Éternel notre Dieu ? (Joël 2.14; cp Jonas 3.9).

déc. 05 2024

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