#02 Onésiphore à Éphèse (2 Timothée 1.10-2.5)
C’est Dieu qui appelle des personnes qu’il a choisies d’avance, à la vie éternelle, et à mener une vie sainte.
Cette grâce a été révélée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a brisé la puissance de la mort, et qui, par l’Évangile, a fait resplendir la lumière de la vie et l’immortalité. C’est pour annoncer la Bonne Nouvelle que j’ai été établi prédicateur, apôtre et enseignant des païens (2Timothée 1.10-11; cp Actes 9.15).
Paul a été choisi pour annoncer la Bonne Nouvelle, selon laquelle, par son sacrifice, Jésus a parfaitement satisfait la justice de Dieu, et réparé sa sainteté bafouée par le péché de l’homme. Sa résurrection a supprimé les conséquences de la mort et surtout le jugement éternel.
Mon apostolat est aussi la raison de mes souffrances, mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai mis ma confiance et j’ai la ferme conviction qu’il a la puissance de garder tout ce qu’il m’a confié jusqu’au jour du jugement (2 Timothée 1.12 ; cp Romains 1.16 ; Philippiens 1.21 ; 1Timothée 1.8).
Après avoir été persécuté pour avoir annoncé l’Évangile, Paul se retrouve dans le couloir de la mort, mais ça ne le gêne guère, car il est convaincu d’avoir fait le bon choix en devenant apôtre de Jésus-Christ car, quoiqu’il arrive, il sait, sans l’ombre d’un doute, que Dieu est avec lui.
Retiens mes paroles car elles sont la vérité et applique-les, par la foi, et dans l’amour qui est dans une communion vivante avec Jésus-Christ. Garde intact, par l’Esprit Saint qui habite en nous, le bien précieux qui t’a été confié (2 Timothée 1.13-14).
Paul a confié à Timothée les vérités de la foi chrétienne et c’est grâce à l’Esprit Saint qu’il les a crues et les garde. Ces vérités doctrinales doivent être proclamées avec amour, c’est-à-dire, avec douceur et compassion et en croyant que Dieu va les utiliser pour sauver des âmes à sa gloire.
Tu sais que tous ceux de la province d’Asie, dont Phygèle et Hermogène, m’ont abandonné (2 Timothée 1.15).
Éphèse était la capitale de la province d’Asie située au nord-ouest de la Turquie. C’est là que Paul a été fait prisonnier, mais le plus dur pour lui est que ses collaborateurs l’ont abandonné, au moment même où il avait le plus besoin de soutien. On ne sait rien des hommes mentionnés sinon que Timothée les connaît bien.
Que le Seigneur manifeste sa bonté à Onésiphore et à toute sa famille, car il m’a souvent réconforté et il n’a pas craint de s’exposer au danger que représentaient mes chaînes. Au contraire, dès son arrivée à Rome, il m’a cherché partout et m’a trouvé. Qu’il ait part à la bonté du Seigneur au jour du jugement. Tu sais mieux que quiconque tous les services qu’il m’a rendus à Éphèse (2 Timothée 1.16-18).
Originaire d’Éphèse, Onésiphore se trouve à Rome pour ses affaires. Apprenant que Paul y est incarcéré, il remue ciel et terre pour lui venir en aide, car à cette époque c’est à la famille ou aux amis de subvenir aux besoins des prisonniers. Dans ses heures les plus sombres, Dieu n’oublie pas son fidèle serviteur. Paul veut donc qu’Onésiphore reçoive sa juste récompense lors de la remise des prix célestes.
Toi donc, mon enfant, puise tes forces dans la grâce que nous accorde Jésus-Christ, et l’enseignement que tu as reçu de moi, en présence de nombreux témoins, transmets-le à des personnes dignes de confiance, capables de l’enseigner à d’autres (2 Timothée 2.1-2).
Ce processus qui a débuté avec Jésus doit se poursuivre indéfiniment. Le souci de Paul n’est pas sa mort imminente, mais l’œuvre de Dieu, la formation de disciples, et l’avenir de l’Église. L’affection de Paul pour Timothée est paternelle. Il est tendre, mais ferme, car il lui rappelle que par la foi en Jésus-Christ, il possède les ressources nécessaires pour bien diriger l’Église et résoudre les problèmes.
Souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ, sachant que celui qui part en guerre ne s’embarrasse pas des affaires de la vie civile, afin de donner satisfaction à l’officier qui le commande (2 Timothée 2.3-4).
Dès que je place ma confiance en Jésus, je suis automatiquement enrôlé dans l’armée du royaume de Dieu et je dois lutter sur trois fronts : le monde, ma nature pécheresse, et les démons. La vie chrétienne n’est pas un terrain de jeu mais un champ de bataille. Tout bon soldat est entièrement dévoué à ses supérieurs et accepte de se battre et de souffrir, alors bien sûr, dans ces conditions, la vie civile ne le concerne pas.
Pour remporter le prix, l’athlète doit combattre en respectant les règles (2 Timothée 2.5 ; Philippiens 3.14 ; 1Corinthiens 9.24-27).