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13 août 2026

Sophonie 2.12 – 3.5

Chapitre 2

Verset 12

Aujourd’hui, c’est en toute impunité que les hommes utilisent le nom de Dieu pour jurer, ou pire encore, massacrent leurs semblables en son nom. D’autres encore se servent de lui en croyant pouvoir éloigner le mauvais sort. Au final, l’immense majorité des gens ne voue pas au Seigneur le respect qui lui est dû. Mais cet état de fait ne durera pas indéfiniment, car le jour vient où Dieu jugera toutes les nations de la terre parce qu’elles l’ont méprisé. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Du haut du ciel, Dieu manifeste sa colère contre les hommes qui ne l’honorent pas et ne respectent pas sa volonté. […] car ils ont refusé de lui rendre l’honneur que l’on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance (Romains 1.18, 21).

Je continue de lire dans le second chapitre du livre de Sophonie.

“ Vous aussi, Éthiopiens, vous serez transpercés par mon épée ” (Sophonie 2.12).

Les Éthiopiens descendent de Koush, l’un des fils de Cham (Genèse 2 10.7), lui-même fils de Noé. Ce peuple habite dans ce qui est aujourd’hui le sud de l’Égypte, le Soudan et le nord de l’Éthiopie. Pour les Israélites, le territoire de ce peuple représente l’extrémité sud du monde païen. Les rois éthiopiens règnent sur l’Égypte jusqu’à leur défaite par les Assyriens (roi Esar-Haddon ; 670 avant Jésus Christ). Sous le règne d’Asa, troisième roi de Juda (955-914), il est attaqué par l’Éthiopie par un million d’hommes. Mais Asa invoque l’Éternel qui lui donne une victoire écrasante sur ses ennemis (2Chroniques 14.8-11).

Quand Sophonie prononce ses oracles, tout ça c’est de l’histoire ancienne vieille de trois siècles, et comme depuis ce temps les Éthiopiens n’ont eu aucun rapport hostile avec Juda, le prophète n’a pas grand-chose à dire contre eux. Cependant, même s’il s’exprime brièvement à leur sujet, sa déclaration est sèche est aussi brutale que le coup fatal qui leur sera porté. Ils seront châtiés parce qu’ils sont idolâtres. Quand Nabuchodonosor fait la conquête de la Palestine, il s’empare de Jérusalem et dans la foulée attaque l’Égypte ainsi que l’Éthiopie car ces deux nations sont alliées (Ézéchiel 30.4, 5, 9).

Bien que dans sa justice Dieu soit obligé de juger le mal, il aime toutes ses créatures et veut les sauver. Dans le livre des Actes des Apôtres, nous apprenons que Candace, le premier ministre de la reine éthiopienne, est n prosélyte juif. Il est venu adorer l’Éternel à Jérusalem, puis alors qu’il rentre chez lui, il croise le diacre Philippe qui lui explique qui est Jésus-Christ et Candace l’accepte comme son Sauveur (Actes 8.27-39).

Verset 13

Je continue de lire le texte de Sophonie.

Que l’Éternel étende la main contre le nord, qu’il fasse périr l’Assyrie et dévaste Ninive pour en faire un désert aride (Sophonie 2.13 ; auteur).

En hébreu, tous les verbes sont à l’impératif, ce qui fait de ce passage une prière.

« Ninive » avec son agglomération s’étend sur une circonférence d’environ 100 km et sa population compte au moins 120 000 habitants. La ville est protégée par deux murailles et entre celles-ci il y a suffisamment de terres agricoles et de pâturages pour nourrir ses habitants. La muraille intérieure a un pourtour de 13 km et une profondeur d’à peu près 17 mètres. Pour cette raison, la ville a la réputation d’être imprenable, ce qui rend ses rois extrêmement arrogants (Ésaïe 10.12).

En langue akkadienne, Ninive signifie « maison du poisson » (Vulgate : speciosam), c’est-à-dire consacrée au dieu du poisson. On peut penser que ça ne fait pas très sérieux mais dans le même ordre d’idée, il existe aujourd’hui les adorateurs de l’oignon. Toutes les formes d’idolâtrie sont irrationnelles.

Bien que l’Assyrie se situe au nord-est de Juda, pour venir en Palestine, ses armées se dirigent d’abord vers l’ouest en passant par la région du croissant fertile et ensuite seulement descendent vers le sud.

Si Sophonie est bref concernant les Éthiopiens, il s’étend beaucoup plus longuement sur les Assyriens parce que, ayant déjà détruit le royaume des 10 tribus du Nord, ce sont les ennemis jurés des Israélites,. Le prophète prédit que le Seigneur détruira les Assyriens et transformera Ninive en désert, et cela bien que cette capitale ait la réputation d’être imprenable (Ésaïe 10.5-34 ; Nahum 1-3).

Les Assyriens inspirent la terreur à cause de leur cruauté, mais une alliance entre Babylone et les Mèdes réussit à conquérir Ninive (612 avant Jésus Christ). Quelques lambeaux de l’armée assyrienne survivent à cette catastrophe et l’empire continue d’exister parce que soutenu par le Pharaon Néco II. Mais sept ans plus tard, ce dernier est mis en déroute par les armées de Babylone (en 605) ce qui sonne le glas final et définitif de l’empire assyrien ; le nouveau patron du Moyen-Orient est alors Nabuchodonosor.

Verset 14

Je continue le texte.

Des troupeaux se coucheront au milieu de la ville, des animaux de toute espèce ; le pélican et le héron habiteront parmi les chapiteaux de ses colonnes ; ses cris retentiront aux fenêtres ; la dévastation sera sur le seuil car les lambris de cèdre seront arrachés (Sophonie 2.14 ; auteur).

Sophonie décrit une scène de destruction et de désolation complètes. Ninive ne deviendra pas seulement une steppe où les bestiaux seront mis en pâture, mais un désert sec et aride où ne séjournent que des animaux sauvages. La présence du pélican et du héron, oiseaux aquatiques fréquemment mentionnés sur les monuments assyriens, s’explique par le fait qu’une rivière traverse les ruines de Ninive. Les animaux remplacent les hommes et construisent leurs nids ou tanières dans les salles des palais démolis.

Verset 15

Je finis de lire le chapitre deux.

La voilà donc, cette cité joyeuse, qui vivait pleine d’assurance, et se disait : “ C’est moi, et rien que moi ! ” Comment est-elle devenue une terre ainsi désolée, un gîte pour les bêtes ? Quiconque passera dans sa proximité se moquera d’elle en sifflant et en faisant des gestes de la main (Sophonie 2.15).

Ceux qui passent à côté des ruines de Ninive sifflent en signe de dérision et agitent la main pour exprimer leur approbation et comme pour dire : « elle a bien mérité ce qui lui est arrivé » (Nahum 3.19 ; auteur).

L’expression : « Moi, et rien que moi » exprime la satisfaction hautaine de se voir sans rivale mais c’est en même temps comme un défi lancé à Dieu. Ésaïe place ces mêmes mots dans la bouche de Babylone (Ésaïe 47:8). De plus, Ésaïe utilise aussi l’arrogance du roi de Babylone comme représentatif et type emblématique de l’hubris, l’orgueil démesuré de Lucifer quand il a voulu usurper le trône de l’Éternel (Ésaïe 14.13-14).

Sophonie a déjà mentionné l’orgueil de deux catégories de personnes : ceux qui se détournent complètement de Dieu et les Moabites (Sophonie 1.6 ; 2.10). Le péché d’orgueil est peut-être bien le plus grave qui soit car il semble être à la base de tous les autres, et il apparaît que seul l’orgueil empêche quelqu’un sur son lit de mort d’accepter Jésus comme son Sauveur. C’est en tout cas la constatation tragique que j’ai faite.

Chapitre 3

Introduction

Nous arrivons au troisième chapitre du livre de Sophonie où le prophète reparle du jugement à venir de Jérusalem. Après avoir décrit le châtiment qui frappera les nations qui entourent le royaume de Juda, il va maintenant dresser la liste de ce que l’Éternel reproche à son peuple, puis prononcer le châtiment qui va le frapper.

Verset 1

Je commence de lire.

Malheur à la rebelle, à la ville souillée, la ville tyrannique (Sophonie 3.1).

Même si Jérusalem n’est pas explicitement nommée, la suite du texte montre que c’est bien elle qui est dans le collimateur du prophète et donc de l’Éternel. Sophonie menace Jérusalem à cause des mœurs de ses habitants qui sont aussi dissolues que celles des villes païennes (Habaquq 1.2-4). Le prophète n’essaie pas d’arrondir les angles et il va utiliser un vocabulaire particulièrement violent (Sophonie 3.1-8) contre le peuple de Dieu parce que leur culpabilité est bien plus grande que celle des païens.

En effet, comme les Israélites ont le privilège de connaître le Dieu unique et vrai ainsi que ses lois morales, leur responsabilité vis-à-vis de lui ainsi que leur témoignage envers les autres nations est très grande. Mais au lieu d’être une lumière à la gloire de l’Éternel, les Israélites ont sombré dans une idolâtrie de bas étage et dans la crasse morale la plus immonde. Si l’exil babylonien a guéri les Israélites de leur idolâtrie grotesque et persistante, leur corruption morale a perduré au travers des siècles.

A l’époque de Jésus, les responsables religieux sont spirituellement et moralement décadents, ce qui explique pourquoi le Seigneur les maudit et est envers eux encore plus dur que Sophonie (Matthieu 23).

Le prophète traite Jérusalem de « rebelle ». Ce mot hébreu (moréa) est très proche du nom de la montagne « Morija » sur laquelle Abraham emmène son fils Isaac pour l’offrir en holocauste à l’Éternel, et où plus tard, le temple est bâti. Sophonie fait un jeu de mots pour établir un contraste entre la source de salut qu’aurait dû être Jérusalem et la triste réalité de ce qu’elle est devenue.

Les trois accusations qui sont portées contre Jérusalem sont sa rébellion contre l’Éternel, sa souillure à cause des innombrables péchés commis en son sein, et l’oppression cruelle qu’elle exerce contre les faibles, ceux qui n’ont aucun moyen de se défendre, c’est à dire les pauvres. Plus tard, le prophète Jérémie essaiera d’amener ses concitoyens à changer les mêmes comportements condamnables. Je lis le passage :

Si vous vous abstenez d’exploiter l’immigré, l’orphelin et la veuve, de tuer des innocents en ce lieu et d’adorer d’autres dieux pour votre propre malheur, alors je vous ferai habiter dans ce lieu, ce pays que j’ai donné à vos ancêtres depuis toujours et pour toujours (Jérémie 7.6-7). Voici ce que dit l’Éternel : Exercez le droit et la justice ; délivrez celui que l’on exploite de l’oppresseur ! Ne maltraitez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve ; ne commettez pas de violences envers eux ; ne tuez pas des innocents dans ce lieu (Jérémie 22.3).

La souillure de Jérusalem est évidemment morale, mais aujourd’hui, quand on parle de pollution il s’agit des bouteilles ou des sacs en plastique qui sont omniprésents, ou bien des produits industriels qui sont déversés dans la mer et les cours d’eau. Mais on passe sous silence la souillure morale qui est bien plus importante que tout ce qu’on peut trouver dans la nature et bien plus grave car elle pollue les âmes. Jésus dit :

Ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est cela qui rend l’homme impur. Car, c’est du cœur que proviennent les mauvaises pensées qui mènent au meurtre, à l’adultère, à l’immoralité, au vol, aux faux témoignages, aux blasphèmes (Matthieu 15.18-19).

Et parlant des Juifs et des païens, l’apôtre Paul écrit aux Romains :

Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble. Il n’y en a pas qui fasse le bien, non, pas même un seul. Leur gosier ressemble à une tombe ouverte, leur langue sert à tromper, ils ont sur les lèvres un venin de vipère, leur bouche est pleine d’aigres malédictions. Leurs pieds sont agiles quand il s’agit de verser le sang. La destruction et le malheur jalonnent leur parcours (Romains 3.12-16).

Verset 2

Je continue le texte.

Jérusalem ne m’a pas écouté et n’a pas tenu compte de mes châtiments ; elle n’a pas mis sa confiance en l’Éternel, son Dieu, et ne s’est pas tournée vers lui (Sophonie 3.2 ; auteur).

Sophonie brosse à grands traits les fautes de l’ensemble des habitants du royaume de Juda. En fait ils se sont rendus coupables de ces péchés depuis que leurs ancêtres sont sortis d’Égypte. Par l’intermédiaire de Moïse, l’Éternel dit plusieurs fois que les Hébreux sont un peuple au cou raide (Exode 32.9 ; 33.3, 5 ; etc.). Ici, Sophonie leur reproche de ne pas avoir écouté la voix de Dieu qui parle dans la Loi et par la bouche de ses prophètes, de ne pas avoir tiré profit des avertissements que Dieu leur a donnés ou des châtiments qu’ils ont subis car ils n’ont pas eu à cœur de s’humilier.

Sous le règne du roi Ézéchias, 185 000 soldats assyriens campent devant les murs de Jérusalem. Les habitants sont terrorisés mais en un rien de temps, Dieu se débarrasse de leurs ennemis. Malheureusement, les Israélites ont la mémoire courte et oublient vite cet incident qui aurait pourtant mis fin à Juda si le roi n’avait pas crié à l’Éternel et si Dieu n’avait pas fait périr les soldats assyriens (2Rois 18-19).

En troisième lieu, Sophonie reproche aux Israélites de ne pas mettre leur confiance en l’Éternel. Chaque fois qu’ils sont en danger, ils cherchent de l’aide humaine en faisant alliance avec les nations païennes, et prient des idoles pour être délivrés. Seuls quelques rois de Juda comme Josias profitent des privilèges que l’Éternel a donnés à son peuple, et invoquent son nom. Tous les autres rois sont simplement indifférents aux termes de l’alliance que Dieu a conclue avec Israël, la rendant ainsi caduque. Par son prophète Jérémie, Dieu dit :

Mais eux, ils n’ont pas écouté, non, ils n’ont pas prêté l’oreille. Mais ils se sont conduits selon leurs propres raisonnements et selon les penchants de leur mauvais cœur. Ils sont devenus pires au lieu de devenir meilleurs (Jérémie 7.24). Tout cela leur arrive parce qu’ils ont abandonné ma Loi que j’avais placée devant eux, et ils ne m’ont pas écouté ; ils n’ont pas fait ce que je leur ai dit. Mais ils se sont conduits selon les penchants de leur cœur et ils se sont attachés aux Baals que leurs pères leur ont fait connaître (Jérémie 9.12-13).

Verset 3

Je continue le texte de Sophonie.

Ses grands, au milieu d’elle, sont des lions rugissants, ses juges sont des loups du soir qui, au matin, n’ont plus rien à ronger (Sophonie 3.3).

Sophonie décrit ici la vie de la nation et en particulier de Jérusalem alors que le roi Josias est encore un enfant, et donc avant qu’il ne prenne la direction du pays en main et lance sa première réforme religieuse.

La loi de Moïse mentionne quatre fonctions qui correspondent à de hautes responsabilités vis-à-vis du peuple ; il s’agit des dirigeants politiques, des juges, des prophètes et des prêtres (Deutéronome 16.18-18.22 ; Jérémie 2.8-26 ; 4.9). L’image « des lions rugissants » est utilisée dans le livre des Proverbes (28.15) et de Michée (3.1-3) pour décrire les actions des grands du royaume, qui au lieu de protéger le peuple, le déchirent avant de le dévorer.

C’est le matin que les magistrats rendent normalement la justice et prononcent leur verdict (Psaumes 101.8 ; Jérémie 21.12). Ils doivent aussi donner l’exemple en menant une vie droite et vertueuse, mais au lieu de cela, ils se conduisent en rapaces accomplis (Ézéchiel 22.27). Comme des prédateurs voraces, ils profitent de la nuit pour manigancer des mauvais coups, et dès le matin l’affaire est dans le sac et leurs victimes sont dépouillées.

Verset 4

Je continue.

Ses prophètes sont arrogants, portés aux trahisons. Ses prêtres ont souillé les objets sacrés, ils ont violé la Loi (Sophonie 3.4).

Le mot pour « arrogant » veut dire « déborder » en parlant d’un liquide en ébullition, ou bien « léger comme le vent ». Ce sont des faux prophètes qui prétendent parler au nom de l’Éternel mais qui racontent n’importe quoi pour servir leurs propres intérêts. Vis-à-vis de Dieu, ce sont donc des traîtres (Jérémie 23.32). Quant aux prêtres, le prophète Ézéchiel explique leurs fautes quand il dit :

Tes prêtres violent ma Loi, ils profanent ce qui est saint, ils ne font aucune différence entre saint et profane, ils n’enseignent pas à discerner entre ce qui est impur et ce qui est pur. Ils ignorent volontairement mes jours de sabbat, de sorte que je suis déshonoré parmi eux (Ézéchiel 22.26).

Sous l’ancienne alliance, l’éducation des Israélites repose sur la distinction entre le pur et l’impur dans les domaines religieux, civil et social. Les prêtres ont la charge sacrée de s’assurer que cette distinction soit toujours bien présente dans la conscience du peuple. Dans le livre du Lévitique, il est écrit que les prêtres doivent être « en état de distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, et ce qui est rituellement pur de ce qui est impur. […] capables d’enseigner aux Israélites toutes les ordonnances que l’Éternel leur a données par Moïse » (Lévitique 10.10-11). Et le prophète Malachie écrit

Le prêtre doit s’attacher à enseigner la connaissance, c’est vers lui que l’on vient pour recevoir l’enseignement. Il est le messager du Seigneur des armées célestes (Malachie 2.7).

Mais au lieu de servir Dieu, les prêtres ne respectent plus les ordonnances de la Loi et utilisent leur fonction à des fins personnelles, c’est-à-dire pour se remplir les poches, tout comme les dirigeants politiques et les juges.

Moi, je me dis que tout compte fait, il n’existe que deux divinités dans le monde : l’Éternel, le Dieu unique et vrai, et l’argent que Jésus appelle Mammon (Matthieu 6.24). Ce dernier est une idole sorte de fourre-tout dans lequel on peut également ranger la prospérité et le bien-être. À tout moment, vous et moi devons choisir qui nous voulons servir.

Verset 5

Je continue le texte.

Cependant, l’Éternel est présent dans sa ville et il s’y montre juste, il ne fait rien de mal. Matin après matin, il rend ses jugements ; dès l’aube, il ne fait pas défaut. Cependant, le méchant ne connaît pas la honte (Sophonie 3.5).

Au débordement d’iniquités, Sophonie oppose la parfaite sainteté de Dieu (Deutéronome 32.4) qui a fixé sa demeure à Jérusalem au milieu de son peuple. C’est là qu’il manifeste sa présence et sa justice au moyen de des prophètes de l’Éternel. Tandis que les impies continuent sans honte dans leurs mauvaises voies, Dieu ne cesse jamais de les avertir et s’ils ne se repentent pas de leurs mauvaises actions, il les jugera. C’était vrai pour le royaume de Juda mais c’est tout aussi vrai pour vous et pour moi.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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