Les émissions

16 oct. 2023

Romains 1.1-4

Chapitre 1

Introduction

Je me souviens du temps où je faisais des études supérieures et qu’il me fallait aller dans plusieurs bibliothèques afin de trouver les livres dont j’avais besoin pour écrire ma thèse. En parcourant ces immenses salles dans lesquelles règne un lourd silence, et en consultant les listes de bouquins disponibles, j’étais impressionné par la quantité d’écrits qui existent sur un même sujet. Pareillement, lorsqu’on prend une Bible avec l’intention de savoir de quoi il s’agit exactement, on est étonné par son importance, car c’est une véritable bibliothèque composée de 66 livres écrits par une quarantaine d’auteurs différents. Cependant, tous ont en commun le même thème : la relation de Dieu avec sa créature humaine. La question qui se pose est alors celle-ci : par où commencer ? En général, une bonne idée est de lire un évangile. Oui, mais après ? En ce qui concerne le Nouveau Testament, c’est sans conteste l’Épître que Paul adresse aux Romains qui est la plus riche, mais peut-être aussi la plus difficile, et c’est cette épître que je suis sur le point de commencer à commenter.

Le premier chapitre s’ouvre sur les motifs missionnaires de l’apôtre, la définition de l’Évangile, c’est-à-dire la Bonne Nouvelle que Dieu a pour nous. Ensuite, il parle de la condition désespérée dans laquelle se trouve l’homme qui n’a pas su répondre à la révélation que Dieu a faite de lui-même dans la nature et la création. Mais avant tout cela, Paul écrit les salutations d’usage ce que font également tous les auteurs du Nouveau Testament dans leurs épîtres à l’exception de deux d’entre elles. Dans l’Antiquité, la formule habituelle par laquelle on commence une lettre comprend les noms et identités de l’auteur et du destinataire, souvent suivis d’une marque de politesse sous forme de compliment. Dans son introduction, l’apôtre Paul obéit donc aux usages de son époque et met en tête de sa lettre sa signature et le nom des destinataires. Mais au lieu de la brève formule usitée, qui pour l’épître serait : « Paul aux Romains, salut », il ajoute à son nom les titres qui l’autorisent à s’adresser aux chrétiens de Rome et qui assureront à son message un accueil favorable de la part d’une église qu’il n’a pas fondée et dont il n’est pas connu de visage. Cependant, après avoir mentionné le sujet principal de la lettre, c’est à dire la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, il part dans une digression avant de finir son introduction.

Verset 1

Je commence maintenant à lire le 1er chapitre de cet ouvrage majestueux.

Cette lettre vous est adressée par Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre et choisi pour proclamer la Bonne Nouvelle de la part de Dieu (Romains 1.1).

Paul s’identifie en se nommant « serviteur de Jésus-Christ », littéralement « esclave », c’est-à-dire une personne qui appartient à une autre. Il faut savoir que plus de la moitié de la population de l’Empire romain était en esclavage et donc assujettie. Mais c’est avec joie que Paul se nomme ainsi car il prend grand plaisir à cette image de l’Ancien Testament où, par amour, un serviteur se lie à son maître pour le restant de ses jours (Exode 21.5,6). Dans son épître aux Galates, Paul dit aussi :

Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas esclave du Christ (Galates 1.10)

Ni Dieu, ni Jésus-Christ me force à le servir, je dois venir à l’un et à l’autre de mon plein gré. C’est ce qu’a fait Paul quand il s’appelait encore Saul de Tarse. Alors qu’il est sur la route poussiéreuse le menant à Damas en Syrie, soudainement sa vie bascule. Le couteau entre les dents et alors qu’il respire la haine contre les chrétiens, tout à coup une voix se fait entendre disant :

Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (Actes 9.4).

Alors, tout tremblant et stupéfait, Saul demande :

— Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : — Moi, je suis Jésus que tu persécutes. Seigneur que veux-tu que je fasse ? (Actes 9.4-6)

lui a alors répondu Saul. Quand il a posé cette deuxième question au Seigneur, il a choisi de se soumettre à lui en acceptant de devenir son serviteur.

Après s’être présenté comme l’esclave de Jésus-Christ, Paul se donne le titre d’apôtre, c’est-à-dire quelqu’un qui est envoyé en mission doté d’une autorité déléguée. C’est Dieu qui l’a appelé à cette position; il n’est pas devenu apôtre de lui-même ou après avoir suivi un certain enseignement, ou réussi un concours ou suite à un autre accomplissement quelconque.

Paul ne faisait pas partie des douze que Jésus avait choisis pour l’accompagner pendant son ministère terrestre, mais comme il a eu le privilège de voir le Christ ressuscité, il est qualifié pour devenir apôtre. Il fait d’ailleurs référence à cette expérience sur le chemin de Damas pour défendre son titre d’apôtre et son appel par Jésus-Christ afin de s’opposer aux faux-frères qui se sont infiltrés dans certaines des Églises qu’il a fondées et qui l’accusent de toutes sortes de vices. Paul ne s’arroge pas arbitrairement la charge d’apôtre, c’est le Seigneur qui la lui a imposée. D’ailleurs, il met bien avant son autorité apostolique quand il écrit aux Corinthiens :

Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur ? (1Corinthiens 9.1).

Paul avait non seulement ce titre, mais il possède aussi les dons particuliers aux apôtres ce qu’il rappelle dans sa seconde épître aux Corinthiens quand il leur écrit :

Les marques qui caractérisent un apôtre ont été produites parmi vous : une persévérance sans faille, des miracles, des prodiges, des actes extraordinaires (2Corinthiens 12.12).

Paul avait reçu le pouvoir de faire des miracles et en particulier le don de guérir les malades quelles que soient leurs afflictions. Il a même ressuscité des morts. Son apostolat a son origine en Jésus qu’il a vu ressuscité sur le chemin de Damas. Dans l’introduction de plusieurs de ses épîtres, il se présente en disant :

Paul, appelé, par la volonté de Dieu, à être un apôtre de Jésus-Christ (1Corinthiens 1.1).

Dans le premier verset de l’épître aux Romains où Paul se présente, il renforce la notion de son appel en utilisant le terme « choisi », littéralement, « mis à part pour proclamer la Bonne Nouvelle ». Paul veut dire par là que sa prédication s’inscrit dans la ligne de celle des prophètes car son enseignement porte le même imprimatur que celui des grands personnages de l’Ancien Testament, ce qui n’est pas peu de chose. Paul jouit donc à ce titre de l’autorité même de l’Éternel quand il écrit ses Épîtres. Il précise aussi que son appel concerne plus particulièrement l’annonce de la « Bonne Nouvelle de la part de Dieu ».

Cette Bonne Nouvelle n’est pas une idée de Paul ni d’un quelconque être humain, mais elle vient de Dieu lui-même. Cela veut dire qu’on ne peut pas l’améliorer et que nul n’a le droit de la modifier. Soit je l’accepte telle quelle est, soit je la rejette. Plus loin, Paul va définir cette Bonne Nouvelle de Dieu en disant qu’elle concerne son Fils Jésus-Christ.

Saul de Tarse a donc été mis à part pour être apôtre. Pourtant, cet appel ne l’a pas empêché de fabriquer des tentes pour subvenir à ses besoins physiques ainsi qu’à ceux de ses compagnons de ministère. En tant qu’apôtre, Paul ne se considère pas comme supérieur aux autres : une serviette par rapport aux torchons. Il se sent très libre de se mêler aux Juifs ainsi qu’à toutes les couches de la société païenne romaine.

Son appel est un engagement et une consécration dans le but d’annoncer la Bonne Nouvelle, et non pas en vue d’une séparation à l’égard de certaines pratiques comme le faisaient les pharisiens, la secte la plus stricte du judaïsme. Comme avant de rencontrer le Christ, Paul avait lui-même été membre de cette confrérie, si je peux me permettre cet abus de langage, il les connaît très bien. D’ailleurs, le mot « pharisien » signifie « séparé », dans le sens d’être mis à part des autres. En devenant apôtre de Jésus-Christ, alors qu’il est pharisien, Saul de Tarse fait une volte-face, sa vie est totalement chamboulée et il prend un virage de 180 degrés. Chef religieux pur et dur, rempli de haine à l’égard des chrétiens, Saul a été spécialement choisi par Dieu pour être l’apôtre des païens par excellence et donc pour leur annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. C’est là son appel spécifique, ce que lui-même affirme et confirme à plusieurs reprises dans ses lettres. Je lis deux passages :

Les apôtres ont constaté que Dieu m’avait confié la charge d’annoncer l’Évangile aux non-Juifs comme à Pierre celle de l’annoncer aux Juifs. — Car celui qui a agi en Pierre pour qu’il soit l’apôtre des Juifs a aussi agi en moi pour que je sois celui des non-Juifs. — Ainsi Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme “ colonnes ” de l’Église, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m’avait confié cette tâche particulière. C’est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord et de communion ; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu’eux se consacreraient aux Juifs. Je désirais raviver vos souvenirs, à cause de la grâce que Dieu m’a accordée. En effet, il a fait de moi le serviteur de Jésus-Christ pour les non-Juifs. J’accomplis ainsi le service sacré d’annoncer la Bonne Nouvelle de Dieu aux non-Juifs (Galates 2.7-9 ; Romains 15.15-16).

Verset 2

Je continue avec le verset 2 du premier chapitre de l’épître aux Romains.

Cette Bonne Nouvelle, c’est ce que Dieu a promis il y a bien longtemps par ses prophètes dans les Saintes Écritures (Romains 1.2).

Alors qu’il commence à peine d’écrire ou de dicter sa lettre, Paul est déjà porté par un élan d’enthousiasme qui lui fait ouvrir une parenthèse concernant la Bonne Nouvelle de l’Évangile, qu’il insère dans la salutation. Il faut comprendre que Paul brûle d’un feu sacré et que l’unique but de sa vie est l’annonce de l’Évangile du salut par grâce offert à tous les hommes. Paul souligne tout d’abord les fondements de cette Bonne Nouvelle qu’il proclame. Elle ne vient pas de lui et son origine n’est pas récente, car dit-il, ce projet divin avait déjà été révélé par les prophètes de l’Ancien Testament.

Ce message est que l’Éternel aime l’homme qu’il a créé malgré ce qu’il est devenu, et il a pourvu à un moyen de le racheter. Paul ne cite aucun des prophètes qui auraient annoncé d’avance cette Bonne Nouvelle, mais il a certainement à l’esprit Moïse, David ainsi que ceux qui, dans l’Ancien Testament, portent le titre de prophète. Paul veut montrer qu’il existe une relation étroite entre l’ancienne et la nouvelle alliance. Saint Augustin a dit : « Le Nouveau Testament est voilé dans l’Ancien, l’Ancien est déployé dans le Nouveau ». On sait aussi que le diacre Philippe a utilisé un texte d’Ésaïe quand il a annoncé Jésus-Christ à l’eunuque éthiopien dont l’histoire nous est racontée dans le livre des Actes des Apôtres. Je lis ce passage prophétique d’Ésaïe.

Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin : l’Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous (Ésaïe 53.5-6).

Versets 3-4

Je continue le texte de Romains.

La Bonne Nouvelle parle de son fils Jésus-Christ, notre Seigneur qui, dans son humanité, descend de David, et qui a été déclaré Fils de Dieu avec puissance lorsque le Saint-Esprit l’a ressuscité des morts (Romains 1.3-4).

Paul fait sienne une confession de foi existant à son époque et l’intègre dans son texte. Littéralement, il écrit : « La Bonne Nouvelle gravite autour du Fils de Dieu ». C’est la petite préposition grecque « peri » qui est utilisée dans cette phrase. On la retrouve dans des mots comme périscope ou périmètre et elle signifie : « ce qui est autour ». La Bonne Nouvelle est autour du Fils de Dieu; elle gravite autour de lui. Jésus est le Christ, c’est-à-dire le Messie. Ces deux titres, l’un grec et l’autre hébreu, veulent chacun dire : « celui qui est oint », un vieux mot signifiant : « consacré ». Je ne chipote pas car ces mots sont importants et comme nous sommes éloignés de la culture et de la tradition juive, je vous dois des explications.

Paul appelle aussi Jésus : « Seigneur ». Or c’est ainsi qu’est rendu dans la Septante, la version grecque de l’Ancien Testament, le tétragramme « Yaweh » rendu en français par « l’Éternel » et qui est le nom personnel de Dieu. Certes, on pourrait objecter qu’à cette époque, le terme Seigneur avait d’autres usages, mais dans ce contexte précis, l’apôtre manifeste l’intention d’attribuer à Jésus le titre de « l’Éternel ». Jésus-Christ étant de la descendance de David, il est qualifié et donc tout désigné pour être le futur roi d’Israël, l’héritier des promesses faites par Dieu à David.

La Bonne Nouvelle annoncée par Paul concerne donc le Messie-Roi, pleinement humain et pleinement divin. Son corps descend de David par l’intermédiaire de Marie, mais l’esprit est celui du Fils éternel de Dieu et sa divinité a été révélée par le fait qu’il est ressuscité des morts. C’est le Saint-Esprit qui en fut l’agent, qui a servi d’intermédiaire, nous est-il précisé, parce que c’est lui qui donne la vie selon les paroles mêmes de Jésus. Bien d’autres passages du Nouveau Testament attestent que Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts. J’en cite un :

Cette puissance, en effet, il (Dieu) l’a déployée dans toute sa force en la faisant agir dans le Christ lorsqu’il l’a ressuscité d’entre les morts et l’a fait siéger à sa droite, dans le monde céleste. Là, le Christ est placé bien au-dessus de toute Autorité, de toute Puissance, de toute Domination et de toute Souveraineté : au-dessus de tout nom qui puisse être cité, non seulement dans le monde présent, mais aussi dans le monde à venir (Éphésiens 1.19-21).

Le Christ ressuscité est assis à la droite de Dieu dans les cieux d’où il intercède pour tous ceux qui se confient en lui comme le précise Paul plus loin dans cette Épître. Je lis le passage :

Qui accusera encore les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous (Romains 8.33-34).

C’est cette résurrection de Jésus-Christ qui décide tout. Elle est la preuve qu’il était bien le Serviteur de l’Éternel, que son enseignement venait de Dieu et que lui en tant que personne est le Fils éternel du Père. Les évangiles mettent en lumière aussi bien sa divinité que son humanité. Alors qu’il était ici-bas marchant sur les chemins poussiéreux de la Palestine, on le voit fatigué, s’asseoir près d’un puits, ou qui dort du sommeil du juste dans un bateau, alors même que celui-ci est fortement secoué par une violente tempête. Finalement, comme cela peut arriver à tout homme, il est trahi, torturé et mis à mort en tant que criminel. Cependant, il est revenu à la vie exactement comme il l’avait prédit, et ça, personne ne peut le faire. Son triomphe sur la mort prouve qu’il est la résurrection et la vie et qu’il disait vrai lorsqu’il affirma à ses disciples :

Vous, vous êtes d’ici-bas ; moi, je suis d’en haut. Vous appartenez à ce monde-ci ; moi, je ne lui appartiens pas (Jean 8.23).

La résurrection est également la garantie du retour en puissance et en gloire du Christ en tant que Juge de toute la terre. C’est l’apôtre Paul lui-même qui l’a affirmé aux Athéniens sophistiqués et arrogants. Je cite le passage :

Ainsi, puisque nous sommes de descendance divine, nous ne devons pas imaginer que la Divinité puisse se représenter par des statues en or, en argent ou en pierre, sculptées par les mains d’un artiste au gré de son imagination ? Mais Dieu, dans sa bonté, ferme les yeux sur ces temps d’ignorance où les hommes ne savaient rien de lui. Aujourd’hui, par contre, il fait annoncer à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils doivent se repentir. Car il a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts (Actes 17.29-31).

Ceci est une vérité solennelle : aussi vrai que Jésus est ressuscité des morts, il me faudra un jour comparaître devant lui. Le choix ne tient qu’à moi cependant de le rencontrer, soit comme Sauveur, soit comme Juge. S’il est votre juge, alors vous devrez lui faire face, revêtu de votre propre justice. Qui que vous soyez, et quelle qu’ai pu être votre vie, laissez-moi vous dire que votre vêtement est noir encre, déchiré et troué de partout. Devant la sainteté divine, votre culpabilité reste entière, et les bonnes œuvres que vous avez pu accomplir sont insignifiantes et de toute façon, elles ne peuvent jamais effacer les mauvaises oeuvres. Je cite un passage de l’Ancien Testament :

Nous sommes tous semblables à des êtres impurs, toute notre justice est comme des linges souillés. Nous sommes tous flétris comme un feuillage, nos fautes nous emportent comme le vent (Ésaïe 64.5).

Cette sentence sur l’humanité est particulièrement dure et donc difficile à entendre et accepter car elle équivaut à une condamnation à mort devant le Dieu trois fois saint. Dans l’Ancien Testament, une fois par an, le Grand Jour des Expiations appelé Yom Kippour, le Grand-Prêtre allait dans la partie du Temple appelée le Saint des Saints pour faire l’expiation des péchés du peuple. Son habit de cérémonie était magnifique, fort complexe et très travaillé. Il portait aussi sur le front un objet en or sur lequel était écrit : « Sainteté à l’Éternel ! » La nation d’Israël reconnaissait ainsi que la caractéristique principale et première de son Dieu est la sainteté; c’est là sa nature intrinsèque.

Voilà pourquoi, si je comparais devant le Christ, revêtu de mes propres accomplissements, je serais noir encre et j’aurais en face de moi un juge à la justice implacable ; la procédure sera expéditive et le verdict aussi. Je serai condamné à tout jamais. Si par contre je choisis la première possibilité et rencontre le Fils de Dieu comme mon sauveur, alors il sera pour moi l’Agneau de Dieu qui ôte tous mes péchés, toutes mes tâches, et je serai alors gracié, le bénéficiaire d’un acte purement gratuit de la part de mon Créateur, et j’obtiendrai alors le salut et la vie éternelle.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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