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01 juil. 2024

Psaumes 9.1 – 10.18

Psaume 9

Introduction

Quand nous habitions la région de Grenoble, nous avions le privilège de pouvoir rapidement nous retrouver en montagne et nous en avons profité un maximum. De n’importe quel sommet on distingue la ville en bas, mais on a l’impression qu’elle baigne dans une sorte de voile coloré. Je crois pouvoir dire sans me tromper que nous préférons tous respirer le grand air des cimes plutôt que la pollution de la vallée. Dans le psaume 8, nous avons atteint une hauteur spirituelle. Non seulement il manifeste la majesté divine, mais il proclame aussi la gloire du Fils de Dieu à la fois dans les cieux et quand il était sur terre, ainsi que son futur triomphe quand il reviendra pour établir son royaume.

Dans la vie, nous expérimentons des hauts et des bas et c’est aussi l’expérience de David, certainement le principal auteur du psautier. Nous allons le suivre dans les Psaumes 9 et 10 alors qu’il descend dans la vallée. À l’origine, ces deux psaumes en constituent probablement un seul car c’est ainsi que les anciennes versions grecque et latine les présentent. En effet, premièrement, certaines idées ou expressions se retrouvent dans les deux psaumes. Et deuxièmement, ensemble, ils forment un poème alphabétique, ce qui veut dire que tous les vers de chaque strophe commencent par la même lettre de l’alphabet hébreu dans l’ordre. Comme le Psaume 9 n’a que dix strophes, le psaume 10 lui emboîte le pas avec les vers de sa première strophe qui commencent donc par la 11 e lettre de l’alphabet hébreu. Mais viennent alors six strophes où l’on ne retrouve plus la suite de l’alphabet. Enfin, les quatre dernières strophes du psaume 10, soit à partir du verset 12, commencent par les quatre dernières lettres hébraïques. Compliqué tout ça.

Même si les psaumes 9 et 10 ont des similarités, il y a aussi de bonnes raisons de les différencier. En effet, alors que le 9e est un hymne triomphant de louanges à l’Éternel, le 10e est plutôt une prière sous forme de complainte à cause de la méchanceté des hommes.

Verset 1

Je commence à lire le Psaume 9.

Un cantique de David dédié au chef de chœur sur Muth-labben (Psaumes 9.1).

Personne ne sachant ce que Muth-labben veut dire, les traducteurs transcrivent l’hébreu. Selon certains spécialistes, cette expression est un accompagnement musical de hautbois et de harpes, ou alors elle signifie « meurs sur le fils » ou encore « mort du fils. » Si c’est le cas, ce sont les premières paroles d’un chant dont la mélodie est reprise dans ce psaume.

Certains commentateurs pensent que David l’a écrit après avoir vaincu le géant Goliath, mais il semble plutôt qu’il a été composé après une victoire remportée par Israël sur les nations voisines. Il se peut même que les paroles triomphantes font allusion à la destruction des Syriens et des Ammonites, une guerre qui nous est rapportée dans le second livre de Samuel (ch. 10; 11). David mentionne souvent les « nations » comme des ennemis qui lui sont personnels. Seul un roi peut ainsi confondre sa cause avec celle de son peuple, et, parmi les rois, aucun n’a su, comme David, s’identifier avec le peuple de Dieu.

On ne connaît pas avec certitude ce qui s’est passé et qui a motivé la rédaction du psaume 9, comme de nombreux autres psaumes d’ailleurs, mais comme je l’ai déjà dit, ce flou est voulu afin que chacun puisse y retrouver ses propres circonstances.

Versets 2-5

Je continue.

Je veux te glorifier, ô Éternel, de tout mon cœur, je veux raconter tes merveilles. Par toi, j’exulte d’allégresse, je te célèbre par des chants, ô Dieu très-haut. Mes ennemis prennent la fuite, sous tes coups, ils vont trébucher ; ils vont périr devant ta face. Tu m’as rendu justice, et tu as défendu mon droit, quand tu as siégé sur ton trône pour juger selon la justice (Psaumes 9.2-5).

La première portion de ce psaume considère Dieu comme le juste juge et l’espérance des affligés. Ces paroles ont une application immédiate qui colle aux circonstances de l’auteur.         Comme je l’ai dit, il est probable que David a écrit ce poème de louanges suite à fait historique, une victoire militaire d’Israël sur des nations environnantes. Il faut aussi savoir que David attribue systématiquement ses exploits guerriers à l’Éternel.

Cette prière d’actions de grâces sera aussi celle de tous les rachetés une fois que le Christ aura triomphé de ses ennemis et instauré son royaume sur terre. Il régnera alors avec justice en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Versets 6-7

Je continue.

Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, et effacé son souvenir pour toutes les générations. Plus d’ennemis ! Ils sont ruinés à tout jamais car tu as renversé leurs villes, le souvenir en est perdu (Psaumes 9.6-7).

Le vocabulaire utilisé est particulièrement violent pour bien montrer que les ennemis d’Israël et donc de Dieu ont subi une défaite cuisante. D’après les livres historiques de l’Ancien Testament, de telles victoires éclatantes ont bien eu lieu sous le règne de David.

Depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours, l’homme semble pouvoir faire le mal qu’il veut presque en toute impunité. Mais ça ne durera pas toujours.

Les Textes Sacrés présentent souvent Dieu comme un juste juge qui voit tout et venge le sang innocent. Toute offense dirigée contre le prochain est une attaque contre Dieu et il ne laissera rien passer. Dans l’au-delà aura lieu un gigantesque règlement de comptes et toutes les fautes devront être expiées, soit par la croix du Christ pour ceux qui lui ont fait confiance, soit par les coupables eux-mêmes. Le mal se paie par le sang, celui de Jésus ou celui des fautifs, mais alors c’est pour l’éternité.

Les Écritures affirment que tous les ennemis d’Israël seront un jour détruits. L’antisémitisme a commencé en Égypte quand une nouvelle dynastie a pris le pouvoir. Alors, le pharaon a mis les Hébreux en esclavage puis a essayé de les exterminer. Cette action diabolique aurait rendu caduques les promesses de Dieu à Abraham et empêché l’exécution du plan du salut.

Une fois Israël en Palestine, des peuples environnants se sont dressés contre lui, avec toujours le même objectif, l’exterminer. Il y a toujours eu des nations qui déclarent publiquement leur haine des Juifs. Aujourd’hui, leurs voisins veulent les jeter à la mer.

Versets 8-9

Je continue le Psaume 9.

L’Éternel siège pour toujours, voici : il a dressé son trône pour exercer ses jugements. C’est lui qui gouverne le monde avec droiture et équité, qui prononce le jugement avec justice sur les peuples (Psaumes 9.8-9).

David loue l’Éternel parce qu’il règne souverainement sur le monde et qu’il prononce ses jugements avec droiture. Ce qui est juste n’est pas ce que déclare le juge ou la loi des hommes, ni ce que vous ou moi croyons. Au moment de la création, c’est l’Éternel qui a opéré la séparation entre la lumière et les ténèbres. C’est lui qui décide ce qui est vrai et faux, ce qui est juste ou injuste, et ceux qui ne sont pas d’accord avec lui se mettent dans une situation intenable. C’est Dieu qui a donné les lois morales qui gouvernent les hommes, qui a établi les lois physiques qui gèrent l’univers. C’est lui le patron et il a le droit de faire comme il l’entend.

Le psalmiste assimile la délivrance de celui qui implore l’Éternel à un jugement dans un procès. En donnant la victoire à Israël, Dieu rend la justice ; il déclare que son peuple est dans son droit, dans la légalité et prononce la condamnation de ses ennemis.

Versets 10-11

Je continue.

Oui, l’Éternel est un refuge pour les pauvres, les opprimés, une forteresse en temps de détresse. C’est pourquoi ceux qui te connaissent ont placé leur confiance en toi. Car toi, jamais, tu ne délaisses, ô Éternel, celui qui se tourne vers toi (Psaumes 9.10-11).

La souveraineté de Dieu sur le monde s’étend à ceux qui sont opprimés, oubliés et que les jugements humains exploitent. L’Éternel est pour eux un refuge et une forteresse.

Le même mot hébreu est traduit par refuge ou forteresse. Il convie l’idée de sécurité et de protection dans un lieu sûr. Ce concept est très important pour les psalmistes, et pour moi aussi. Deux autres mots ayant un sens très voisin sont utilisés à plusieurs reprises dans les psaumes. L’un exprime un abri du danger, un refuge comme ceux qu’on trouve en montagne, et l’autre veut dire un endroit où on peut aller se réfugier, la même idée donc.

Versets 12-13

Je continue.

Célébrez par des chants l’Éternel, le roi de Sion, et proclamez parmi les peuples ses hauts faits. Car il poursuit les meurtriers et se souvient de leurs victimes ; jamais il n’est indifférent au cri des opprimés (Psaumes 9.12-13).

Dans la deuxième partie du Psaume 9, David appelle toute l’assemblée réunie au sanctuaire à se joindre à lui pour louer Dieu à cause de ses justes jugements. Comme Israël est le peuple de Dieu et une théocratie, le siège temporel de l’Éternel est dans le Temple de Jérusalem.

Versets 14-15

Je continue.

Éternel, aie pitié de moi ! Vois la misère où m’ont réduit ceux qui me vouent leur haine ! C’est toi qui me fais remonter des portes de la mort pour que je publie tes louanges aux portes de la fille de Sion et que je sois dans l’allégresse de t’avoir pour Sauveur (Psaumes 9.14-15).

La fille de Sion est une image poétique qui désigne les habitants de Jérusalem. Cette prière est à placer soit avant la délivrance que l’Éternel a accordée à David, soit plus tard alors que de nouveaux ennemis menacent encore sa vie. De toute façon, la prière : « Éternel, aie pitié de moi ! » s’applique toujours, à tous et en tous lieux. Aujourd’hui, c’est en la personne du Christ que Dieu a eu pitié de moi et m’a fait grâce. Car c’est Jésus et seulement lui qui a réglé ma dette sur la croix.

Versets 16-17

Je continue.

Les nations tombent dans la fosse qu’ils avaient creusée de leurs mains, leurs pieds se prennent dans le piège qu’ils avaient tendu en cachette. L’Éternel a montré qui il était : il a rendu justice aux siens, il a pris le méchant à son propre filet. — Jeu d’instruments — Pause (Psaumes 9.16-17).

Ces affirmations sont hors du temps. Elles sont toujours vraies et même d’actualité. Au 21e siècle, les nations et leurs dirigeants se mettent dans des situations inextricables parce qu’ils font fi de Dieu et de ses lois. Par exemple, le vol est presque devenu un sport national puisqu’il n’est pas vraiment sanctionné, et le meurtre à peine. La seule façon de lutter contre les crimes et les méfaits est d’appliquer sur-le-champ la loi du talion. Il n’y a pas d’autres moyens selon les Écritures. Ce qu’il y a de sûr, c’est que les prédateurs sexuels ne frapperaient pas deux fois.

Versets 18-19

Je continue.

Que les méchants et les nations s’en aillent au séjour des morts : tous ceux qui ne se soucient pas de Dieu. Mais Dieu n’oublie pas à jamais les malheureux, et les espoirs des misérables ne seront pas toujours déçus (Psaumes 9.18-19).

Ceux qui rejettent Dieu sont sans espérance ; ils n’ont que la mort devant eux. Les malheureux et les misérables sont ceux qui n’ont plus aucun recours qu’en Dieu. De tout temps, ils sont opprimés par ceux qui détiennent le pouvoir et c’est toujours le cas aujourd’hui. Ce n’est que lorsque le Christ reviendra pour régner sur terre que la justice sera établie et qu’une juste distribution des richesses aura lieu.

Versets 20-21

Je finis le Psaume 9.

Éternel, lève-toi ! Que l’homme ne triomphe pas ! Fais comparaître devant toi les nations pour qu’elles soient jugées. Frappe-les de terreur, ô Éternel, et que ces peuples sachent qu’ils ne sont que des hommes (Psaumes 9.20-21).

Ceux qui sont aux commandes des nations deviennent tous mégalomanes. Ils ne se gênent pas pour exploiter les faibles que ce soit par la force ou par la légalité. La prière finale de David est que Dieu terrorise de tels hommes iniques afin qu’ils cessent leurs actions coupables. Voilà une prière qui m’inspire.

Psaume 10

Introduction

Nous arrivons au Psaume 10 qui est presque le frère siamois du précédent. C’est une demande pressante à Dieu d’intervenir sans tarder en faveur des affligés. David décrit l’arrogance des méchants et leurs actions viles contre les malheureux sans défense.

Verset 1

Je commence à le lire.

Pourquoi, ô Éternel, es-tu si loin ? Pourquoi te caches-tu aux jours de la détresse ? (Psaumes 10.1).

L’auteur se plaint à Dieu de ce qu’il semble indifférent au sort de ceux qui souffrent. Ces deux pourquoi sont suivis plus loin de deux autres. De telles supplications audacieuses proviennent du fond du cœur de ceux qui sont dans la détresse.

Ceux qui font le mal avec impunité est un thème familier à toutes les époques de l’histoire de l’Église. Face au crime organisé ou au rouleau compresseur des intérêts commerciaux, on ne peut pas échapper au sentiment d’impuissance qu’éprouve ici le psalmiste. Il n’est cependant pas sans recours, car il croit en un Dieu vivant, souverain, juste et miséricordieux, à qui appartient la victoire finale.

Versets 2-3

Je continue.

Le méchant, dans son arrogance, en vient à opprimer les malheureux, il les prend dans ses traquenards. Le méchant tire vanité de son avidité. Le profiteur maudit et rejette l’Éternel (Psaumes 10.2-3).

Sous la Loi, maudire Dieu est un blasphème punissable de mort. Le méchant est orgueilleux, arrogant et se vante de sa cupidité.  Celui qui rejette Dieu le remplace par lui-même ou par autre chose. Sa suffisance est fondée sur des succès humains. Cette description convient plutôt bien aux politiciens qui parlent un dialecte particulier qu’on appelle la langue de bois.

Versets 4-6

Je continue.

Le méchant, dans son arrogance, déclare : “ Dieu n’existe pas. ” Il ne va pas chercher plus loin, c’est là le fond de sa pensée. Toujours ses procédés lui réussissent. Tes jugements sont bien trop hauts pour retenir son attention, et il se débarrasse de tous ses adversaires. Il se dit : “ Je ne risque rien, je suis à l’abri du malheur et, pour toujours, inébranlable ” (Psaumes 10.4-6).

C’est à l’époque de David, autour de 1000 ans av. J-C, qu’on a commencé à rencontrer des athées. Ici, le psalmiste les traite de méchants, mais aussi de fous. Ailleurs, le psalmiste écrit :

L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! (Psaumes 14.1).

La négation de Dieu permet au méchant de commettre ses délits, la conscience tranquille. Dans le monde païen antique, on adore d’innombrables divinités. Avant le déluge, la terre baignait dans la violence, mais les athées n’existaient pas. Quand Dieu a donné les dix commandements, aucun ne prend en compte l’athéisme, mais deux s’opposent au polythéisme.

Versets 7-13

Je continue le texte.

La bouche du méchant ne fait que maudire, ses mots sont trompeurs et violents, sous sa langue acérée fleurissent des propos méchants et blessants. Il est posté en embuscade à proximité des hameaux, et, dans un endroit bien caché, il assassine l’innocent. Ses yeux épient les malheureux. Il se tapit dans sa cachette comme un lion dans sa tanière ; il s’embusque dans sa retraite pour attraper le malheureux en l’attirant dans son filet. Il s’accroupit et il se terre, et voilà que le faible tombe, assommé, en son pouvoir. Il se dit : “ Dieu oubliera vite, il ne regarde pas par là ; d’ailleurs, il ne voit jamais rien ! ” Lève-toi, Éternel ! Dieu, interviens ! Et n’oublie pas les malheureux ! Pourquoi donc le méchant se moque-t-il de toi, et pourquoi se dit-il : “ Dieu ne demande pas de comptes ” ? (Psaumes 10.7-13).

Ceux qui font le mal pensent qu’ils ne courent pas le risque d’un jugement, que Dieu, s’il y en a un, est un papa gâteau indulgent ou trop distant pour s’intéresser à ce qui se passe sur terre.

Après avoir décrit la conduite du méchant, le psalmiste demande à l’Éternel pourquoi il n’intervient pas. C’est une question que d’innombrables malheureux lui ont posée au travers des siècles et aussi une raison pour laquelle beaucoup de gens rejettent l’existence de Dieu. Pour ceux qui épousent ce point de vue, tout est permis. S’il n’y a pas de jugement dans l’au-delà, pourquoi y en aurait-il ici-bas ? Cette perspective est à l’origine des droits des criminels, de la suppression de la peine capitale et de la nonchalance de la justice.

Dans certains pays occidentaux, à peine 40 % des meurtres, viols et attaques à main armée sont jugés. Tous les autres bénéficient d’un non-lieu pour une variété de raisons qui importent peu. Il n’est donc pas étonnant que les criminels croient pouvoir échapper au châtiment.

Notre civilisation a complètement perdu de vue que réprimer ceux qui sont coupables d’infractions graves est une mesure dissuasive afin de prévenir de futurs crimes, et que mettre à mort un assassin n’est pas un acte de vengeance, mais de justice vis-à-vis de la victime bien sûr, mais surtout et d’abord de Dieu. Celui qui tue son prochain défigure l’image du Créateur qu’il portait ; c’est donc un crime de lèse-majesté.

Versets 14-15

Je continue.

Pourtant, toi, tu vois bien la peine et la souffrance, tu veilles pour tout prendre en mains ! Le faible s’abandonne à toi, tu viens en aide à l’orphelin. Abats la force du méchant ! demande-lui de rendre compte du mal qu’il a commis, et qu’il n’en reste plus de trace (Psaumes 10.14-15).

Le psalmiste crie vengeance au nom des innocents opprimés. Ainsi, le psaume devient une prière pour que Dieu intervienne et fasse disparaître toute trace du méchant.

Versets 16-18

Je finis le Psaume 10.

L’Éternel est Roi à jamais, et toutes les nations païennes disparaîtront de son pays. Éternel, tu entends les désirs des petits. Tu leur redonnes du courage et tu prêtes l’oreille pour faire droit à l’orphelin, ainsi qu’à l’opprimé, et pour que l’homme tiré de la terre plus jamais ne sème l’effroi (Psaumes 10.16-18).

Le psalmiste est confiant que sa prière a été entendue. L’Éternel est souverain et tous ceux qui se dressent contre lui périront. Dieu entend les croyants opprimés et affermit leur cœur.

On peut voir dans ce passage une référence prophétique. L’Antichrist, à la tête de toutes les nations, mènera une grande rébellion contre Dieu. Alors, Jésus-Christ, le Prince de la paix, le vaincra et instaurera un règne de justice.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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