Les émissions

03 janv. 2023

Nombres 1.17 – 3.10

Chapitre 1

Introduction

Depuis quelques années déjà, il semble que les gens s’intéressent davantage que leurs aînés à leur généalogie. J’ai connu mes grands-parents du côté de ma mère et je suis captivé par les anecdotes qui concernent leurs parents, frères et sœurs, mais de là à remonter jusqu’au 18ème siècle, je trouve que ça fait trop loin. Bien que je trouve les généalogies gnangnan, celles qu’on trouve tout au long des Textes Sacrés sont importantes. Dans le livre de la Genèse, certaines lignées sont mentionnées une fois puis laissées de côté. Ainsi, nous avons par exemple celle de Caïn qui assassina son frère, ou encore Ésaü, le frère jumeau du patriarche Jacob. Par contre, l’ascendance de Jésus-Christ qui remonte jusqu’à David, Juda, Jacob et Abraham, revient plusieurs fois parce qu’il fallait préserver cette filiation. L’évangile selon Matthieu débute avec une généalogie qui fait remonter le Christ jusqu’au roi David de la tribu de Juda. Quand Jésus se déclare prétendant au trône de David, ses ennemis ont certainement dû aller en mairie, en réalité au temple pour savoir de quelle famille et de quelle tribu il était issu. Il est intéressant de remarquer que son droit à la royauté n’a jamais été contesté par les religieux sur la base de sa généalogie.

Une deuxième raison de l’existence de ces listes et registres est que l’Éternel a interdit à son peuple les mariages mixtes avec des étrangers. Aussi, un vrai Israélite doit pouvoir prouver qu’il descend de Jacob et qu’il est donc au bénéfice de l’alliance que Dieu a conclu avec Abraham, le patriarche fondateur de la nation. De plus, dans le Judaïsme, les fonctions sacerdotales sont très exclusives; les prêtres ne pouvant être issus que de la famille d’Aaron, frère de Moïse de la tribu de Lévi (comparez Néhémie 7.63-64). Aussi grand que fut Moïse, aucun de ses descendants n’avait le droit d’exercer le sacerdoce, ce qui, soit dit en passant, n’a pas empêché son propre petit-fils ou arrière petit-fils de devenir prêtre pour la tribu de Dan (Juges 18.30).

Dans l’économie divine, n’importe qui ne fait pas n’importe quoi quand il en a envie. On ne devient pas non plus Hébreu en s’efforçant de l’être, en suivant certains rites ou que sais-je, mais par naissance. C’est d’ailleurs pareil pour les chrétiens. On ne le devient pas en faisant quelque chose, que ce soit une bonne action ou en passant par un sacrement. Non ! Tout comme chacun d’entre nous est né d’en bas, c’est-à-dire de parents ordinaires, on devient enfant de Dieu en naissant d’En-Haut et dans la famille de Dieu; c’est une naissance spirituelle que le Nouveau Testament appelle « nouvelle naissance ». Je lis un passage :

Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli. Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. À tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu. Ce n’est pas par une naissance naturelle, ni sous l’impulsion d’un désir, ou encore par la volonté d’un homme, qu’ils le sont devenus ; mais c’est de Dieu qu’ils sont nés. Jésus lui répondit : Vraiment, je te l’assure : à moins de renaître d’en haut, personne ne peut voir le royaume de Dieu. Ce qui naît d’une naissance normale, c’est la vie humaine naturelle. Ce qui naît de l’Esprit est animé par l’Esprit. Ne sois donc pas surpris si je t’ai dit : Il vous faut renaître d’en haut (Jean 1.14, 11-13 ; 3.3, 6-7).

Versets 17-18

Je continue maintenant à lire dans le premier chapitre du livre des Nombres.

Moïse et Aaron prirent ces hommes, qui avaient été désignés par leurs noms, et ils convoquèrent toute l’assemblée, le premier jour du second mois. On les enregistra selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant par tête les noms depuis l’âge de vingt ans et au-dessus (Nombres 1.17-18).

La convocation a lieu le jour même, mais nous ne savons pas combien de temps a duré ce recensement. Ce qui semble sûr par contre, est qu’il a eu lieu simultanément dans toutes les tribus et fut grandement facilité par l’organisation que Jéthro, le beau-père de Moïse, avait conseillée à son gendre et qui se trouve dans le livre de l’Exode. Je lis ce passage :

Moïse suivit le conseil de son beau-père et fit tout ce que celui-ci lui avait suggéré. Il choisit dans tout Israël des hommes capables et les plaça à la tête du peuple comme chefs de “ milliers ”, de “ centaines ”, de “ cinquantaines ” et de “ dizaines ” (Exode 18.24-25).

Une telle institution est conforme à l’organisation patriarcale des tribus nomades, qui sont réunies par clans ou groupes de familles.

Versets 19-21

Je continue le texte.

Moïse en fit le dénombrement dans le désert de Sinaï, comme l’Éternel le lui avait ordonné. On enregistra les fils de Ruben, premier-né d’Israël, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant par tête les noms de tous les mâles, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes : les hommes de la tribu de Ruben dont on fit le dénombrement furent quarante-six mille cinq cents (Nombres 1.19-21).

L’enregistrement de toutes les tribus a eu lieu de la même façon que celle de Ruben. Dans le recensement que font Moïse, Aaron et les chefs militaires, les chiffres indiqués pour chaque tribu sont toujours arrondis par centaines, sauf pour la tribu de Gad, où l’on descend à la cinquantaine. Il est facile de faire la somme de ces groupes déjà constitués, grâce aux conseils de Jéthro, le beau-père de Moïse. De plus, l’organisation de la tribu patriarcale pouvait de cette manière être très facilement transformée en corps d’armée.

Versets 45-46

Je continue plus loin.

Tous ceux des enfants d’Israël dont on fit le dénombrement, selon les maisons de leurs pères, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux d’Israël en état de porter les armes, tous ceux dont on fit le dénombrement furent six cent trois mille cinq cent cinquante (Nombres 1.45-46).

Ce nombre est considérable car il suppose une population totale de plus de 2 millions de personnes peut-être même trois. Il atteste aussi l’accomplissement de la promesse d’un peuple nombreux faite à Abraham, Isaac et Jacob par l’Éternel. Il est un peu difficile de se représenter un peuple aussi énorme parcourant un désert pendant presque quarante ans, avec ses troupeaux, armes et bagages. Certes, la région n’était pas aussi aride qu’elle l’est aujourd’hui, mais cela pose quand même des questions auxquelles il n’est pas facile de répondre. Les critiques des Écritures ont beau jeu de dire que ces chiffres sont impossibles. Cependant, on les retrouve plusieurs fois dans les traditions historiques, donc ce qui est sûr est qu’il ne s’agit pas d’une erreur de copiste. Mais comme ce n’est pas moi qui vais résoudre ce problème, alors je continue le texte.

Versets 47-49

Les lévites, en tant que tribu patriarcale, ne furent pas recensés avec les autres tribus. En effet, l’Éternel avait dit à Moïse : — N’inclus pas la tribu de Lévi dans le recensement et ne les compte pas avec les Israélites (Nombres 1.47-49).

Cela ne veut pas dire que les Lévites ne doivent pas être comptés, mais plutôt qu’il ne faut pas les inclure dans le recensement ayant en vue l’organisation de corps d’armée. Cette exclusion est justifiée par les fonctions cultuelles qui leur incombent dans le sanctuaire. C’est aussi ce qui explique la place qu’ils occupent dans le camp autour du tabernacle afin de faire barrière entre le peuple et la sainteté de l’Éternel.

Versets 50-54

Je finis le premier chapitre.

Charge-les du service du tabernacle qui abrite l’acte de l’alliance, de tous ses ustensiles et de tout son matériel ; ce sont eux qui transporteront le tabernacle avec tous ses accessoires et qui en assureront le service ; ils camperont autour du tabernacle. Quand il sera déplacé, les lévites le démonteront, puis ils le dresseront au nouveau campement. Tout membre étranger à leur tribu qui en approchera sera puni de mort. Les Israélites camperont chacun dans l’aire qui lui sera assignée, sous sa bannière, et selon leurs corps d’armée. Les lévites camperont autour du tabernacle qui abrite l’acte de l’alliance, pour que ma colère ne s’abatte pas sur la communauté des Israélites. Les lévites prendront soin du tabernacle. Les Israélites obéirent à tous les ordres que l’Éternel avait donnés à Moïse et les accomplirent (Nombres 1.50-54).

Les fonctions des Lévites sont ici brièvement résumées mais elles seront détaillées dans deux des chapitres suivants. Cette tribu sacerdotale fait tampon entre l’Éternel et les 12 tribus qui bien sûr se rendent constamment coupables devant Dieu. Les Lévites, eux, se purifient rituellement en suivant des rites compliqués et contraignants de façon à pouvoir assumer le service du sanctuaire sans subir le jugement de l’Éternel.

La sévérité de Dieu enseigne à une humanité pécheresse qu’il est trois fois saint et que nous sommes tous entachés du mal sous une forme ou sous une autre. Dans les premiers chapitres du livre des Nombres, Israël déclare vouloir obéir à plusieurs reprises. Cette attitude de soumission à l’Éternel contraste fortement avec les événements qui vont suivre.

Chapitre 2

Versets 1-2

Maintenant que le recensement a eu lieu, tous les Israélites aptes à servir dans l’armée sont enrôlés. De plus, chaque individu est désormais enregistré avec sa famille dans son arbre généalogique qui remonte jusqu’à son ancêtre Abraham. Il adjoint également à son nom celui du fondateur de sa tribu. Maintenant l’Éternel va décider quelle sera la place de chaque tribu par rapport au tabernacle, que ce soit en campement ou en marche, et les 12 tribus seront toujours arrangées de la même manière. Je commence à lire le second chapitre.

L’Éternel parla à Moïse et à Aaron en ces termes. Les Israélites camperont chacun près de sa bannière, sous les enseignes de son groupe familial, à une certaine distance autour de la tente de la Rencontre (Nombres 2.1-2).

Chaque tribu a sa bannière et chaque groupe de trois tribus, son enseigne, mais les Écritures ne nous donnent aucune autre indication. Selon la tradition des rabbins, chacune des bannières est de la couleur de la pierre précieuse qui la représente. Ces 12 joyaux sont enchâssés sur le pectoral qui fait partie de l’habit officiel du grand-prêtre Aaron. Toujours d’après la tradition, chaque enseigne porte une figure symbolique : le lion pour Juda, le bœuf pour Éphraïm, l’aigle pour Dan et l’homme pour Ruben. Ces indications ne sont pas vérifiables. Comme dans tous les camps orientaux, la tente du roi, ici le tabernacle, se trouve au centre du campement.

Versets 3-9

Je continue le texte.

À l’est, campera la tribu de Juda, sous sa bannière, rangée par corps d’armée, sous la direction de son chef. Total des hommes recensés dans le camp de Juda : 186 400 hommes pour les trois armées. Ils ouvriront la marche (Nombres 2.3, 9).

Alors que la tribu de Ruben, du nom du fils aîné de Jacob, est mentionnée en premier lors du recensement, ici c’est celle de Juda qui est à la tête de la première division ou premier corps d’armée, avec les tribus d’Issacar et de Zabulon. Ils sont tous trois fils de Léa. Situés sur le côté oriental lorsqu’ils campent, ils sont en tête de la colonne dans les marches et forment l’avant-garde de l’armée.

Versets 10-16

Je continue.

Au sud se dressera la bannière du camp de Ruben rangé par corps d’armée. Total des hommes recensés dans le camp de Ruben : 151 450 pour les trois armées. Ils seront les seconds à se mettre en marche (Nombres 2.10, 16).

La seconde division se compose de Ruben avec Siméon, son frère, et Gad. Dans le camp, ils sont au sud, tandis qu’en marche ils suivent Juda.

Verset 17

Je continue.

Ensuite partira la tente de la Rencontre avec le camp des lévites, au centre des autres camps. Ils partiront dans l’ordre dans lequel ils campent, chacun à son tour sous sa bannière (Nombres 2.17).

Les Lévites et le tabernacle se trouvent au centre de la colonne lors des déplacements. Toutefois, le coffre de l’alliance, le meuble principal du sanctuaire, est porté par des Lévites et ouvre la marche.

Versets 18-24

Je continue.

La bannière du camp d’Éphraïm sera dressée à l’occident. Il sera rangé par corps d’armée. Total des hommes recensés dans le camp d’Éphraïm : 108 100 hommes pour les trois armées. Ils partiront en troisième lieu (Nombres 2.18, 24).

La troisième division se compose des trois tribus qui descendent de Rachel, la femme préférée de Jacob. Elle eut deux fils : Joseph et Benjamin. Éphraïm et Manassé sont les deux fils de Joseph et donc les petits-fils de Jacob. Ces trois tribus sont en tête des deux corps d’armée qui suivent le tabernacle.

Versets 25-31

Je continue.

Au nord campera la tribu de Dan rangée par corps d’armée. Total des hommes recensés dans le camp de Dan : 157 600 hommes. Ils partiront en dernier lieu avec leurs bannières (Nombres 2.25, 31).

La quatrième division se compose de Dan avec Aser et Nephthali. Dans le campement, ils sont au nord du tabernacle, alors que dans les marches, ils forment l’arrière-garde. Situés à plusieurs kilomètres du début de la colonne, ce sont eux qui subiront les attaques des bandes de pillards.

Versets 32-34

Je finis le deuxième chapitre.

Le nombre total des Israélites recensés par groupes familiaux et rangés par corps d’armée était de 603 550 hommes. Les lévites ne furent pas recensés avec les autres Israélites, conformément à l’ordre donné par l’Éternel à Moïse. Les Israélites firent tout comme l’Éternel avait ordonné à Moïse : ils campaient sous leurs bannières et partaient par familles et par groupes familiaux (Nombres 2.32-34).

Ces versets sont à peu près les mêmes que ceux qui terminent le recensement du premier chapitre. Mais cette répétition n’est pas inutile. Ces formules presque identiques sont destinées à souligner l’observation fidèle des ordres de l’Éternel. Dans le premier cas, il s’agit du recensement, alors que dans le second c’est la place assignée à chaque tribu dans les campements et dans les marches. Maintenant et finalement, tout est prêt pour le départ. Cependant, il faut bien remarquer le grand soin avec lequel les préparatifs ont été réalisés. Avant de s’élancer dans la grande aventure de la traversée du désert et de la conquête du Pays promis, Israël a été rassemblé et recensé sur l’ordre explicite de l’Éternel, afin d’évaluer ses forces militaires et ses ressources qui sont considérables. Le peuple est organisé d’une manière ordonnée et disciplinée, qu’il campe ou qu’il marche. Une impression de force et d’harmonie se dégage de la description de ce peuple nombreux, prêt à partir au combat et à obéir aux ordres de Moïse et par lui, de l’Éternel.

Mais par-dessus tout, ces deux premiers chapitres soulignent la place centrale occupée par le tabernacle, qui est aussi appelé « tente d’assignation » ou « tente de la Rencontre », et qui est le lieu de la présence divine. Les Lévites, qui incluent les prêtres issus de la famille d’Aaron, sont mis à part pour son service, et c’est autour d’eux que tout Israël est structuré et évolue.

Je sais ce que vous pensez : « Comment un Dieu d’amour peut-il se présenter comme le chef d’état-major d’une armée et organiser des campagnes militaires ? ». Est-il possible que ces descriptions soient purement allégoriques, une façon de parler ? Je reconnais que la marche des tribus sous leurs bannières respectives fait plus penser à un film à grand spectacle qu’à l’histoire véridique d’une nation dont le Créateur du ciel et de la terre est le souverain. Et encore, nous n’en sommes pas aux guerres sanglantes qu’Israël va mener contre tous les rois qui sont bien ancrés dans le pays de Canaan. Moi, je crois qu’il y a environ 3 500 ans, tout s’est passé exactement comme Moïse l’a écrit.

Chapitre 3

Versets 1-3

Nous arrivons maintenant au chapitre 3 du livre des Nombres. L’ordre règne dans le camp et chacun connaît exactement sa place, dans les campements et pendant les marches. Je commence à lire.

Voici la liste des descendants d’Aaron et de Moïse à l’époque où l’Éternel s’adressa à Moïse sur le mont Sinaï. Voici les noms des fils d’Aaron : l’aîné s’appelait Nadab, puis vinrent Abihou, Éléazar et Itamar. Ils étaient prêtres ayant reçu l’onction pour être investis de la fonction sacerdotale (Nombres 3.1-3).

C’est dans le livre de l’Exode, le deuxième écrit par Moïse, qu’on apprend que Dieu a choisi Lévi comme tribu destinée à assumer les fonctions du culte. C’est pour cette raison qu’elle n’a pas été inclue dans le recensement à fins militaires qui vient d’avoir lieu. Maintenant, le texte va se pencher sur la fonction des descendants de Lévi. Avant de faire connaître les commandements de l’Éternel les concernant, Moïse rappelle ce qui a été dit précédemment d’Aaron et des membres de sa famille, sous les ordres desquels les Lévites sont placés.

Le choix d’une famille ayant la prêtrise pour vocation est un fait de la plus grande importance dans le développement de la nation d’Israël. Aaron est mentionné en premier parce qu’il est le chef de la famille sacerdotale et de tous les Lévites. Moïse n’est cité qu’en raison de sa position privilégiée de prophète et ami de l’Éternel. Les descendants de Moïse ne seront que de simples Lévites, des assistants au service du culte.

Verset 4

Je continue le texte.

Mais Nadab et Abihou moururent devant l’Éternel, dans le désert du Sinaï, parce qu’ils lui avaient présenté un feu profane ; ils n’avaient pas eu d’enfants. Éléazar et Itamar exercèrent le ministère sacerdotal sous la supervision de leur père Aaron (Nombres 3.4).

La mention de ce châtiment qui est tombé sur les deux fils aînés d’Aaron, sert à expliquer comment la famille sacerdotale se trouve réduite à deux fils au lieu de quatre.

Versets 5-9

Je continue.

L’Éternel parla à Moïse en ces termes : — Fais venir la tribu de Lévi et mets ses membres à la disposition du prêtre Aaron pour qu’ils l’assistent. Ils seront à son service et au service de toute la communauté devant la tente de la Rencontre, pour accomplir les tâches relatives au tabernacle. Ils prendront soin de tous les ustensiles de la tente de la Rencontre et seront au service des Israélites pour accomplir les tâches relatives au tabernacle. Donc, tu mettras les lévites à la disposition d’Aaron et de ses fils ; ils lui seront attribués comme représentants des Israélites (Nombres 3.5-9).

Les Lévites ne sont pas associés au sacerdoce. Ils font leur service à l’intérieur de l’enclos du tabernacle, mais il leur est interdit d’entrer à l’intérieur du sanctuaire. Seuls les prêtres ont ce privilège. Les Lévites sont au service des prêtres-sacrificateurs. Ils se tiennent constamment à leur disposition ainsi qu’à celle des Israélites pour tout ce qui est nécessaire à la célébration du culte et surtout des sacrifices, ce qui n’est pas une petite affaire, car le rituel à respecter est fort complexe. De plus, ce sont les Lévites qui nettoient, remettent les ustensiles à leur place, enveloppent, portent, montent et démontent la tente de la rencontre.

Dans un sens, tous les croyants sont des lévites car ils sont au service, d’une part, de Jésus-Christ, leur grand-prêtre, et d’autre part, de tous les hommes envers qui ils ont la responsabilité de faire connaître la personne de Jésus ainsi que la signification de son sacrifice sur la croix.

Verset 10

Je continue le texte.

Tu veilleras à ce qu’Aaron et ses fils exercent les fonctions sacerdotales ; celui qui ne serait pas de leur famille et qui s’approcherait du tabernacle sera puni de mort (Nombres 3.10).

Cet avertissement est rendu encore plus solennel par le rappel de la mort des deux fils aînés du grand-prêtre Aaron. l’Éternel est un Dieu qu’il faut respecter et honorer.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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