Nahoum 2.2-13
Chapitre 2
Verset 2
Les correspondants de guerre essaient d’être le plus fidèles possible quand ils rapportent les mouvements de troupes et les scènes de bataille qui se déroulent devant leurs yeux.
Le prophète Nahoum qui jusqu’à présent parlait calmement et avec dignité, change brusquement de ton et devient tout excité à cause des images fortes de la vision qu’il reçoit de l’Éternel et de l’émotion qu’elles produisent sur lui. Il décrit avec vivacité le siège de Ninive et les horreurs qui l’accompagnent, la cruauté, et les luttes sans merci. Son langage saccadé donne au lecteur le sentiment d’être en pleine bataille. Ces images guerrières n’ont pas d’équivalent dans la littérature hébraïque.
Le prophète voit d’abord les armées affluer vers Ninive puis l’assaut et enfin la prise de la ville et sa destruction. Je continue de lire dans le chapitre deux du livre de Nahoum.
Celui qui va te disperser s’avance contre toi, Ninive. Garde ta forteresse, surveille tes chemins, et rassemble ton énergie, affermis bien tes forces (Nahoum 2.2).
Ninive est personnifiée car Dieu s’adresse à elle comme si c’était une personne et l’avertit du siège qu’elle ne va pas tarder à subir.
Le mot pour « s’avance » (‘alâh) est un terme militaire qui signifie « monter contre, attaquer ». Nahoum utilise le temps présent pour exprimer que cette attaque à venir est absolument certaine. Celui qui attaque Ninive est la confédération composée de Chaldéens, un peuple venu du golfe Persique et qui a conquis Babylone, des Mèdes venus de la mer Caspienne, et des Scythes, bandes errantes de cavaliers en quête de pillage. Les premiers sont dirigés par Nabopolassar père de Nabuchodonosor et les seconds par Cyaxeres, surnommé « le marteau », ce qui veut dire qu’il est préférable de ne pas se trouver trop proche de lui. Chacun de ces peuples a cruellement souffert sous la botte assyrienne et respire la vengeance, prêt à tout pour exterminer son adversaire.
Au moment où Nahoum prononce cette sentence, Ninive est toute puissante et florissante car la victoire récente des Assyriens sur les Égyptiens a encore renforcé le sentiment d’invulnérabilité des Assyriens. Mais c’est pure illusion.
Quatre commandements secs sont adressés à Ninive : « garde ta forteresse, surveille tes chemins, rassemble ton énergie, affermis tes forces ». Ils reflètent le qui-vive et la tension qui règnent dans le camp des Assyriens qui tentent de défendre leur capitale assiégée. Mais ces ordres secs sont des sarcasmes car Nahoum sait très bien que tout cet empressement est vain ; les dés sont déjà jetés et aucun degré d’excitation ne saurait épargner à la ville le sort que l’Éternel lui a déjà assigné. Tous les efforts des Assyriens pour se défendre sont peine perdue.
Verset 3
Je continue le texte.
Car l’Éternel restaure la gloire de Jacob, oui, il va rétablir la grandeur d’Israël. En effet, les pillards les avaient dépouillés, et ils avaient brisé les sarments de leur vigne (Nahoum 2.3).
Alors que le lecteur a les yeux figés sur les préparatifs de Ninive à se défendre, la tension tombe soudainement parce que Nahoum interrompt sa description des efforts de guerre pour compléter les promesses de Dieu à son peuple Jacob et Israël, c’est-à-dire ici le royaume de Juda.
La destruction de Ninive est uniquement due à Dieu qui se venge des Assyriens parce qu’ils ont attaqué Israël qui est « sa vigne ». Après avoir envahi le royaume israélite Nord à plusieurs reprises, ils l’ont rayé de la carte. Par la même occasion, ils ont attaqué Juda, rasé ses villes et menacé Jérusalem. Mais toutes ces exactions sont désormais terminées. Maintenant que le peuple élu a reçu la pleine mesure du châtiment que l’Éternel voulait lui infliger, le jugement de Ninive peut avoir lieu.
La sentence de Nahoum contre l’Assyrie rappelle celle du prophète Abdias contre les Édomites. Je lis ce passage :
Le peuple de Jacob sera semblable au feu, les enfants de Joseph seront comme une flamme ; les enfants d’Ésaü, par contre, seront comme du chaume qui sera embrasé et consumé ; il ne réchappera pas un seul survivant parmi les enfants d’Ésaü : l’Éternel le déclare (Abdias 18).
La fin de l’empire assyrien va permettre au peuple de Dieu de sortir de sa condition humiliante et dégradante, et de renouer avec la position majestueuse que Dieu lui avait assignée. Cependant, cette gloire inhérente au peuple élu ne sera pas restaurée avant que le Messie n’établisse son royaume de mille ans sur terre.
Verset 4
Je continue le texte.
Les boucliers de ses guerriers sont de couleur rouge, et ses vaillants soldats sont vêtus d’écarlate. Alors qu’ils se préparent ! L’acier des chars jette leur feu et les cavaliers s’agitent (Nahoum 2.4 ; auteur).
Nahoum revient au siège de Ninive. Il est aux premières loges et observant les armées qui s’avancent en direction de Ninive, il décrit ce qu’il voit. À cette époque, les boucliers sont soit en bois recouvert d’une peau d’animal qu’on peut alors teindre en rouge, soit en osier recouvert d’une plaque de métal, généralement du cuivre poli ce qui donne l’impression qu’ils sont rouges.
Les soldats sont décrits « vêtus d’écarlate ». Le mot hébreu ainsi traduit ne se trouve nulle part ailleurs, mais comme il provient du mot qui désigne le ver qui est utilisé pour teindre les tissus en rouge vif, la traduction « écarlate » est probablement correcte. On sait aussi que le rouge est la couleur préférée des Mèdes, des Chaldéens et d’autres peuples parce qu’il impressionne l’ennemi. Le prophète Ézéchiel écrit :
La deuxième sœur […] vit sur le mur des hommes dessinés, des représentations de Chaldéens dessinés, peints en rouge (Ézéchiel 23.14).
Xénophon (430-355), historien et maître de guerre, écrit que les Perses de l’armée de Cyrus le Grand sont vêtus d’habits de couleur écarlate (Cyropédie 6.4.1). De tout temps, l’art militaire consiste à combattre son ennemi, sur le terrain bien sûr mais aussi à lui faire une guerre psychologique pour l’effrayer et l’intimider. Voilà pourquoi les terroristes de l’état islamique se sont fait coupeurs de têtes.
L’autre utilité de la couleur rouge est qu’elle masque le sang des blessures afin que l’ennemi ne sache pas si ses coups ont porté. Mais ici, Nahoum mentionne l’éclat des boucliers et des vêtements des Mèdes et des Babyloniens parce que le rouge effraie les Assyriens, qui eux préfèrent le bleu ou le violet. Ézéchiel écrit :
Les Assyriens ses voisins, vêtus d’étoffes teintes en bleu, gouverneurs et chefs, tous jeunes et charmants, cavaliers montés sur des chevaux (Ézéchiel 23.5-6 ; LSG).
Nahoum dit aussi voir que « l’acier des chars jette leur feu ». Ce sont les Perses sous Cyrus qui furent les premiers à fabriquer des chars de guerre équipés de roues armées de lames acérées (comparez 2Maccabées 13.2). Ce que Nahoum voit n’est donc pas des feux mais les décorations métalliques qui ornent le centre des roues. En réalité il y en a un peu partout, et sous les rayons du soleil, ces parures, ainsi que les armes et les boucliers, jettent des feux dans toutes les directions, ce qui a aussi pour objectif d’intimider l’ennemi.
Ensuite, Nahoum décrit « les cavaliers qui s’agitent ». Il les voit donner une tape à leurs chevaux soit de la main soit d’une cravache afin qu’ils se lancent à l’attaque.
Verset 5
Je continue le texte.
Les chars se précipitent en furie sur les routes, ils se ruent sur les places, on dirait des torches de feu ; ils courent en tous sens comme l’éclair (Nahoum 2.5).
Nahoum voit les chars de guerre foncer à toute allure dans les rues et avenues de la capitale ; il les regarde traverser les places et les squares, et les rayons du soleil qui se reflètent sur le métal des chars et des armes leur donnent l’aspect de torches de feu en mouvement.
Verset 6
Je continue.
Alors le roi de l’Assyrie bat le rappel de tous ses capitaines. Dans leur marche, ils trébuchent, aux remparts, ils se précipitent, et un bouclier défensif est mis en place (Nahoum 2.6 ; auteur).
Le prophète se tourne maintenant vers Ninive et l’organisation de sa défense. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, ce n’est pas la première fois que les Babyloniens et les Mèdes font le siège de Ninive et les trois fois où ils ont lancé un assaut contre ses murailles ils ont été repoussés. Parce que les Assyriens ont bien défendu leur ville, le roi leur a distribué de quoi faire la fête et ils sont ivres.
Puis un événement tout à fait inattendu a lieu ; une action divine dont l’ennemi va tirer profit. Selon plusieurs historiens antiques (Ctésias, Diodore de Sicile), des pluies diluviennes ont gonflé les eaux du fleuve Tigre qui a finalement emporté les fortifications sur une longueur de presque trois kilomètres. Le roi qui ne s’attendait évidemment pas ni à une telle tragédie ni à une attaque-surprise en pleine nuit sonne le branle-bas de combat. Il fait appel à tous ses capitaines qui ont si souvent conduit son armée à la victoire et leur ordonne de défendre la ville.
Mais ces derniers trébuchent parce qu’ils ne sont plus en possession de tous leurs moyens du fait semble-t-il des excès de boisson mais aussi parce qu’ils ont compris que l’heure est très grave et sont terrorisés. Finalement, les soldats assyriens arrivent à se ranger côte à côte et avec leurs boucliers à la main, ils forment un mur de défense.
Verset 7
Je continue.
Les portes donnant sur le fleuve sont renversées et le palais se dissout (Nahoum 2.7 ; auteur).
Nahoum dit ce qui s’est passé mais sans donner le moindre détail. Ninive est traversée par un affluent du fleuve Tigre qui s’appelle le Kosher et qui remplit les fossés, les douves qui entourent la capitale. À l’angle nord-ouest des murailles qui protègent la ville se trouve un système d’écluses et de vannes qui a deux fonctions. Il empêche, d’une part, le Kosher de se déverser trop rapidement dans le Tigre, et d’autre part, il empêche l’eau du Tigre de se répandre dans la ville en cas de crue.
Mais un tel système ne peut pas contenir des eaux diluviennes. Celles-ci ont alors formé un puissant torrent qui s’est jeté contre la muraille côté nord et l’a écroulée. Une fois une telle brèche ouverte, les assiégeants attaquent les Assyriens surpris, découragés et pas vraiment en état de combattre, et la ville est rapidement conquise.
Nahoum dit aussi : « le palais se dissout ». A priori, on pourrait penser que cette description correspond à l’écroulement de l’édifice. Mais cette possibilité n’est pas envisageable parce qu’on sait que tous les palais de Ninive sont construits sur un soubassement qui fait au moins dix mètres de haut, composé de briques de terre séchées au soleil et solidement unies entre elles, ce qui permet à cette fondation de résister à toute inondation. D’autre part, on a retrouvé d’amples évidences qui prouvent que tous les palais et temples de la ville ont été détruits non par l’eau mais par le feu.
Verset 8
Je continue le texte.
Celle qui était ferme et audacieuse est mise à nu, elle va être emmenée ; ses servantes geignent avec des voix de colombes, en se frappant la poitrine (Nahoum 2.8 ; auteur).
Le mot hébreu traduit par « Celle » (buzzab) est inconnu, mais il représente Ninive ou la déesse Ishtar, principale divinité des Assyriens. Ninive qui fut pendant des siècles la reine des villes du Moyen-Orient est conquise. Sa puissance a disparu et pour elle a sonné l’heure du jugement et de la captivité de ses habitants qui sont dans le deuil le plus profond devant cette catastrophe.
Nahoum mentionne « des voix de colombes », parce que cet oiseau symbolise la plainte (Ésaïe 38.14 ; 59.11) à cause de son cri qui ressemble à une lamentation, et lorsque saisit de frayeur, la colombe s’envole subitement, le bruit de ses ailes émet un son similaire à celui de quelqu’un qui se frappe la poitrine de douleur. En outre, la colombe est l’oiseau consacré à la déesse Ishtar très prisée par les Assyriens.
Verset 9
Je continue.
Ninive est comme un bassin fissuré qui ne retient plus l’eau dont il était rempli. Les voilà qui s’enfuient. “ Arrêtez ! Arrêtez ! ” Mais nul ne se retourne (Nahoum 2.9).
Ninive était une grande capitale prospère qui attirait beaucoup de monde ; elle était remplie d’habitants ainsi que beaucoup d’esclaves, et de marchands venus pour y faire du commerce. Mais maintenant c’est la débandade et chacun pour soi y compris les soldats. Les capitaines ont beau crier : « Arrêtez ! Arrêtez ! », nul ne prête plus attention à eux et la ville se vide de tous ceux qui l’habitent. Soit, ils sont massacrés, soit ils s’enfuient, soit ils sont emmenés en captivité.
Verset 10
Je continue.
Pillez tout son argent et raflez tout son or ! Ses richesses sont sans limites, elle est remplie d’objets précieux de toutes sortes (Nahoum 2.10).
Au fil des siècles de ses conquêtes, Ninive s’est considérablement enrichie grâce aux butins de guerre mais aussi parce que toutes les nations vaincues étant devenues vassales de l’Assyrie, elles doivent payer un tribut en or et en argent à leur suzerain. Toutes les richesses du royaume israélite des 10 tribus du Nord se trouvent à Ninive, et Juda doit verser une énorme somme d’argent tous les ans si le royaume ne veut pas à nouveau voir camper les armées assyriennes devant les portes de Jérusalem.
En faisant l’inventaire de ce qu’il avait pris aux autres nations, le roi assyrien Assourbanipal mentionne 27 fois « l’or et l’argent ». Les fouilles archéologiques effectuées dans les ruines de Ninive ont mis à jour beaucoup d’objets précieux en marbre, ivoire ou en albâtre, laissés derrière eux par les envahisseurs qui se sont contentés d’emmener l’or, l’argent et le bronze tellement il y en avait. Par contre, les villes qui étaient dans la grande banlieue de Ninive furent entièrement pillées parce que pendant les trois ans de siège de la capitale, les Mèdes, les Babyloniens et les Scythes ont eu amplement le temps de passer au peigne fin ce que ces villes contenaient comme richesses.
Une grande partie de tout ce trésor de guerre aboutit à Babylone. Et quand le Perse Xerxès s’empare de cette ville, il récupère du palais de l’idole Bel, protecteur de Babylone, 7 350 talents d’or. Il faut multiplier ce chiffre par un peu plus de 30 kg pour avoir le tonnage ce qui fait donc au moins 23 tonnes d’or, de quoi passer une retraite plutôt bien dorée. Tout ça pour dire que Ninive d’abord, puis Babylone ensuite furent en leur temps des villes d’une richesse inouïe qu’il ne nous est pas possible d’imaginer. Et bien entendu, plus les rois ont de l’or, de l’argent et des objets luxueux, plus ils en veulent davantage, tout comme les ultras riches aujourd’hui à qui il faut encore un autre million d’euros et puis un autre, un processus qui se répète ad nauseam.
La première fois qu’on lit les paroles de l’apôtre Paul qui dit : « L’amour de l’argent est la racine de tous les maux, et quelques-uns, pour s’y être adonnés, se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes bien des tourments » (1Timothée 6.10 ; SER), on peut facilement penser qu’il exagère un peu. Pourtant, quand on considère tous les vices et comportements scandaleux des hommes, les vols, braquages, escroqueries à l’assurance, trafics de drogue ou de personnes, sweat-shops, ouvriers sous-payés et que sais-je encore, on est obligé de reconnaître que la convoitise de l’argent est presque toujours présente, que ce soit d’une manière flagrante ou subtile.
Verset 11
Je continue le texte.
Sac, saccage et carnage ! Hélas ! Les cœurs défaillent et les genoux flageolent. Les voilà angoissés, tremblant de tout leur corps. Les visages de tous sont blancs comme des linges (Nahoum 2.11).
Les trois mots hébreux traduits par « sac, saccage et carnage » sont très proches dans leur sens et par leurs sons. Ce triple martèlement produit une langueur monotone qui sert à exprimer la ruine totale de la ville.
Parce que leur vie a été complètement chamboulée et qu’elle ne tient même plus qu’à un fil, et parce qu’on leur ravit toutes leurs richesses, les habitants de Ninive sont terrorisés, ce qui les rend blêmes et livides. Ils n’ignorent pas qu’on les haït à cause de tout le mal qu’ils ont fait. Alors maintenant, ils craignent à juste titre la vengeance de leurs ennemis.
Versets 12-13
Je continue le texte.
Qu’est devenu cet antre du lion, ce domaine où les lionceaux se repaissaient des proies que le lion était allé chercher, sans qu’ils soient dérangés ? Le lion déchirait pour ses petits, étranglait pour ses lionnes ; il remplissait de proie ses antres, de dépouilles ses repaires (Nahoum 2.12-13 ; auteur).
Le lion qui est un prédateur redoutable est le symbole idéal pour l’Assyrie et de plus, c’est l’emblème de Ninive. Les rois assyriens se vantaient de leurs prouesses quand ils chassaient le lion et ils se comparaient volontiers à eux pour ce qui est du courage et de la férocité. Le roi Sennachérib avait coutume de se glorifier de la furie et de la cruauté de ses campagnes militaires en disant : « je rage comme un lion ».
C’est à Ninive, l’antre du lion que le roi assyrien revenait avec ses proies pour les partager avec ses lionnes et lionceaux qui les déchiraient. Cette caverne regorgeait de butin et tous étaient rassasiés, repus de nourriture, et l’effroi que cette troupe de lions imposait était tel que personne n’osait troubler leurs festins. Les rois assyriens entretenaient leur cour, harem et leurs grands en pillant les autres nations.
C’était la coutume aussi bien pour les rois d’Assyrie que de Perse de donner des villes et même des provinces à leurs femmes et concubines favorites. Les habitants de ces territoires doivent alors fournir à la grande dame en question tout ce qu’elle leur demande. Une coutume similaire existait en Orient. Comme le montre le vieux film « Shogun » qui décrit le Japon féodal sous l’influence portugaise (1543-1614), un seigneur peut donner tout un village de pécheurs à l’un de ses samouraïs, ce qui inclut le droit de vie ou de mort sur chacun de ses habitants.
L’historien et maître de guerre grec Xénophon que j’ai déjà mentionné raconte (Anabase 1.4.10) que certains villages avaient été donnés à la reine Parysatis, fille du roi perse Artaxerxès I, qui épousa son frère qui devint Darius II (424 avant Jésus-Christ). Mais que reste-t-il aujourd’hui de ces empires jadis si puissants ? Qui aurait pu croire en contemplant les ruines de Ninive que ce fut la capitale d’un peuple qui tyrannisait tant de nations ? La grandeur de l’homme est décidément très précaire. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :
Toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement (1Pierre 1.24-25 ; LSG).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.