Marc 14.37 – 14.72
Chapitre 14
Introduction
Dans la vie, nous passons tous par des mauvais moments, des sales quart d’heure ou plus. En tant qu’homme, Jésus n’a pas été épargné, loin s’en faut. Dans le jardin de Gethsémané, il supplie son Père de trouver un autre moyen que la croix si cela est possible, pour satisfaire sa justice implacable. Dans sa prière, Il demande aussi à ne pas rester englouti dans le séjour des morts et sous le jugement, mais que l’épreuve prenne fin. La résurrection est l’exaucement de cette requête. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :
Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu. Bien qu’étant Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert (Hébreux 5.7-8).
En tant que la deuxième personne de la Trinité, Jésus savait qu’Il devait subir la croix, accomplissant ainsi d’innombrables prophéties ainsi que les siennes propres, triompher de Satan et de la mort, et garantir le salut à tous ceux qui l’accepteraient comme sauveur. Mais l’épreuve qui l’attendait était au-dessus de ses forces humaines, c’est pourquoi il Lui fallait prier Dieu pour être fortifié dans son for intérieur.
Verset 37
Je continue à lire dans le chapitre 14 de l’évangile selon Marc.
Il revint vers ses disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : — Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de veiller une heure ! (Marc 14.37).
Jésus dut faire face à sa dernière heure d’épreuve seul avec son Père, sans aucune sympathie ni soutien humains.
Versets 38-40
Je continue.
Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible. Il s’éloigna de nouveau pour prier, en répétant les mêmes paroles. Puis il revint encore vers les disciples et les trouva de nouveau endormis, car ils avaient tellement sommeil qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts, et ils ne surent que lui répondre (Marc 14.38-40).
L’action passe de la supplication de Jésus à l’échec des trois disciples à rester éveillés. Par 3 fois, Jésus interrompt sa requête pour retourner vers les disciples, mais à chaque reprise, Il les trouve endormis. La première fois, il réprimande Pierre, ensuite, il exhorte les trois à veiller et à prier afin de ne pas tomber au moment des épreuves qu’ils auront à subir quand Lui sera arrêté puis jugé. La bonne volonté est inadéquate dans les combats d’ordre spirituels. Trois fois, Pierre n’a ni veillé, ni prié ; et trois fois, il va renier son Maître. L’histoire des apôtres est une longue liste d’incrédulité, d’échecs et d’incompréhensions vis-à-vis de Jésus. Par contre, ils étaient ambitieux, jaloux et prétentieux. Après avoir passé 3 ans en la compagnie du Seigneur, à la fin de son ministère, ils n’étaient guère plus avancés dans le discernement et leur compréhension spirituels qu’à l’époque où ils étaient pêcheurs dans le lac de Galilée.
L’arrivée de Jésus dans le jardin de Gethsémané a marqué le début de ses souffrances. Il y règne une atmosphère d’échec, de traîtrise et de reniement. Le récit montre bien combien Jésus est accablé. Il s’éloigne d’abord de ses disciples, puis des trois qu’Il a pris avec Lui, pour finalement se retrouver seul et à terre devant l’épreuve qui l’attend.
Versets 41-43
Je continue le texte.
Lorsqu’il revint pour la troisième fois, il leur dit : — Vous dormez encore et vous vous reposez ! C’en est fait ! L’heure est venue. Le Fils de l’homme est livré entre les mains des pécheurs. Levez-vous et allons-y. Car celui qui me trahit est là. Il n’avait pas fini de parler que soudain survint Judas, l’un des Douze, accompagné d’une troupe armée d’épées et de gourdins. C’étaient les chefs des prêtres, les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple qui les envoyaient (Marc 14.41-43).
Jésus réveille ses trois disciples, rejoint les autres et ensemble ils vont à la rencontre du traître, qui s’avance à la tête de la garde du temple et de soldats romains. Judas les a guidés de nuit jusqu’à Jésus, de manière à ce qu’on puisse l’arrêter sans que le peuple le sache. Les membres du haut tribunal juif avaient émis un mandat d’arrêt contre Lui et le grand-prêtre avait demandé l’aide de troupes romaines au cas où ils auraient maille à partir avec le peuple.
Jésus est rejeté par la nation juive parce qu’il n’est pas venu comme un prince pour établir un royaume politique, mais qu’il a prêché la repentance, la réforme intérieure, une vie sainte, et parce qu’il a orienté les pensées des hommes et leurs affections vers le Père, parce qu’il les a pointé dans la bonne direction, vers un autres monde, celui du royaume de Dieu.
Versets 44-46
Je continue.
Le traître avait convenu avec eux d’un signal : — Celui que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-vous de lui et emmenez-le sous bonne garde. En arrivant, Judas se dirigea droit sur Jésus ; il lui dit : “ Maître ! ” et l’embrassa. Aussitôt, les autres mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent (Marc 14.44-46).
Judas a donné un baiser sur la joue ou la main de Jésus, ce qui était un geste d’affection et de respect envers un rabbin par ses disciples. Ici c’est un signe vil et répugnant de tromperie. L’apparente incapacité de Jésus à se défendre continue à voiler sa véritable identité, car il faut le rappeler, personne, même pas les disciples, ne comprennent ce qui se passe; ils sont dans le cirage le plus noir.
Versets 47-51
Je continue.
Mais l’un de ceux qui étaient là dégaina son épée, en donna un coup au serviteur du grand-prêtre et lui emporta l’oreille. Jésus leur dit : — Me prenez-vous pour un bandit, pour que vous soyez venus en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi ? J’étais parmi vous chaque jour dans la cour du Temple pour donner mon enseignement et vous ne m’avez pas arrêté. Mais il en est ainsi pour que les Écritures s’accomplissent. Alors tous ses compagnons l’abandonnèrent et prirent la fuite (Marc 14.47-51).
Ni une ni deux, Pierre l’impétueux arrive à la rescousse; il tire son épée et en blesse un de la bande, mais c’est une mauvaise idée au mauvais moment. Il est plus facile de se battre au nom de Jésus que de mourir pour lui. Cependant, il existe quand même une grande différence entre les disciples fautifs et lâches, et les religieux hypocrites. Luc dans son Évangile précise que Jésus a remis l’oreille du serviteur blessé en place. Alors moi, je me demande : Mais qu’a-t-il bien pu penser du Christ qu’il venait arrêter comme un vulgaire bandit et qui le guérit ?
Jésus proteste, car Il n’est pas un révolutionnaire, mais un rabbin, un enseignant religieux reconnu. C’était de la lâcheté que de l’arrêter tel un criminel, de nuit en douce, dans un endroit retiré. Quand les disciples comprennent que Jésus ne résistera pas, leur loyauté et leur confiance en Lui fondent comme neige au soleil et tous prennent la fuite comme des lapins.
Verset 51
Je continue.
Un jeune homme le suivait, couvert seulement d’un drap. On le saisit, mais il abandonna le drap et s’enfuit, tout nu (Marc 14.51).
Cet épisode insolite est particulier à cet Évangile. Il complète l’affirmation que tous prirent la fuite en laissant Jésus absolument seul. Il est probable que ce jeune homme dans la fleur de l’âge était Marc lui-même, l’auteur du récit et le fils du propriétaire de la maison dans laquelle Jésus et les disciples ont célébré la Pâque.
Les événements se sont déroulés comme suit : Après avoir quitté la chambre haute pour se rendre à Gethsémané, au pied de la montagne des oliviers, Marc alla se coucher enveloppé dans un drap. Peu de temps après, un serviteur est venu le réveiller en lui annonçant que Judas et des soldats cherchaient Jésus. Sans prendre la peine de s’habiller, Marc se rend en toute hâte à Gethsémané, où il sait que Jésus est allé, pour l’avertir, mais il arrive trop tard; le Seigneur a déjà été arrêté. Après la fuite des disciples, Marc suit Jésus et ses ravisseurs. Mais quand l’un d’entre eux se saisit de lui comme témoin éventuel, il se débat, lui laisse son vêtement entre les mains et se sauve tout nu. Il ne reste donc plus personne avec Jésus.
Versets 53-56
Je continue le texte.
Jésus fut conduit devant le grand-prêtre chez qui se rassemblèrent les chefs des prêtres, les responsables du peuple et les spécialistes de la Loi. Pierre l’avait suivi à distance, jusqu’à l’intérieur de la cour du palais du grand-prêtre. Il était assis avec les gardes, près du feu, pour se réchauffer. Les chefs des prêtres et le Grand-Conseil au complet cherchaient un témoignage contre Jésus pour pouvoir le condamner à mort. Mais ils n’en trouvaient pas. Car il y avait beaucoup de gens pour apporter des faux témoignages contre lui, mais ces témoignages ne concordaient pas (Marc 14.53-56).
Nous sommes au jour qui s’appelle le Vendredi saint, et il est 2 heures du matin. Pierre a suffisamment retrouvé de courage pour suivre Jésus de loin. Le Seigneur a d’abord comparu devant le grand-prêtre, puis devant la Cour suprême qui veut le mettre à mort au prix de n’importe quelle supercherie. Les chefs religieux veulent aller très vite car il ne faut surtout pas retarder le procès et ainsi risquer de soulever une opposition à son arrestation. Le seul problème à régler est de fabriquer une preuve suffisante pour les autorités romaines. Diverses accusations non vérifiées sont portées, mais on relève trop de contradictions. Les récits des faux témoins sont discordants parce qu’ils n’ont pas eu le temps d’accorder leurs violons.
Dans les procès juifs, les témoins à charge étaient utilisés par la partie plaignante et donnaient leurs témoignages séparément. Pour condamner quelqu’un, la loi de Moïse exigeait qu’il y ait un accord précis dans les dépositions d’au moins deux témoins. Le conseil suprême juif doit donc arriver à un verdict avant le lever du jour afin de pouvoir présenter le cas très tôt devant Pilate, le gouverneur romain, qui seul est habilité à prononcer la sentence de mort. En le faisant crucifier par les Romains, les chefs religieux évitent également que le peuple ne rejette sur eux la responsabilité de la mort du Christ.
Versets 57-59
Je continue.
Finalement, quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage : — Nous l’avons entendu dire : “ Je démolirai ce Temple fait de main d’homme et, en trois jours, j’en reconstruirai un autre, qui ne sera pas fait par des mains humaines. ” Mais même là-dessus, leurs dépositions ne s’accordaient pas (Marc 14.57-59).
Jésus avait effectivement fait une telle déclaration énigmatique mais on avait mal compris ses paroles. Alors qu’il parlait de son propre corps, on avait cru qu’Il désignait le temple de Jérusalem. Or dans le monde antique, la destruction d’un lieu de culte était une offense très grave. Mais même concernant le temple, les témoignages ne concordaient pas.
Versets 60-62
Je continue.
Alors le grand-prêtre se leva au milieu de l’assemblée et interrogea Jésus. — Eh bien, demanda-t-il, tu n’as rien à répondre aux témoignages qu’on vient de porter contre toi ? Mais Jésus garda le silence et ne répondit pas. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau et lui demanda : — Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? Et Jésus lui répondit : — Oui, je le suis ! Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire avec les nuées du ciel (Marc 14.60-62).
Le Grand Prêtre Caïphe pose deux questions à Jésus afin de lui arracher une déclaration qui permettra de l’accuser de blasphème, un crime que la loi de Moïse punissait de mort. En ne répondant pas à la première, le Seigneur déjoue le piège qu’on lui tend et paralyse le procès. Cependant, c’est sans équivoque qu’Il répond à la seconde question, et c’est ici la première fois qu’il déclare ouvertement être le Messie et surtout « le Fils du Dieu béni », un titre qui pour les Juifs signifie l’égalité avec l’Eternel (comparer Jean 5.18 et 10.33). Ce moment est unique dans la vie de Jésus car il proclame devant les représentants de la théocratie qu’il est à la fois le Messie et Dieu. Comme preuve, il fait une saisissante prédiction en appliquant à lui-même des paroles d’un Psaume et du prophète Daniel (Psaume 110.1; Daniel 7.13). Il fait également allusion à sa résurrection corporelle et se proclame le Grand Juge devant lequel comparaîtront ceux qui son en train de statuer sur son sort. Alors, ils découvriront à leur grand péril qu’Il est bel et bien « le Fils du Dieu béni ».
Versets 63-65
Je continue.
Alors, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : — Qu’avons-nous encore besoin de témoins ! Vous avez entendu le blasphème ! Qu’en concluez-vous ? Tous, alors, le condamnèrent en le déclarant passible de mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, ils lui recouvrirent le visage et le frappèrent en lui disant : — Hé ! Fais le prophète ! Qui c’est ? Les gardes saisirent Jésus et lui donnèrent des gifles (Marc 14.63-65).
Déchirer ses vêtements exprimait l’horreur et l’indignation. Ce geste était exigé du grand prêtre chaque fois qu’il entendait une insulte contre Dieu. Le grand-prêtre déclare donc symboliquement que les paroles audacieuses de Jésus qui revendique des droits et des pouvoirs appartenant à l’Éternel seul, sont un blasphème. Mais c’est aussi un soulagement pour lui car après la réponse de Jésus, il n’est plus nécessaire de chercher de faux témoins. Ouf ! Les religieux ont eu chaud, mais maintenant ils respirent; ils sont soulagés, À leurs yeux, les dés sont désormais jetés et l’affaire va pouvoir se régler en deux temps trois mouvements. On lui crache alors au visage ce qui est une grossière insulte personnelle. Mais devant leurs outrages, Jésus garde à nouveau le silence, accomplissant ainsi une prophétie que je cite :
On l’a frappé, et il s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas dit un mot (Ésaïe 53.7).
Beaucoup d’autres prophéties sont en train de s’accomplir, et il fallait qu’il en soit ainsi afin que Dieu puisse nous pardonner nos fautes. Mais en retour, nous devons aussi pardonner à ceux qui nous offensent même les crimes les plus vicieux. Maintenant, on peu se poser la question suivante: Dois-je pardonner comme Dieu me pardonne, ou bien: Dois-je pardonner d’abord pour ensuite recevoir son pardon, ou encore: Est-ce que Dieu me pardonne afin que je puisse moi-même pardonner? En fait ces trois cas de figure sont enseignés dans le Nouveau-Testament. Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus enseigne qu’il faut prier ainsi: Pardonne–nous nos torts envers toi comme nous pardonnons nous–mêmes les torts des autres envers nous (Matthieu 6.12). Le pardon divin et humain ont lieu simultanément. Dans l’évangile selon Luc, Jésus dit: Pardonnez, et vous serez vous–mêmes pardonnés (Luc 6.37), et encore: Pardonne nous nos péchés, car nous aussi, nous pardonnons à quiconque nous offense (Luc 11.4; SER). Il faut donc que je pardonne pour que Dieu me pardonne. Enfin, dans l’histoire du serviteur impitoyable (Matthieu 18.23-35), ce dernier est condamné parce qu’après avoir été acquitté de son énorme dette, il a refusé de pardonner une dette minime à son prochain. Certes, en Jésus-Christ c’est Dieu qui a fait le premier pas vers l’homme (1 Jean 4.19), mais il attend en retour que chacun de nous pardonne comme Lui pardonne.
Versets 66-72
Je finis le chapitre 14.
Pendant ce temps, Pierre était en bas dans la cour intérieure. Une des servantes du grand-prêtre arriva ; elle vit Pierre qui se chauffait et le dévisagea ; elle lui dit : — Toi aussi, tu étais avec ce Jésus, ce Nazaréen ! Mais Pierre le nia en disant : — Je ne vois pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Puis il sortit de la cour et entra dans le vestibule. Alors un coq chanta. Mais la servante le vit et recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : — Il fait aussi partie de ces gens-là. Il le nia de nouveau. Peu après, ceux qui se trouvaient là redirent à Pierre : — C’est sûr : tu fais partie de ces gens. D’ailleurs, tu es Galiléen. Alors il déclara : — Je le jure, et que Dieu me condamne si ce n’est pas vrai, je ne connais pas l’homme dont vous parlez ! Aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors, Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit : “ Avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. ” Et il fondit en larmes (Marc 14.66-72).
Pendant que Jésus est condamné par les religieux, une petite servante du Grand-Prêtre, celle qui, selon l’évangile selon Jean (Jean 18.17) garde la porte de la cour intérieure, s’approche de Pierre, le regarde et l’identifie comme un disciple. Il perd alors pied et craignant pour sa propre sécurité, il désavoue son Maître de façon on ne peut plus lamentable, mais qu’aurais-je fait à sa place ? Le coq chante une première fois mais Pierre ne semble pas y prendre garde et se dirige vers la sortie. Mais cette vipère de servante a reniflé le sang, suit Pierre à la trace et l’accuse de nouveau. À la troisième dénonciation, Pierre fait des imprécations, il jure qu’il dit vrai et il appelle la malédiction de Dieu sur lui s’il ment. Encore une fois, c’est lamentable.
Ce troisième reniement de Pierre en moins de deux heures est aussitôt ponctué par le second chant du coq. C’est alors qu’il réalise enfin et soudainement l’étendue de son acte de trahison. Selon l’évangile selon Luc (Luc 22.61), Pierre a vu à ce moment-là le regard perçant de Jésus qui le dévisageait. Ce dut être un moment terrible pour lui, sans doute même le plus mauvais quart d’heure de sa vie. Il s’effondra alors en larmes, plein de remords. Mais contrairement à Judas, Pierre va véritablement se repentir et réaffirmer sa loyauté à l’égard du Seigneur qu’il aimait vraiment. Il était sincère quand il Lui avait promis fidélité jusqu’à la mort, mais il ignorait sa propre faiblesse. Selon la tradition, quand Pierre fut mis à mort pour son allégeance à Jésus, pour signifier son indignité, il demanda à être crucifié la tête en bas.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.