Malachie 2.1-5
Chapitre 2
Introduction
Presque tous les enfants font l’expérience que plus on tombe de haut et plus ça fait mal. Mais c’est aussi vrai dans le domaine moral. Le grand public se fout pas mal du petit ouvrier qui fait une escapade avec la petite voisine. Par contre, quand un homme très haut placé comme le président des États-Unis s’envoie une mignonne de cour, une apprentie secrétaire dans le placard à balais, là ça fait des vagues. Sous le régime de l’Ancienne Alliance, il n’existe pas de grands quotidiens pour rapporter les scandales, alors ce sont les prophètes qui sont chargés de cette fonction. Or, comme au retour de l’exil babylonien, les prêtres assument très mal leurs responsabilités, ils sont dans le collimateur du prophète Malachie.
Verset 1
Je commence de lire le chapitre deux de son livre.
Maintenant, c’est à vous, prêtres, que s’adresse ce commandement (Malachie 2.1 ; auteur).
Dans le livre du Lévitique, on a la phrase : « je commanderai ma bénédiction sur vous » (Lévitique 25.21). Mais ici, le « commandement », ordonné et exécuté par l’Éternel, est un jugement prononcé contre les prêtres ; ce n’est ni un avertissement ni une menace mais un châtiment qui a déjà cours.
Verset 2
Je continue.
Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de m’honorer, dit l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, alors j’enverrai la malédiction contre vous. Et vos bénédictions, j’en ferai des malédictions. Oui, je les ai déjà maudits parce que vous ne prenez pas à cœur de m’honorer (Malachie 2.2 ; auteur).
Quand la seconde génération d’Hébreux sortis d’Égypte arrive aux portes de la Terre promise, elle constitue une grave menace pour ses habitants dont les Moabites et les Ammonites. Or, parmi les histoires étonnantes de l’Ancien Testament, il y a celle où les responsables des deux nations citées louent les services de Balaam, un étrange personnage, moitié prophète moitié sorcier, afin qu’il maudisse le peuple d’Israël. Mais comme le rappelle Néhémie aux Israélites lors d’une lecture de ce récit : « notre Dieu avait changé la malédiction en bénédiction » (Néhémie 13.2). Oui, mais l’Éternel peut tout aussi bien faire l’inverse, voilà pourquoi Malachie dit de la part de l’Éternel : « Et vos bénédictions, j’en ferai des malédictions ».
Sous le régime de l’Ancienne Alliance, le grand-prêtre bénit le peuple en disant :
Que l’Éternel te bénisse et te protège ! Que l’Éternel te regarde avec bonté ! Et qu’il te fasse grâce ! Que l’Éternel veille sur toi et t’accorde la paix ! (Nombres 6.24-27).
Cette déclaration formelle est appelée « la bénédiction d’Aaron » (Deutéronome 21.5), frère de Moïse et le premier grand-prêtre d’Israël. « Vos bénédictions, j’en ferai des malédictions » signifie peut-être que l’Éternel changera la bénédiction d’Aaron en malheurs. Mais cette interprétation écorne le contexte parce que ce châtiment frappera surtout le peuple. Or, ici, Dieu s’adresse aux prêtres contre lesquels il est très en colère à cause de leur état d’esprit mercenaire et leurs pratiques mercantiles.
Or, comme le mot hébreu pour « bénédictions » peut aussi être traduit par « bénéfices », ce que l’Éternel va changer en malédictions, est le salaire des prêtres et non pas les bénédictions qu’ils prononcent sur le peuple. Comme les prêtres ont à charge le culte de l’Éternel, pour subsister, en plus de leur petit potager et de quelques animaux de ferme, ils ont deux sortes de revenus; ils reçoivent en nature une portion de la viande des animaux sacrifiés sur l’autel ainsi qu’une partie des dîmes que le peuple apporte ou devrait apporter au temple.
Au chapitre précédent, on voit que les prêtres sont déjà en souffrance, maudits par l’Éternel, à cause de leur mauvaise attitude envers lui et son autel, et à cause de leur laisser-faire à l’égard des Israélites auxquelles ils permettent d’offrir des animaux chétifs, malades ou infirmes.
Ces manquements des prêtres à leur devoir sont très graves parce que les animaux qu’ils offrent en sacrifice doivent être parfaits puisque comme je l’ai dit, ils préfigurent, représentent et annoncent l’Agneau de Dieu, Jésus-Christ qui doit venir et offrir sa vie en sacrifice. Or, lui est absolument pur, saint et séparé des pécheurs. La culpabilité des prêtres est grande mais moindre que tous ceux qui aujourd’hui présentent Jésus-Christ d’une manière fausse, que ce soit dans un sermon ou par écrit, dans une comédie musicale comme « Jésus-Christ superstar », ou encore dans un livre puis un film comme « Da Vinci Code » (2003 ; 2006). Alors que nous devons à Dieu une crainte respectueuse et une adoration sans faille, ces gens impies dont je viens de parler, commettent un blasphème, une infamie pour laquelle un jour ils devront répondre, à moins bien sûr qu’ils ne se repentent, car Dieu est miséricordieux et toujours prêt à pardonner.
Quand Malachie prophétise, les Israélites ne sont pas sous la bénédiction de Dieu ; la terre produit très peu car la pluie est rare, et c’est comme si une chape de plomb pèse lourdement sur tout le pays. Bien sûr, tout le monde en ressent les effets douloureux, y compris les prêtres. La mauvaise situation économique prévaut déjà à l’époque du prophète Aggée qui écrit :
Vous semez largement mais vous récoltez peu, vous mangez, vous buvez, sans être rassasiés et sans étancher votre soif. Vous vous couvrez d’habits sans être réchauffés, et le salaire que gagne l’ouvrier va dans une bourse trouée (Aggée 1.6). Reste-t-il encore de la semence dans vos greniers ? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier n’ont rien produit (Aggée 2.19).
La loi de Moïse contient une longue liste de malédictions qui vous glace le sang car elles affectent et affligent la santé autant mentale que physique, ainsi que les récoltes. Ces malédictions sont dirigées contre tous ceux qui persistent à enfreindre les commandements de Dieu (Deutéronome 27.15-26 ; 28.15-68) afin de les punir mais sans les détruire, du moins pas dans un premier temps, car le but de Dieu est d’amener les pécheurs à se repentir. Le prophète Ézéchiel écrit :
Pensez-vous que je prenne le moindre plaisir à voir mourir le méchant ? demande le Seigneur, l’Éternel. Mon désir n’est-il pas plutôt qu’il abandonne sa mauvaise conduite et qu’il vive ? (Ézéchiel 18.23).
Verset 3
Je continue le texte.
Je vais détruire votre semence et vous jeter à la figure les excréments des bêtes que vous offrez en sacrifice lors de vos fêtes, et puis l’on vous emportera au dehors, avec eux (Malachie 2.3 ; auteur).
Le langage que Dieu utilise ici est plutôt du genre musclé voire violent.
En hébreu, le mot pour « excréments » est « entrailles ». Au lieu de « on vous emportera au dehors, avec eux », Luther traduit : « und er (der Kot) soll an euch kleben bleiben ». « ils (les excréments) resteront collés à vous ».
Le verbe « jeter à la figure » est littéralement « épandre ». Malachie fait un jeu de mots entre « semence » (zera’) et « épandre » (zarâh) qui font assonance en hébreu, c’est-à-dire qu’ils se prononcent presque de la même manière.
Quand Dieu dit aux prêtres : « Je vais détruire votre semence », le mot hébreu pour « semence » peut aussi bien vouloir dire les grains qu’on sème dans la terre que la postérité, c’est à dire la descendance. Étant donné que les prêtres ne possèdent qu’un petit lopin de terre pour deux salades et trois concombres, menacer de détruire ces quelques légumes avec les pieds de tomate n’a guère de sens. De plus, comme Dieu ajoute qu’il va renvoyer les prêtres, il faut prendre le mot « semence » dans le sens de « postérité ». Ces mauvais prêtres n’auront donc pas de fils pour leur succéder.
En second lieu, Dieu dit aux prêtres : « Je vais […] vous jeter à la figure les excréments des bêtes ». Selon la Loi (Exode 29.14 ; Lévitique 4.12 ; 16.27), ce qui reste des sacrifices d’animaux, les entrailles, les excréments, la peau et parfois aussi certains morceaux de viande, doivent être emporté loin à l’extérieur et brûlés. C’est un peu ce qui va arriver aux prêtres ; Dieu les considère comme si on leur avait jeté des excréments à la figure, c’est-à-dire impurs. Ils subiront alors un sort semblable à celui des restes d’animaux ; ils seront expulsés, démis de leurs fonctions, défroqués en quelque sorte. Dieu rend aux prêtres mépris pour mépris, ce que l’on constate également quand il mentionne les « bêtes que vous offrez […] lors de vos fêtes » et non pas « de mes fêtes », parce qu’elles ne sont pas célébrées selon les règles en l’honneur de l’Éternel, mais selon le bon plaisir des prêtres.
Verset 4
Je continue le texte.
Et vous reconnaîtrez que je vous ai donné cet avertissement afin que mon alliance avec Lévi subsiste, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes (Malachie 2.4).
L’alliance avec Lévi, l’un des douze fils de Jacob, réserve à cette tribu le sacerdoce et le service du temple (Nombres 3.12-13 ; 25.10-13 ; Deutéronome 33.8-11 ; Néhémie 13.29 ; Jérémie 33.21). Les responsabilités particulières qui incombent aux descendants de Lévi entraînent évidemment des obligations qu’ils doivent respecter de façon à ce que l’alliance perdure.
Comme je l’ai déjà dit, l’Éternel punit les prêtres afin de les amener à la repentance et qu’ils maintiennent l’existence et l’intégrité du sacerdoce selon Aaron qui leur a été transmis. Sous le régime de l’Ancienne Alliance, il est nécessaire que les prêtres offrent continuellement des sacrifices pour les péchés du peuple, et cela devait durer jusqu’à ce que vienne Jésus, qui a offert le sacrifice parfait. Cela fait presque maintenant deux mille ans que le système lévitique de l’Ancienne Alliance a été remplacé par la foi personnelle en Jésus-Christ sur la base de l’œuvre de rédemption qu’il a accomplie sur la croix.
Malachie va maintenant discuter plus en détail l’alliance de l’Éternel avec Lévi. Quand Dieu choisit un homme pour un ministère particulier, il utilise des critères qui nous échappent parce que ceux-ci ne correspondent pas aux nôtres. « Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, déclare l’Eternel » écrit le prophète Ésaie. Personne en effet, n’aurait songé confier à Lévi et à ses descendants, la responsabilité du temple et du culte de l’Éternel. Il faut dire aussi que la palette de choix n’était guère brillante, voire même minable, du fait que la plupart des fils de Jacob, sont des individus louches, peu recommandables. Joseph est l’exception qui confirme la règle, et pourtant ce n’est pas lui que Dieu a privilégié mais Lévi.
J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer qu’avec son frère Siméon, Lévi ont fait un massacre digne d’un film de guerre. Histoire de venger leur sœur qui a été violée par le fils du roi (Genèse 34), ils conçoivent un plan machiavélique grâce auquel ils trucident tous les hommes de la ville de Sichem puis la pillent. À cause de cet incident, dans sa bénédiction patriarcale, Jacob, leur père, a dit :
Que leur colère soit maudite, car elle est violente. Maudit soit leur emportement, car il est implacable ! Moi je les éparpillerai au milieu de Jacob, je les disperserai en Israël (Genèse 49.7).
La sentence tombe et les tribus de ces deux frères sont disséminées. Concernant Lévi, l’Éternel dit à Moïse :
Tu feras venir auprès de toi ton frère Aaron et ses fils, Nadab et Abihou, Éléazar et Itamar. Ils seront pris du milieu des Israélites pour me servir comme prêtres (Exode 28.1).
Aaron et ses fils constituent l’une des familles issues de Lévi. Leur consécration est détaillée dans le livre des Nombres où l’Éternel dit à Moïse :
Fais venir la tribu de Lévi et mets ses membres à la disposition du prêtre Aaron pour qu’ils l’assistent. – Voici : j’ai choisi les lévites du milieu des Israélites à la place de tous les premiers-nés des mères israélites (Nombres 3.6, 12).
Puis l’Éternel dit à Aaron :
Quant à toi et tes descendants, vous assumerez vos fonctions sacerdotales pour tout ce qui concerne l’autel et ce qui se trouve dans le lieu très saint derrière le voile, c’est là votre tâche. Je vous ai fait don de votre sacerdoce. Tout profane qui s’approchera comme vous sera puni de mort. L’Éternel dit encore à Aaron : – Voici : je te confie moi-même la gérance de tout ce qui est prélevé pour moi sur toutes les choses saintes offertes par les Israélites ; je te le donne, à toi et à tes fils, comme la part qui vous revient : c’est là une ordonnance en vigueur à perpétuité (Nombres 18.7-8). Toutes les choses saintes que les Israélites prélèvent pour l’Éternel sur les offrandes, je te les donne, à toi, à tes fils et à tes filles, en vertu d’une ordonnance immuable. C’est une alliance inviolable et immuable, garantie par l’Éternel en ta faveur et en faveur de tes descendants. L’Éternel dit à Aaron : – Tu ne posséderas pas de patrimoine foncier dans leur pays et il ne te reviendra aucune part au milieu d’eux ; car c’est moi qui suis ta part et ton patrimoine au milieu des Israélites. Aux lévites, je donne comme possession toutes les dîmes qui seront perçues en Israël, pour le service qu’ils assurent, celui qu’ils accomplissent dans la tente de la Rencontre (Nombres 18.19-21).
Peu de temps après cette décision de Dieu et d’une certaine manière, les descendants de Lévi ont l’occasion de racheter leur ancêtre fondateur, mais assez curieusement, encore une fois par un acte violent, seulement cette fois-ci, ils mettent leur épée au service de l’Éternel. Cela s’est passé lors de la sombre affaire du veau d’or. Alors que Moïse est sur le mont Sinaï en train de recevoir de l’Éternel les tables de la Loi, en bas dans la vallée, les Israélites s’impatientent et se fabriquent une idole. Alors, de retour au camp, Moïse dit :
Que tous ceux qui sont pour l’Éternel viennent vers moi ! Tous les membres de la tribu de Lévi se rallièrent à lui. Il leur dit : – Voici ce qu’ordonne l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté ! Parcourez tout le camp, allez d’une tente à l’autre, que chacun tue, au besoin, son frère, son ami, son proche. Les lévites obéirent à Moïse de sorte que, ce jour-là, environ trois mille hommes du peuple perdirent la vie. Moïse dit aux lévites : – En combattant chacun même contre son fils et son frère, vous vous êtes mis aujourd’hui au service de l’Éternel et il vous accorde aujourd’hui sa bénédiction (Exode 32.26-29).
Ces dernières paroles de Moïse sont reprises par Malachie quand il dit :
J’ai conclu mon alliance avec lui (Lévi) pour lui accorder la vie et la paix (Malachie 2.5 a).
Bien plus tard, dans le livre du Deutéronome, Moïse fait allusion à ce massacre saint, quand, juste avant sa mort, il donne la bénédiction patriarcale aux tribus d’Israël. Je le cite :
Pour ses fils, ses frères, (Lévi) n’a pas fait d’exception et s’est montré fidèle à ta parole seule et à ton alliance (Deutéronome 33.9; Auteur).
Puisque je me suis arrêté sur les massacres qui sont liés à Lévi et à ses descendants, autant en finir avec ce sujet car il y a encore un autre incident qu’il vaut la peine de rappeler.
Quand la seconde génération d’Hébreux sortis d’Égypte arrive aux portes de la Terre promise, une fois encore, les Israélites commettent un nouvel acte d’idolâtrie. En fait c’est un coup monté et réussi par les Moabites qui suivent les conseils du sorcier Balaam dont j’ai parlé. Le but de la manœuvre est de dépraver le peuple d’Israël afin que l’Éternel l’extermine, et ainsi le danger qu’il présente aux autres nations sera écarté. Je lis ce passage. Dans le livre des Nombres, on lit :
Israël s’établit à Shittim. Là, le peuple commença à se livrer à la débauche avec des filles de Moab qui les invitèrent aux sacrifices offerts à leurs dieux. Les Israélites participèrent à leurs repas sacrés et se prosternèrent devant leurs dieux. Ils adoptèrent ainsi le culte du dieu Baal de Peor, et l’Éternel se mit en colère contre eux (Nombres 25.1-3). À ce moment survint un Israélite amenant vers ses compatriotes une fille madianite, sous les yeux de Moïse et devant toute la communauté des Israélites qui pleuraient à l’entrée de la tente de la Rencontre. Voyant cela, Phinéas, fils d’Éléazar et petit-fils du prêtre Aaron, se leva du milieu de la communauté, saisit une lance et suivit cet Israélite jusque dans la partie arrière de sa tente. Là, il transperça tous les deux, l’homme et la femme, d’un coup en plein ventre. Et le fléau qui sévissait parmi les Israélites cessa. Mais il avait déjà fait vingt-quatre mille victimes. Alors l’Éternel parla à Moïse en ces termes : – Phinéas, fils d’Éléazar, petit-fils du prêtre Aaron, a détourné ma colère des Israélites, car il a pris vivement à cœur mes intérêts. Aussi, je n’ai pas exterminé les Israélites dans ma colère de les voir bafouer mon amour pour eux. C’est pourquoi, déclare-lui que je conclus avec lui une alliance de paix. Cette alliance lui garantira, à lui et à ses descendants, le sacerdoce à perpétuité, parce qu’il a pris vivement à cœur les intérêts de son Dieu, et qu’il a accompli un acte expiatoire pour les Israélites (Nombres 25.6-13).
Malachie fait allusion à cette alliance de paix dans la suite du chapitre deux.
Verset 5
Je continue de le lire.
J’ai conclu mon alliance avec lui (Lévi) pour lui accorder la vie et la paix. Je lui ai donné la crainte de l’Éternel pour qu’il me révère, et il m’a révéré, il tremblait devant moi (Malachie 2.5 ; auteur).
Dieu accorde la prospérité, le bien-être et la sécurité aux membres de la tribu de Lévi à condition qu’ils manifestent une crainte révérencielle envers l’Éternel, c’est-à-dire qu’ils lui obéissent, mènent une vie pieuse et remplissent correctement leur ministère. Ce fut le cas dans le passé, mais il n’en est plus ainsi à l’époque de Malachie. Voilà pourquoi le prophète leur adresse des reproches cinglants qu’ils n’ont pas volés.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.