Les émissions

17 août 2026

Jude

Épître de Jude

Introduction

La ruée vers l’or dans la partie nord-ouest du Canada de la fin du 19e siècle (1897-1898), a été la plus importante de toute l’histoire, et est décrite comme la dernière grande aventure avant l’ère moderne. Les prospecteurs ramassent alors les pépites dans les petits ruisseaux qui s’écoulent dans la rivière Klondike. Jusqu’à 100 000 personnes, surtout des hommes, participent à cette ruée frénétique mais bien maîtrisée par la police montée canadienne. L’accès aux concessions est particulièrement difficile mais tous ces gens acceptent toutes les épreuves parce qu’ils espèrent s’enrichir. L’or qui brille a toujours exercé et exerce encore une grande attirance sur les hommes, et l’idée d’en trouver attise toutes les convoitises. Pour l’être humain, l’or est le bien le plus précieux qu’il puisse posséder. Voilà sans doute pourquoi quelqu’un a dit: « Etudier l’épître de Jude c’est comme piocher dans la galerie d’une mine d’or à cause de toutes les pépites qui s’y trouvent ». Selon la perspective de la Parole de Dieu, ce métal jaune qui suscite toutes les passions n’est pas une richesse qu’il faut acquérir coûte que coûte. Au contraire, les auteurs sacrés enseignent que les valeurs qui dans cette vie comptent vraiment sont toutes autres. Dans le livre des Proverbes, le roi Salomon écrit:  « Acquiers la vérité, la sagesse, l’instruction et le discernement, et ne t’en dessaisis pas » (Proverbes 23:23). Mais qui donne encore du crédit à ces paroles? Notre culture occidentale est fortement décadente parce que c’est d’un même concert que nos philosophes, écrivains, scientifiques et politiciens, rejettent l’idée d’une vérité absolue et donc la plupart des repères moraux judéo-chrétiens, pour les remplacer par des opinions personnelles et la sacro-sainte tolérance tous azimuts. Ce marasme idéologique teinté d’un sentimentalisme enfantin, désoriente même les croyants authentiques parce qu’ils ont bien du mal à faire la part des choses entre ce qui est vrai et faux et ce qu’il faut affectionné et rejeté (Éphésiens 4.15). Dans le climat de confusion qu’est le notre, l’argument éloquent de Jude en faveur de la pureté doctrinale tombe à point nommé.

Selon la Parole de Dieu, la vérité est une richesse précieuse, et pour Jude, cette vérité est un concept très important. Les Écritures enseignent que le Créateur, l’Éternel, est « le Dieu de vérité » (Ésaïe 65:16) et ce qu’il dit est « Parole de vérité » (Psaumes 119:160; Jean 17:17; Éphésiens 1.13). Le Seigneur Jésus-Christ, Dieu devenu homme, est « grâce et vérité » (Jean 1:14,17). Jean rapporte que Jésus a lui-même déclaré « Je suis le chemin, la vérité, et la vie » (Jean 14:6), et dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul déclare que la vérité est en Jésus-Christ (Éphésiens 4:21). Si le Père et le Fils sont la vérité, il en est de même de la troisième personne de la Trinité que Jean appelle « l’Esprit de vérité » (Jean 14:17; 15:26; 16:13; 1Jean 5:6). L’Église de Jésus-Christ est l’épicentre de la vérité (1Timothée 3:15) et a donc pour devoir de la proclamer haut et fort (Colossiens 1:5), et c’est en acceptant ce message que les êtres humains connaissent la vérité (Jean 8:32) et le salut. Cette notion de vérité est omniprésente dans la lettre écrite par Jude parce que son objectif premier est de mettre les croyants du premier siècle en garde contre les mensonges et la fausse doctrine qui commencent à se répandre dans les assemblées chrétiennes. Il faut en effet savoir que s’il arrive aux enfants de Dieu d’oublier l’importance de la vérité, ce n’est jamais le cas du diable. Quand Lucifer s’est rebellé contre l’Éternel, il est devenu Satan, meurtrier et père du mensonge (Jean 8:44). Depuis, il fait tout son possible pour détruire, dissimuler ou déformer la vérité en cherchant à lui substituer la duplicité et l’imposture. Ses attaques les plus dangereuses ne proviennent pas des religions ou philosophies païennes qui foisonnent au premier siècle, ni de ceux qui rejettent le Dieu unique et vrai ainsi que sa Parole car ceux-ci ne se cachant pas, ils sont en terrain découvert et donc aussi visibles que le nez au milieu de la figure. Par contre, il faut absolument débusquer les faussaires spirituels qui affirment proclamer la vérité mais qui ont pour objectif de tromper. Ces émissaires du diable s’infiltrent discrètement dans l’Église où ils se font passer pour de vrais bergers alors que ce sont des traîtres, des apostats qui rejettent le Christ tout en prétendant être ses disciples. Ces gens sont mal intentionnés car, comme l’écrit l’apôtre Paul aux Romains, aux Corinthiens et à Timothée : « ils ne servent pas le Christ, notre Seigneur, mais leur ventre. Avec leurs belles paroles et leurs discours flatteurs, ils séduisent ceux qui ne discernent pas le mal. Ces hommes–là sont de faux apôtres, des ouvriers malhonnêtes déguisés en apôtres du Christ. Ils ne connaissent plus la vérité, et considèrent la foi en Dieu comme un moyen de s’enrichir (Romains 16.18; 2Corinthiens 11.13; 1Timothée 6.5). Et dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre ajoute: Ils ont le regard chargé d’adultère et d’un besoin insatiable de pécher, ils prennent au piège les personnes mal affermies, ils n’ont plus rien à apprendre en ce qui concerne l’amour de l’argent_: ils sont sous la malédiction divine (2Pierre 2.14). Les auteurs du Nouveau Testament mettent souvent les croyants en garde contre le danger que représentent ces faux enseignants. D’ailleurs autant Jésus que l’apôtre Paul les comparent à des loups féroces et les accusent le premier de se déguiser en agneaux, et le second d’être sans pitié pour le troupeau de Dieu.

C’est dans un langage sans nuances et à l’emporte-pièces que dans sa courte lettre, Jude lui aussi condamne sans appel les faux-chrétiens, que ce soient ceux qui à son époque ont déjà infiltré certaines églises, ou les imposteurs qui viendront après eux.

Le Nouveau Testament mentionne sept hommes différents qui s’appellent Jude ou Judas, et qui correspondent à l’hébreu Judah. Ce nom est alors extrêmement courant parmi les Juifs parce que deux personnages importants l’ont porté: le père de la tribu de Juda dont est issu le roi David ainsi que le Seigneur Jésus, et deuxièmement, le héros de la révolte des prêtres Maccabées contre le souverain grec Antiochus IV Épiphane au IIe siècle avant Jésus-Christ. De ces sept personnes, seules deux sont associées à un homme appelé Jacques et peuvent convenir comme auteur de la lettre de Jude. En effet, Jude se présente comme « frère de Jacques », mais de quel Jacques s’agit-il? Comme seul son prénom est mentionné, il ne peut pas être un illustre inconnu mais quelqu’un dont l’autorité est largement acceptée, en particulier par les destinataires de la lettre. Or, tel est bien le cas de Jacques, demi-frère du Seigneur (Galates 1:19), que dans son épître aux Galates, l’apôtre Paul appelle : « l’une des colonnes de l’Église » (Galates 2.9) et qui est responsable de la communauté de Jérusalem. De plus, après le martyre de ce Jacques là (Actes 12:2), il n’y a plus dans l’Église primitive quelqu’un portant ce prénom, important et reconnu au point où on peut simplement l’appeler « Jacques », sans avoir à préciser davantage son identité.

Parmi les sept hommes qui s’appellent Jude ou Juda(s), il y a un Jude qui est apôtre de Jésus (Luc 6.16; Jean 14.22; Actes 1.13) et qui est aussi appelé Thaddée (Matthieu 10.3; Marc 3.18). Il aurait pu être l’auteur de la lettre qui porte son nom, mais dans l’évangile selon Luc, il est dit « fils de Jacques » (Luc 6.16; Actes 1.13) et non pas « frère ». De plus, ce Jude qui est apôtre, ne manquerait certainement pas de se présenter comme tel afin d’afficher son autorité et donc la crédibilité de sa lettre. Cet homme ne pouvant convenir, il ne reste plus que Jude qui est le demi-frère du Seigneur et qui dans sa lettre se différencie des apôtres, disant indirectement qu’il n’est pas l’un d’eux (v 17). Par contre, et même s’il n’est pas cité, Jude auteur de cette lettre, fait probablement partie du groupe qui avec les apôtres constitue le noyau des 120 disciples qui se réunissent régulièrement à Jérusalem pour prier (Actes 1.15). Il faut en effet savoir que les frères de Jésus, nés de Joseph et Marie après lui, sont incrédules pendant son ministère (Jean 7.5), mais croient en lui en tant que Seigneur, au plus tard après l’avoir vu ressuscité (Actes 1.14).

Comme toujours et pour à peu près tous les écrits de l’Ancien comme du Nouveau Testament, il y a des sceptiques, des empêcheurs de tourner en rond qui cherchent la petite bête. C’est ainsi que certains théologiens disent que le Jude qui a écrit la lettre qui porte son nom n’existe pas, que c’est un pseudonyme pour un auteur inconnu paru à la fin du premier ou second siècle et qu’il se cache derrière Jude et Jacques, les frères de Jésus. Mais un tel babillage n’a aucun sens car quel serait l’intérêt de mentionner Jude, un personnage relativement peu connu et qui, s’il n’a pas écrit la lettre qui porte son nom, ne fait pour ainsi dire pas parler de lui dans le Nouveau Testament. Un auteur imaginaire ne mentionnerait pas Jude mais s’abriterait plutôt derrière Jacques, qui lui est un personnage prestigieux et réputé. Et si la lettre avait été écrite par un plagiaire voulant se faire passer pour Jude, il n’aurait certainement pas manqué de se présenter comme le frère du Seigneur ce que le vrai Jude ne fait pas.

D’autres critiques incrédules prétendent que le langage de cette lettre est trop recherché pour convenir à un simple paysan de la Galilée. Toutefois, cette région étant proche de la Décapole non-juive qui est située au sud-est de la mer de Galilée, on y parle couramment le grec. Il s’en suit que les spéculations fumeuses concernant la qualité du grec de Jude n’ont aucune valeur; et puis il est tout à fait possible que Jude ait employé les services d’un copiste comme Pierre l’a fait pour écrire sa première épître (1Pierre 5:12). Tout ça pour dire que l’épître de Jude a bel et bien été écrite par le frère de Jacques et que ces deux hommes sont les demi-frères du Seigneur.

Une lecture même rapide de cette courte lettre ainsi que de la seconde épître de Pierre, révèle la présence de nombreuses similitudes entre elles. En fait, dix-neuf des vingt-cinq versets de la lettre de Jude font un parallèle avec la seconde épître de Pierre. De plus, le mot grec traduit par « moqueurs » (empaiktês) n’est utilisé que par Jude et Pierre. On pourrait donc se demander qui s’est inspiré de qui ou encore, quelle est la source que ces deux auteurs sacrés ont utilisée? En premier lieu, on peut déjà dire que si ces deux écrits sont similaires c’est parce qu’ils combattent la même hérésie, un syncrétisme d’idées païennes, juives et chrétiennes, précurseur de ce qui au second siècle s’appelle « gnosticisme », un méli mélo religieux constitué d’erreurs doctrinales, mais qui débouche aussi sur des conduites immorales et pernicieuses.

Cela dit et en second lieu, il semble que ce soit Pierre qui ait écrit le premier car il prédit que dans l’avenir, de faux enseignants paraîtront (2Pierre 2:1, 2; 3:3) tandis que Jude dit qu’ils sont déjà bien présents dans l’Église (v 4, 10, 11, 12, 16). En effet, dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre prophétise que « pendant les derniers jours des moqueurs viendront avec raillerie, marchant selon leurs propres convoitises » (2Pierre 3.3; BBA). Or, Jude confirme cette prédiction comme se réalisant à son époque puisqu’il écrit: « souvenez–vous des paroles qui ont été dites ci–devant par les apôtres de notre Seigneur Jésus–Christ, qu’ils vous disaient_: au dernier temps, il y aura des moqueurs, marchant selon leurs propres convoitises impies » (v 17-18; BBA). Comme il n’y a pas dans les Écritures une autre prophétie que celle de Pierre à laquelle Jude puisse faire allusion, c’est bien Pierre qui a écrit le premier. Il est vrai que Jude parle des apôtres, au pluriel, alors qu’il se réfère à Pierre, mais c’est parce que Paul aussi a fait des prédictions similaires à celles de Pierre (comparez 1Timothée 4:1; 2Timothée 3:1-5; 4:3).

Pour ce qui est de la date de la lettre écrite par Jude, le frère du Seigneur, rien n’indique précisément quand elle fut rédigée. Cependant, quand Jude dit: « Mais vous, mes chers amis, rappelez–vous ce que les apôtres de notre Seigneur Jésus–Christ ont prédit » (v 17), il laisse entendre que ses lecteurs ont connu certains des apôtres, si bien que ces derniers ne peuvent pas être morts depuis très longtemps. Le fait que Jude se distingue du groupe des apôtres (v 17), veut seulement dire qu’il n’en fait pas partie, et s’il présente la foi chrétienne comme ayant « été transmise une fois pour toutes à ceux qui appartiennent à Dieu » (v 3), cette façon de s’exprimer n’implique pas que chronologiquement, Jude se situe après la période historique des apôtres. Cette exhortation qu’il adresse à ses lecteurs de rester fidèle à une vérité, à un message reçu et transmis, se trouve également dans les épîtres de l’apôtre Paul aux Galates (1.6-9) dans ses deux épîtres aux Thessaloniciens (1Thessaloniciens 2.13; 2Thessaloniciens 2.15) et sa première aux Corinthiens (15.1).

Comme Jude ne mentionne pas la destruction de Jérusalem (en 70) pour illustrer le jugement de Dieu contre les impies, c’est qu’il a écrit sa lettre avant cette tragédie. Par conséquent, la date de la rédaction de sa lettre se situe entre la mort de Pierre et la destruction de Jérusalem, aux alentours des années 68 à 70 de notre ère.

Nous ne connaissons pas les destinataires de la lettre. Cependant, comme Jude choisit des illustrations tirées de l’Ancien Testament et des écrits apocryphes juifs, on peut être sûr qu’il s’adresse à des croyants juifs.

Cette petite lettre de Jude semble avoir rapidement été considérée comme inspirée de Dieu et donc acceptée par les chrétiens de la fin du premier siècle. En effet, les spécialistes pensent avoir discerné des allusions à cette lettre dans plusieurs écrits d’auteurs chrétiens comme La Didachè, l’épître aux Corinthiens de Clément de Rome, l’épître de Barnabé, le Berger d’Hermas et l’épître aux Philippiens de Polycarpe, qui soit dit en passant, était disciple de l’apôtre Jean. Mais ces allusions ne suffisent pas pour être concluantes. Par contre, la preuve devient irréfutable vers la fin du second siècle car déjà à cette époque, la lettre de Jude est citée dans la liste des livres du Nouveau Testament qui porte le nom de « canon de Muratori ». Toujours à la fin du second siècle, un philosophe et apologiste chrétien (Athénagore) qui est aussi l’un des premiers docteurs de l’église d’Alexandrie, utilise l’épître de Jude pour défendre le christianisme dans une lettre qu’il adresse à l’empereur Marc Aurèle (121-180 ; 161-180).

Clément d’Alexandrie (150-215), Père de l’Église entre la fin du second siècle et le début du troisième, cite plusieurs fois l’épître de Jude dans ses écrits. Tertullien contemporain de Clément d’Alexandrie, dit qu’il considère la lettre de Jude comme canonique; même chose pour Origène (185-283), élève de Clément d’Alexandrie, et qui la cite souvent dans ses écrits.

Au troisième siècle de notre ère, l’épître de Jude est inclus dans un papyrus (Bodmer P72), ce qui montre que l’Église la considère comme faisant partie du canon des livres inspirés du Nouveau Testament.

Au IVe siècle, l’historien Eusèbe range l’épître de Jude parmi les livres dont l’authenticité est mise en doute par certains (il fait de même avec 2 Pierre) bien que, dit-il, elle soit acceptée comme inspirée par la plupart des croyants. Un peu plus tard, toujours au IVe siècle, Didyme l’aveugle qui est le proviseur de l’école de formation chrétienne d’Alexandrie, défend l’authenticité de l’épître de Jude contre ses détracteurs.

Il est tout à fait compréhensible qu’à cette époque des doutes planent encore sur l’inspiration de cette lettre à cause des passages de livres apocryphes juifs qu’elle contient (1 Hénoc; Assomption de Moïse). Il faut avouer que ces citations décoiffent car la première fois qu’on les lit, on se demande ce qu’elles font ici dans un livre du Nouveau Testament. Cependant, le fait que Jude mentionne un passage de ces ouvrages ne signifie pas qu’il souscrit à tout leur contenu. L’apôtre Paul cite des poètes grecs (Actes 17:28; 1Corinthiens 15:33; Tite 1:12), fait allusion à la tradition juive extra-biblique (1Corinthiens 10:4; 2Timothée 3:8) et pourtant, il n’adhère manifestement pas à tout ce qui est écrit dans ces ouvrages, pas plus qu’il ne les accepte comme faisant partie des Écritures inspirées de Dieu. A l’instar de Paul, Jude cite des histoires connues pour étayer son argumentation ce qui ne veut pas dire qu’il considère ces livres divinement inspirés.

Quoiqu’il en soit et d’une manière générale, l’Église chrétienne du IVe siècle accepte sans réserve l’épître de Jude, ce que prouvent les témoignages d’Athanase (293-373) évêque d’Alexandrie, du Concile de Laodicée, de Cyrille (315-387) évêque de Jérusalem, de Grégoire de Nazianze (329-390) Père de l’Église d’Orient, et de Jérôme (347-420), le traducteur des Écritures en latin (la Vulgate).

Mise à part cette lettre écrite par Jude, nous possédons très peu d’informations sur lui. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul mentionne en passant qu’il est marié et qu’il exerce un ministère itinérant à titre d’évangéliste (1Corinthiens 9.5). Selon l’historien Eusèbe (Histoire ecclésiastique, III,XIX,XX), parce que les petits-fils de Jude sont de la lignée royale de David, l’empereur romain Domitien met en cause leur loyauté et les oblige à comparaître devant lui. Mais quand il apprend qu’ils sont de simples paysans, il les renvoie avec mépris. À part ce fait divers, la tradition garde le silence sur Jude.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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