Jude 1.21-25
Chapitre 1
Introduction
Se promener sur un fil tendu en l’air comme le font les funambules, n’est pas un exercice qui m’attire. Quand j’étais enfant, avec les copains nous marchions sur une rail, histoire de s’amuser; c’est relativement facile et j’y arrive encore. Ce qui est beaucoup plus difficile par contre, est de rester dans le droit chemin au niveau moral et spirituel parce que je suis comme un mouton noir; j’ai la fâcheuse tendance à m’imaginer que l’herbe sera meilleure si je m’écarte du sentier tracé par le bon Pasteur. Je continue maintenant de lire la lettre de Jude.
Verset 21
Maintenez–vous dans l’amour de Dieu en attendant que notre Seigneur Jésus–Christ, dans sa bonté, vous accorde la vie éternelle.
Ce passage fait suite ou complète le premier verset du livre qui est : « Jude, [..] à ceux qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus Christ ». Celui qui a compris qu’il est l’objet de l’amour de Dieu en Jésus-Christ est incité à répondre lui aussi par l’amour, amour qui doit se traduire dans la vie quotidienne.
Mais qu’est ce que veut dire « se maintenir dans l’amour de Dieu » ? Que le Seigneur nous aime est une vérité qui revient fréquemment dans les Écritures et en particulier sous la plume de l’apôtre Jean qui écrit par exemple : « nous avons connu l’amour que Dieu nous porte et nous y avons cru. Dieu est amour_: celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » (1Jean 4:16). Jésus est descendu sur terre pour nous annoncer, et nous prouver par sa mort sur la croix, que Dieu aime les hommes. Il a dit à ses disciples: « Comme le Père m’a toujours aimé, moi aussi je vous ai aimés; maintenez–vous donc dans mon amour » (Jean 15.9). Jude ne nous apprend rien de nouveau car il ne fait que répéter ce que Jésus et l’apôtre Jean ont dit. Cependant, Jésus et Jean expliquent comment se maintenir dans l’amour de Dieu. Dans l’évangile selon Jean on lit que Jésus a dit: « Si vous obéissez à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, tout comme moi–même j’ai obéi aux commandements de mon Père et je demeure dans son amour ». Et dans sa première épître Jean explique que « aimer Dieu, c’est accomplir ses commandements. Ceux–ci, d’ailleurs, ne sont pas pénibles » (Jean 15.10; 1Jean 5.3). Demeurer dans l’amour de Dieu c’est obéir à ce que nous savons être sa volonté, ce qui inclut toutes ses lois morales, bien sûr, mais aussi la voie spécifique qu’il a tracée pour moi, que je dois découvrir et dans laquelle je dois marcher.
Dans la prière communément appelée « le Notre Père », deux des six requêtes adressées à Dieu sont: « que ton règne vienne, et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.10). Non seulement le croyant doit aspirer à ce que Dieu règne et qu’il étende sa souveraineté à toute la terre, mais il est également responsable de conformer sa vie à ce qu’il sait être personnellement pour lui la volonté de Dieu. C’est de cette manière que le fidèle du Seigneur demeure dans l’amour de Dieu. Je sais bien que le mot « obéissance » ne suscite pas l’enthousiasme, cependant c’est le chemin que nous devons suivre et le secret du bonheur. Après avoir dit à ses disciples qu’ils doivent lui obéir, Jésus ajoute: « Tout cela, je vous le dis pour que la joie qui est la mienne vous remplisse vous aussi, et qu’ainsi votre joie soit complète » (Jean 15.11).
Je dois obéir à Dieu « en attendant que notre Seigneur Jésus–Christ, dans sa bonté, m’accorde la vie éternelle ». Le participe présent « attendant » veut dire « attendre avec empressement et espérance ». Cette signification conduit certains commentateurs à penser que « la vie éternelle » mentionnée par Jude fait référence à l’enlèvement de l’Église du Christ, auquel participeront tous les croyants présents sur terre à ce moment là. C’est tout à fait possible et même probable.
Le mot traduit par « bonté » est généralement rendu par « miséricorde », mais ce qui est important à noter est que généralement, quand ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament, il est appliqué à Dieu le Père car c’est lui qui fait miséricorde. D’autres fois, surtout dans les salutations du début des épîtres, l’auteur fait référence à la fois au Père et au Fils. Deux ou trois fois dans le Nouveau Testament, on lit que « le Seigneur fait miséricorde ». Dans ce cas, il s’agit soit du Père soit du Fils. Ici, dans la lettre de Jude, il est franchement question de la miséricorde du Christ ce qui est une nouvelle preuve, si besoin est, que Père et Fils sont un.
Dans sa miséricorde, Dieu accorde la vie éternelle à ceux qui lui font confiance, qui se soumettent à lui en Jésus-Christ. Cependant, même si cette nouvelle vie est déjà présente dans l’âme des croyants, elle reste abstraite dans notre esprit parce qu’elle ne se réalisera pleinement que lorsque nous serons de l’autre côté, suite à la mort ou à l’enlèvement de l’Église.
Dans la prière que nous appelons « sacerdotale », Jésus définit la vie éternelle en disant qu’elle « consiste à connaître le Dieu unique et véritable, et Jésus–Christ » (Jean 17.3). Par définition, cette vie ne s’arrêtera jamais. C’est vrai mais j’ai quand même du mal à m’imaginer à quoi va ressemblera l’éternité, surtout que ce mot a quelque chose d’effrayant. Quand par une nuit étoilée je regarde la voûte céleste, je suis confondu par cette immensité qui m’écrase, et me rappelle que je suis misérablement petit et périssable. Le cosmos et l’éternité ont des dimensions qu’il m’est impossible de saisir et de comprendre, et moi ça m’angoisse.
Jude va maintenant mentionner trois différentes catégories d’incrédules qui sont dans l’église, qui ont un pied dedans et un pied dehors ou qui gravitent dans la sphère des croyants. Certains sont tout seuls dans leur coin et ne présentent donc aucun danger pour quiconque sinon eux-mêmes. Mais d’autres sont franchement toxiques parce qu’ils essaient par tous les moyens de rallier le plus de gens possibles à leur cause, à leur fausse vision du monde et de Dieu. Les enseignants de mensonge s’en prennent d’abord à ceux qui sont faibles dans la foi (2Timothée 3:6); ils sont comme des loups qui traquent des brebis, préférant les malingres plus faciles à tuer. Je continue maintenant la lettre de Jude.
Verset 22
Ayez de la pitié (compassion) pour ceux qui doutent
Il s’agit de personnes confuses qui ne savent plus qui ou que croire. Elles sont troublées par l’enseignement de certains responsables de l’église parce qu’il va à l’encontre de ce qu’elles croyaient jusque là. Mais comme ces personnes ont un certain respect pour les faux-frères à cause de leur charisme, ou bien sont peut-être attirées par leur style de vie dévergondé à la romaine, elles ont perdu leurs convictions et sont dans le brouillard spirituel. C’est ce qui est arrivé dans l’église de Corinthe à laquelle, dans sa seconde épître, l’apôtre Paul écrit: « J’ai bien peur que vous laissiez votre esprit se corrompre et se détourner de votre attachement sincère et pur au Christ, comme Ève s’est laissé séduire par le mensonge “_tortueux_” du serpent » (2Corinthiens 11:3). Le même phénomène se produit également dans l’église des Galates et Paul est plutôt du genre brutal avec eux quand il leur dit: « Je m’étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour vous tourner vers un autre message. Comme s’il pouvait y avoir un autre message_! Non, il n’en existe pas d’autre, mais il y a des gens qui sèment le trouble parmi vous et qui veulent renverser le message du Christ. Eh bien, si quelqu’un –_même nous, même un ange du ciel –_vous annonçait un message différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit_! » (Galates 1.6-8).
En parlant de ceux qui doutent, Jude ne fait pas référence aux hérétiques, mais aux croyants qui vacillent (2Timothée 3.6), qui sont « déchirés entre la vérité et l’erreur et qui ressemblent aux vagues de la mer agitées et soulevées par le vent », comme l’écrit Jacques (1.6). Jude demande donc aux autres membres de l’assemblée, du moins à ceux qui ont de l’assurance dans la foi, de tendre la perche aux faibles, d’avoir de la compassion à leur égard, d’être patient et de les entourer. Bien sûr et par la même occasion, il faut leur rappeler ce qu’est la foi véritable, celle qui a été « transmise une fois pour toutes par les apôtres à ceux qui appartiennent à Dieu » (v 3).
Dans sa seconde lettre, l’apôtre Paul écrit à Timothée que « le serviteur du Seigneur doit instruire avec douceur les contradicteurs. Qui sait si Dieu ne les amènera pas ainsi à changer d’attitude pour connaître la vérité_? » (2Timothée 2.25). Jacques exprime la même idée quand il écrit: « Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, sachez que celui qui ramène un pécheur de la voie où il s’égarait le sauvera de la mort et permettra le pardon d’un grand nombre de péchés » (Jacques 5.19-20). Quand un croyant ou un sympathisant s’intéresse d’un peu trop près à une hérésie, il faut intervenir sans tarder sinon il risque de sombrer corps et âme dans l’erreur, ce qui aura des répercussions désastreuses.
La situation est différente quand il s’agit d’un non-croyant qui essaie de comprendre en toute sincérité en quoi consiste la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Il ne faut pas se formaliser si ce genre de personne va voir les Mormons ou les Témoins de Jéhovah, par contre il est nécessaire de répondre avec douceur et tact à toutes ses questions même si ce sont les mêmes qui reviennent sans cesse. Il est également important de prier pour les gens en recherche car au final, seul le Saint Esprit peut les convaincre que Jésus seul est la vérité. Je continue la lettre de Jude.
Verset 23a
Sauvez ceux qui peuvent l’être en les arrachant au feu. V 23 a
Ici, il s’agit plutôt de non-croyants qui ont tout d’abord eu un intérêt pour la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ mais qui maintenant se sont laissés embrigadés par les enseignants de mensonge.
Le participe traduit par « arrachant » au feu signifie « saisir quelque chose ou quelqu’un par la force ». Cette image fait penser à la parole du prophète Amos qui dit au peuple d’Israël Nord : « J’ai produit parmi vous des bouleversements [..] et vous avez été comme un tison sauvé du feu. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus jusqu’à moi, l’Éternel le déclare » (Amos 4.11). La même image du « tison » arraché au feu est reprise par le prophète Zacharie concernant Jérusalem (Zacharie 3.2).
De toute évidence, Jude a appris que certains, probablement des gens qui fréquentent l’église mais ne sont pas encore baptisés, sont tombés dans le piège des fausses croyances des apostats. Jude les perçoit comme ayant été marqués au fer rouge; il sont destinés au feu de l’enfer s’ils persistent à suivre les apostats. Le meilleur moyen de tirer de telles personnes hors de la fournaise ardente dans laquelle ils se sont jetés, consiste à contrecarrer les fausses doctrines en utilisant les Écritures (2Corinthiens 10:4-5), c’est à dire une traduction protestante ou catholique; la bible des Témoins de Jéhovah étant trafiquée, elle est inutilisable.
Au cours de son ministère terrestre, Jésus prend le temps d’expliquer qui il est à ceux qui cherchent sincèrement la vérité (Jean 4:10-26; 6:26-59). Avec les faux jetons religieux de son époque, Jésus engage le dialogue mais il menace aussi sans ménagement les scribes et les pharisiens (Luc 11:37-54). Je continue la lettre de Jude.
Verset 23b
Pour les autres, ayez de la pitié, mais avec de la crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair (Auteur.). V 23 b
Jude est quelque peu grossier dans son langage car l’expression « tunique souillée par la chair » est une façon respectable de dire « sous-vêtements dégueulasses », et tout le monde sait qu’une personne normalement constituée répugne à toucher les slips souillés de quelqu’un d’autre. Par ces paroles crues, Jude veut choquer ses lecteurs afin qu’ils réalisent combien les apostats sont dangereux car atteint de la gale spirituelle en quelque sorte, et comme par osmose leurs égarements entachent l’esprit de ceux qui les fréquentent d’un peu trop près (Matthieu 16:6, 12; 1Corinthiens 5:6, 7; 15:33; Galates 5:7-9). Il faut être sans pitié avec les loups qui cherchent à diviser le troupeau de Dieu. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit: Je vous engage instamment, chers frères, à prendre garde à ceux qui sèment la division et égarent les autres en s’opposant à l’enseignement que vous avez reçu. Eloignez–vous d’eux. Je voulais simplement vous dire de ne pas entretenir de relations avec celui qui, tout en se disant votre “_frère_”, vivrait dans la débauche, ou serait avare, idolâtre, calomniateur, adonné à la boisson ou voleur. Avec des gens de cette sorte, il ne vous faut même pas prendre de repas. Si quelqu’un cause des divisions, avertis–le, une fois, deux fois, puis écarte–le de l’Église (Romains 16.17; 1Corinthiens 5.11; Tite 3.10).
Jude termine ses mises en garde sévères, et comme il ne veut pas finir sur un ton négatif, il éclate en une doxologie grandiose dont le point d’orgue est la personne de Jésus-Christ, car c’est lui qui est la réponse à toutes les apostasies et fausses religions répandues par Satan dans le monde. Je termine la lettre de Jude
Verset 24-25
A celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire, irréprochables dans l’allégresse, au Dieu unique qui nous a sauvés par Jésus–Christ notre Seigneur, à lui appartiennent la gloire et la majesté, la force et l’autorité, depuis toujours, maintenant et durant toute l’éternité_! Amen. V 24-25
Cette action de grâces sublime a pour but d’apporter consolation et encouragement aux croyants en leur rappelant la fidélité et la puissance de Dieu. Jude met l’accent sur deux aspects de la bienveillance divine envers les croyants qui sont de préserver leur salut, et de les présenter irréprochables devant son trône glorieux.
Le verbe traduit par « préserver » (inf: phulassô) est issu du vocabulaire militaire et signifie « garder, veiller ». C’est comme si Jude disait que Dieu est à son poste et il monte la garde en faveur de ses enfants afin de veiller à leur sécurité. Étant donné la fidélité du Seigneur et sa toute-puissance, il est hors de question et il ne permettra jamais qu’un seul de ceux qui se sont confiés en Jésus-Christ se perde en route (Jean 6.37-40; Romains 8.29-30; Jean 10.27-29; 1Pierre 1.3-5). Même si humainement parlant, le chemin qui conduit au ciel semble périlleux et parsemé de pièges, selon la perspective divine il est absolument sûr et sans danger. Une fois que quelqu’un s’engage avec Jésus-Christ, il est certain d’arriver au ciel, sa destination finale, parce que Dieu est capable de le garder et le gardera.
Pendant mes études à Nancy, je fréquentais une église qui enseignait qu’un croyant peut facilement perdre le salut. A cette époque je suis encore très jeune dans la foi et j’ignore à peu près tout des Écritures, cependant, il me semble déjà que cette perspective ne cadre pas avec le caractère de Dieu. En effet, une telle croyance signifie que, d’une part, le Seigneur du ciel et de la terre prédestine un croyant à la sainteté sans qu’il devienne saint, il l’adopte comme son enfant pour le renier ensuite, et d’autre part, la volonté humaine est si forte qu’elle peut supplanter la puissance divine. Non vraiment, ça ne cadre pas avec le caractère de Dieu.
Non seulement Dieu a la puissance de nous préserver de toute chute, mais il est aussi capable de nous faire paraître devant lui « irréprochables dans l’allégresse ». Les apôtres Paul et Pierre écrivent respectivement : « Dieu lui–même vous rendra forts jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus–Christ. Quand vous aurez souffert un peu de temps, Dieu, l’auteur de toute grâce, qui vous a appelés à connaître sa gloire éternelle dans l’union à Jésus–Christ, vous rétablira lui–même_; il vous affermira, vous fortifiera et vous rendra inébranlables » (1Corinthiens 1.8; 1Pierre 5.10). C’est Dieu en personne qui par pure grâce perfectionne ses enfants, les affermit, les fortifie et les rend inébranlables. La nature humaine étant ce qu’elle est, quand tout va bien on fait de l’immobilisme et on s’ankylose. Voilà pourquoi nous avons besoin d’un coup de hache par ci et d’un coup de ciseau par là. En général, c’est au travers des épreuves et des souffrances que Dieu nous façonne, mais ça fait mal (1Pierre 5.10).
Ici-bas, le croyant se maintient par la grâce de Dieu, mais un jour il « paraîtra » (inf: histêmi), c’est à dire « sera établi et confirmé » dans la gloire (1Pierre 5.10; Colossiens 3.4).
L’idée de « paraître » devant de Dieu ne m’emballe pas tellement; en fait elle me glace le sang. Mais je suis en bonne compagnie puisque les prophètes Ésaïe et Ézéchiel ont cette même réaction (Ésaïe 6.5; Ézéchiel 1.28), et les apôtres Pierre, Jacques et Jean étaient terrorisés sur la montagne de la Transfiguration (Matthieu 17:5-7; Luc 9:32-34). Et dans le livre de l’Apocalypse, on lit que l’apôtre Jean s’est même évanoui en voyant le Christ ressuscité (Apocalypse 1:17). Face au Dieu de gloire, l’homme sent instantanément tout le poids de ses fautes (Luc 5:8). Pour paraître devant Dieu, il faut être irréprochable, parfait et saint; rien que ça. Bien que Dieu voie ses enfants au travers du Christ, c’est-à-dire sans péchés, nous sommes encore dans un corps noir de péchés, et dans cet état il ne nous est pas possible de paraître devant Dieu. La mort a au moins l’avantage de nous débarrasser de la présence du péché mais ce qu’il nous faut et que nous obtiendrons est un corps glorifié, alors nous serons vraiment à l’aise dans la présence de Dieu (1Corinthiens 15.42-44; 2Corinthiens 5:1; Philippiens 3:21; Apocalypse 22.3-5) et nous pourrons l’adorer en vérité pour l’éternité.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.