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22 avril 2026

Jonas 1.10 – 2.1

Chapitre 1

Verset 10

Les êtres humains sont solidaires les uns des autres pour le meilleur et pour le pire ou si vous préférez : « on est tous dans le même bateau », une expression qui convient parfaitement à la situation des matelots qui croient faire un voyage sans histoires toutes voiles dehors vers l’Espagne, mais voilà, ils sont en compagnie de Jonas. Alors, à peine ont-ils atteint la pleine mer que celle-ci se déchaîne avec une telle violence que tout espoir de sauver sa vie semble perdu. Sentant que cette tempête est d’origine surnaturelle, ils ont recours à une vieille pratique païenne habituelle ; ils tirent à la courte paille et le sort tombe sur Jonas ; c’est lui qui est la cause de cette calamité. Je continue de lire dans le premier chapitre du livre de Jonas.

Il leur apprit qu’il s’enfuyait loin de la présence de l’Éternel. Aussi ces hommes furent-ils saisis d’une grande crainte et lui dirent : Pourquoi as-tu fait cela ? (Jonas 1.10).

Mis devant les faits, Jonas n’essaie pas de cacher la raison de son voyage. Les matelots sont blêmes et disent : « Mais comment as-tu pu faire une chose pareille ? » Cette question qui n’en est pas une exprime l’horreur devant la désobéissance insensée du prophète qui pour eux revient à une conduite criminelle. Le comportement de Jonas contraste avec celui des matelots païens qui ont un sentiment religieux très profond et sont choqués par la témérité de Jonas qui ose fuir loin de la présence de son Dieu. De toute évidence, ils n’ont aucun mal à croire la parole de Jonas qui leur a dit que l’Éternel contrôle la mer, surtout que sa puissance est reconnue par les peuples païens. Les matelots se sentent très mal car ils se rendent compte que d’une certaine manière ils sont complices avec Jonas puisque indirectement, ils l’aident à fuir en dirigeant le bateau vers Tarsis.

Jonas n’essaie pas d’expliquer les raisons de sa désobéissance car elle n’a plus d’importance maintenant que le baril de poudre a explosé. En effet, la situation a pris une très sale tournure car les marins n’ayant pas la possibilité d’apaiser ce Dieu redoutable et tout-puissant, ils sont dans le même bateau que Jonas, au sens propre, mais aussi au sens figuré puisqu’ils vont partager le châtiment de leur hôte indésirable. Quant à Jonas, il doit aussi se sentir mal dans ses sandales et même être rouge de honte parce que lui, prophète de l’Éternel, il est réprimandé par des païens idolâtres.

Verset 11

Je continue le texte.

Comme la mer se démontait de plus en plus, ils lui demandèrent : Que te ferons-nous pour que la mer se calme et cesse de nous être contraire ? (Jonas 1.11).

Les marins se montrent une fois encore très perspicaces. Croyant que l’Éternel contrôle la mer et que Jonas est responsable de la tempête, ils lui demandent ce qu’ils doivent faire pour apaiser la furie des flots.

Verset 12

Je continue.

Il leur répondit : Prenez-moi et jetez-moi à la mer, et la mer se calmera, car je sais bien que c’est à cause de moi que cette grande tempête s’est déchaînée contre vous (Jonas 1.12).

L’Éternel a décidé que Jonas n’irait pas à Tarsis mais à Ninive. Tout désobéissant qu’il soit, le prophète ne s’est pas endurci pour autant. Sans doute divinement inspiré, il prononce sa propre sentence. C’est à cause de lui que les marins sont en danger et il sait que la seule solution est qu’il quitte ce navire en péril. Jonas a le courage d’accepter la solution radicale de mourir pour sa faute. Il ne va pas se suicider mais il consent à ce qu’on le jette par-dessus bord. Cet incident montre que Jonas n’est pas du tout un lâche. Il est calme et maître de lui ; il a délibérément confessé sa foi et sa culpabilité et il choisit d’être noyé plutôt que de laisser d’autres périr par sa faute et il considère sa mort imminente comme un jugement de l’Éternel qu’il mérite.

Verset 13

Je continue.

Ces hommes se mirent d’abord à ramer de toutes leurs forces pour regagner la côte, mais ils n’y parvinrent pas, car la mer se déchaînait toujours plus contre eux (Jonas 1.13).

Alors que Jonas a mis la vie des marins en danger, ces derniers sont très respectueux de sa vie ne voulant pas être responsables de sa mort. Cette attitude pleine d’humanité contraste avec celle de Jonas qui n’a pas la moindre parcelle de compassion envers les habitants de Ninive. Voulant préserver la vie du prophète, les marins tentent de regagner la rive qui est encore relativement proche ; comme ils ne peuvent pas hisser les voiles à cause de la violence du vent, ils rament de toutes leurs forces, mais en vain.

Verset 14

Je continue.

Alors ils crièrent à l’Éternel et dirent : Ô Éternel, nous t’en prions, ne nous fais pas périr à cause de cet homme et ne nous tiens pas responsables de la mort d’un innocent. Car toi, ô Éternel, tu as fait ce que tu as voulu (Jonas 1.14).

Les marins réalisent qu’il n’existe pour eux aucune échappatoire possible sinon de faire ce que Jonas leur a dit. Mais avant d’en venir à cette dernière extrémité, ils prient. Oui, mais cette fois-ci ils ne s’adressent plus à leurs fausses divinités mais à l’Éternel qu’ils invoquent de tout leur cœur en lui demandant de ne pas leur tenir rigueur de jeter son prophète par-dessus bord.

Les marins s’appuient sur la volonté de Dieu pour l’invoquer car ils disent : « tu as fait ce que tu as voulu ». En effet, c’est l’Éternel qui a voulu la tempête, qui a déterminé le résultat du tirage au sort, et qui a choisi la sentence qui s’applique à Jonas. Tous ces événements établissent un contraste saisissant entre la conduite honorable des païens idolâtres et le comportement exécrable du prophète de l’Éternel.

Par ailleurs, ces marins semblent connaître et tenir compte de la règle que Dieu a énoncée à Noé, et qui punit le meurtrier de la peine capitale. Il est bon de la rappeler afin de remettre les pendules à l’heure de Dieu dans les esprits, car dans les sociétés industrielles comme chez nous en France, on a bien davantage de respect pour la vie des assassins que pour celle des victimes innocentes. L’Éternel a dit à Noé :

Quant à votre sang à vous celui qui est votre vie j’en demanderai compte à quiconque le répandra, que ce soit un animal ou un homme. Je demanderai compte à chaque homme de la vie de son semblable. Dieu a fait l’homme pour être son image : c’est pourquoi si quelqu’un répand le sang d’un homme, son sang à lui doit être répandu par l’homme (Genèse 9.5-6).

Verset 15

Je continue le texte.

Puis ils prirent Jonas et le jetèrent par-dessus bord. Aussitôt, la mer en furie se calma (Jonas 1.15).

La mer est comme un animal rugissant qui exige son repas. Dès que Jonas lui est jeté en pâture, elle le dévore et fait le gros dos. D’habitude, une fois que le vent cesse, il s’écoule un peu de temps avant que la mer agitée retrouve son calme, mais ici l’effet est immédiat et même instantané, ce qui prouve bien la nature surnaturelle de la tempête ; qu’elle avait pour cause la désobéissance du prophète, et qu’en le jetant par-dessus bord, les marins n’ont pas sacrifié une vie innocente.

On peut être sûr que cet événement marquera ces hommes de la mer pour le reste de leur vie, car ils viennent d’expérimenter la réalité et la puissance de l’Éternel, le Dieu d’Israël.

Verset 16

Je finis de lire le chapitre premier.

Alors l’équipage fut saisi d’une grande crainte envers l’Éternel ; ils lui offrirent un sacrifice et s’engagèrent envers lui par des vœux (Jonas 1.16).

Encore ici les marins manifestent leur piété. Apparemment, ils ont abandonné leurs petites divinités de polichinelle, car ils éprouvent une profonde crainte révérencielle pour l’Éternel qu’ils reconnaissent comme le souverain Maître et le seul Dieu véritable. Leur adoration se traduit par une promesse de le servir, par un sacrifice et des vœux. Ils ont probablement offert un animal qui est à bord et ils font vœu d’en offrir d’autres une fois sur la terre ferme. Ils se comportent comme de véritables croyants façon Ancien Testament.

Ce premier chapitre a commencé avec l’Éternel qui ordonne à son prophète de se rendre à Ninive. Il se termine avec Jonas qui est jeté par-dessus bord d’un bateau qui allait dans la direction diamétralement opposée à Ninive puisque Jonas tente d’aller à Tarsis en Espagne.

Au lieu d’être en route pour la capitale de l’Empire assyrien comme le veut l’Éternel, Jonas s’enfuit au bout du monde pour finalement se retrouver jeté dans une mer qui sera son tombeau. Le moins qu’on puisse dire est que ça s’est très mal passé pour le prophète récalcitrant.

Le récit décrit des marins païens qui par rapport au prophète sont bien plus conscients que lui du caractère coupable de sa rébellion, bien plus soucieux de la valeur de la vie humaine que Jonas ne l’est de la vie des habitants de Ninive. Ces marins sont également bien plus respectueux envers l’Éternel que le prophète qui se contente d’une déclaration orthodoxe poussiéreuse concernant le Dieu d’Israël.

Une fois qu’on l’a envoyé par le fond, Jonas se désintéresse de son sort pour décrire ce qui se passe alors sur le bateau, ce qui tient le lecteur en haleine qui se demande : « Que va-t-il arriver au prophète Jonas ? »

Chapitre 2

Verset 1

Je commence de lire le chapitre deux.

L’Éternel fit venir un grand poisson pour avaler Jonas. Durant trois jours et trois nuits, Jonas resta dans le ventre du poisson (Jonas 2.1).

Jonas jeté en pleine mer garantit sa noyade. Mais cette triste fin n’a pas lieu parce que Dieu intervient en manifestant une nouvelle fois sa souveraineté sur la nature. Que la mer se soit calmée c’est bien mais insuffisant pour Jonas. Alors, l’Éternel ordonne à « un grand ou gros poisson » de se rendre à l’endroit où son prophète a été jeté à l’eau, de le récupérer sans le blesser et de le garder bien au chaud.

Il pourrait s’agir d’une baleine bleue mais pas forcément car le mot hébreu signifie seulement « poisson ou mammifère aquatique ». Dans l’évangile selon Matthieu (12.40) quand Jésus parle de cet incident, il utilise le mot grec (ketos) qui signifie « monstre marin de grande dimension », sans autre précision.

Le texte dit que Jonas est resté « trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson », mais cela ne veut pas dire 72 heures, car l’auteur utilise une expression idiomatique qui signifie 24 h plus une partie de la journée précédente et une partie de celle qui suit (comparez Esther 4.16 ; 5.1 ; Matthieu 12.40 ; 1Corinthiens 15.4).

Étant donné que Jésus utilise l’histoire de Jonas qui « resta trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson » comme signe de ce qu’il subirait lui-même, il n’est pas concevable qu’il ait pu comparer le temps réel qu’il allait lui-même passer dans le séjour des morts (Matthieu 12.40) à une légende. Il s’ensuit que les événements qui entourent Jonas n’ont pas été inventés mais ont bel et bien et véritablement eu lieu.

Par ailleurs, on connaît le cas d’êtres vivants retrouvés en bonne santé après avoir été avalés par certaines variétés d’animaux aquatiques. Il y en a au moins deux qui peuvent engloutir un homme et même un cheval sans lui faire de mal parce qu’ils n’ont pas de dents. Il s’agit de la baleine bleue aussi appelée rorqual bleu (Balaenoptera Musculus) et du requin-baleine (Rhinodon Typicus). Tous deux se nourrissent en ouvrant leur énorme gueule, et en fonçant à toute vitesse dans la mer, ils rejettent l’eau et avalent ce qui reste. Le requin-baleine est le plus gros des poissons ; il peut mesurer jusqu’à 20 mètres de long et peser 34 tonnes.

La baleine bleue est le plus gros mammifère qui existe. Elle peut atteindre 30 m de long et peser 170 tonnes. En 1933, on en a capturé une à quelque distance des côtes de la Nouvelle-Angleterre. Sa bouche faisait quatre mètres de large, de quoi avaler le plus gros bœuf que vous avez jamais vu. Ces baleines ont plusieurs compartiments dans leur estomac, chacun pouvant accommoder plusieurs personnes pour un petit séjour de vacances qui serait vraiment du type « extrême » puisque c’est ce que recherchent nos contemporains épris de sensations fortes. Les vacanciers qui seraient dérangés par le suc gastrique pourront aller dans la tête de la baleine puisque celle-ci comprend une chambre d’air qui fait partie du sinus nasal. Ce compartiment mesure deux mètres trente de haut et deux mètres de large par quatre mètres cinquante de long. C’est très confortable pour une nuit ou deux. Mais faites attention à ne pas trop faire la fête car si la baleine prend mal à la tête à cause d’un hôte indésirable, elle ira sur la berge la plus proche et l’éjectera sans avertissement.

Le cachalot aussi pourrait avaler un homme mais c’est déjà plus risqué parce qu’il a des dents de 20 cm et qui pèsent chacune un kilo. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Bien sûr, Dieu aurait pu distraire l’animal pour qu’il oublie de croquer Jonas ou simplement lui dire : « Attention ne t’avise pas de l’égratigner, c’est mon hôte et le tien ! »

Malgré mes explications fumeuses, le fait qu’un grand animal aquatique se soit trouvé au bon moment à l’endroit précis où Jonas est en train de sombrer est un miracle un point c’est tout. Que ce poisson ait décidé de l’engloutir afin de préserver sa vie en est un autre. Qu’il ait survécu plus de 24 heures à l’intérieur de cet animal, qu’il ait été recraché sur la berge et non en pleine mer, et que Jonas soit redevenu lui-même en ne perdant aucune de ses facultés intellectuelles ou physiques, sont des actes divins.

Les miracles ne posent évidemment aucun problème pour l’Éternel, et de toute façon le livre de Jonas en contient plusieurs autres. Plus loin, Dieu fait pousser une plante, puis fait venir un ver pour la détruire, et enfin il fait souffler un vent brûlant ; tout ça pour apprendre à vivre à Jonas en lui donnant une bonne leçon.

Le texte ne nous dit pas comment Jonas a vécu le temps qui s’est écoulé entre le moment où les matelots l’ont jeté par-dessus bord et l’instant où le grand poisson l’a happé, mais on sait, d’après la suite, qu’il prie et invoque instamment l’Éternel alors qu’il coule à pic dans la mer. Il sait alors qu’à moins d’une intervention miraculeuse de Dieu, c’est fini pour lui.

On peut crier à Dieu où que l’on soit et quelques soient nos circonstances. Le prophète Jérémie supplie Dieu du fond d’une citerne (Lamentation 3.53-55) où on l’a jeté. Quant à Daniel, et bien que le texte ne le précise pas, tout porte à croire qu’il a crié à Dieu alors qu’il est dans la fosse entouré de lions affamés (Daniel 6.16-17, 22 ; Hébreux 11.33).

En France, le seul évangéliste que le grand public connaisse au moins de nom est Billy Graham. Mais il y en a beaucoup d’autres, surtout aux États-Unis. Au siècle dernier, il y avait ce pasteur qui était connu pour ses prédications puissantes, et chaque fois qu’on lui demandait comment il avait choisi la vocation de prêcher la grâce de Dieu et la foi en Jésus-Christ, il montrait simplement l’index de sa main droite auquel il manquait la première phalange. Qu’est-ce qu’il voulait dire ? Eh bien alors qu’il est adolescent, son père l’oblige à assister à des réunions d’évangélisation et à s’asseoir au premier rang. Le prédicateur est très convaincant ce qui donne au jeune homme des sueurs froides. Après avoir assisté à deux réunions, il sait qu’il ne pourra pas résister plus longtemps, qu’il finira par se lever lors de l’appel et qu’il donnera sa vie à Jésus-Christ ce qu’il ne veut pas faire. Alors au soir de la deuxième réunion d’évangélisation, après que tout le monde soit couché, il fait sa valise et s’enfuit dans le Mississipi, l’État voisin où il trouve un travail dans une scierie. Il doit alimenter une énorme scie à ruban qui tronçonne des troncs d’arbres dans leur longueur. Il les fait rouler à l’aide d’un grand crochet, mais pour une raison inconnue l’un de ces troncs a déjà été scié à moitié. Alors, quand il veut le mettre en position, il ne prend pas garde où il met ses doigts. Or, la partie sciée s’était légèrement ouverte et une fois en position, les deux parties sciées se referment sur la phalange de son index droit et la coincent; il a beau faire, impossible de la retirer.

Vous devinez la suite ; il est entraîné en même temps que le tronc. Alors, il se met à crier à pleins poumons pour qu’on arrête la machine mais personne ne l’entend à cause du vacarme que fait la scie. Il sait que dans moins d’une minute son doigt va passer sous la scie. Effectivement, il est coupé net ce qui le délivre de l’emprise du tronc mais avec une phalange en moins. Pendant cette interminable petite minute avant l’accident, il crie à Dieu et accepte Jésus comme Sauveur ; il promet qu’il fera sa volonté, deviendra prédicateur et lui a même promis beaucoup plus que tout cela. En fait, selon son propre témoignage, il affirme qu’il a davantage parlé à Dieu en moins d’une minute que dans toutes les prières qu’il a faites durant son ministère.

Les quelques instants qui précédent une catastrophe sont le moment idéal pour lancer un S. O. S. au Seigneur. C’est dans les temps de détresse qu’on prie vraiment sans hypocrisie et sans chercher à faire des belles phrases. Je sais bien que dans le malheur certains lèvent le poing au ciel, mais pour ma part je crie à Dieu et peut-être que vous aussi, surtout quand on sait que d’un instant à l’autre, on risque de comparaître devant lui pour ce rendez-vous où je serais obligé de faire un grand tour d’horizon de ce qu’a été ma vie.

Jonas crié « Au secours » à Dieu alors qu’il est en train de couler. Il dit :

Dans ma détresse, moi, j’ai crié à l’Éternel et il m’a répondu. Oui, du cœur du séjour des morts j’ai crié au secours et tu m’as entendu (Jonas 2.2,3).

J’imagine aussi que sa prière redouble d’intensité quand il voit arriver le grand poisson la gueule ouverte et qu’il se sent englouti, quand tout devient noir et qu’il est projeté il ne sait où. Mais c’est aussi à ce moment qu’il peut recommencer à respirer, de l’air d’étuve certes, mais de l’air quand même. Puis quand il butte contre la paroi molle et humide du fond, il sait qu’il a été exaucé et peut dire « Amen ».

Si Jonas dort dans le bateau, il est tout ce qu’il y a de plus éveillé à l’intérieur du poisson. Il fait affreusement noir et il se sent seul. Les bruits qu’il entend ne lui sont pas familiers car ils viennent des organes de cet énorme animal. Bien qu’il soit dans une situation incroyable, Jonas est bien vivant. Il se rappelle de ce qui vient de se passer, de son cri vers l’Éternel.

Maintenant qu’il est sain et sauf dans cet étrange labyrinthe, il rend grâce au Seigneur pour sa délivrance tout en espérant que Dieu va continuer ce sauvetage et qu’il retrouvera la terre ferme. Pendant tout le temps que Jonas est à l’intérieur du poisson il est très conscient, comme le montre sa prière de louanges. Qu’il est trouvé le temps long, ça par contre c’est fort probable, mais il se peut aussi qu’à un moment donné il soit devenu inconscient. En tout cas, il a eu le temps de réfléchir et de se rendre compte où son refus d’accomplir son ordre de mission l’a conduit. Il reconnaît aussi l’Éternel comme son Dieu, qui au lieu de l’abandonner lui a fait grâce. Tel est le Dieu de Jonas et le Dieu qui est aussi le nôtre.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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Prendre les armes de Dieu (suite)

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