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08 mars 2022

Introduction générale à la série d’études – 6

Épisode 6

ARCHÉOLOGIE FIN; LES PROPHÉTIES ACCOMPLIES PROUVENT LA VÉRACITÉ DE LA BIBLE

Ces dernières années, un certain nombre de feuilletons et de films sont apparus sur le marché de l’audiovisuel qui mettent en scène le surnaturel, des êtres extraordinaires, des anges et des démons. Il n’y a qu’à penser à la trilogie Le Seigneur des anneaux, par exemple. Bien sûr, tout le monde sait très bien que c’est du cinéma comme on dit, des inventions de toutes pièces. Par contre, la même idée existe en ce qui concerne les Textes Sacrés, comme quoi ils seraient constitués d’un amalgame de faits historiques et de mythes. Je comprends tout à fait ce point de vue parce qu’effectivement on y trouve de drôles d’histoires tout à fait stupéfiantes. Par exemple dans l’Évangile selon Jean au chapitre 5, l’auteur raconte un incident des plus étranges où un ange agite l’eau d’un bain public appelé Bethesda. Ce qui m’importe pour le moment ce ne sont pas les faits décrits, mais l’historicité des lieux. Or cette piscine n’est pas le fruit de l’imagination de l’apôtre Jean ; elle a été localisée dans la partie NE de la vieille ville de Jérusalem. Ce sont des fouilles entreprises en 1888 près de l’église Ste-Anne qui ont mis à jour les restes d’une ancienne église sous laquelle se trouvait une crypte. Sur le mur, on pouvait encore distinguer les restes d’une vieille fresque représentant ce fameux ange en train d’agiter l’eau. Des fouilles ultérieures en dessous de la crypte révélèrent une série de marches conduisant à une piscine ce qui prouve que ce site de Bethesda a bien existé et a été identifié avec certitude. Ceci est d’autant plus remarquable quand on réalise qu’en l’an 70 de notre ère, Jérusalem a été totalement rasée puis une nouvelle ville païenne établie par-dessus les ruines de la précédente en l’an 135.

 

À côté de l’archéologie, il existe d’autres raisons de croire que les Textes Sacrés sont dignes de foi. Par exemple, l’accomplissement en détail de ce qu’ont annoncé les prophètes est à mon avis une preuve de l’authenticité des Écritures. Elles relatent en effet de nombreuses prédictions qui se sont réalisées au pied de la lettre. Il en existe deux sortes : celles qui se sont accomplies dans le futur immédiat du prophète et celles qui ont vu leurs réalisations des décennies voire des siècles plus tard. Si nul ne peut prouver de manière absolue que les choses se sont bien passées comme elles sont écrites, elles ne peuvent être démenties non plus. Mon premier exemple concerne un certain Michée qui a exercé son ministère au 8e siècle av. J-C. Il a prédit à Achab, un roi d’Israël particulièrement idolâtre, que s’il partait en campagne contre les Syriens il perdrait et la bataille et la vie. Il était entouré de faux prophètes et de mignons de l’époque qui vivaient à ses crochets à la façon des courtisans autour des rois de France. Ces derniers lui chatouillèrent les oreilles en lui assurant qu’il aurait la victoire. Achab choisit d’écouter ce qui l’arrangeait et ordonna que jusqu’à ce qu’il revienne du combat, on jette Michée dans un cachot. À ces paroles, ce dernier rétorqua et je le cite :

Si tu reviens en paix, l’Éternel n’a point parlé par moi… Vous tous peuples entendez ! (1Rois 22.28).

De toute évidence, l’Éternel avait bel et bien parlé par son prophète, car Achab est bien revenu, mais dans l’équivalent d’un costume en sapin ; il fut tué et son armée mise en déroute. Pourtant, il s’était déguisé de façon à ne pas attirer l’attention sur lui et sa ruse fonctionna à merveille puisqu ’ effectivement personne ne le reconnut. Seulement, voilà, un soldat ennemi tira de son arc pour se défouler au petit bonheur la chance et la flèche transperça le roi au défaut de la cuirasse, nous dit le texte.

 

Quand on circule en voiture il faut tenir compte des angles morts, eh bien, c’est un peu pareil pour une armure ; elle protège très mal certains endroits du corps. La flèche comme guidée par une main invisible atteignit sa cible et Achab mourut exactement comme l’avait prédit le prophète Michée. Un autre exemple, qui met encore en jeu le tir à l’arc, concerne le prophète Ésaïe. Il annonça que l’armée assyrienne qui attaquait Jérusalem ne tirerait pas une seule flèche dans la ville. Ça, c’est intéressant ; la prophétie de Michée s’est accomplie parce qu’un soldat a envoyé une flèche au hasard et cette fois-ci c’est tout le contraire. Ne penserait-on pas que parmi les milliers d’Assyriens il y en aurait au moins un à la détente facile qui tirerait au moins une fois au-delà des murs de Jérusalem ? Eh bien, non ; cela ne s’est pas produit parce qu ’ Ésaïe était un véritable porte-parole de l’Éternel et ce qu’il avait dit se réalisa. Que ce prophète soit digne de foi est particulièrement important, car c’est lui qui a prédit qu’une jeune fille vierge donnerait naissance à un fils et il fit cette révélation 700 ans avant que Marie ne donne naissance à Jésus à Bethléem. En fait, et comme je l’ai déjà dit, il y a plus de 300 prophéties qui concernent la venue et le ministère du Christ ici sur terre et elles se sont toutes littéralement accomplies.

 

À l’opposé des prédictions bibliques, il est amusant de constater combien les annonces météo sont quelquefois aléatoires. En période d’instabilité atmosphérique, j’ai presque autant de chance de deviner le ciel qu’il va faire que le météorologue, moi en jouant à pile ou face et lui en essayant de déchiffrer ses cartes satellites. Or le temps n’est pas aussi anodin qu’on pense, car il y a des moments dans la vie où il est important de pouvoir le connaître avec exactitude. Ainsi pour le mariage de ma fille cadette qui devait avoir lieu un samedi, toute cette semaine le temps fut superbe avec cependant une menace de tempête à compter du vendredi matin. Panique à bord tout en espérant que les faiseurs de météo étaient dans l’erreur surtout qu’ils changeaient leurs prédictions de jour en jour. Vendredi à l’aube, il y avait du vent, c’est vrai, mais aussi un ciel bleu et un grand soleil, ce qui était parfait pour préparer les festivités. Ce matin-là, la météo avait annoncé que la pluie commencerait à tomber vers les minuit et continuerait sans interruption tout le samedi. C’est vrai qu’il a plu, mais pas avant le samedi matin 9 h. Et ce jour-là, ils ont à nouveau changé d’avis et ont prédit que le soleil reviendrait à 13 h. Ce coup-ci ils ont visé presque juste puisqu’à partir de midi et demi il a fait un après-midi et une soirée magnifiques. Ce qui est sûr est qu’on ne pouvait pas compter sur les annonces de la météo.

 

Heureusement, il n’en est pas ainsi avec ceux qui parlent au nom du Dieu de la Bible et pour qui la prophétie est une science précise sans le droit à l’erreur. D’ailleurs, les Écritures expliquent le test d’un vrai prophète. C’est très simple ; il doit non seulement annoncer des événements qui doivent se réaliser dans un futur lointain, mais aussi prédire sans jamais se tromper des phénomènes proches et vérifiables. C’est ce qu’a fait Ésaïe concernant l’armée assyrienne qui ne tirerait pas une seule flèche dans Jérusalem. Une fois que les prophéties rapprochées se sont accomplies, les gens savent qu’ils peuvent faire confiance à cet homme de Dieu concernant les événements lointains dans le futur. Celui qui se disait prophète, mais dont les prédictions ne se réalisaient pas à 100 % était simplement mis à mort par le peuple.

 

Les Textes Sacrés font état d’un grand nombre de prophéties complexes et détaillées. Ainsi, Ézéchiel a prédit une série de jugements très précis en 590 av. J-C concernant la ville de Tyr, capitale de la Phénicie et qui était alors un grand centre commercial situé sur le littoral syro-libanais de la Palestine. Voici ce que Dieu déclare par son prophète :

Tyr. Je ferai monter contre toi des nations nombreuses… Elles détruiront les murs de Tyr, elles abattront ses tours et j’en raclerai la poussière ; je ferai d’elle un rocher nu. Elle sera dans la mer un lieu où l’on étendra les filets… Voici j’amène du septentrion contre Tyr, Nebucadnetsar, roi de Babylone. L’on jettera au milieu des eaux tes pierres, ton bois, et ta poussière… Je te réduirai à rien et tu ne seras plus ; On cherchera ta grandeur, et l’on ne la trouvera plus jamais, dit le Seigneur l’Éternel (Ézéchiel 26.3-5).

17 ans plus tard, en l’an 573 av. J-C, Nebucadnetsar que nos livres d’histoires appellent Nabuchodonosor, prit la ville principale après un siège de 13 ans. On peut toujours penser que ce roi ayant eu connaissance de cette prophétie lui aurait donné des idées. Quoiqu’il en soit, les habitants de Tyr s’enfuirent sur un îlot proche, ne laissant dans la ville aucun objet de valeur. Incapable de poursuivre les habitants, Nebucadnetsar retourna chez lui la tête basse. 35 ans plus tard, en 538, toute la Phénicie, dont la ville insulaire de Tyr rebâtie sur l’îlot et maintenant fortifiée et entourée par d’immenses murs à même la mer, passa sous la coupe de la Perse et la prophétie d’Ézéchiel ne s’était pas accomplie, mais ce n’est pas fini.

 

En 332 av. J-C, en guerre contre la Perse et après plusieurs victoires, Alexandre le Grand décide de faire le siège de la cité insulaire de Tyr parce qu’elle contrôlait la mer. Pour prendre la ville, Alexandre, qui ne possédait pas de navires, fit faire une digue de 60 mètres de large pour relier le continent à l’îlot. Pour la construire, il fit prendre les pierres, le bois et tout ce qu’il pouvait trouver des ruines de l’ancienne ville détruite par Nebucadnetsar. Comme cela ne suffisait pas, il racla aussi le sol de la vieille cité. Or, la prophétie annonçait :

des nations détruiront les murs de Tyr, elles abattront ses tours et j’en raclerai la poussière ; je ferai d’elle un rocher nu (Ézéchiel 26.4).

Après bien des péripéties, dont la constitution d’une flotte de guerre et 7 mois de siège, Alexandre finit par conquérir et détruire la cité insulaire. Mais ce n’est toujours pas fini, car cet îlot fut reconstruit. Mais 18 ans plus tard, Antigone, un des généraux d’Alexandre en fit à nouveau le siège et la prit au bout de 15 mois. Cependant, elle fut une nouvelle fois reconstruite et en 1047 de notre ère cette cité insulaire est décrite comme très prospère. Finalement, les musulmans la prirent puis ce fut le tour des croisades et enfin les musulmans la conquirent à nouveau en 1291 de notre ère. Cette dernière fois, ce fut avec rage que littéralement ils réduisirent l’îlot en poussière comme l’annonçait la prophétie.

 

Aujourd’hui, il n’en reste que les ruines d’une ancienne basilique, tout le reste est dans la mer sous forme de digue. Le site reste excellent pour y reconstruire la ville, car des sources d’eau souterraines produisent jusqu’à 40 000 m3 d’eau potable par jour, et pourtant l’entreprise n’a jamais été tentée. L’endroit est plat et désolé et la seule vie est un petit village de pêcheurs qui étendent leurs filets ; sa grandeur légendaire n’existe plus conformément à ce qu’avait annoncé Ézéchiel. Je pourrais confirmer de la même manière les prophéties d ’ Osée et de Michée au 8e siècle av. J-C contre le royaume Nord d’Israël appelé la Samarie. Elles s’accomplirent en deux temps, en 722 et 321 av. J-C. Pareil pour les prophéties d ’ Amos, Jérémie, et Sophonie contre Gaza et Ashkelon, deux villes du royaume des Philistins, ennemis héréditaires d’Israël. C’est en 1270 de notre ère qu’un sultan les détruisit ainsi que tout ce qui restait de ce peuple. Et on peut continuer ainsi avec deux petits royaumes qui s’appellent Moab et Ammon dont la destruction fut prédite par les prophètes Jérémie et Ézéchiel. C’est encore la même chose pour la capitale du royaume d’Édom qui était une immense falaise imprenable. Sa chute est un long processus fort complexe qui fut prédit par les prophètes Ésaïe, Jérémie et Ézéchiel et qui s’est accomplie au pied de la lettre. Il y a aussi des villes en Égypte, en Irak et même en Israël dont la destruction fut annoncée des siècles plus tôt. On n ’ en finit plus, et il existe de bons livres qui expliquent comment tout cela s’est réalisé dans tous les détails. L’important est que les prophètes de l’Ancien Testament étaient dignes de foi ; ils ont annoncé l’avenir avec précision et justesse. Un homme ordinaire laissé à lui-même est dans l’impossibilité de prédire des événements futurs en détail sans jamais se tromper. Supposons que je dise qu’il va pleuvoir dans 30 jours. J’ai selon la saison dans laquelle je me trouve, un peu plus ou un peu moins d’une chance sur deux de taper juste. Maintenant si je renchéris disant que la pluie commencera à 9 h, j’ajoute une difficulté considérable qui rend l’éventualité d’un tel événement quasiment nul. Et si en plus je m’amuse à prédire que le soleil reviendra à 14 h, seul le plus improbable du plus grand des hasards ferait que cette prédiction aurait lieu. Imaginez que j’ajoute ainsi l’un à la suite de l’autre quelques 300 éléments d’incertitude, quelles sont mes chances ? Elles sont absolument nulles.

 

Eh bien, comme je l’ai dit précédemment, il y a dans les Écritures quelques 333 prophéties concernant la venue de Jésus Christ et elles se sont toutes réalisées. Au premier siècle, les Juifs connaissaient bien toutes ces prophéties dites messianiques. Mais bien évidemment, après sa mort et sa résurrection, les docteurs de la Loi juifs se mirent à les rejeter une à une comme s’appliquant au Christ parce qu’ils l’avaient fait crucifier par Ponce Pilate. Quant aux érudits païens, ils commencèrent à prétendre que ces prédictions messianiques avaient été insérées dans l’Ancien Testament après la venue du Christ. Comme chacun sait, les Juifs aujourd’hui n’acceptent toujours pas que ces prophéties s’appliquaient au Christ. Par contre, il y a eu un renversement d’opinion des scientifiques sceptiques qui disaient que ces prophéties avaient été rajoutées après les faits. En effet, ces voix de contestation se sont à peu près toutes tues après la découverte des manuscrits de la Mer Morte à Qumram en Jordanie en 1947. Comme je l’ai déjà dit, ceux-ci contiennent plusieurs livres de l’Ancien Testament dont, entre autres, certains passages prophétiques du livre de Daniel et un texte complet du prophète Ésaïe où sont justement énoncées les prophéties messianiques les plus extraordinaires. Le scepticisme soulevé par ces documents les fit soumettre à un examen rigoureux. Il en est résulté que leur authenticité est certaine. Les archéologues outre-Atlantique les datent à environ un siècle av. J-C, tandis que l’École des Études Orientales et Africaines de Londres situe le rouleau d’Ésaïe entre 175 et 140 ans av. J-C. Cette datation est acceptée par la majorité des paléographes et de toute façon tous considèrent ces manuscrits comme ayant été rédigés avant la venue de Jésus-Christ. Ce serait bien de pouvoir passer en revue toutes ces prophéties messianiques une à une, mais pas très pratique à la radio. Alors, je vais seulement en examiner les plus connues ainsi que leur accomplissement.

 

La 1re concerne la venue d’un porte-parole qui devait paraître peu avant que Jésus ne commence son ministère public. 400 ans av. J-C, le prophète Malachie écrivait :

Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi (Malachie 3.1).

Dans l’Évangile selon Marc, nous lisons :

Jean Baptiste parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance pour la rémission des péchés (Marc 1.4)

La 2e prophétie que je veux mentionner prédisait que le Messie naîtrait d’une vierge. 700 ans av. J-C, le prophète Ésaïe écrit :

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici la jeune fille vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils… (Ésaïe 7.14)

L’Évangile de Luc rapporte :

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme nommé Joseph. L’ange entra chez elle et dit : Tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut… Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu (Luc 1.26-28, 31-35).

La 3e prophétie annonçait que le Messie naîtrait dans la petite ville de Bethlehem. 700 ans av. J-C, le prophète Michée écrivit :

Et toi Bethlehem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël (Michée 5.1).

L’Évangile selon saint Luc rapporte :

En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Joseph aussi monta de la ville de Nazareth pour se rendre dans la ville de David appelée Bethlehem. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né (Luc 2.1, 4, 6).

La 4e prophétie prédisait que le vrai roi d’Israël entrerait Jérusalem monté sur un âne ; cet événement est fêté le dimanche des rameaux. 500 ans av. J-C, le prophète Zacharie écrit :

Sois transportée d’allégresse, pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi, il est monté sur un âne, sur le petit d’une ânesse (Zacharie 9.9).

Matthieu dans son Évangile relate :

Les disciples amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! (Matthieu 21.7-9),

ce qui est un titre de royauté. Depuis que j’ai rencontré Jésus, je suis devenu royaliste dans l’âme. J’attends désormais que le Roi des rois revienne sur terre pour y instaurer son royaume de paix et de justice.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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