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20 oct. 2025

Hébreux 2.5-9

Chapitre 2

Introduction

Quel que soit l’époque ou le siècle, la culture ou le pays, il y a toujours des idées farfelues qui circulent et auxquelles un certain nombre de gens adhèrent. Les incrédules, ceux qui refusent d’accepter les Saintes Écritures comme la Parole de Dieu, sont prêts à croire absolument n’importe quoi ou n’importe qui ; ils sont d’une crédulité à couper au couteau.

Les Djihadistes qui se transforment en bombe croient que leur dieu veut qu’ils fassent le plus de victimes possibles. En 1986, les membres d’une secte sont convaincus qu’en se suicidant ils vont pouvoir enfourcher une comète de passage. Au premier siècle, les Juifs qui se sont retirés dans la région de Qumran proche de la mer Morte croient dur comme fer que le monde à venir sera dirigé par l’archange Michel et ses anges. Ces fausses croyances sont ridicules mais surtout tragiques.

Je continue de lire dans le chapitre 2 de l’épître aux Hébreux.

Verset 5

Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons (Hébreux 2.5).

Le mot pour « monde » n’est pas le terme habituel « cosmos », mais un mot qui signifie « terre habitée » et que nous avons déjà rencontré (comparez Hébreux 1.6). On le trouve aussi dans l’évangile selon Matthieu quand Jésus dit :

Cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage (Matthieu 24.14 ; comparez Romains 10.18).

« Le monde à venir » dont parle l’auteur est donc sur terre et non pas au ciel.

Le mot pour « soumis » (hupotassô) est utilisé pour décrire l’ordre hiérarchique des légionnaires commandés par leur officier. Par extension, ce terme est aussi utilisé pour évoquer un système de gouvernement.

Le monde actuel dans lequel vous et moi vivons aujourd’hui est sous la domination du prince des ténèbres et de ses anges déchus qui sont les démons (Éphésiens 6.12). Mais le monde à venir sera très différent, car d’une part, Satan et ses cohortes seront mis hors d’état de nuire, et d’autre part, c’est Jésus, le Prince de la paix qui sera roi ici-bas pendant mille ans.

Les Hébreux à qui cette épître est adressée savent très bien qu’un jour le Messie de la lignée de David établira son royaume sur terre, car tous les prophètes et la plupart des livres de l’Ancien Testament en parlent. Ce thème est comme un hymne national du peuple élu. Le millénium sera suivi par la création d’une nouvelle terre et de nouveaux cieux qui seront administrés par Jésus-Christ. Les croyants régneront avec lui tandis que les anges resteront ce qu’ils sont déjà, c’est-à-dire des serviteurs qui obéissent à leur Maître.

L’auteur arrive maintenant à la fin de sa démonstration de la supériorité incontestable de Jésus-Christ sur les anges y compris l’archange Michel ou les autres d’un rang hiérarchique élevé.

Versets 6-8a

Je continue le texte.

Au contraire, un texte de l’Écriture déclare : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu t’occupes de lui et le fils de l’homme pour que tu prennes soin de lui ? Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu l’as établi sur les œuvres de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds (Hébreux 2.6-8a ; Autre).

Cette citation est tirée du psaume 8 (5-7) selon l’Ancienne version grecque. David parle ici premièrement de la nature de l’homme, mais il prophétise aussi l’homme idéal qui est le Messie. L’auteur de cette épître fait l’inverse, car il met d’abord l’accent sur Jésus-Christ et secondairement parle de l’être humain en général.

Dans le psaume, David établit un contraste entre la majesté de Dieu et la fragilité de l’homme. Quelqu’un a dit que « l’homme est une créature insignifiante sur une planète de second rang ». C’est vrai qu’il ne pèse pas lourd dans la balance, et toutes les composantes chimiques de son corps valent entre un et deux euros tout au plus. Il est poussière et cette matière première ne vaut strictement rien. Il paraît que la taille de l’être humain se situe presque exactement entre la plus petite particule et le plus grand astre connu ; il est plusieurs milliards de fois plus grand que la première et plusieurs milliards de fois plus petit que le second, mais je n’ai pas vérifié. Ce qui est sûr par contre est que l’homme est un artisan du mal et qu’il a fait banqueroute au niveau moral et spirituel. Intellectuellement, il se prend très au sérieux alors qu’en réalité, ses connaissances de ce vaste univers dans lequel il vit, sont très limitées. Il sait pondre des théories fumeuses qu’il lui est impossible de vérifier mais auxquelles il s’accroche parce qu’il a rejeté son Créateur.

Il n’empêche que la citation du psaume 8 de David souligne la dignité de l’homme en tant que représentant de l’Éternel sur terre, et de Jésus-Christ l’homme idéal. En effet, le Fils de Dieu ne s’est pas transformé en un ange, mais il a honoré la race humaine en devenant homme. Avant sa naissance, Jésus est le Dieu tout-puissant, mais une fois recouvert de chair et de peau, pendant un temps, il s’est fait inférieur aux anges, ce que sa mort a mis en évidence. Il a revêtu notre condition pour nous révéler Dieu puis mourir, mais maintenant il représente tous les croyants auprès du Père. En une phrase, on peut dire que Jésus amena Dieu sur terre et emmena l’homme au ciel. Pourtant, seuls ceux qui sont en Christ, confondus avec lui, entreront effectivement dans le royaume des cieux.

La citation du psaume décrit aussi la destinée, que dans sa bonté Dieu réserve à la nouvelle humanité, car il veut que l’homme règne en compagnie de son Fils. C’est en Jésus-Christ, le nouvel Adam (Romains 5.15-21 ; 1Corinthiens 15.22, 45) et à la fin des temps, que l’humanité retrouvera la place qui était sienne à la création et qu’elle a perdue à cause du péché de nos premiers parents.

Ce psaume 8 de David nous renvoie au livre de la Genèse et à la création d’Adam et Ève quand Dieu a dit :

Faisons les hommes pour qu’ils soient notre image, ceux qui nous ressemblent. Qu’ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les bestiaux sur toute la terre et sur tous les reptiles et les insectes. – Dieu les bénit en disant : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, rendez-vous en maîtres, et dominez les poissons des mers, les oiseaux du ciel et tous les reptiles et les insectes (Genèse 1.26, 28).

L’homme a été créé inférieur aux anges dans la mesure où il est composé de poussière ; c’est un être physique, une créature matérielle confinée à la terre et emprisonnée dans l’espace-temps, tandis que les anges sont des esprits célestes libres comme l’air et doués de pouvoirs surnaturels. De plus, après le triage qui a eu lieu lorsque Satan s’est révolté contre Dieu, les anges restés fidèles sont devenus saints tandis qu’après la désobéissance d’Adam, toute la race humaine a été plongée dans le péché et maudite (1Corinthiens 15.22), et la création avec elle (Romains 8.20). Hôpitaux, médecins, médicaments, pesticides, pompiers, policiers, pompes funèbres, cimetières témoignent que la terre est maudite.

Cependant, l’humiliation de l’homme est temporaire, car un jour il régnera avec le Christ et alors il possédera un rang supérieur aux anges. Le prophète Daniel écrit :

Le royaume sera donné aux membres du peuple saint du Très-Haut et ils le posséderont pour toujours, éternellement. – Le règne, la souveraineté et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous le ciel seront attribués aux membres du peuple saint du Très-Haut. Le règne de ce peuple est éternel, et toutes les puissances du monde le serviront et lui obéiront (Daniel 7.18, 27).

Comme je l’ai dit, le roi David et l’auteur de l’épître aux Hébreux parlent tous deux de l’homme en général et de Jésus-Christ en particulier mais avec une emphase différente, ce qui conduit à une ambiguïté prophétique.

L’expression « fils de l’homme » est à la fois une façon poétique de désigner l’homme en général, et un titre qui apparaît plusieurs fois dans l’Ancien Testament et que Jésus s’est donné quand il était parmi nous.

Le mot traduit par « couronné » a donné « Stéphane » en français et fait référence à la couronne d’honneur que reçoit le vainqueur d’un tournoi sportif ou d’une campagne militaire. Quand Dieu a créé Adam, il lui a soumis la terre et un jour, il en sera à nouveau ainsi, car Jésus régnera alors sur ce monde en compagnie de la nouvelle humanité, moralement pure comme au commencement, mais en plus, revêtu de la sainteté du Christ.

L’expression de l’auteur de l’épître : « il a mis toutes choses sous ses pieds » fait allusion à la position du roi dont le trône est toujours élevé de sorte que tous ceux qui entrent en sa présence doivent se prosterner devant lui et parfois même lui baiser les pieds. À la fin des temps, la terre sera à nouveau placée sous le contrôle de l’homme et toute la création sous la houlette de Jésus-Christ.

Verset 8b

Je continue le texte.

En soumettant toutes choses à son autorité, Dieu n’a rien laissé qui puisse ne pas lui être soumis. Or actuellement nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis (Hébreux 2.8b).

L’auteur parle toujours de l’homme en général mais surtout de Jésus-Christ et les deux se confondent.

Depuis qu’Adam a désobéi à Dieu, lui et ses descendants ont perdu leur royaume et leur couronne, ce qui fait que la terre n’est plus soumise à l’homme. Elle lui avait pourtant été donnée et devait pourvoir à tous ses besoins sans qu’il ait à travailler. Adam n’avait qu’à l’accepter avec reconnaissance et en profiter tout en se soumettant à Dieu. Mais il a désobéi, et Satan le tentateur, a usurpé la couronne de l’homme, ce qui fait que désormais, c’est lui qui mène le bal. A la fin de sa première épître, l’apôtre Jean écrit que « le monde entier est sous la coupe du diable » (1Jean 5.19).

Aujourd’hui, l’homme se trouve tout en bas de l’échelle hiérarchique des créatures de Dieu, parce que le diable contrôle ce monde qui domine l’homme. En effet, nous devons constamment nous battre contre la nature, les éléments, les épines, les insectes et mille autres choses pour survivre. Le règne végétal et animal sont devenus nos ennemis et l’homme ne peut tirer sa subsistance qu’au prix d’un dur labeur.

Après sa résurrection, Jésus est monté aux cieux où il s’est assis à la droite de la majesté divine pour régner, mais c’est loin d’être évident ; en fait, on ne peut y croire que par la foi. Depuis son triomphe sur la croix il s’est déjà écoulé presque deux mille ans, les années continuent à s’égrainer et l’injustice règne sur terre. Cependant, un jour, Jésus reviendra sur terre pour prendre par la force ce qui lui revient de droit. En attendant, nous vivons une parenthèse eschatologique durant laquelle Jésus constitue son Église dont les membres font partie de la nouvelle humanité, qui un jour régnera avec lui dans les cieux. Quand il aura établi le royaume du millénium sur terre, une métamorphose radicale de la nature aura lieu et ce monde sera comme un nouveau paradis. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

La création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire (Romains 8.21).

Même le règne végétal sera transformé. Le prophète Ésaïe écrit :

Que le pays désert et que la terre aride se réjouissent ! Que la steppe jubile et se mette à fleurir comme les lis ! Que les fleurs y abondent et que sa joie éclate : qu’elle pousse des cris de joie ! La gloire du Liban, la splendeur du Carmel et celle du Saron lui sont données. Là, on verra la gloire de l’Éternel et la splendeur de notre Dieu (Ésaïe 35.1-2).

Dans le monde à venir, une fois le millénium établi, on fermera les prisons et les hôpitaux, les maladies auront pratiquement disparu et les médecins se reconvertiront à autre chose. Il n’y aura plus ni délits ni pauvreté et les animaux ne s’entre-dévoreront plus. Les arbres fruitiers donneront des récoltes extraordinaires sans qu’il y ait besoin de s’en occuper. Les magouilles politiques n’auront plus lieu et la paix régnera partout. Ésaïe écrit :

Martelant leurs épées, ils forgeront des socs pour leurs charrues, et, de leurs lances, ils feront des faucilles. Plus aucune nation ne brandira l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre. – Les vaches et les ourses brouteront côte à côte, et leurs petits auront un même gîte. Le lion et le bœuf se nourriront de paille. Le nourrisson s’ébattra sans danger près du nid du cobra, et le tout jeune enfant pourra mettre la main dans l’antre du serpent. On ne commettra plus ni mal ni destruction sur toute l’étendue de ma montagne sainte (Ésaïe 2.4 ; 11.7-9).

Un jour, la domination que l’homme a perdue lui sera rendue et il l’exercera sous la houlette du Messie son chef. Mais comme nous n’en sommes pas encore là, revenons sur terre et je continue de lire cette épître.

Verset 9

Or actuellement nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis. Mais voici ce que nous constatons : après avoir été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le contemplons maintenant couronné de gloire et d’honneur, à cause de la mort qu’il a soufferte. Ainsi, par la grâce de Dieu, c’est pour tous les hommes qu’il a connu la mort (Hébreux 2.9 ; Autre).

Jésus est le nom humain du Fils de Dieu. En parlant de Marie, l’ange Gabriel a dit à Joseph :

Elle donnera naissance à un fils, tu l’appelleras Jésus. C’est lui, en effet, qui sauvera son peuple de ses péchés (Matthieu 1.21).

Nous devons nous arrêter sur Jésus et le contempler. Un regard furtif ne voit rien, mais un examen attentif remarque combien il est différent de nous dans ce qu’il dit et dans ce qu’il fait. Notre intelligence ne peut pas saisir tout ce qu’il est. Il nous faut voir Jésus avec les yeux de la foi qui s’émerveillent devant sa personne et l’œuvre qu’il a accomplie.

À cause de leurs a priori religieux, les Juifs ne peuvent pas concevoir que Dieu devienne homme et encore moins qu’il meure, surtout sur une croix, un châtiment réservé aux criminels et aux rebelles. L’idée que le Messie de la lignée de David puisse subir une telle mort est insoutenable. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit : « nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs » (1Corinthiens 1.23 ; SER). Pour les Juifs incroyants, la croix est une raison qui justifie amplement leur rejet de Jésus. En effet, selon leur point de vue : « comment le Messie peut-il être supérieur aux anges qui ne peuvent mourir et comment peut-il être le Sauveur alors qu’il a été mis à mort, et comment celui qui a créé les anges, qui est leur Seigneur et qui fait l’objet de leur adoration peut-il s’humilier à ce point ? » Telles sont les questions que même les Hébreux croyants se posent et auxquelles l’auteur répond.

Selon une perspective tout humaine, comme Jésus a souffert la croix, est mort et a été enseveli, c’est qu’il est descendu plus bas que terre et donc qu’il est forcément inférieur aux anges, puisque eux ne meurent pas. Sauf que cette humiliation du Fils de Dieu était la volonté de son Père et a été son triomphe sur la malédiction du péché et de la mort pour le bénéfice de l’humanité. Jésus s’est associé à nous, s’est abaissé jusqu’à nous afin de nous tirer à lui. C’était le but de son abaissement au-dessous des anges pour un peu de temps. Il fallait qu’il participe à la race humaine pour pouvoir la porter et expier ses fautes sur la croix. Car, faut-il le rappeler, le seul paiement possible pour le péché, c’est la mort. En effet, parlant au nom de l’Éternel, Ézéchiel écrit :

Toutes les vies m’appartiennent, celles des fils comme celles des pères ; elles sont toutes à moi. Eh bien, la personne qui commet le péché devra mourir (Ézéchiel 18.4 ; Autre).

Et dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6.23 ; SER). Tout acte ou même pensée contraire à la perfection divine mérite la mort ; ça paraît sévère, mais telle est l’exigence divine et l’enseignement des Écritures. Cependant, Dieu propose une solution, un substitut en Jésus-Christ ; c’est lui qui a porté le châtiment que les hommes méritent à leur place. Sans son sacrifice, nous ne pourrions pas échapper au jugement et à la mort.

L’agonie que Jésus a vécue sur la croix a pour cause la malédiction du péché, et il l’a expié pour tous les hommes de tous les temps ; telle est l’étendue de la miséricorde de Dieu. En révoquant la malédiction qui pèse sur la race humaine et sur tout l’univers, Jésus a payé la dette de l’homme, ce qui permettra à l’homme de retrouver sa place de maître de la terre que Dieu avait donnée à nos premiers parents.

Pour être rétabli dans sa position première, l’homme aurait dû mourir et ressusciter en une nouvelle créature, ce qui est impossible, alors dans sa grâce, Dieu a voulu que Jésus le fasse pour nous (Romains 6.5-11). Il a bu jusqu’à la lie, la coupe de la mort la plus cruelle que l’homme a pu concevoir, puis il est ressuscité à notre place et c’est en lui que nous obtenons le pardon des péchés et que nous devenons une nouvelle créature.

Alors que nous méritons la mort, Dieu nous a fait grâce parce qu’il nous aime, et il donne gratuitement la vie éternelle à tous ceux qui placent leur confiance en son Fils Jésus, parce qu’il est mort à notre place par amour pour nous. Dans sa première épître, l’apôtre Jean écrit :

Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés ; aussi a-t-il envoyé son Fils pour apaiser la colère de Dieu contre nous en s’offrant pour nos péchés (1Jean 4.10).

Quand quelqu’un reçoit Jésus comme son Sauveur, il lui est identifié dans sa mort et sa résurrection ; la malédiction qui pesait sur lui est annulée et il devient cohéritier du Fils de Dieu dans son Royaume, où nous le contemplons désormais par la foi, couronné de gloire et d’honneur. L’humiliation de Jésus-Christ a été suivie de son élévation à la droite du Père où il est assis sur le trône de son règne pour l’éternité. Aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

Là, le Christ est placé bien au-dessus de toute Autorité, de toute Puissance, de toute Domination et de toute Souveraineté : au-dessus de tout nom qui puisse être cité, non seulement dans le monde présent, mais aussi dans le monde à venir… – pour qu’au nom de Jésus tout être s’agenouille dans les cieux, sur la terre et jusque sous la terre, et que chacun déclare : Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père (Éphésiens 1.21 ; Philippiens 2.10-11).

La croix est bien évidemment l’objet de notre salut, mais elle glorifie également le Seigneur. En effet, il y a un peu plus de deux mille ans, le Fils de Dieu, la seconde personne de la Trinité, était dans la gloire en compagnie de son Père. Point final. Mais aujourd’hui, il y a au ciel un homme qui représente la nouvelle humanité, et qui a été glorifié en tant que Fils de l’homme et nouvel Adam. Jésus a acquis une gloire et un honneur supplémentaires et méritoires qu’il n’avait pas avant la croix. En effet, les anges le connaissaient uniquement comme Fils de Dieu tandis que maintenant, avec les croyants ils l’adorent aussi en tant que Fils de l’homme et rédempteur.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 18 2024

Émission du jour | Esther 6.7 – 7.10

Mardochée honoré - Haman humilié

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