Les émissions

26 nov. 2025

Hébreux 11.7-10

Chapitre 11

Verset 7

Tous les chantiers navals dignes de ce nom se trouvent dans des ports ou des embouchures de fleuves. Nul ne songerait à construire un paquebot au sommet d’une colline, c’est évident. Et pourtant, le plus grand navire jamais construit avant 1858 le fut sur la terre ferme loin de toute mer.

Je continue de lire dans le chapitre onze de l’épître aux Hébreux.

Par la foi, Noé a construit un bateau pour sauver sa famille : il avait pris au sérieux la révélation qu’il avait reçue au sujet d’événements qu’on ne voyait pas encore. En agissant ainsi, il a condamné le monde. Et Dieu lui a accordé d’être déclaré juste en raison de sa foi (Hébreux 11.7).

La vraie foi se traduit toujours en actions. Dans son épître, Jacques écrit :

Car comme le corps sans l’esprit est mort, la foi sans les actes est morte (Jacques 2.26).

Celui qui a confiance en Dieu le manifeste par sa façon de vivre, ce qu’il fait et ce qu’il dit.

Abel, le second fils d’Adam et Ève, s’est approché de Dieu par la foi, et Hénoc de sa lignée s’est rendu agréable à Dieu par sa foi. Noé est le troisième héros du chapitre onze, et il représente l’obéissance de la foi.

Lorsque quelqu’un place sa confiance en Jésus, il reçoit la vie éternelle. Mais ensuite, Dieu désire qu’il se comporte en enfant de Dieu et accomplisse des bonnes œuvres même si celles-ci n’ont rien à voir avec le salut qui s’obtient par la foi seule.

Pendant tout son ministère, l’apôtre Paul a proclamé et défendu bec et ongles que c’est exclusivement sur la base de la foi que l’homme est déclaré juste devant Dieu. Pourtant, il a également enseigné que les croyants doivent faire des bonnes actions. Aux Éphésiens, il écrit :

C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter. Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu ; car par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions (Éphésiens 2.8-10).

Les bœufs d’abord, la charrue ensuite. Le salut est un don de la grâce de Dieu que l’on saisit par la foi, qui doit être suivi d’une « vie riche d’œuvres bonnes ». Tous les héros cités dans le chapitre onze de l’épître aux Hébreux ont manifesté leur foi d’une manière concrète.

Noé fait son apparition au milieu d’une humanité totalement corrompue. Je lis le texte de la Genèse.

L’Éternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre : à longueur de journée, leur cœur ne concevait que le mal. Alors l’Éternel fut peiné d’avoir créé l’homme sur la terre, et il en eut le cœur très affligé. Il dit alors : Je supprimerai de la surface de la terre les hommes que j’ai créés. Oui, j’exterminerai les hommes et les animaux jusqu’aux bêtes qui se meuvent à ras de terre et aux oiseaux du ciel, car je regrette de les avoir faits. Mais Noé obtint la faveur de l’Éternel. Noé était un homme juste et irréprochable au milieu de ses contemporains. Il conduisait sa vie sous le regard de Dieu (Genèse 6.5-9).

Noé habite quelque part en Mésopotamie, dans l’Irak actuel entre les fleuves Tigre et Euphrate. Un jour, l’Éternel va le voir et lui a dit : « Tu vois combien les êtres humains sont corrompus, alors j’ai décidé de faire venir un déluge et de tous les détruire sauf toi. Donc je veux que tu construises un bateau pour sauver ta famille ». Plus exactement, le texte de la Genèse dit :

Toi Noé, construis un grand bateau en bois résineux. Tu en diviseras l’intérieur en compartiments, et tu l’enduiras intérieurement et extérieurement de goudron. Voici comment tu le feras : tu lui donneras cent cinquante mètres de longueur, vingt-cinq mètres de largeur et quinze mètres de hauteur. Tu ménageras une ouverture dans le haut du bateau : un espace de cinquante centimètres entre les côtés et le toit que tu fixeras par-dessus. Tu mettras la porte du bateau sur le côté. À l’intérieur tu disposeras trois étages (Genèse 6.14-16).

Dieu explique à Noé le travail titanesque qui l’attend. Pour quelqu’un dont le nom veut dire « repos », c’est pour le moins paradoxal ; en tout cas, ce bon Noé n’est pas fait pour la vie contemplative. Homme de foi obéissant, il croit que Dieu jugera la terre et que le seul refuge pour lui et sa famille est le bateau qu’il va construire.

Noé qui n’a peut-être jamais vu une goutte de pluie, laisse en plan ce qu’il fait et abandonne ses ambitions personnelles pour se lancer dans le projet pantagruélique et grandiose que Dieu lui assigne. Il ne se plaint pas de son sort ; il ne discute pas et ne cherche pas à s’esquiver et il ne fait pas non plus traîner les choses en longueur. Il obéit sur-le-champ puis jour après jour pendant cent vingt ans, il construit le bateau (Genèse 6.3). Son attitude est remarquable parce qu’il ne connaît que les petits bateaux que les gens utilisent pour traverser le fleuve ou pour aller à la pêche. Il n’a probablement aucune expérience en construction navale et n’a jamais entendu parler d’un énorme transatlantique capable de naviguer sur des flots en furie parce qu’il n’existe pas. Cela dit, il est quasi certain que Noé est un homme très riche béni de Dieu et qui a donc les ressources nécessaires pour se lancer dans une entreprise aussi colossale. Il commence donc par rassembler du matériel, puis il va en forêt couper des arbres en compagnie d’une main-d’œuvre qu’il a recrutée ou qui est déjà à son service. Noé a commencé la construction de l’arche à l’âge de 480 ans et ses enfants sont nés après ses cinq cent ans (Genèse 5.32 ; 7.6). Donc, Sem, son aîné, a vraiment pu participer aux travaux quand il avait, disons, quinze ans, c’est-à-dire trente-cinq ans après le début de la construction. Puis ses deux frères, Cham et Japhet, se sont également joints à ce travail qui dura cent vingt ans.

Noé, dit l’auteur, « avait pris au sérieux la révélation qu’il avait reçue au sujet d’événements qu’on ne voyait pas encore ». Littéralement, le texte dit : « Noé a été saisi d’une pieuse attention », c’est-à-dire qu’il a reçu la révélation avec beaucoup de respect ; il a pris Dieu au mot en quelque sorte. Il faut vraiment qu’il ait une bonne dose de foi pour se lancer dans une telle aventure, car ce que l’Éternel lui demande n’a guère de sens, un peu comme quand il a demandé au père Abraham de sacrifier son fils. Mais comme Noé est un homme fidèle et entièrement dévoué à Dieu, il est prêt à obéir à n’importe quel ordre de sa part.

Pendant les 120 ans que dure la construction de l’arche, Noé prêche à ses contemporains et son message consiste à les avertir que l’Éternel va bientôt les juger à cause de leur méchanceté, un peu comme Jonas qui plus tard, proclama aux habitants de la capitale assyrienne :

Encore quarante jours, et Ninive est détruite (Jonas 3.4 ; LSG) !

Dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre appelle Noé « un prédicateur de la justice » (2Pierre 2.5 ; LSG) et il écrit que « Dieu faisait preuve de patience pendant que Noé construisait le bateau » (1Pierre 3.20). La vie et le témoignage de cet homme de foi contraste fortement avec le monde antédiluvien méchant, cruel et incrédule. Quand les gens voient Noé prendre hache, scie et marteau, ils réalisent qu’il est vraiment décidé à construire ce bateau. Comme en plus, il annonce la venue d’un jugement par une eau venue du ciel, Noé a dû faire l’objet des boutades et des moqueries de toute la région. C’est facile de se moquer de lui parce que d’une part, il n’a probablement jamais plu ou très peu, et d’autre part, son chantier est sur la terre sèche, loin de toute mer, et troisièmement, les fleuves ne peuvent pas accommoder un pareil navire. Mais « rira bien qui rira le dernier », les persifleurs n’empêcheront pas Noé de persévérer dans sa tâche de charpentier et de prédicateur. Pour estrade, Noé utilise l’armature du gigantesque navire, et entre deux coups de marteau il rappelle aux railleurs pourquoi il construit cet immense bateau et qu’ils doivent se repentir sans tarder. Mais aucun des concitoyens de Noé ne prête l’oreille à son message si ce n’est sa famille, sa femme, ses trois fils et leurs épouses. Les contemporains de Noé se sont condamnés eux-mêmes en refusant de se repentir de leurs mauvaises actions.

Quand on lit la description de ce bateau, le premier élément qui saute aux yeux est que contrairement à une idée répandue, ce n’est pas une petite coquille de noix. Conçu pour flotter avec un fond de cale plat, ce bâtiment possède trois ponts, ce qui donne une surface totale de 11 250 m2 pour un volume de 56 000 m3. En d’autres mots, ce bateau correspond à dix trains de marchandises de 50 wagons chacun, ou à un paquebot moderne de taille moyenne. Ce n’est qu’en 1858 qu’un navire plus imposant que l’arche est construit. Jusqu’à cette date, le plus grand bâtiment flottant s’appelle « l’Himalaya » et fait en volume à peu près la moitié du bateau de Noé.

Les proportions de l’arche sont idéales pour résister à la plus grosse tempête. La longueur fait 6 fois la largeur ce qui assure une stabilité maximum pour flotter parallèlement aux vagues. Les navires de ligne conçus pour se déplacer rapidement ont un rapport d’environ 8, les tankers de pétrole géants qui sont lents, ont un rapport longueur/largeur de 7. L’autre ratio important est la largeur/hauteur qui est de 5/3 pour l’arche. Ce rapport lui permet de se coucher sur son flanc jusqu’à 90 degrés et de se redresser d’elle-même. Noé ne fait que suivre les instructions que Dieu lui communique, mais il faut également ajouter que contrairement à une autre idée répandue, les premiers êtres humains sont tout aussi intelligents que vous et moi, et sans doute bien davantage. En troisième lieu, il faut garder à l’esprit que Noé ne cherche pas à construire un navire de ligne capable de se diriger contre vents et marées dans une direction précise tout en affrontant de plein fouet des vagues de 20 mètres. L’arche n’est pas conçue pour la maniabilité, mais pour la stabilité ; son objectif étant seulement de protéger des flots les êtres humains et les animaux qui se trouvent à l’intérieur. Il suffit donc à ce bateau de résister aux éléments qui vont frapper la terre tout en se laissant aller au gré du vent et des flots.

À cause de tous les passagers, il faut beaucoup d’air frais donc une grande ouverture. Dans le texte, le mot utilisé pour « fenêtre » veut dire : « plein midi, éclatant, ou splendeur du ciel ». Cela signifie que cette bouche d’aération et de lumière de 50 cm de largeur court certainement en haut et tout du long sur un côté du navire. Cette fenêtre est munie d’un battant ou d’une sorte de volet qui peut être fermé lorsque la tempête fait rage. Pour chapeauter l’ensemble, on a un toit en forme de voûte qui déborde sur les côtés afin d’offrir une protection supplémentaire contre les eaux de manière à ce qu’elles ne pénètrent pas par cette ouverture longitudinale. Les trois étages et le fond de cale de cette arche sont divisés en alvéoles afin d’accommoder les humains, tous les animaux et leur ravitaillement. Mêmes jeunes, les animaux sont de tailles différentes ce qui laisse supposer que leurs compartiments respectifs doivent être de dimensions variables afin que chaque espèce s’y trouve à l’aise sans pour autant gaspiller de la place.

Enfin, Noé doit aussi enduire de goudron l’intérieur et l’extérieur du bateau. Or et curieusement, le mot hébreu pour « goudron » a la même racine (kpr) que le mot qui veut dire « expiation ». En d’autres mots, le goudron empêche le jugement par l’eau de pénétrer dans l’arche, tout comme le sang expiatoire de Jésus protège le pécheur croyant du châtiment divin.

Un dernier détail mais de taille, l’arche n’a qu’une seule entrée ; soit on entre par là, soit on reste dehors. Cette caractéristique rappelle une parole de Jésus qu’on trouve dans l’évangile selon Jean, quand il a dit :

Vraiment, je vous l’assure : je suis la porte par où passent les brebis (Jean 10.7).

À l’époque de Jésus, les enclos à brebis n’ont qu’une seule entrée, et la nuit le berger s’y couche en travers, ce qui force les bêtes sauvages ayant un appétit pour une brebis, de passer d’abord, et littéralement, sur le corps du berger.

L’arche est une belle image du salut offert en Jésus-Christ. Elle est bien assez grande pour contenir tous les animaux nécessaires à la survie de chaque espèce, et elle a suffisamment de place pour accommoder tous ceux qui veulent venir à Dieu pour être sauvés. En effet et comme l’écrit l’apôtre Pierre dans sa seconde épître : « Dieu ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance » (2Pierre 3.9 ; SER). Le sacrifice du Christ est plus que suffisant pour expier tous les péchés jamais commis. Jésus a déclaré :

Je ne repousserai pas celui qui vient à moi (Jean 6.37).

L’attitude générale des hommes du temps de Noé n’est pas différente de ce qu’elle est aujourd’hui dans le monde. Les gens sont fondamentalement méchants les uns envers les autres ; il n’y a qu’à écouter les informations. Ceux qui détiennent le pouvoir s’en servent pour écraser leurs semblables et se remplir les poches ; la cupidité et l’égotisme sont les deux composantes principales des relations humaines, et ça ne changera pas avant que Jésus-Christ n’établisse son royaume de justice sur toute la terre. Dans l’évangile selon Matthieu, on lit que le Seigneur lui-même a dit :

Lors de la venue du Fils de l’homme, les choses se passeront comme au temps de Noé ; en effet, à l’époque qui précéda le déluge, les gens étaient occupés à manger et à boire, à se marier et à marier leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans le bateau. Ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que vienne le déluge qui les emporta tous. Ce sera la même chose lorsque le Fils de l’homme viendra (Matthieu 24.37-39).

Parmi les dictons qui flottent dans certains milieux, il y a celui-ci : « Si Dieu ne détruit pas notre monde, il devra faire des excuses à Sodome et Gomorrhe ». C’est une façon de parler bien sûr, puisque Dieu n’a de comptes à rendre à personne. Il y aura un prochain jugement, mais au lieu d’un déluge d’eau (Genèse 9.15), il sera de feu (2Pierre 3.10). Et le seul refuge se trouve dans l’arche de Dieu qui est Jésus-Christ.

Verset 8

Je continue de lire dans le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux.

Par la foi, Abraham a obéi à l’appel de Dieu qui lui ordonnait de partir pour un pays qu’il devait recevoir plus tard en héritage. Il est parti sans savoir où il allait (Hébreux 11.8).

Abraham est un bon païen moyen (Josué 24.2) et un homme riche qui vit paisiblement à Our (à 220 km de Babylone), en compagnie de gens culturellement raffinés, et en Chaldée qui est une région fertile. Il n’a aucune intention de bouger, mais dès qu’il comprend ce que l’Éternel lui demande, il fait ses valises et prépare sa caravane de chameaux. Comme Noé, qui par la foi s’est lancé dans un projet fou, Abraham quitte le confort de sa patrie pour aller, Dieu seul sait où, car lui-même n’en a pas la moindre idée. Mais pour cette raison, l’apôtre Paul utilise Abraham dans ses écrits (Romains 4 ; Galates 3) comme modèle, l’exemple à suivre, l’archétype, l’étalon qui mesure la foi authentique. Dans son épître aux Galates, Paul dit même que seuls ceux qui placent leur confiance en Dieu, et aujourd’hui en Jésus-Christ, sont les fils d’Abraham (Galates 3.7).

Abraham a tellement de foi qu’il peut distinguer dans le futur lointain la venue du Messie deux mille ans avant qu’il ne vienne. En effet, Jean rapporte que Jésus a dit aux Juifs :

Abraham votre père a exulté de joie, rien qu’à la pensée de voir mon jour. Il l’a vu et en a été transporté de joie (Jean 8.56).

Les rabbins enseignent que si Abraham a été choisi pour être le père des Israélites, c’est parce que c’est un homme juste par sa façon de vivre. Cependant, l’auteur de l’épître aux Hébreux veut montrer à ses lecteurs qu’il n’en est rien, mais qu’il a été déclaré juste à cause de sa foi. C’est vrai que dans sa souveraineté, Dieu a choisi Abraham et lui a parlé, mais lui de son côté, a prêté l’oreille, obéi et cru aux promesses divines.

Verset 9

Je continue le texte.

Par la foi, Abraham a séjourné en étranger dans le pays qui lui avait été promis, vivant sous des tentes, de même que Isaac et Jacob qui sont héritiers avec lui de la même promesse (Hébreux 11.9).

Abraham est un perpétuel nomade. Pourtant, même à son époque, les tentes ne sont pas considérées comme une habitation permanente ou digne de ce nom ; elles sont tout juste bonnes pour les commerçants en vadrouille. Les fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’Abraham aussi sont des vagabonds errants parce que même s’ils se trouvent en Terre promise, ils vont ici et là mais sans jamais s’installer vraiment.

Toute sa vie, Abraham est un étranger en Palestine et il n’y a même pas construit une maison. Il chemine dans le pays qui lui a été promis, mais sans en posséder une parcelle sinon l’emplacement de la tombe de sa femme Sara (Genèse 23.9-20).  Abraham passe toute sa vie à attendre. 25 ans s’écoulent entre la promesse d’un fils et sa venue au monde et il n’a jamais hérité de quoi que ce soit.

Noé a construit un immense navire qui lui prend 120 ans. Entre son projet qui avance à la vitesse de l’escargot et son témoignage qui ne donne aucun résultat, il aurait pu se décourager, mais non, il persévère dans la construction de l’arche et dans ses prédications. La foi regarde au-delà de l’immédiat et de ce qui est visible et se focalise sur l’objectif à atteindre.

Verset 10

Je continue.

Car il (Abraham) attendait la cité aux fondements inébranlables dont Dieu lui-même est l’architecte et le constructeur (Hébreux 11.10).

Bien que la possession du pays promis est importante pour Abraham, son espérance est dans les lieux célestes où Dieu lui réserve une habitation permanente pour l’éternité. Cette perspective est certainement pour lui le meilleur remède contre le découragement, mais on ne peut le saisir que par la foi. Cette même espérance soutient aussi le croyant qui traverse les circonstances adverses de la vie, surtout s’il doit faire face à une grande détresse. Dans son épître aux Colossiens, l’apôtre Paul écrit :

Recherchez donc les réalités d’en haut, là où se trouve le Christ, qui “ siège à la droite de Dieu ”. De toute votre pensée, tendez vers les réalités d’en haut, et non vers celles qui appartiennent à la terre (Colossiens 3.1-2).

Et dans sa seconde lettre, il exhorte son disciple Timothée, en disant :

Tel un bon soldat de Jésus-Christ, prends, comme moi, ta part de souffrances. Celui qui s’engage dans une expédition militaire ne s’embarrasse pas des affaires de la vie civile, afin de donner pleine satisfaction à l’officier qui l’a enrôlé (2Timothée 2.3-4).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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